Mais ayant constaté son état de santé “grabataire”, la police aurait décidé de son transfert vers un centre sanitaire pour y subir des soins adéquats. Selon des sources concordantes, ce grand homme de la musique burkinabè a besoin de soins et surtout d’un suivi pour le sauver. Il serait gravement intoxiqué. Kantigui retient que cet homme qui parle l’anglais comme sa langue maternelle a fait danser des mélomanes aussi bien au Faso que hors de nos frontières.

Il reste un fanatique d’Otis Redding, musicien américain de grand renom, mort dans un accident d’avion en 1972. Une mort qui a marqué To Finley. "J’ai connu dans ma vie des moments difficiles, mais pas plus que le jour où j’ai appris la mort d’Otis", disait-il à nos confrères du journal L’Evènement. Kantigui lance un SOS pour que les Burkinabè aident To Finley à recouvrer sa santé et sa gloire.

Les Sœurs de l’Eau vive au secours des orphelins

Kantigui a appris que les travailleuses missionnaires de l’Immaculée conception communément appelées les Sœurs de l’Eau vive préparent, en collaboration avec l’Association Les voies de l’espérance (AVE), une soirée de charité et de collecte de fonds au profit de l’orphelinat Sainte Thérèse de Loumbila.

Selon les sources de Kantigui, la soirée-spectacle sera organisée le samedi 2 octobre prochain au restaurant "Eau vive" de Ouagadougou (côté nord du marché central), à l’occasion de la fête de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, la sainte patronne de l’orphelinat.

Les fonds récoltés serviront à réaliser des projets au profit de l’orphelinat Sainte Thérèse de Loumbila, créé en 1995, par les Sœurs de l’Eau vive et qui accueille des orphelins et enfants en détresse de 0 à 18 ans. Pour mieux organiser la prise en charge des enfants et maintenir l’élan de solidarité, l’Association Les voies de l’espérance a été créée et c’est elle qui régit la vie de l’orphelinat. Kantigui invite les bonnes volontés à se rendre à la soirée pour soutenir les Sœurs de l’Eau vive et contribuer au bien-être des orphelins qu’elles accueillent.

Jubilé d’argent pour le lycée départemental de Pouytenga

1985-2010, le jubilé est d’argent pour le Lycée départemental de Pouytenga (LDP). Kantigui qui est entré dans les coulisses du comité d’organisation de ce 25e anniversaire a appris que les petits plats sont en train d’être mis dans les grands pour marquer l’événement. Du 02 au 10 octobre prochain, des activités sportives et culturelles seront organisées dans l’enceinte dudit établissement, sous le thème : "Le LDP, 25 après, quelles perspectives pour une offre éducative de qualité ?"

La cérémonie officielle du jubilé, placée sous le haut patronage de son Excellence M. le Premier ministre, Tertius Zongo et le parrainage du Pr Joseph Paré, ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, sera suivie de remises de dons au lycée et au Centre médical de la ville.

Le comité de pilotage des festivités invite les anciens directeurs, professeurs et élèves à cette fête. Selon des sources dignes de foi, l’artiste- musicien Floby qui est des leurs, accorde déjà sa guitare pour faire vibrer les anciens et actuels locataires du lycée au rythme de ses sonorités.

Les fils de Kelbo en assemblée générale

Il est parvenu à Kantigui que les anciens élèves de l’école primaire publique “A” de Kelbo, chef-lieu de ladite commune rurale, dans la province du Soum tiendront leur assemblée générale 3 octobre 2010 à 10 heures à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou. L’ordre du jour porterait sur le cinquantenaire de l’école primaire “A”.

L’école a vu le jour en 1960 et tous ceux qui ont eu la chance d’apprendre à lire et à écrire dans la langue de Molière dans cette école veulent réussir le pari de fêter le jubiler d’or. Kantigui souhaite bonne séance aux bâtisseurs de Kelbo et que de telles rencontres permettent d’entreprendre des actions pour accompagner les jeunes “pousses” de Kelbo vers le succès.

Grandes conférences régionale du cinquantenaire : un défi pour le Centre-sud

Manga abritera le 9 octobre prochain les grandes conférences régionales du cinquantenaire du Centre-Sud, sous le parrainage de Monseigneur Wenceslas Compaoré, évêque de Manga. C’est la conclusion de la séance de travail tenue la semaine dernière entre les autorités régionales et une mission du cabinet du Ministère de la Culture, du Tourisme et de la Communication. Selon les informations parvenues à Kantigui, la contribution des ressortissants est souhaitée pour la réussite de l’organisation.

A ce qu’on dit, la région connaît des difficultés de mobilisation. Mais pour le cinquantenaire, pense Kantigui, des efforts inhabituels devraient être déployés par les dignes filles et fils de la région. Kantigui a noté avec satisfaction ce qui a été fait, il y a quelques semaines dans la région du Centre-Est où Kantigui a ouï dire que de bonnes volontés se sont manifestées dont une ministre qui aurait pris en charge la vidéoconférence à plus d’un demi-million de nos francs. En avant donc pour le défi du Centre-Sud, cri de Kantigui.

ECOBANK, les Dédougoulais se plaignent

Il est parvenu à Kantigui que les clients d’ECOBANK de Dédougou auraient du mal à trouver satisfaction dans leur banque. Le manque de personnel dans cette institution financière provoquerait des lenteurs insupportables au niveau des guichets. Pendant les fins du mois où les employés de l’Etat et autres clients de la banque courent tous à la recherche du « Viim koega » (le salaire) mensuel, la situation s’aggrave.

Pour prendre sa position et toucher son salaire, il faudrait user de la gymnastique dans cette banque. Kantigui a même ouï dire qu’il faudrait sacrifier pratiquement une journée pour espérer toucher de l’argent compte de la lenteur du service. Et comme le client est roi dans la plupart des banques, Kantigui espère que quelque chose sera vite fait dans le renforcement du personnel de cette banque si celle-ci ne veut pas perdre ceux qui lui font encore confiance.

Panique à bord d’un car

Il a été rapporté à Kantigui, que les passagers d’une des grandes compagnies reliant Bobo-Dioulasso à Banfora ont eu des sueurs froides le lundi 27 septembre 2010. En effet, suite à bruit abasourdissant, le véhicule a été déséquilibré et a quitté sa trajectoire.

Ce fut la panique sanctionnée d’un silence cimetière. Le drame évité de justesse s’est produit à l’entrée de la ville de Banfora. Pendant ce dilemme qui a duré environ 2 minutes, chacun des passagers a manigancé pour survivre au coup fatal qui pourrait arriver. Pendant que certains implorer le Tout Puissant en ces termes « Hé Allah », d’autres s’étaient agrippés à leur siège ou à leur voisin.

Le cas le plus inimaginable est celui du “co-conducteur” qui était assis à la droite du chauffeur, place réservée au convoyeur et à l’apprenti. Ce dernier a bondi sur le chauffeur pour lui arracher la direction. Stoïque et imperturbable, le chauffeur aurait résisté et lui a lancé ceci : « qu’est-ce que tu veux me faire comme ça ? ».

Aussitôt le “co-conducteur” se tranquillisa et se rassit à sa place. Mais il en aurait eu pour son compte ; il aurait été arrosé par les injures et critiques des autres passagers. A ce qu’il parait, c’est une panne mécanique au niveau d’une des roues qui serait à l’origine de ce grand bruit. Fort heureusement, il y a plus de peur que de mal, car le car a pu atteindre la gare à 2 km/h.

Kantigui

Sidwaya