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Présidentielle ivoirienne : Octobre, le mois de vérité

Publié le vendredi 1er octobre 2010 à 05h36min

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Les protagonistes de la crise ivoirienne sont tombés d’accord, le 21 novembre dernier à Ouagadougou à l’issue de la 7e réunion du Cadre permanent de concertation (CPC), sur la tenue de la présidentielle le 31 octobre prochain. Ainsi, à la date d’aujourd’hui, il ne reste plus qu’un mois pour que les 5 725 720 électeurs ivoiriens, sauf bouleversement de dernière minute, aillent aux urnes à cette date. Et c’est une lapalissade que de dire qu’ils sont pressés d’y aller, dans l’espoir de sortir définitivement de cette crise que connaît le pays depuis septembre 2002.

D’ores et déjà, le pays tout entier est dans l’ambiance de la fièvre électorale et les 14 prétendants en lice dont l’occupant actuel du palais de Cocody, Laurent Gbagbo, sont depuis longtemps sur le qui-vive. En tout cas, en attendant l’ouverture officielle de la campagne, le 15 octobre 2010, la majeure partie d’entre eux, pour ne pas dire tous, ont déployé leurs équipes de campagne dans les quatre coins de la Côte d’Ivoire pour la conquête de l’électorat. Les Ivoiriens, tout comme la communauté internationale, souhaitent vivement que ce rendez-vous soit cette fois-ci le bon. Pour que la Côte d’Ivoire sorte de cette crise pour reconquérir sa place dans le concert des Nations.

On le sait, le processus électoral, enclenché en 2005, soit maintenant une demi-décennie, a connu de plusieurs ajournements suite non seulement au conflit armé qui a divisé le pays en deux mais aussi aux nombreuses querelles sur le fichier électoral (listes grise et blanche) causant un grand retard dans les préparatifs du scrutin.

Aujourd’hui, à un mois de l’échéance fatidique, toutes les conditions semblent être réunies pour la tenue effective du scrutin majeur : liste électorale définitive disponible, matériel de vote acquis, les cartes d’identité arrivées à Abidjan depuis hier, le désarmement des troupes, la démobilisation et l’encasernement des ex-combattants presque effectifs, la question de la sécurisation du scrutin déjà réglée, bientôt le recrutement et la formation des agents électoraux…

Mais au regard des multiples renvois qu’a connus le processus depuis 2005, ce qui préoccupe plus d’un actuellement c’est la période de la campagne qui s’ouvre officiellement à partir du 15 octobre pour deux semaines, la journée du 31 octobre et la publication des résultats.

Il faut donc que chacun des acteurs affronte ces joutes électorales dans un esprit de fair-play et permette aux Ivoiriens d’aller aux urnes pour désigner celui qui va présider à leur destinée. Le souhait aussi est qu’un petit grain de sable ne vienne entre-temps gripper la machine. Ce qui est sûr, les joutes s’annoncent dures au regard du nombre des candidats et de leur poids.

Il est difficile de s’attendre à un coup K.O. dans un pays comme la Côte d’Ivoire. Sauf cataclysme, il y aura un second tour ; chose qui multiplie les enjeux de ce scrutin. Enfin, le vœu des Ivoiriens et de la Communauté internationale est qu’on aboutisse à une consultation propre et que les candidats acceptent le verdict des urnes. Car la crise qui sévit dans ce pays est consécutive à la contestation des résultats de la présidentielle de 2005. Dans tous les cas, le sort de la Côte d’Ivoire sera joué dans ce mois d’octobre 2010.

Hamidou Ouédraogo

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 1er octobre 2010 à 05:50, par big sou des usa En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Octobre, le mois de vérité

    mr le journaliste je me pose la question si vous meme vous lisez ou que vous comprenez ce que vous ecrivez parce que il es admissible que vous parlez dune reunion qi a lieu le 21 novembre alors qn se trve en octobre. soyez serieux la ne gater pas le nom du bf. si vs naimez pas votre metier rentrer au village cultiver la terre. ya trop de terre libre.

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