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Le rôle des Moose dans le processus de la constitution de l’ethnie Gurunsi (suite)

Publié le jeudi 30 septembre 2010 à 03h01min

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La pratique de l’esclavage était d’abord le fait d’une prédisposition d’un esprit collectif acquise par un système de représentation dont rendait compte le discours. A ce propos une attention de linguiste est recommandée pour la lecture du discours des peuples esclavagistes. Le terme Gurunsi nous révèle que cette démarche a été une réalité chez les Moose aussi. Il illustre ce que Claude Meillassoux a déjà relevé dans une étude générale de l’esclavage en Afrique lorsqu’il a dit : " les relations entre les peuples ravisseurs et les peuples victimes sont dans leur pratique inégales, brutales.

D’une part, on a des sociétés historiquement identifiées et géographiquement circonscrites, politiquement, militairement et commercialement organisées, produisant sur la base des rapports de classes qui les structurent hiérarchiquement et dans lesquelles les esclaves, une fois admis, s’insèrent organiquement. De l’autre, des populations lointaines et sans nom, dispersées, souvent mal connues des premiers et confondues dans un ensemble vague et inorganisé de " Sauvages ". Ce qui révélait aux Moose la sauvagerie de ceux qu’ils ont appelés les Gurunsi était l’absence de chefferie chez eux. Et cette absence qui ne relevait que de la vue d’un esprit de domination avait permis aux Moose de concure à l’anarchie qui justifiait leur asservissement.

L’ethnie c’est un ensemble de questions qui préoccupent beaucoup en Afrique aujourd’hui compte tenu de son impact sur la construction des nations. La représentation négative de l’autre persiste dans les discours à propos desquels Félix Iroko a noté : " Ce sont des jugements de valeur qui expriment la déconsidération, voire le mépris nourri par les uns pour les autres. A l’autre on reconnaît les défauts de tous les ordres. Au temps de l’esclavage, ces jugements de valeur résumés souvent par un terme générique, rendaient compte de la distance entre les ethnies ; chose qui fondait la légitimité de l’asservissement. Cette distance était traduite, comme l’a relevé Claude Meillassoux, par le terme d’identification que les esclavagistes attribuent aux peuples pillés.

" Pour marquer la distance sociale, les sociétés esclavagistes donnaient généralement aux populations pillées un nom générique qui ne leur appartient pas ". Gurunsi était ce terme générique par lequel les Moose avaient opéré ici le rassemblement d’une multitude de peuples qu’ils pillaient. Ceci apporte un complément à l’essai d’explication que Emmanuel Bayili a donné du terme Gurunsi et qui ne satisfait pas Blaise Bayili qui, à ce propos, a dit : " Pour lui (Emmanuel) en effet l’aspect dénigrant du mot (Gurunsi) vient seulement des Mossi-Dagomba - Mamprussi qui, selon la logique de l’ethnocentrisme, traitent leurs voisins (qui ne sont pas comme eux) de moins hommes… Cette position du Père Bayili, bien que séduisante, laisse interrogateur le lecteur car si la logique d’ethnocentrisme était le vrai fondement de l’utilisation du mot Gurunsi, ce dernier devrait être attribué aux autres voisins des Mossi-Dagomba-Mamprusi.

Or ce n’est pas le cas. C’est dire que la cause du problème semble dépasser la raison d’ethnocentrisme ". Et pour dépasser la raison d’ethnocentrisme, il donne une explication formulée en hypothèse selon laquelle le sens du mot Gurunsi serait essentiellement politique : c’est celui qui ignore le naam, dit-il. Les frères Bayili disent la même chose sans cependant achever l’explication. Cet ethnocentrisme qui intégrait l’appréciation de l’organisation politique des autres avait pour conséquence l’asservissement de ceux que la razzia permettait de prendre. Ce traitement réservé aux autres ainsi perçus à travers la mire de la culture a été constaté ailleurs et en d’autres temps.

