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Hama Arba Diallo : Un challenger de poids contre Blaise ?

Publié le jeudi 30 septembre 2010 à 03h03min

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Alors que les observateurs de la scène politique s’attendaient à une présidentielle insipide au regard des différents candidats qui avaient jusque là annoncé clairement leur candidature ou dont l’intention de le faire ne souffrait d’aucune ambigüité, un élément nouveau à même de changer un peu la physionomie terne du scrutin est survenu le 18 septembre 2010. Il s’agit de l’investiture du député maire de Dori Hama Arba Diallo. Sa candidature est portée par le Parti pour la démocratie et le socialisme (PDS), le Parti africain de l’indépendance/ « Tendance Philippe Ouedraogo » (PAI/ « P.O »), Faso Metba, le Front des forces socialistes (FFS), le Front patriotique pour le changement (FPC), et des militants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).

Le nouveau candidat promet de « bâtir une nation forte, démocratique et solidaire » s’il était élu au soir du 21 novembre 2010. En a-t-il les moyens ? L’investiture d’Arba Diallo par 06 formations augure-t-elle d’une renaissance de l’opposition burkinabè ?

Ces derniers jours, deux évènements majeurs se sont produits du côté de l’opposition. Dans un premier temps, une rumeur, (toujours persistante du reste), faisait état d’un éventuel retrait de la course à la présidentielle du truculent Pr Laurent Bado du Parti africain pour la renaissance (PAREN). Ce dernier serait en désaccord avec son parti qui tient à le présenter alors que lui-même, estimant l’élection pliée à l’avance, ne voudrait pas jouer au dindon de la farce pour légitimer une forfaiture.

Le débat fait toujours rage au sein du parti et l’opinion attend une clarification dans les jours à venir. Le 2è évènement qui s’est produit, comme pour palier le jet d’éponge ( ?) du Pr Bado, est bien entendu l’investiture d’Hama Arba Diallo le 18 septembre 2010 au Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC). Depuis 1991, c’est l’une des rares fois qu’une candidature bénéficie d’un tel soutien au sein de l’opposition. En effet, Hama Arba Diallo est présenté autant par le Parti pour la démocratie et le socialisme (PDS), le Parti africain de l’indépendance/ « tendance Philippe Ouedraogo » (PAI/ « P.O »), Faso Metba, que par le Front des forces sociales (FFS), le Front patriotique pour le changement (FPC), et l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). A la dernière élection, Alternance 2005 avait à peu près tenté la même expérience mais les fruits n’ont pas porté les promesses des fleurs. Alors qu’on s’attendait à ce que ce regroupement présente un candidat unique, les candidatures se sont multipliées et l’élan a été quasiment brisé dans l’œuf. Cette fois-ci, l’opposition semble déterminée à montrer une tout autre image.

Arba a des atouts…

La candidature d’Arba Diallo pourrait présenter plusieurs avantages. D’abord, elle fait l’objet d’un certain consensus. Cela veut dire que les compétences de l’homme sont reconnues au delà de son seul cercle politique. C’est connu, en politique, plus on fait l’unanimité autour de soi, plus on peut aspirer exercer de grandes responsabilités. Le 2è avantage, c’est qu’Arba a une stratégie rationnelle de conquête du pouvoir. Il a commencé par les élections de proximité. Alors que tout le monde ne vendait pas chère sa peau, il a réussi à battre le CDP à plate couture à Dori pour en être élu député et maire. A cause de « ce crime de lèse majesté », Arba Diallo en voit des vertes et des pas mûres dans sa conduite des affaires au Séno.

Qu’à cela ne tienne, l’homme continue d’avancer dans sa politique de transformation en profondeur des mentalités et des mœurs politiques. A l’image du roseau, il se plie souvent mais ne se rompt pas. Après les élections de proximité qui ont contribué à asseoir sa stature régionale, Arba Diallo veut maintenant viser plus haut : la magistrature suprême. Un autre atout, c’est que le candidat des 06 formations politiques a blanchi sous le harnais en matière de gestion des affaires nationales et internationales. Il a été ministre des Affaires étrangères, ambassadeur auprès de la Chine, de l’Inde et du Japon, sous le CNR. Au niveau international, il a été Secrétaire Général adjoint de l’ONU et Secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD).

