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L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

Publié le mardi 7 septembre 2004 à 07h16min

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L. Gbagbo

Dans Au coeur de l’ethnie (Editions La Découverte), dirigé par Jean-Loup Amselle et Elikia M’Bokolo, une étude de Dozon, Les Bété : une création coloniale, analyse la place et le rôle de ce peuple dans l’histoire de la Côte d’Ivoire.

Un retour sur le passé qui ne manque pas d’intérêt dès lors que l’on rappelle que l’actuel chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, est bété.

Le pays bété se trouve dans la région Centre-Ouest de la Côte d’Ivoire entre les fleuves Bandama et Sassandra et couvre un territoire d’environ 15.000 km2. La Côte d’Ivoire compte, dit-on, 66 groupes ethniques. Plus globalement, il y a, au Nord, les Malinké et les Sénoufo ; au Sud, les Krou et les Akan. Le peuple Krou (qui regroupe les Bété, les Dida, les Guéré, les Wobé, etc...) serait originaire du Liberia.

Le peuple Akan (qui regroupe principalement les Baoulé et les Agni), vient de l’ancien royaume Ashanti dans l’actuel Ghana. Selon Dozon, la Côte d’Ivoire compterait près de quatre fois plus d’Akan que de Krou, la proportion étant identique en ce qui concerne les Baoulé et les Bété. Voilà pour le cadre général.

Que nous dit, des Bété, l’étude de Dozon. Que ce groupe ethnique est très hétérogène. C’est le mélange de migrants venus du Nord (on retrouve des origines malinké chez les Yocolo qui sont une des composantes des Bété), du Sud-Ouest, de l’Est et du Sud-Est. "Autrefois chasseurs et guerriers, peu enclins aux activités agricoles, les Bété n’auraient pu développer qu’une économie de petite plantation et auraient maintenu un rapport assez lâche au travail et à la terre,. l’absence notoire de structures d’autorité dignes de ce nom expliquerait le comportement velléitaire, voire subversif, des gens de l’Ouest à l’égard du pouvoir politique ivoirien". y compris du pouvoir colonial.

Car c’est la colonisation française qui va stopper les mouvements migratoires des Bété et les confiner dans un territoire formé de Soubré, Issia, Daloa et Gagnoa, postes militaires créés de toutes pièces par l’administration coloniale. Il faudra quatre années pour "pacifier" cette région et ce n’est qu’en 1912-1913 que sa colonisation sera totale.

Cette résistance à l’occupant va forger un état d’esprit commun, une façon d’être bété, qui sera à la base de l’affirmation selon laquelle "les gens de l’Est, les Akan, viennent du Ghana, tandis que nous, Bété, sommes originaires de Côte d’Ivoire". "La question de l’origine, écrit Dozon, constitue la pierre angulaire de la conscience collective". Il souligne, également, "le rôle particulier joué par les intellectuels [bété] dans ce processus de cristallisation ethnique". "Conscience collective" créée par l’opposition à la colonisation qui va être renforcée par l’intégration tardive des Bété à la colonie.

Après que le pays bété ait été pacifié, un mouvement migratoire va se développer en direction de la Basse-Côte où se sont implantées les activités administratives et économiques de la colonie. Des Ivoiriens, d’ores et déjà, occupent des postes dans l’administration et le commerce et exploitent des plantations "indigènes". "Bref, écrit Dozon, [les jeunes migrants bété] sont confrontés à une réalité qui les place d’emblée en bas de l’échelle sociale et les confine durablement au rôle de manoeuvre ou de subalterne".

Sentiment de frustration chez les Bété que renforce la perception qu’en ont les colons qui dénoncent ces jeunes gens "au tempérament turbulent et instable qui ne parviennent pas à se fixer dans un emploi". "Bété" désigne dès lors le manoeuvre ivoirien tandis que les Bété composent un "prolétariat flottant" exploité par la colonie selon les fluctuations économiques. Cette frustration "urbaine" a son pendant "rural". N’étant pas agriculteurs, les Bété vont confier la mise en culture de leurs terres à des allochtones. "Il s’agit dans une première phase d’anciens tirailleurs des troupes coloniales et commerçants malinké qui peuplent les postes (et deviennent ainsi les principaux agents de l’urbanisation au pays bété : Gagnoa, Daloa, etc...) écrit Dozon ; ensuite de populations attirées par les possibilités de revenus qu’offre la production cacaoyère [puis, après 1935, la production caféière].

Ces populations sont d’origines diverses. Beaucoup proviennent de la savane ivoirienne (Malinké-Sénoufo) et des colonies soudaniennes limitrophes (Maliens-Voltaïques) ; d’autres du Centre-Est ivoirien, de l’imposant pays baoulé".

Un processus d’intégration va se développer au fil des décennies dont la maîtrise va échapper aux Bété. Ils font de plus en plus appel à la main-d’oeuvre allochtone ; pour la fixer, ils vont lui concéder l’accès à la terre et lui octroyer des parcelles forestières. Autochtones et allochtones vont se retrouver en concurrence ; mais alors que les autochtones sont contraints d’avoir recours aux allochtones pour développer leurs plantations, les allochtones disposent, via les réseaux familiaux et ethniques, de réservoirs de main-d’oeuvre.

L’écart va donc se creuser entre les Bété et les autres. Ce qui va amplifier leur sentiment de frustration ! "La présence d’étrangers à la région est vécue comme une véritable colonisation", écrit Dozon qui ajoute ce commentaire essentiel : "La référence aux droits fonciers traditionnels, à la préséance autochtone, devient le point central de la revendication ethnique ; mieux encore cette idéologie devient l’un des éléments constitutifs de l’ethnicité bété". L’indépendance accroîtra le sentiment de rancoeur dès lors que le mot d’ordre gouvernemental est "la terre est à celui qui la cultive".