L’auteur arabe Edrissi (vers 1154) rapporte que les populations du désert et des Etats soudanais (Barisa, Silla, Tekrur, Ghana, Ghiyaro) réduisent en captivité les habitants Lam-Lam ou Nyam-Nyam. Lam-Lam était un nom générique donné par les auteurs maghrébins aux populations réputées sauvages d’Afrique tropicale chez lesquelles étaient capturées les victimes de l’esclavage. Aussi les Peuls musulmans du Fouta-Djalon désignaient du nom de Keeseero les populations chez lesquelles ils capturaient leurs esclaves. Chez les Tuarga et les Berbères du Sahara, Ganawen (pluriel : Dajnawen) signifie esclave noir. A l’arrivée des Européens, ce terme Djanawen donna Guinéens. Pour les Soninké, précise Claude Meillassoux, Bambara est synonyme d’esclave. Et en guise de décconstruction de cette ethnie bambara Jean Bazin dit : " Les populations appelées Bambara n’ont presque rien en commun, sinon d’apparaître globalement semblables du point de vue des Juula ".

Ces termes génériques affectés aux populations razziées pour l’esclavage, avaient toujours une charge négative qui a conduit à leur donner un sens connotatif.

Entre les Moose mêmes, Gurunsi était souvent sollicité pour fustiger un comportement jugé contraire aux règles de conduite caractérisant les Moose. Ainsi on pouvait entendre traiter un Moaga de Gurunga. Le terme a alors valeur d’injure comme Jean Bazin l’a remarqué à propos des emplois du terme Bambara. " Pour le musulman, le Bambara, c’est l’infidèle, le païen, le buveur d’alcool ; pour les pasteurs (Maures, Peuls) le Bambara, c’est le cultivateur et aussi le nègre (…). Pour ceux qui ont détenu le pouvoir, le Bambara, c’est l’esclave pour tous, c’est le primitif, l’individu socialement inférieur. A force d’être ainsi employé " comme simple épithète ", ce vocable a pris une valeur péjorative au point de devenir parfois une injure grave ".

Son champ d’application élargi, le gurunga n’était plus strictement cet étranger absolu chez les Moose. Le terme servait d’exutoire pour évacuer du groupe des Moose ceux dont l’attitude était jugée répugnante. Il a fallu attendre l’avènement de la colonisation pour que les contours ethniques et géographiques du Gurunsi se précisent.

Source : L’apport de l’esclavage dans la construction de l’ethnie Gurunsi au Burkina Faso, Maurice Bazémo, in Cahiers du Centre d’études et de recherches en lettres, sciences humaines et sociales (CERLESHS).

Par Bendré

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Vos commentaires

  • Le 30 septembre 2010 à 09:46, par warba En réponse à : Le rôle des Moose dans le processus de la constitution de l’ethnie Gurunsi (suite)

    Mais il fallait donner le sens gramatical en mooré du mot "gurunsé ou gurunga".Je pense que les nunis,lelé et autres n’acceptent pas l’apellation de gurunsé alors qu’ils ont une ethnie claire.Il faut noter qu’il yavait au delà des rapts des femmes qui faisaient defaut chez les mossés ,des accords politiques de defense entre gurunsi et mossé.La garde rapprochée du Moro-Naba était tjrs constituée de fidèles gurunsi qui veillaient sur la securité du monarque.Regardez un peu la garde présidentielle.Il ya tjrs eu depuis la nuit des temps un partenariat entre les gurunsi reputés gonflés mais fidèles et honnetes et les mossé.D’ailleurs,la plupart des mossé de Ouaga sont des demi-gurunsi(de mère ou assimilé) et des quartiers comme koulouba,kamsonguin sont habités par des mossé qui ont au moins un ancètre gurunsi.Notre arrière grand mère était une gurunsi de Po,qui a été assimilé.

    • Le 30 septembre 2010 à 21:09, par Paris Rawa En réponse à : Le rôle des Moose dans le processus de la constitution de l’ethnie Gurunsi (suite)

      « Et cette absence qui ne relevait que de la vue d’un esprit de domination avait permis aux Moose de concure à l’anarchie qui justifiait leur asservissement. »

      1- C’est une erreur historique de parler d’asservissement et d’esclavage en ce qui concerne le traitement que les moose ont réservé aux autres peuples des terres burkinabè qu’ils ont côtoyé. En effet, il ne faut jamais oublié que le fondateur (Ouédraogo) du premier royaume moaga (Tenkodogo) n’était rien d’autre qu’un descendant de la famille princière de Gambaaga (au Ghana) mais qu’il ne pouvait pas hérité de son grand-père, à cause de l’inconduite de sa mère. De ce fait, son grand-père lui a simplement donné des troupes pour se conquérir des terres et régner en dehors du Gambaaga. Il s’agissait donc de conquérants qui avaient pour stratégie de conquérir des terres puis de soumettre les populations à leur autorité pour constituer un nouveau peuple sur lequel ils règneraient dans leur nouveau royaume. Ils ne pratiquaient pas une politique d’asservissement esclavagiste, mais un asservissement de conquête et d’assimilation.