On peut donc considérer qu’il est pétri d’expérience. Dans un pays dépendant et largement agricole, son engagement en matière de la protection de l’environnement est fort significatif. Enfin le 4e atout relève de la psychologie même du candidat. L’homme semble avoir une personnalité moins volubile et pondéré. Jusqu’à présent, il ne traine pas derrière lui de bruyantes casseroles.

… mais aussi des faiblesses

Si le député maire de Dori bénéficie d’une certaine longueur d’avance, il n’en demeure pas moins que certaines faiblesses sont grandes. La première, c’est celle de la popularité. Dans la faune politique burkinabè, Arba Diallo n’est pas « assez connu ». Il l’est peut être à l’échelle de la région du Séno et de la capitale mais ce n’est pas le cas dans les autres villes du pays. Si la candidature avait été annoncée un peu plus tôt, il aurait eu le temps de faire la ronde pour mieux se faire connaître car, sous nos tropiques, le vote se base généralement sur la familiarité que l’électeur a vis-à-vis de celui qui sollicite ses suffrages. Ce n’est pas en deux mois, ou en quelques semaines de campagne que ce pari se gagne. Il se prépare bien à l’avance. Il faut un travail d’implantation et de contact des populations. La 2è faiblesse est liée à l’âge. Né en 1939, Arba Diallo a aujourd’hui 71 ans.

Aura-t-il assez de répondant pour imprimer une marque durable dans cette jungle politique du Faso ? Saura-t-il tenir un discours en phase avec les aspirations des générations actuelles ? Ces questions valent leur pesant d’or car les hommes politiques ont si dévoyé le jeu politique qu’il apparaît plus comme un combat de gladiateurs que comme une conquête raisonnée et intelligente du pouvoir. Certains électeurs pourraient donc se demander ce qu’un « vieux sage comme Arba » vient faire en politique. A leurs yeux, un rôle de « conseiller » lui siérait mieux. C’est malheureusement la mentalité de l’électorat Burkinabè que la corruption électorale malmène dangereusement.

La 3è faiblesse est que la formation politique originelle de Arba reste quand même comptable de nombres d’actes du Front Populaire et de la IVème république pour avoir collaboré activement et parfois même violemment dans l’ARDC contre la conférence nationale. La 4è faiblesse pourrait venir de l’opposition et des opposants eux-mêmes. On l’a vu ici. Pour des clopinettes, certains hommes politiques sont prêts à renier leurs intimes convictions et à vendre leur âme au diable. Mais la véritable question ici reste la représentativité réelle des formations politiques qui porte la candidature de Arba. Quelle est leur base sociale et leur marge sociale ? Ensemble, ils font tout au plus cinq députés dont certains ont été élu soit sur des listes d’alliance soit sur des listes de parti dans lesquels ils ne sont plus aujourd’hui. Ensuite, quel travail ont-t-il fait pour l’inscription massive de leurs partisans et sympathisants sur la liste électorale ?

Cette candidature de Arba Diallo donnera certainement une plue-value d’ambiance à cette camapagne à venir, reste à voir si elle impactera sur les fondamentaux du moment.


Ce jeudi 1er octobre 2010 marque en principe la date limite de dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle de novembre. Au moment où bouclions cette édition, il y a avait au total sept candidatures déclarées : Blaise Compaoré, Me Bénéwendé Sankara, François Kaboré, Boukary Kaboré, Maxime Kaboré, Laurent Bado, Arba Diallo. Mais, comme nous l’écrivions dans notre dernière parution, la candidature du Professeur reste à voir. Dans quelques semaines, place sera accordée à la campagne électorale ; une occasion pour l’électorat d’apprécier les capacités de mobilisation des différents camps. Si l’issue du scrutin est connue selon l’entendement de beaucoup et eu égard aux conditions dans lesquelles il se tient, il reste qu’on peut malgré tout imaginer les principales forces en présence. La première est celle de Blaise Compaoré soutenu par une kyrielle de partis Le CDP, l’ADF-RDA, l’AMP et la FEDAP-BC. La deuxième place pourrait revenir à la coalition qui soutient Arba Diallo. La troisième, Bénéwendé Sankara avec l’UNIR/PS née de la fusion de l’UNIR/MS, de la CPS et une partie du FFS.


L’UDPS de Djéouma SANON n’est pas de la coalition de soutien à Arba Dillo

A l’investiture de Arba Diallo, l’UDPS est cité comme faisant parti de la coalition de soutien au candidat. Mais Djéouma SANON, le président de l’UDPS a fait parvenir dans à notre rédaction un communiqué. Il écrit que " l’UDPS n’a jamais été convié à une coalition et par conséquent n’a jamais pris part à une réunion visant à soutenir le candidat du PDS ". " Et à aucun moment en tant que Président du Parti, je n’ai été informé encore moins impliqué ; par conséquent, notre parti n’est pas partie prenante de la coalition qui soutient le candidat du PDS et ne saurait l’être contre son gré ", renchérit-il.