Dans les centres urbains, cette frustration va trouver son expression politique. Les Baoulé et les Sénoufo ont fait alliance au sein du RDA (dont il faut rappeler que le congrès constitutif s’est déroulé à Bamako, en zone sahélienne ; il faut rappeler aussi que Houphouët - qui n’était pas encore Boigny - a dû demander l’adoubement des Gbon Coulibaly de Korhogo avant de pouvoir se présenter à la députation).

Les Bété font rejoindre les rangs du Mouvement socialiste africain (MSA), affilié à la SFIO, et bien plus radical que le RDA. Le MSA est dirigé par un Bété : Dignan Bailly. Si Bailly ne s’oppose pas à la présence allochtone (compte tenu des besoins de main-d’oeuvre qui sont ceux du pays bété), il exige la régulation des vagues migratoires et des cessions de terre. Bailly sera député dans l’Assemblée nationale ivoirienne mais n’obtiendra jamais de portefeuille gouvernemental. Il mourra peu après l’indépendance.

Le sentiment de frustration des Bété se renforcera avec l’indépendance. Peu d’entre eux participent au pouvoir politique et ils sont exclus du pouvoir économique. L’abolition du travail forcé, l’augmentation de la production de cacao et de café qui exige une forte main-d’oeuvre, obligent les Bété à recourir de plus en plus aux allochtones. Cela accroît les tensions. Les incidents vont se multiplier, les Bété, en pays bété, étant exclus du jeu politique qu’organise le PDCI-RDA, parti unique.

Le 26 octobre 1970, un étudiant bété, Nragbé Kragbé, va monter à l’assaut de Gagnoa, capitale régionale, avec quelques centaines de paysans. L’insurrection va être matée par la gendarmerie ; la répression sera sévère. La "République d’Eburnie" proclamée à Gagnoa dans une volonté, souligne Dozon, de "désivoirisation" du pays bété, va tourner court. Nragbé Kragbé sera mortellement blessé dans les affrontements.

Retenons que la "République d’Eburnie" exigeait le départ des étrangers installés en pays bété. La "Nouvelle république" avait déjà formé son gouvernement avec des ministres essentiellement bété. A ce sujet, Dozon écrit : "La conscience ethnique devient ainsi mouvement régionaliste" soulignant" l’aspiration clairement séparatiste" de ce mouvement. C’était en 1970. Trente ans avant que Gbagbo n’accède au pouvoir et mette en place une politique d’exclusion des "étrangers" !

Jean-Pierre Béjot
La Dépêche Diplomatique

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Vos commentaires

  • Le 16 septembre 2004 à 22:21, par Claude jean Ceasar De Kanyelie/etudiant en Quality management/International Trade En réponse à : > L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    Mr Dejot vous ecrivez mal ou vous re-ecrivez mal l’histoire du peuple Bete et par ricochet lcelui du peuple de ccote d’ivoire.
    L’objectif de feu Kragbe Gnagbe n’etais pas l’epuration ou le renvoi d’un quelqu’un groupe ethnique ou religieux(pour faire allusion a votre pensee que vous ne revelez pas).
    De retour de la france apres ses etudes M Kragbe a demande l’autorisation en deposant un recepisse de creation d’un parti politique.Et ce en conformite avec l’article 7 de la constitution de la Republique de Cote d’Ivoire.
    Il fut persecute et pour sauver sa vie il a du se replier sur lui meme dans sa region natale.
    Meme s’il est vraie qu’etant ivoirien et profondement d’education de gauche je n’approuve pas l’idee separatiste du matyre que fut M Kragbe, mais quelle alternative donnait eu le president Houphouet ?
    Je trouve vos ecrit plutot insultant pour la conscience ivoirienne et degradante pour l’histoire de notre jeune nation.
    En particulier pour nous jeunes nes apres les evenements de 1970, par ailleurs je trouve votre allusion fait au peuple Bete pour vous faire une idee de la crise en cote d’ivoire d’injustifiee.

  • Le 21 avril 2006 à 23:41, par Sassandra En réponse à : > L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    Cher petit missié,

    Il faudrait que vous sachiez que selon des sources avérées, la politique d’exclusion que vous décriez, soit-disant menée par le Président Gbagbo, est le résultat des lois d’ivoirité instaurées et appliquées par le Président Henri Konan Bédié, qui, soit dit en passant, est Baoulé, et est, comme chacun sait, le "petit" d’Houphouët. Ce dernier ayant réprimé dans le sang la fameuse révolte Bété dont vous parlez...

    Tout le monde semble trouver ces lois injustes, je voudrais comprendre pourquoi ces lois n’ont pas été critiquées à l’époque où elles ont été mises en place pour écarter des élections le principal adversaire de Bédié, Alassane Ouattara ... ?

    Désolé de vous dire que si vous êtes pour la réconciliation nationale, en marginalisant l’une des ethnies les plus importantes de Côte d’Ivoire, vous faites fausse route, mon cher.

    Malgré tout ça, j’affirmerai que les Bété, qui ont enduré les répressions sanglantes du pouvoir d’Houphouët, n’ont jamais songé à prendre le pouvoir par les armes. Et aujourd’hui, c’est le peuple ivoirien qui a ELU son Président. Alors c’est TOUS les ivoiriens que vous insultez avec ce pamphlet !!

    Déçu de voir que le fantôme du colonialisme garde toujours son emprise sur l’esprit de certains occidentaux.