      2- Les moose ne sont que le résultat de cette longue histoire et politique assimilationniste : Cela a commencé par les bissa de Bittou, Tenkodogo, Garango, Zabré...,puis ce fut les Yaamba et les Zaossé de Ouargaye, Lalgaye, Diabo et Goungê... Ensuite les nionionsé de Zinianré, Giloungou... Sans oublier certains villages peuls, et des groupes de yarsé qui étaient des colporteurs nomades ; Les Samo qui étaient les voisins de leurs cousins bissa dans la région de Tengodogo-Garongo-Bèguédo-Pô ne voulaient pas se soumettre aux nouveaux conquérant ont préféré fuir dans la région nord-Ouest du BF. Quand Naaba Oubri décide de déplacer sa capitale de Zinianré à Ouagadougou, il avait un double but : d’une part, faire un peu plus d’espace entre lui et son père Naaba Zoungrana qui règnait à Tenkodogo, et d’autre part, poursuivre la conquête des terres et des peuples vers l’ouest et le sud du Burkina. Quand son frère Yaadéga lui soustrait les insignes du pouvoir pour aller fonder son royaume du Yaadtenga (pays de Yaadga), il ne faisait que procéder par conquête et pas assimilation des populations du nord et régner sur eux. C’est ce que les héritiers de Naaba Oubri à Ouagadougou étaient en train de faire (conquérir pour assimiler) avec les populations du sud et de l’Ouest, dont les gurunsi, quand la colonisation française est venue stopper ce processus. Les royaumes moose colonisateurs et assimilateurs sont devenus des colonisateurs colonisés avec ceux qu’ils colonisaient. C’est le coup du troisième larron !

      En conclusion : Une des remarques les plus significatives à retenir de cette histoire, c’est qu’il n’existe pas de moose "pur-sang" si l’on peut ainsi dire. En effet, ceux qui sont montés de Gambaaga avec Ouédraogo pour fonder le premier royaume moaga, étaient majoritairement des cavaliers conquérants. Donc leurs descendants (les moose) sont nés des femmes qu’ils prenaient dans les populations locales qui étaient d’ethnies différentes, même si elles étaient assimilées. Par ailleurs, ceux qui refusaient de faire allégeance étaient assimilés comme moose et leurs postérités naissaient moose.

      Tout cela nous montre que la notion d’ethnie ne mérite pas une bataille aujourd’hui. Ce qui est important pour nous, c’est de connaitre cette histoire et toute sa complexité, pour savoir d’où nous venons et surtout pour savoir conserver les richesses culturelles de toutes les populations Burkinabè. Toutes ces richesses font partie de notre patrimoine commun national. Même les anciens d’avant la colonisation l’avaient compris, et c’est pour cela que les peuples qui s’étaient affrontés entretenaient entre eux la célèbre relation de parenté à plaisanterie dont nous nous vantons souvent. En fait, les seuls que les moose prétendent être leurs esclaves (par plaisanterie) ce sont les Samo, qui ont préférer fuir que de faire allégence aux moose, comme l’ont fait leurs cousins bissa avec qui les gurunsi se disputent une tête de chien (je ne sais d’ailleurs pas pourquoi).

      Comme quoi, la connaissance de l’histoire peut souder les peuples qui s’étaient affrontés, mais l’instrumentalisation et la politisation de la vérité historique peut diviser ceux qui sont unis depuis des siècles.

