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Renouvellement des licences téléphoniques : Les sociétés de téléphonie mobile se pressent au portillon de l’ARCE

Publié le jeudi 23 septembre 2010 à 04h22min

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Le ton avec lequel l’Autorité de régulation des communications électroniques a sommé les opérateurs de téléphonie mobile à s’acquitter de la dernière tranche du montant du renouvellement de leur licence a été tellement menaçant qu’aucun d’eux n’a voulu attendre l’expiration de cet ultimatum. Surtout qu’au mois de mai dernier, cette instance n’a pas hésité à brandir le couperet. Dès le mercredi 22 septembre, les sociétés se sont mis à se bousculer au portillon de l’ARCE pour s’offrir avec une grande partie de quiétude et d’assurance le précieux sésame pour une exploitation étalée sur les prochaines dix années.La première à s’acquitter de ce précieux fardeau financier a été ce mercredi 22 septembre la société ZAIN.

« Chat échaudé craint l’eau froide », soutient l’adage. Et le réseau Telecel Faso il paraît serait en train de faire sienne cette sagesse.
Dès la soirée de l’acquittement des droits d’exploitation de leur principal concurrent ZAIN, ses propriétaires auraient déjà commencé à jubiler de joie car ils auraient réussi à réunir le montant nécessaire à l’échéance de septembre en attendant celle de mars 2011 pour solder le montant total du coût de la licence pour la décennie à venir. C’est en principe aujourd’hui, jeudi 23 septembre que Telecel Faso procèdera au versement des huit (8) milliards F CFA conformément aux modalités de paiement passées avec le gouvernement.

L’inquiétude que le communiqué d’une éventuelle suspension ou retrait et le départ du directeur général de Telecel Faso avait suscité les inquiétudes des centaines de milliers d’usagers du téléphone mobile qui ont commencé à craindre le marteau de ce compte à rebours. Le réseau « Bleu et blanc » du tout nouveau manager Dimitri Ouédraogo, compatriote burkinabé résidant en France et fondateur de « Selkis Telecoms » relèvera-t-il le défi cette fois ? On le saura aujourd’hui.

En tout état de cause, cette tenue sans accroc des engagements pris par les opérateurs de téléphonie mobile vis-à-vis de l’ARCE ne peut que réjouir la nombreuse clientèle. Elle augure davantage de facilités sur le marché du téléphone portable. Parce que c’est maintenant que les usagers ont bien commencé à goûter les délices de concurrence dans ce secteur avec toutes ces baisses constatées dans la facturation des différents services. Après avoir récolté la manne d’exploitation des licences, il faut que l’ARCE veille maintenant sur la qualité du service. Ce volet entrant aussi dans le cadre du respect des cahiers des charges mérite un regard particulier comme celui lié au pécule.

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