  • Le 30 avril 2006 à 23:52, par Bohui guillaume diament 0698494852 En réponse à : L histoire des bété de cote d ivoire explique -t - elle la crise politique actuelle ?

    cher monsiieur
    je viens de lire avec stupéfaction vos anneries que vous appelez écrits .
    laissez moi vous dire que pour qui connait la cote d ivoire et le peuple bété dont je suis fière d appartenir
    un tel jugement manque de logique et est pour le bien pensant un ramassis de mauvaises pensées pour induire le commun des mortels en erreur !
    je ne voudrai pas du tout etre long car l etre avec vous c est vous donner du crédit or mon intelligence me commande de ne pas vous accorder de credit pour ce tissus de mensonge .
    Sachez que pour qui connait le bété il est à meme de dire que cette ethnie de la cote d ivoire est la seule qui rime avec tolerance et liberté tout comme les bamiléké du cameroon .
    je vous renvoie pour ma part à vos recherches et j espére quelles seront fructueuses cette fois ci et vous reviendrai avec dans votre jugeottes un raisonnement limpide .
    Monsieur bohui guillaume gouaméné 0698494852/ 13rue pierre nicole 75005 paris france merci et bonne reception

    • Le 10 octobre 2006 à 18:04 En réponse à : > L histoire des bété de cote d ivoire explique -t - elle la crise politique actuelle ?

      mardi 10 octobre 2006 doudou ndong Tel 00221 432 22 54
      Je ne suis pas bété mais j’ai vecu avec les bété de Gagnoa. Je trouve cet article superficiel et très schématique. Ce qui est sûr, c’est que de la colonisation à la politique du Pr Houphouet... tous les germes de la discorde ont été semés... Tout ce qui a été dit sur Gnangbé Kragbé est faux. A ce niveau, il faudrait que l’auteur de l’article revoit l’histoire ; par contre ce qui est vrai, ce sont les frustrations que les bété ont vecues, les 40 ans de relégation. Pour la première fois dans les années 1970 la ville de Gagnoa est devenue un receptacle d’enfants de la rue. Des centaines d’enfants orphelins des villages guébié rasés à la suite de la soit-disant insurrection manigancée par Gnangbé Kragbé sont venus chercher refuge en ville, se battre comme des adultes pour survivre... Il faut aussi que les bété pardonnent tout le mal qui leur a été fait et pour cela Gbagbo doit tendre la main à tous pour que la Côte-d’Ivoire "plurielle" soit Une. Je prie nuit et jour pour que tous les enfants de la Côte-d’Ivoire soient reconciliés et visent le même but la paix, la prospérité et le bonheur !

  • Le 25 juillet 2006 à 20:32 En réponse à : > L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    Jamais vu une analyse aussi groteste. Pour écrire de telles grossièretés, il est mieux de fouler le sol ivoirien et celui des bétés. La vraie histoire, nous l’avaons. A bat les diviseurs infatigables

  • Le 25 juillet 2006 à 20:44, par Un bété En réponse à : > L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    A vous lire on comprend bien l’incapacité des colons français de gerer la terre d’éburnie. en effet, les colons français ont toujours eu des difficultés à convaincre les bété pour l’abandon de leurs richesses au profit de la France. C’est un vieux combat. Et dans ce combat, les bété seront victorieux. Car les français, tout le monde entier le sait, ne sont que de véritables péreux qui n’ont jamais gagné aucune guerre au monde. Face à une crise, la France déménage ses pauvres ressortissants frileux. Cela s’est vérifié partout : Côte-d’Ivoire, RDC, Rwanda, Irak et Même Liban. Aucune stratégie de victoire. Alors c’est tout à fait normal que les fils de colons suivent l’exemple de leur père. Mais les bété demeurent intraitables, courageux, guériés, hospitaliés, fraternels et surtout pas frileux au point d’abandonner les armes à la main.

  • Le 29 août 2006 à 11:40, par Le Korhogolais En réponse à : > L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    Cher Monsieur de quoi parlez-vous ? De grâce, quand on ne sait rien, on demande à ceux qui savent. Pouvez-vous nous dire un aspect de la politique d’exclusion de Monsieur Gbogbo dont vous parlez ? Qu’elle est le texte de loi inspiré par le Pr Gbagbo qui fonde votre analyse ? Vous avez beaucoup trop de carences ou bien vous êtes de mauvaise foi !

  • Le 19 septembre 2007 à 13:06, par Dobo En réponse à : > L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    tu es un menteur patenté. STP vient visiter la région des bhété et tu s’auras comment les bhétés ont été spoliés de leur bien.
    pour commencer je vais te dire une chose la prochaine fois écrit bhétés au lieu de bété. je dis que tu ne connais pas les bhétés ; a plus

  • Le 5 mai 2009 à 15:29 En réponse à : L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    je pense que Monsieur Béjot a fait une bonne analyse de la situation et je dis que Gbagbo qui a fait une épuration ethnique depuis sa prise au pouvoir était un defenseur de la philosophie de kragbé gnagbé opadjilé. la plupart des victimes de gbagbo en tant que chef d’etat viennent du nord ou des voisins du nord.
    on se rappelle aussi que lors du boycottactif les baoulés ont été pourchassé en pays bété surtout à gagnoa ! juste pour dire que cette volonté de kragbé gnagbé a été exploité par son fils spirituel qui a fait du nationalisme exacerbé son crédo politique. mais est ce que tous les bété sont aussi belliqueux que ceux de gagnoa ?