      • Le 2 octobre 2010 à 00:14, par qu En réponse à : Le rôle des Moose dans le processus de la constitution de l’ethnie Gurunsi (suite)

        Tres bien ditmais c’est pas arrive. Les Dagara sont vos grands- peres et faut meme pas vous tromper. les mossi sont reellement des conquerants. Ils ont voulu meme assimiler les granmds- peres en les traitant d’acheteru de selles(gareh). Nous on avait pas de chevaux ui necessitent des selles. On est meme pas dagari dagareh mais un dagara, des dagara, la langue dagara. Cette histoire vraiment me passionne. Elle est tres educative et c’est une conversation qu’ ; u’ il faut qu’ on commence pour diffuser la charge nocive de l’ ethnoicentrisme qui n’est qu’ une escroquerie de l’ ; histoire,. Les elites jouent sur les ethnies pour en fait piller le peuple sinon personnne n’est mossi pur ou dagara pur ou Lyele pur. Et j’ en passe. Le sang n’ a meme pas de couleur. Il est simplement rouge.

    • Le 2 octobre 2010 à 00:02, par qu En réponse à : Le rôle des Moose dans le processus de la constitution de l’ethnie Gurunsi (suite)

      Et votre arriere- grandpere etait un bissa, Riale. Donc ou est Mossi meme comme disait Malick Jabir : Ou est zoueres ?

      Samogho

  • Le 30 septembre 2010 à 10:14, par Lakam-taba En réponse à : Le rôle des Moose dans le processus de la constitution de l’ethnie Gurunsi (suite)

    C’est bien de faire de l’histoire,mais « l’histoire constructive ».En quoi ce que vous nous racontez est un apport dans la construction.Au contraire ca fera naitre un sentiment de haine.
    A mon avis la nation burkinabè tire son fondement d’un peuple ayant une histoire commune partageant les mêmes valeurs et désireux de former une nation.C’est cette volontarisme qui constitue le socle de la nation burkinabè.

  • Le 30 septembre 2010 à 10:56, par Jean En réponse à : Le rôle des Moose dans le processus de la constitution de l’ethnie Gurunsi (suite)

    Décidement le BF n’a jamais eu la chance d’avoir d’éminents chercheurs qui vont laisser leurs patriotisme culturel pour dire la vérité historique.
    Je ne suis pas historien mais l’observation empirique des faits sociaux me dit le contraire monsieur.
    - Vous dites des Gurunsis une population esclave moosé en meme temps une population d’asservissement, quelle contradiction !
    - De meme que chez les mossi gurunga veut dire tout ce qui anormal, chez les gurunsi c’est la meme chose vous pouvez le constater.
    Mais bref dites la vérité historique sans culture de la haine ethnique monsieur.

  • Le 30 septembre 2010 à 13:18, par Djaborô En réponse à : Le rôle des Moose dans le processus de la constitution de l’ethnie Gurunsi (suite)

    La réalité historique semble revèlé également que beaucoup de "gourunsi" sont d’origine "moosé" et vis-versa et qu’ils ont pratiquement à quelques exceptions près la même provenance, le Ghana et/ou le Tchad soit dit à des intervalles d’arrivées differentes sur le territoire actuel de la Haute côte d’Ivoire ou Haute Volta et Burkina Faso. Par ailleurs, l’histoire semble également révéler que les Djermabé semblent avoir été les seuls peuples à inquiéter les diffents peuples regroupés sous le pseudonyme de "gourunsi". Les Djermabé qui avec les "gourunsi" ont semble t-ils aidé le Naaba Wobgo dit Boukari KOUTOU empereur moossé à conquerir la royauté et à resister à la colonisation ; ont-ils été asservis par les moosé qui justifierai leur soutien au naaba Wobgo ? je suis mossi d’origine gourunsi, cela veut-il dire que mes parents ont-ils été asservis par les mossi ? Je suis gourunsi d’origine "mossé" es-ce à dire que mes parents ont-ils été asservis par les "gourunsi" ? Qui de l’oeuf et de la poule ? aussi les chercheurs devraient t-ils relativiser sur des resultats de recherche qui n’entretiennent que de la confusion, sans l’assurance d’une quelconque véracité qui ne contribuerait pas à faire de l’homme noir, l’homme africain ou de la race humaine tout court une origine identique dans cet environnement planetaire mondialisant.