Pour lui, " cette situation malheureuse est la résultante d’un acte d’indiscipline caractérisée du Député Bénilde SOMDA et de son mentor le Dr HIEN Fidèle qui en dehors de b.a.ba des principes organisationnelle ont voulu forcer l’engagement de notre parti auprès du candidat du PDS ". Il explique également que " depuis le mois de mars 2010, l’UDPS était officiellement en pourparler avec l’UNIR/PS et d’autres partis en vue justement d’une coalition qui prendrait en compte l’ensemble des élections à venir (élections présidentielle, municipales et législatives) ". Le président conclut que " c’est faisant fi de cette démarche, et sans avoir eu le courage de donner leur o pinion au sein des structures du Parti que le Dr Fidèle HIEN et le Député Bénilde SOMDA sont allés négocier de façon personnelle avec le PDS ".

Par Isaac Konfé

Par Bendré

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Vos commentaires

  • Le 30 septembre 2010 à 05:53, par OUERMY ZINDIAN En réponse à : Hama Arba Diallo : Un challenger de poids contre Blaise ?

    Attention au tam tam. Il est sacre’ et ne se bat pas suivant les desirs du tappeur. Je ne crois pas que Arba Diallo puisse etre deuxieme apres Blaise. Je crois qu’il peu etre deuxieme apres Maitre Sankara au cas ou` celui-ce est premier sinon qu’il sera a`la troisieme place avec surtout le soutien de certains mecontents comme... la route sera longue.Il est bien rode’ a` la politique mais ce n’est pas arive’( oui avec un seul"R"). Neanmoins bon courage a`l’opposition qui n’a toujours pas compris que Partout ou` on a battu les Presidents Titans il y eut d’abord un candidat unique de l’opposition.Pardonnez moi pour mon ignorance mais l’exemple de l’opposition au Gabon contre Ali Bongo devrait vous inspirer,elle qui tous les score cummules allait etre victorieuse.

    • Le 30 septembre 2010 à 11:23, par Adam En réponse à : Hama Arba Diallo : Un challenger de poids contre Blaise ?

      Je crois effectivement qu’il faut être réaliste. Le scrutin se joue en grande partie dans les provinces et les départements. Or en quelques mois il est objectivement impossible de parcourir toutes les provinces et arriver à sillonner certains départements. Tant qu’on a pas une base dans toutes les provinces et dans tous les départements, il y a des limites objectives. Impossible même de se faire représenter dans tous les bureau de vote et d’éviter les bourrages d’urnes. Je veux dire qu’il y a des limites objectives de temps et de moyens. Seul Blaise pourra en hélicoptère parcourir tous les chefs lieu de province comme d’habitude. Je rejoint mon prédecesseur pour dire que seule une coalition de l’opposition pour une candidature unique pourrait renverser la vapeur. Arba Diallo a acquis par exemple le Nord à sa cause, L’UNIR/MS a de la notoriété à Ouaga et Bobo et dans plusieurs pronvinces, le PDP, le PAREN, etc. S’ils se réussissaient et quadrillaient le territoire pour battre campagne chacun dans son fief pour un seul candidat, l’alternance serait possible. Et il faudrait également miser sur le long terme pour asseoir une stratégie de quadrillage sur tout le territoire et non à court terme en moins de 2 mois de campagne.

      • Le 30 septembre 2010 à 13:01, par Yam nê yam En réponse à : Hama Arba Diallo : Un challenger de poids contre Blaise ?

        Il faut que les candidats de l’opposition s’entendent pour soutenir, au deuxième tour, celui d’entre eux qui aura fait le meilleur score au premier tour. C’est Sûr que le CDP et les amis de Blaise vont essayer de les avoir dans leur camp au deuxième tour, et c’est avant même le 1er tour qu’ils doivent se mettre d’accord pour que Blaise soit battu et contraint de quitter la présidence du Faso.

        • Le 30 septembre 2010 à 17:28, par gandaogo En réponse à : Hama Arba Diallo : Un challenger de poids contre Blaise ?

          Tu es bien toi ! Tu ose penser à un 2nd tour. Si c’est un simple souhait c’est tant mieux.