  • Le 22 décembre 2009 à 19:04, par dez En réponse à : L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    au departement de geographie université abidjan thierrymonde2006@yahoo.fr.c’est dommage que les français portent encore ces reflex reducteurs du negre banania.et si la france n’avait pas colonisé la cote d’ivoire ?peut etre que ce pays se porterait mieux à l’heure qu’il est.parceque rare sont les pronostiques qui anoncent des jours heureux en afrique.toujours en train de raconter des betises pour exacerber des tensions.nous sommes fatigué de la mythomanie legendaire des soit-disant specialistes des questions africaines de rfi ;f24 et autre oiseaux de
    mauvaises augure .rendez-nous service epargnez-nous de vos betises scientifiques....ce serait mieux pour nous merci reagir

  • Le 29 décembre 2009 à 01:15, par BIGWAY En réponse à : L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    L Histoire de l Afrique a subi des VIOLS ETHENIK des trahisons et des detournements des mise en scenes des CONFRONTATIONS . l Esclavage les deportation Ethnik On ne Savait pas ce que les Blancs etaient venus chercher Chez Nous ON NOUS A Melangé LE ER NOIRE KI A VU UN COLON DEBARKER CHEZ LUI SI CETAI UN BETE IL reagirait parail com les peuples ki ont ete acosté par les Blanc prenez les HOUTOU ET LES TOUSTY DONC LES BLANCS SONT COMME SA EST CE KE VOUS NE VIVEZ PAS LE RASISME CHEZ EUX LES BLANCS NE NOUS AIME PAS ENTRE NOUS RENSEIGNER VOUS BIEN KELKE PAGES DE NOTRE HISOIRE ONT ETE PLANKER SALUT LES NOIRES KI NE VOI PA PLU LOIN KE SON NEZ MALGR2 QQS MISRERES LES BLANCS ONT CONSTRUIT CHEZ EUX ILS SE SON BATTU POUR LEUR PEUOLE POUR DES BLANS FAIBLES POUR LE RESPECT ENTRE EUX POUR LEUR JUSTICE ILS SON FIERS ILS NE SE PARLENT PAS MAIS ILS SONT SOLIDAIRE ENTRE EUX LEUR ENFANTS MANGENT BIEN LES NOIRES ONT SOUFER ON

  • Le 26 février 2010 à 10:15, par Dieu n’aime pas le mensonge En réponse à : L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    A l’examen, cet article est la négation de l’honnête intellectuelle, journalistique, historique, juridique etc. J’ai beaucoup d’admiration pour le site Faso.net. . Toutefois, ce article n’aurait dû pas être diffusé sur ce site de valeur. Un article véhicle la haine, la division et pousse à des actes de repressailles.
    Je me demande quels sont les preuves de tout ce qui a été sur ce peuple.

    Je voudrais appeler toute les organisations des droits de l’homme à analyser cet article et tirer des conclusions.
    Cet article incite à la haine raciale, au génocide.
    M. Dozon devrait être traduit devant le TPI pour répondre de ses actes ou à défaut se présenter devant un psychiatre.

    Ce Monsieur doit répondre des ces crimes et tissus de mensonges devant les tribunaux. Des dispositions seront prises pour traduire M. DOZON devant les tribunaux de son pays.
    Rien ne justifie la haine, le mensoge, la jaloiusie, l’incitation à la violence et au meutre contenus dans cet article.

  • Le 17 août 2010 à 21:53, par THIAM En réponse à : L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    j’aimerais apporter une précision à la suite des autres.
    quiconque connaît la côte d’ivoire vous dira, en toute sincérité, cher Dozon, que le bété est le plus sympa des ivoiriens. je suis né en côte d’ivoire de parents étrangers et j’y vis depuis ma naissance en 1971. j’ai vécu tant bien à Abidjan que dans plusieurs villes de l’intérieur et surtout à Gagnoa. et je l’avoue si dans ce pays il y’en a qui n’aime pas les étrangers ce ne sont pas les bétés. soyons reconnaissants et francs.je vous jure que ces types (les bétés) sont accueillants et trés hospitaliers. ils sentent la fierté et la joie de vivre. je vous invite, cher Doson à observer avec moi :
    Bailly spinto, Gadji celi ; John yalé, SIRO....etc tous bétés
    Yves zogbo junior, John Jay, ..... etc tous bétés
    DIDIER DROGBA, Basile boli, ...etc tous bétés
    aucun de cela n’a une culture guérierre sinon comment comprendre.
    pouvez affirmer qu’une des personnes que je viens de citer souffre d’une quelconque aigreur ?
    NE VOUS FIER PAS AUX PREJUGES
    A bien refléchir je pense qu’ils sont victimes de calmonnies mis en place bien avant les indépendances par par je ne sais qui, et malheureusement il n’y a que pseudo intellectuel de votre rang qui peuvent perpétuer ces mensonges.
    De grâce dite clairement à ce que vous voulez instruire que les peuples de côte d’ivoire sont une exception dans ce monde. eh oui, car l’ivoirien à tout chez lui, il en a tellement qu’il ne garde pas jalousement ces frontières car il peut en donner sans restriction. c’est bien ce sentiment qui anime le bété, il n’est pas paresseux, non il refuse pas le travail de la terre comme vous le dites, car nous savons tous ici en côte d’ivoire que c’est le bété qui cultive le riz.on dit même souvent riz bété.
    la clic de star que la région bété produit. son patrimoine culturelle fort impression, n’est elle pas l’expression d’un peuple vaillant, Fière et travailleur.
    avant de vous quiter je vous inviter à vous connecter sur www.youtube.com et savourer PICASSO du Groupe woody.

  • Le 16 février 2011 à 15:47, par l’éléphanto En réponse à : L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    pauvre Afrique,

    je me demande jusqu’a quand allons sombré dans l’obscuratisme ?
    écrire de ces articles bidon, sans fondement, avec une fausse demonstration pour aboutir à l’idiote conclusion que les ivoiriens excluent les étrangers, je crois que c’est absurde.

    les burkinabés sont plus de 4 000 000 ici en Côte d’ivoire, et pendant la crise en 2002 l’on à intercepté plusieurs cars remplis de vos compatriotes qui venaient ici, où ils prétendent être peu considéré. De toute façon je me demande en quoi un étranger qui est venu faire ses affaires serait gèné par le concept d’ivoireté ("consommer ivoiriens, c’est malin").
    je ne suis pas bété, je suis baoulé, et sachez que Gbagbo n’est pas l’auteur du concept d’ivoireté.
    de plus injurier nos frères bété de la sorte alors qu’ils sont les plus accueillant, les moins rancuniers c’est insulter tout le pays entier.
    de toute façon je pense qu’ils juste pour un pays qui veut se developper de surveiller son flux migratoire.
    les blancs le savent très bien, et ne cessent de rapatrier à longueur de journée nos frères africains. on vous laisse vivre avec nous de grace soyez un peu reconnaissant à notre pays qui heberge plus de 4 000 000 de vos ressortissants, qui surpportent leurs couts de santé, de scolarisation etc...
    notre politique ne regarde que nous meme, alors laissez nous tranquille.

