Secondo, Diandé Amado n’a jamais informé qui que ce soit de la présence d’un bœuf intrus dans son troupeau pas même au propriétaire qui s’était renseigné à lui quelque temps auparavant. Tercio, les deux bêtes selon les témoignages ont toujours été ensemble et sont perdues le même jour. Il a requis contre lui la peine de 12 mois fermes. 8 mois fermes et 300 000F de dommages et intérêts tel a été le verdict du tribunal.

• Il croyait que le taureau volé appartenait à son père

Bamogo Sayouba, 26 ans est cultivateur à Arbinda. Déjà condamné à une peine de 6 mois assortis de sursis, il comparaît encore pour des faits de vol d’un taureau au préjudice de Bamogo Adama. A la barre, il reconnaît les faits. Il reconnait avoir détaché la bête dans la cour de son père.

Il croyait, selon lui, que la bête est la propriété de son père. Celui-ci avait emprunté 2 taureaux de son cousin pour les travaux champêtres. L’enfant prodigue a été appréhendé au marché de bétail où il est allé vendre le butin. Est-il en droit de disposer du bien d’autrui soit-il de son père ? Bien sûr que non. Et Bamogo Sayouba l’apprendra à ses dépens puisqu’il a écopé d’une peine de 12 mois fermes.

• 12 mois fermes pour 8 chèvres volées

« Le prévenu est de mauvaise foi » a souligné le procureur. « Sinon, pourquoi la chèvre retrouvée était-elle attachée dans sa cour, alors que son troupeau est en pâturage ? » s’est-il interrogé.

Le prévenu Dicko Oumarou, 54 ans, berger à Guedabila avait réfuté les faits de vol de 8 chèvres à lui reproché. Pour lui, c’est une seule chèvre qui s’était mêlée à son troupeau. Dans ses recherches, la victime a retrouvé une des 8 chèvres, attachée dans la cour de Dicko Oumarou. Celui-ci avait promis à la victime de lui retrouver les 7 autres. Le plaignant ne s’est pas constitué partie civile mais avec un passé carcéral peu reluisant, il a été condamné à 12 mois fermes.

Augustin OUEDRAOGO

AIB/Sanmatenga

Sidwaya