        • Le 1er octobre 2010 à 17:57, par yeral dicko En réponse à : Hama Arba Diallo : Un challenger de poids contre Blaise ?

          Tu es même très bien yam nê yam ! Un deuxième tour dans ce faso !!!!!!!!!!!!!!!!,il ne faut surtout pas de risque,la mi-temps de la guinée n’a toujours pas reprit,mieux ils ont même des problèmes pour trouver un arbitre !Laisse le vieux père s’exercer !

      • Le 30 septembre 2010 à 18:17, par BANGR NAABA En réponse à : Hama Arba Diallo : Un challenger de poids contre Blaise ?

        C’est vrai qu’il peut troubler le paysage politique du Burkina.Moi je voudrait m’intéresser à son image. En politique l’image est très importante. Diallo est un peu avancé en âge, il devrait sans sa stratégie de marketing politique retravailler un peu l’image. J pense par exemple à la barbe qu’il pourrait raser.

        • Le 30 septembre 2010 à 20:56, par CDR En réponse à : Hama Arba Diallo : Un challenger de poids contre Blaise ?

          Hé Bangr Naaba, qu’as-tu contre la barbe de Arba ? Sans cette barbiche, Arba ne sera plus tout à faire Arba. C’est comme Benewende sans sa barbe. Ce sont des accessoires ça. L’essentiel est dans les idées des hommes.C’est des barbes de révolutionnaires. Pas celles d’islamistes.

          • Le 6 octobre 2010 à 01:01, par simple En réponse à : Hama Arba Diallo : Un challenger de poids contre Blaise ?

            Sérieusement il doit pour une question de circonstance raser la fameuse barbichette. La génération d’aujourd’hui recommande quand même un "look présidentiable". en politique marketing il y a un minimum : la présentation cru,le choix dans l’habillement, le sourire, le style dans la communication de son programme etc......dommage que nos politiciens ne puissent pas faire appel au spécialiste en communication.
            La barbe de Mr sankara benwendé par exemple est un vrai frein dans sa progression s’il ne le sait. C’est ce qu’on appelle en marketing la sympathie de consommation.La jeunesse domine en chiffre sur le nombre des votants donc réfléchissez à vos look ça rapporte. On est au 21ème siècle, faites vous aimer à la vision d’abord. L’écran de la télé est dirigé par son propriétaire, il peut zapper à tout moment OK !!!!!!!!!!

    • Le 1er octobre 2010 à 11:11 En réponse à : Hama Arba Diallo : Un challenger de poids contre Blaise ?

      tn benewende ns lavon b1 decouvert si u ne le sai pa.et g n pensai qil reste encor 1e persone asser instruite ki pe ojord8 le compare a arba diallo

  • Le 30 septembre 2010 à 07:40, par gobnangou En réponse à : Hama Arba Diallo : Un challenger de poids contre Blaise ?

    En vous lisant, on voit que ce monsieur a plus de qualités que des défauts. Je pense qu’il faut féliciter les aprtis qui acceptent au moins le regroupement et ils n’ont qu’à descendre maintenant sur le terrain car il faut suivre de fausses stratégies et ce monsieur même s’il ne va pas gagner il va au moins donner confiance aux électeurs.
    En quoi le PDS qui a été crée il n’ y a pas longtemps est comptable de ce qui s’est passé en 1991 ? Là vous faites une confusion car son parti c’est le pds et non le PAI.

  • Le 30 septembre 2010 à 10:31, par Conscience En réponse à : Hama Arba Diallo : Un challenger de poids contre Blaise ?

    Pour une fois grâce à Mr Diallo, j’irai voter pour les élections présidentielles. Je sais que le candidat du CDP va passer mais mon objectif, c’est de contribuer à faire baisser le taux d’élection du candidat du CDP. Je pense sincèrement qu’il n’aura pas les 85% de 2005.
    Au moins Mr Diallo, lui au moins a toujours eu la sagesse ; état d’esprit nécéssaire pour diriger un pays.
    Le candidat du CDP tente par tous les moyens pour laver ses années sombres du Front Populaire jusqu’à 2005 où il causé beaucoup de souffrances à grande partie de la population de ce pays et ailleurs en Afrique (Liberia, S.L, C.I, etc.). S’il veut, il peut aller au Moyen-orient proposer ses services de mediateur pour les conflit Israelo-palestinien mais cela ne le lavera jamais de toutes ces atrocités commises sur ces innocentes personnes.
    Tout se paie ici bas d’une manière ou d’une autre tôt ou tard !