  • Le 24 février 2011 à 16:01, par Ladoll En réponse à : L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    Il est clair que vous n’êtes pas guidé par la recherche de la vérité cher journaliste, sinon comment comprendre cette tentative maladroite de tordre l’histoire de la Cote d’Ivoire sous nos yeux ?
    Si l’objectif est de servir le "maître", ne vous y prenez pas autrement, vous êtes sur la bonne voie.

  • Le 1er mars 2011 à 02:31, par Guygy En réponse à : L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    1970, 20 ans apres allassane Ouattara en tant que premier ministre de houphouet instore la carte de sejour. Alors svp n’attribuez pas a gbagbo ce que Ado le boucher de sindou a fait meme si vous ne l’aimez pas. En plus dans son entourage professionnel il y a plus d’ivoiriens originaire du nord et du sud que des betes contrairement a Allassane Ouattara.

  • Le 8 mars 2011 à 11:44, par ezechiel adom En réponse à : L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    Et voici encore un article dépourvu de vérité et de bon sens, je pense que le but de votre article en ressort aisément, et ce n’est nullement d apporter un éclaircissement à la situation politique ivoirienne. Nonobstant le caractère insultant que revêt votre article, je ne me dépenserai pas à m’en offusquer ou à vous attribuer un quelconque qualificatif cher monsieur. Cependant je viens souligner qu’en ce moment délicat, votre article mensonger et politiquement orienté n’est absolument pas le bienvenu.

    AWURADE bèyè

  • Le 25 mars 2011 à 22:25, par adou En réponse à : L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    Je suis scandalisé par le contenu de ce texte hautement raciste.Monsieur Dozon doit être poursuivi pour incitation au meurtre à caractère ethnique ainsi que les responsables du site faso.net. Ce texte est truffé de mensonges et n’a qu’un but : préparer les esprits africains à accepter l’assassinat des bété en Côte d’Ivoire.
    un citoyen ivoirien de père akan et de mère bété

  • Le 10 avril 2011 à 04:38, par BAKAYOKO MAMOUTOU 01484612 En réponse à : L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    Cher monsieur ;

    Je suis du nord de la cote d’ivoire et je saurais laisser prospérer vos propos sur le vaillant peuple bété.Le bété a beaucoup donné à la cote d’ivoire par son travail, son génie créateur et sa générosité,qu’il serait malhonnête de le dépeindre en des termes aussi irresponsables comme vous le faites.
    Sachez cher monsieur,qu’en dépit de nos contractions du moment,la cote d’ivoire reste et demeure une et indivisible.Je suis convaincu que nous trouverons les ressorts nécessaires pour construction cette nation.L’histoire des grandes nations est parfois jalonnée d’embuches.Arrêtez d’entretenir la haine entre les ivoiriens ;laissez nous tranquilles.

    • Le 17 avril 2011 à 12:18, par jacques le roux En réponse à : L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

      Enfin, une parole de sagesse !
      Les pseudo historiens, ont passé leur temps à réécrire l’histoire !
      Toujours au profit de ceux qui nous tondent la laine sur le dos
      Je suis de l’ouest moi aussi, breton.
      J’ai une cofiance absolu dans les Ivoiriens pour règler leurs problèmes et écrire leur histoire.
      L’avenir du monde est en Afrique !
      Messieurs que la paix règne !

  • Le 14 avril 2011 à 00:13, par iconnu En réponse à : L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    Voilà encore un autre ki pense connaitre les bété qu’eux meme changé un peu là le disque rayé merde

  • Le 27 avril 2011 à 15:29, par marceline En réponse à : L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    vous ètes une vraie merde vous.
    fermez votre gueule si vous n’avez rien à dire
    laurent gbagbo est élu point.bété ou pas malheuresement cet alloscthone va diriger les soit disant cadre illétrés soulards qui constituent le pdci rda.
    ça fait mal mais c’est ce bété qui va vous délivrer de l’esclavage.
    sall con

  • Le 24 juillet 2011 à 18:07, par ASHANTIE En réponse à : L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    LES BETES NE SONT PAS ENCORE RENTRES DANS L HISTOIRE ILS VIENNENT DU LIBERIA CE SONT DES AUTHOCTONES DU LIBERIA ILS SONT JALOUX DES DIOULAS CAR LES DIOULAS DU MOINS LES MALINKES SONT VIGOUREUX TRAVAILLEURS ET NON PARESSEUX ET ILS SONT ENTRES DANS L HISTOIRE REGARDEZ LA GUERRE DU LIBERIA ILS SONT SANGUINAIRES MECHANT ILS SE BOUFFENT ENTRE EUX SONT SAUVAGES LEURS FEMMES ONT TTOUTES LE SIDA LEURS MAMANS ONT DIX MARIS ET DES ENFANTS DE PERES DIFFERENTS ILS NE SONT PAS RAFINES ET VEULENT RESSEMBLER A CEUX QUI LES ONT MIS EN ESCLAVAGE PFFF ILS N ONT PAS D IDENTITE TOUT SIMPLEMENT

  • Le 24 février 2015 à 08:29, par aubin En réponse à : L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    les bete sont peuple qui sont situer au centre ouest de la cote d IVOIRE

  • Le 12 avril 2016 à 17:32, par kaba En réponse à : L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    Dans votre interprétation de l’histoire, pourquoi vous vous acharner sur les bétés ? La différence entre le nazisme et la colonisation Francaise c’est que les français n’ont aucun remord dès atrocités commises pendant la colonisation.