    • Le 1er octobre 2010 à 17:56 En réponse à : Le rôle des Moose dans le processus de la constitution de l’ethnie Gurunsi (suite)

      Dans le livre decouverte du Burkina, il est dit que les Gurunss faisaient partis des peuplements anciens du burkina avec les Bobos, les nionioses, les kouroumbas . Decouverte du Burkina dit que les Mossis sont arrives au Burkina apres tous les autres peuplades, vers le 13 eme siecle.
      Il ressort d’autres lectures que les Mossi n’ont jamais pu assimiler les gurounsi qui etaient de tres bon archers (qui leur rendaient quelques petits services...)

      Question : Si les mossis ont trouve les gurunsis deja en placekina quand ils sont eux meme arrives, comment peuvent -ils avoir eu un role quelconque dns la constitution de cette ethnie... a approfondir

      Je voudrais savoir, si les Mossi appellent ce peuple Gurounsis, quel nom les gourunsis se donnent t-ils ? Les Samos ne les appellent pas gourounsi n’ont plus .

      En conclusion il faudrait approfondir la question, car c’est passionant ...

      Par ailleurs les peuples avec une organisation sociale verticalement organises et hierarchise ont du mal ou avaient du mal a comprendre, ceux qui avaient une organisation communutaire et un partage communautaire du pouvoir.
      C’est ainsi que si chez les mossi le personage le plus important c’est le chef, dans d’autres communautes le personnage important serait le chef de terre : la terre pour batir, la terre pour cultiver et surtout la terre pour enterrer les morts.

      Merci

    • Le 2 octobre 2010 à 00:18, par qu En réponse à : Le rôle des Moose dans le processus de la constitution de l’ethnie Gurunsi (suite)

      Gourounsi mossi c’est meme [pareil. (Ba)Zongo, (Ba)Ky, *(Ca)Tiono. C’est pas mosi ca ? Faut pas fatiguer les gens. Ldes gens aiment seulement diviser pour regner. Sinon personne meme n’ allait parler d’ ethnie. Y a trop de egoistes.

  • Le 30 septembre 2010 à 13:24, par DJOMON-SAINT En réponse à : Le rôle des Moose dans le processus de la constitution de l’ethnie Gurunsi (suite)

    sl ; au juste BENDRE, les gourounsi ont été esclaves des mossé ? Le terme gurunsi au Burkina est une famille de langues dont certaines ne se reconnaissent pas dans ce groupe (ex : les winien appélés couramment ko ; ce sont les linguistes qui les y ont mis) et n’ont pas eu de contact avec les mossé.

  • Le 30 septembre 2010 à 14:10 En réponse à : Le rôle des Moose dans le processus de la constitution de l’ethnie Gurunsi (suite)

    un vieux haoussa m’aurait dit que le mot gurunsi je ne me trompe venait du haoussa qui veut dire les non circonscis. car les haoussa ont envahi le pays gourounssi par léo où ils on installé un roi Haoussa, car ils ont trouvé un peuple qui ne pratiquait pas la circonscision d’où la parenté à plaisanterie entre les gurunsi et les haoussa et tamachech. (que les Hetnologues nous éclairent)

    • Le 2 octobre 2010 à 00:24, par qu En réponse à : Le rôle des Moose dans le processus de la constitution de l’ethnie Gurunsi (suite)

      Suis jeune Bissa residant en Italie, tres beau tres grand et surtout tres costaud. Recherche femmes gourounsi qu’ il aime tellement. Ne pas etre atteint du syndrome Semiyan la coureuse garcon- la. Oui, j’ aime les femmes gounrouni. Elles ne sont pas excisees et elles ne vont pas me demander 180 000f un jour pour aller reparer la chose. Cette science nous appauvrit maintenant. Je suis un bissa tres au serieux qui cherche 100 femmes gourounsi, tout teint compris meme chatcho pour constituer harem vieillissant. Vierges, s’ abstenir. lol

      Traore B. , Florence, Italie.

  • Le 1er octobre 2010 à 17:43 En réponse à : Le rôle des Moose dans le processus de la constitution de l’ethnie Gurunsi (suite)

    De grâce je demande à un historien de nous venir en aide car je veut savoir et d’autre aussi, mais, tout ce bla bla me laisse sur ma faim.

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