  • Le 30 septembre 2010 à 14:18, par CDR En réponse à : Hama Arba Diallo : Un challenger de poids contre Blaise ?

    Il faut reconnaitre qu’il y a un facteur limitant dans la volonté de certains présidentiables d’être sur la ligne de départ de la présidentielle. Il s’agit de la question des parrainages. Ce n’est certainement pas de gaité de coeur ou par maturité que certains vont devoir rengainer pour soutenir un autre. En 2005 il y avait plus de souplesse dans les conditions d’éligibilité. C’est surtout ces conditions là qui ont contraint certains de l’opposition à recourir aux alliances. Il nous faudra à présent une loi limitant également le nombre de partis politiques. On pourrait fixer un seuil minimal à atteindre aux législatives, sinon c’est la disparition. Comme ça on aurait à tout casser une dizaine de partis politiques et ça sera tant mieux pour nous tous. Y compris notre démocratie.

  • Le 30 septembre 2010 à 16:22, par Bouda Z. H-N En réponse à : Hama Arba Diallo : Un challenger de poids contre Blaise ?

    L’alternance ne dépend que de l’opposition et des intellectuels du Faso (si ces derneirs sortent enfin fe leur indifférence). Comme on le dit, l’union fait la force. Il est difficile pour 1 candidat de se faire connaître par les masses paysanes plus que Blaise qui dispose de tous les moyens. Mais si les partis de l’opposition s’unissent et se font porte voix d’une seule personne c’est possible, puisque ces partis ont une forte implantation en province.
    Et nous les intellectuels ? Allons nous enfin comprendre que nous sommes coupable par notre indifférence ? Prompte à critiquer, mais jamais prompte à proposer et donner sa voix.
    Vivement que ca change.

  • Le 30 septembre 2010 à 21:05, par Hamane En réponse à : Hama Arba Diallo : Un challenger de poids contre Blaise ?

    Le feu vieux Bongo disait : "on organise pas pour perdre" si c’est pour perdre, pourquoi vais organiser ? personnellement, je suis de l’UNIR/PS. je votera donc mon candidat le 21 novembre à 7h00. cepepdnat, je sais qu’il ne va pas gagner. tout est conçu pour que le principal organisateur des élections gagne. c’est claire. pour 2010, personne ne vas gagner, cependant la participantion au élection permet à l’UNIR/PS de ne pas se faire oublier de préparer non seulement les prochaines legistlatives mais aussi et surtout 2015 qui sera à nous et nous seuls. Arba, en 2015 ne pourra pas se présenter du fait de son âge déjà avancé. pour cette fois ci il ne pourra pas être 2ème mais 3ème s’il bat Zéphirin. en Afrque le résultat est connu avant les élections. pas besoin de sondage. pour 2010 1, Blaise Compaoré (que j’ai jamais aimé pour nous avoir fait perdre les acquis de la révolution d’août et et pour n’avoir pas suffisamment rectifier les faiblesses de cette revolution) 2 Me Sankara. actuellement c’est le reste des places qui se discute entre les Bado, Diallo, Diabre, Kaboré maxime, le lion, etc. en 2015, premier = Me Sankara. les autres places seront discutés par les partis et les candidats qui vont survivre à la longue et turbulente période novembre 2010-2015. en 2015, c’est"pas un pas snas le peuple" le peuple aura son pouvoir qui lui a été confisqué. avec UNIR/PS, Victoire.

  • Le 6 octobre 2010 à 12:45 En réponse à : Hama Arba Diallo : Un challenger de poids contre Blaise ?

    Le seul defaut de ce monsieur vient du fait qu’ il est issu du PAI, ce parti qui a fait licencier 2000 instituteurs vite remplaces par des vieux brevetes chomeurs depuis des lustres et qui ont mis plus de 10 ans avant d’atteindre le niveau de formation initiale des degages. C’est le meme parti qui a monte le faux complot contre Didier Tiendrebeogo, premier maire de la capitale Ouedraogo. Ils ont ete tous massacres, 7 au total, apres des tortures incroyables. C’est ce passe, cette histoire qui veut nous diriger. Il est vrai que Blaise n’est pas blanc comme negre mais on peut encore dire qu’ il etait sous l’ influence nefaste de ces ideologues sans coeur, restes scotches a leur querelle byzantine d’ etudiant deuxieme annee.

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