  • Le 28 juillet 2016 à 08:00, par Tommy En réponse à : L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    Tout d abord les grand groupes dont vous parle sont constitues de Mandes et Gurs au nord (de l Ouest a l Est) et Krous et Akans au sud (toujours de l ouest vers l est). C est faux de dire que la proportion des Akans est de quatre fois celle des Krous et que le meme ratio se trouve entre les Baloules et les Betes. En fait il n existe aucun peuple majoritaire en Cote d Ivoire car aucun groupe ethinque ne depassant plus de 50% de la population. Cela-dit, le peuple le premier groupe le plus populeux en nombre est le peuple Baoule qui fait entre 23 et 25 % de la population suivie en deuxieme position du peuple Bete qui fait entre 18 et 19% de la population totale ivoirienne. On n est tres loin du rapport 1 pour 4. Les Agnis sont 10% environ, les senoufos, 13 %, les malinkes 11% etc.....On confond beaucoup Baoule et Akan dont l un est l ethnie et l autre le grand groupe ethinque. Les Akans c est l enssemble qui comprends les baoules, les Agnis, les Atties, les Abbeys, etc.....Si donc un Baoule est un Akan, un Akan n est pas forcement un Aaoule. Monsieur a du confondre Akan et Baoule et parlant des proportions. Or si on veut considerer les Akans il faut comparer ce grand groupe avec les autres grands groupes que sont les Gurs et donc ne pas prendre une une ethnie specifique de ce grand groupe mais l enssemble Gur (Lobi, Koulango, Abrons, Djimini, etc....) ou le grand groupe Mande (Senoufo, Malinke, Koyaka, Tangouannan, etc.....) ou le grand groupe Krou (bete, dida, godie, neyo, etc....) et meme en coniderant les grands groupes aucun grand groupe n est majoritaire c est-a-dire atteignant ou depassant les 50% meme s il existe du plus populeux en termes de nombre. On pensait la meme chose du p[euple Dioula en fait qui est une creation en federant toutes les ethnies du Nord de la Cote d Ivoire d Ouest a l Est. Car un Senoufos n est pas un Malinke et un Lobi pas un koyaka. Non-seulement ils ne se comprennent pas mais n ont pas forcement les memes cultures ou les memes facons de voir les choses. Aussi, en additionnant toutes les ethnies du nord qui sont des petits sous-groupes (des Malinkes jusqu aux Lobis, en passant par les Senoufos ou les Tangouannans, on fait l addtiion de deux grands groupes differents (Mandes et Gurs) et meme avec cela on n obtien pas la majoirte absolue en Cote d Ivoire. De toutes les facons le mettissage fait en sotre que les questions ethinques ne seront bientot plus d actualite dans ce pays et la politique ne devrait plus se faire sur la base de l ethnie. Un individu pourrait bien appartenir a entre 4 et 8 ethnies differentre selon les origines du pere, de la mere, du grand pere paternel ou maternel ou de la grand-mere a la fois paternelle ou maternelle. Cela est fort possible. En plus il y a une difficulte a rapprocher les ethnies entre elle. Je ne sais pas vraiment comment les classifications ont ete faites mais les Abrons et les Koulangos ont beaucoups en commun a la fois avec les Akans mais aussi avec les Gurs. Les Avikams sont bel et bien a cheval entre les Krous et les Akans. Les Koyakas du sud sont proches des Gouros, ceux de l Ouest des Dans et ceux du Nord des Malinkes et Senoufos. Les Touras sont proches culturellement des Yacoubas ou Dans voir meme des Gueres et Wobes qui sont Krous tout en partageant certains traits avec des Mahoukas et Malinkes qui sont Mandes. Certains Touras sont culturellement et traditionnellement chretiens et d autres musulmans. Certains Senoufos et Tangouannans sont culturellement et traditionnellement chretiens avec des prenoms typiquement chretiens quand d autres sont musulmans avec des prenoms musulmans en plus des noms de famille.Tout comme certains Andohs qui sont sur les memes plans musulmans alors que certains autres andohs sont chretiens. Pareils chez les Lobis, abrons et Koulangos partages entre les religions musulmanes et chretiennes. Les andohs eux-memes sont a cheval entre les ethnies Djiminis, Agnis, Brons et Baoules. Veritable peuple donc de carrefour ethnique.

  • Le 28 juillet 2016 à 08:01, par Tommy En réponse à : L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    Tout d abord les grand groupes dont vous parle sont constitues de Mandes et Gurs au nord (de l Ouest a l Est) et Krous et Akans au sud (toujours de l ouest vers l est). C est faux de dire que la proportion des Akans est de quatre fois celle des Krous et que le meme ratio se trouve entre les Baloules et les Betes. En fait il n existe aucun peuple majoritaire en Cote d Ivoire car aucun groupe ethinque ne depassant plus de 50% de la population. Cela-dit, le peuple le premier groupe le plus populeux en nombre est le peuple Baoule qui fait entre 23 et 25 % de la population suivie en deuxieme position du peuple Bete qui fait entre 18 et 19% de la population totale ivoirienne. On n est tres loin du rapport 1 pour 4. Les Agnis sont 10% environ, les senoufos, 13 %, les malinkes 11% etc.....On confond beaucoup Baoule et Akan dont l un est l ethnie et l autre le grand groupe ethinque. Les Akans c est l enssemble qui comprends les baoules, les Agnis, les Atties, les Abbeys, etc.....Si donc un Baoule est un Akan, un Akan n est pas forcement un Aaoule. Monsieur a du confondre Akan et Baoule et parlant des proportions. Or si on veut considerer les Akans il faut comparer ce grand groupe avec les autres grands groupes que sont les Gurs et donc ne pas prendre une une ethnie specifique de ce grand groupe mais l enssemble Gur (Lobi, Koulango, Abrons, Djimini, etc....) ou le grand groupe Mande (Senoufo, Malinke, Koyaka, Tangouannan, etc.....) ou le grand groupe Krou (bete, dida, godie, neyo, etc....) et meme en coniderant les grands groupes aucun grand groupe n est majoritaire c est-a-dire atteignant ou depassant les 50% meme s il existe du plus populeux en termes de nombre. On pensait la meme chose du p[euple Dioula en fait qui est une creation en federant toutes les ethnies du Nord de la Cote d Ivoire d Ouest a l Est. Car un Senoufos n est pas un Malinke et un Lobi pas un koyaka. Non-seulement ils ne se comprennent pas mais n ont pas forcement les memes cultures ou les memes facons de voir les choses. Aussi, en additionnant toutes les ethnies du nord qui sont des petits sous-groupes (des Malinkes jusqu aux Lobis, en passant par les Senoufos ou les Tangouannans, on fait l addtiion de deux grands groupes differents (Mandes et Gurs) et meme avec cela on n obtien pas la majoirte absolue en Cote d Ivoire. De toutes les facons le mettissage fait en sotre que les questions ethinques ne seront bientot plus d actualite dans ce pays et la politique ne devrait plus se faire sur la base de l ethnie. Un individu pourrait bien appartenir a entre 4 et 8 ethnies differentre selon les origines du pere, de la mere, du grand pere paternel ou maternel ou de la grand-mere a la fois paternelle ou maternelle. Cela est fort possible. En plus il y a une difficulte a rapprocher les ethnies entre elle. Je ne sais pas vraiment comment les classifications ont ete faites mais les Abrons et les Koulangos ont beaucoups en commun a la fois avec les Akans mais aussi avec les Gurs. Les Avikams sont bel et bien a cheval entre les Krous et les Akans. Les Koyakas du sud sont proches des Gouros, ceux de l Ouest des Dans et ceux du Nord des Malinkes et Senoufos. Les Touras sont proches culturellement des Yacoubas ou Dans voir meme des Gueres et Wobes qui sont Krous tout en partageant certains traits avec des Mahoukas et Malinkes qui sont Mandes. Certains Touras sont culturellement et traditionnellement chretiens et d autres musulmans. Certains Senoufos et Tangouannans sont culturellement et traditionnellement chretiens avec des prenoms typiquement chretiens quand d autres sont musulmans avec des prenoms musulmans en plus des noms de famille.Tout comme certains Andohs qui sont sur les memes plans musulmans alors que certains autres andohs sont chretiens. Pareils chez les Lobis, abrons et Koulangos partages entre les religions musulmanes et chretiennes. Les andohs eux-memes sont a cheval entre les ethnies Djiminis, Agnis, Brons et Baoules. Veritable peuple donc de carrefour ethnique.

  • Le 15 juillet 2017 à 13:57, par Kouamé kokobé En réponse à : L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    En tout êtat de cause, la génération actuelle veut connaître la vérité sur les événements de 1970 à Gagnoa. On ne peut pas tout balayer du revers de la main. Des témoins sont encore vivants. On ne peut pas voir la main obscure de la France partout dans nos incapacités notoires. Je vis en cote d’Ivoire, je veux connaître la vérité et rien que la vérité. Dite moi pourquoi Obou kouadio a été tué. Seulement pas de haine dans le débat......

  • Le 14 juin 2020 à 08:12, par Bouabre Parfait En réponse à : L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    Aucune mains obscure ne pourra tordre l’histoire des peuples de la Côte d’Ivoire. Un étranger ne nous fera croire le contraire de ce que nous sommes. A tout ces allocthones qui se disent aujourd’hui marginalisés et jalousés en Côte d’Ivoire, je n’ai qu’une reponse pour eux : vous n’êtes que des ingrats.
    Comment pouvez-vous traiter de la sorte des personnes qui vous ont accordés leur hospitalité. Vous parlez de paresse mais moi je dis qu’il n’ya pas plus paresseux qui celui qui fuit d’affronter les difficultés pour se retrouver ailleurs, renier sa nationalité ou même avoir honte de ses origines. Contrairement à tout ces allocthones qui fuient chaque jour leur pays, ces gens sont toujours restés chez sur leur terres, malgrés tout sont restés fiers.
    Un homme courageux c’est celui qui affronte les difficultés en face et qui ne fuit pas à la moindre difficulté. Un peuple digne est celui qui est fier de ce qu’il est.

    • Le 14 juin 2020 à 21:36, par Ka En réponse à : L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

      Parfait Bouabré : A l’époque de cette analyse de Jean-Pierre Béjot, dont 60% des lectrices et lecteurs ont qualifié de provocation, ceux qui connaissent la Cote d’Ivoire profonde, surtout les bété, étaient des personnes sans voies en lisant cette analyse. Connaissant la Cote d’Ivoire avant les indépendances et après, grâce a mon oncle qui était Chef de chantier d’une scierie d’un français exploitant du bois a Grand Lahou : Un oncle qui était mon grand support quand j’étais étudiant, puisqu’il se permettait de me payer les billets de bateau entre Marseille et Abidjan pour passer mes vacances a Grand Lahou. L’accueille des bété m’a convaincu qu’ils étaient comme les mossis.

      Non ! Dans cette analyse, tout était le contraire des bétés que j’ai connu a Grand Lahou ou à gangnoa : Jusqu’à aller avec une équipe désigné par l’état voltaïque cherché GBAGBO Koudou Laurent dans une forêt a la frontière du Burkina-Cote d’Ivoire pour qu’il s’immigre chez nous avant de regagner la France pour être un farouche opposant d’Houphouët, surtout être l’initiateur du multipartisme dans le continent.

      L’auteur ne connait pas les bété ni la Cote d’Ivoire, ou les Voltaïques avec leur labeur dans les Champs de café et cacao, allant dans la construction pour développer une Cote d’Ivoire qui était les siennes, l’argent de leur labeur a pu développer la Haute-Volta devenu le Burkina, surtout payer les études de ses cadres.
      Parfait, la personne qui confirme ta critique fondée connait les Bétés, disons les Ivoiriens, allant des Agnis, baoulé, dioula Bété, j’ai appris à les connaître, c’est pourquoi que nous sommes tous des êtres humains et Africains. Très jeune, je me rappelle qu’Houphouët Boigny lors d’un voyage en Haute-Volta à refuser de dormir dans la résidence de MAURICE Yameogo a Koudougou, mais au palais du Roi, et j’ai eu l’occasion de le rappeler cette histoire en Suisse Chez lui dans une banlieue de Genève, dont il se rappelait. Parfait, il n’y avait pas de la Haute-Volta ou la Cote d’Ivoire, Il y avait la Haute Cote et son peuple. Grace à mon oncle Chef du Chantier de la Scierie a grand Lahou, j’ai rencontré une famille pure bété nommé Bouabré, un des fils devenu ministre, et la femme, grand cadre d’une entreprise internationale, m’a permis de manger soit à Port-Bouêt du bon plat Ivoirien, ou en Suisse la Raclette, si j’étais en mission et si elle est a la direction de son entreprise dans ce pays : D’ailleurs un des fils que j’ai connu enfant, est aujourd’hui parmi les meilleurs ingénieurs en informatique de la Cote d’Ivoire, que j’appelle Bouabré Junior que je salue en passant car, il me rend service quand j’ai besoin de lui pour mes recherches sur le net.

      Conclusion : Comme je l’ai déjà dit dans ce forum le problème ethnique est très incompréhensif pour certain qui ont une seul idée fixe que pour une ethnie et son individu comme cette analyse sur les bétés. L’histoire ethnique de notre monde s’est renforcée après Jésus-Christ, et qui a mis des braises sur les histoires ethniques et les origines douteuses. Tous ceux qui sont nés avant les indépendances de notre continent, sont forcément des ethnies et des origines douteuses, puisque les nationalités dont ils se prévalent (ou dont vous vous prévalez tous) maintenant n’existaient pas au moment de leur naissance, et encore moins à la naissance de leurs parents. Qui sait si vraiment Blaise Compaoré qui a opté pour la nationalité Ivoirienne, ses ancêtres ne viennent pas de la Cote d’Ivoire ou du TOGO ? En plus, on naît où on naît, et de qui on naît, c’est une chose dont on n’est pas responsable, et qu’on ne peut pas le modifier. Aucune naissance n’est honteuse, et être né à BOBO comme Dioula, à Koudougou, à Ziniaré, à Ouahigouya comme mossi, à Tenkoudougou comme Bissa, a Gagnoa comme Bété, cela ne peut pas être considéré comme infâmant.

      Parfait Bouabré, ne t’inquiète. Et comme tu l’as bien dit : ‘’’Un homme courageux c’est celui qui affronte les difficultés en face et qui ne fuit pas à la moindre difficulté. Un peuple digne est celui qui est fier de ce qu’il est.’’’ Soit fier d’être Bouabré et un bété.

  • Le 14 juin 2020 à 11:54, par kevin lahiri En réponse à : L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    on croirait lire un gamin a qui une histoire aurait été raconté et qui essaie de la restituer en y ajoutant sans s’en rendre compte, les caprices de son imagination.

  • Le 15 juin 2020 à 20:06, par Ka En réponse à : L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    Kevin lahiri : Tu te trompes si tu critique soit l’internaute Parfait Bouabré, ou la reprise de l’analyse Dozon par Jean-Pierre Béjot : Parfait Bouabré a fait une critique pertinente. Tant dis que l’étude de Dozon repris par Jean-Pierre Béjot nous enrichisse les lieux en Côte d’Ivoire ou se situe géographiquement chaque ethnie. Exemple le pays bété se trouve dans la région Centre-Ouest de la Côte d’Ivoire entre les fleuves Bandama et Sassandra et couvre un territoire d’environ 15.000 km2. La Côte d’Ivoire compte, dit-on, 66 groupes ethniques. Plus globalement, il y a, au Nord, les Malinké et les Sénoufo ; au Sud, les Krou et les Akan. Le peuple Krou (qui regroupe les Bété, les Dida, les Guéré, les Wobé, etc...) serait originaire du Liberia.
    Le peuple Akan (qui regroupe principalement les Baoulé et les Agni), vient de l’ancien royaume Ashanti dans l’actuel Ghana. Selon Dozon, la Côte d’Ivoire compterait près de quatre fois plus d’Akan que de Krou, la proportion étant identique en ce qui concerne les Baoulé et les Bété. Voilà pour le cadre général. Quelques parties de cette étude ont des tendances provocatrices, mais une étude reste une étude.

  • Le 1er mai 2021 à 13:24, par Josée En réponse à : L’histoire des Bété de Côte d’Ivoire explique-t-elle la crise politique actuelle ?

    MENTEUR !! et puis il a la haine pour le peuple Bhété,DEMON que tu soit . Vous venez détruire la côte d’ivoire, détruire nos forêts que nous avons décidés de ne pas toucher pour notre descendance, vous tuez ceux qui vous ont acceptés, installés les bras ouverts, bandes d’ingrats ,vous allez payer ça. Vous êtes dans une certaines justifications à cause de toutes cette méchanceté envers le peuple krou. Dieu existe et on verra si c’est comme ça qu’on dit MERCI.

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