Conférence des aînés francophones à Ouaga : Amadou Mahtar M’Bow est le grand absent
Comme annoncé dans notre dernière édition, la Conférence de l’Association internationale francophone des aînés (AIFA) a débuté hier, 20 septembre 2010, dans notre capitale, sous le thème de « Patrimoine immatériel : valeur universelle et pratiques sociales en francophonie ». Finalement la rencontre va se dérouler sans l’ex- directeur général de l’UNESCO, Amadou Mahtar M’Bow, préalablement pressenti pour en être le président d’honneur. Le grand homme de culture serait souffrant.
C’est parti, hier 20 septembre 2010 à Ouagadougou, pour la Conférence de l’Association internationale francophone des aînés (AIFA).
C’est Pascaline Tamini, ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale qui a présidé l’ouverture de cette internationale qui se tient pour la première fois en terre africaine depuis la création de l’AIFA en 1981 à Québec au Canada. Dans son intervention, la ministre Tamini a relevé les efforts du Burkina en faveur des personnes âgées et a exprimé la disponibilité du gouvernement à accorder une attention aux conclusions de la conférence. « Patrimoine immatériel : valeur universelle et pratiques sociales en francophonie ». C’est le thème principal de cette conférence qui réunit du 20 au 25 septembre dans notre capitale d’éminentes personnalités du monde de la culture et de la science.
C’est ainsi que l’on note entre autre la présence de l’ex- secrétaire général de l’Agence internationale de la francophonie, Jean-Louis Roy, qui a accepté de remplacer au pied levé l’ancien directeur général de l’UNESCO, Amadou Mahtar M’Bow, préalablement pressenti pour être le président d’honneur de la rencontre. M. M’Bow serait souffrant. D’où son grand absence. Tharcissé Urayénéza est là pour sa part pour représenter le secrétaire général de la Francophonie. D’autres personnalités ont également réhausser de leur présence l’ouverture de la conférence à l’hôtel Azalaï Indépendance. L’on peut citer Filippe Savadogo, ministre de la Culture, du Tourisme et de la communication, et l’ancien président Saye Zerbo.
Grégoire B. BAZIE
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 21 septembre 2010 à 13:59, par samir En réponse à : Conférence des aînés francophones à Ouaga : Amadou Mahtar M’Bow est le grand absent
le ministre filipe n’est pas une personalite
2. Le 21 septembre 2010 à 16:55, par Ludovic En réponse à : Conférence des aînés francophones à Ouaga : Amadou Mahtar M’Bow est le grand absent
Il nous faut arrêter en Afrique de copier "bêtement" ce qui se passe ailleurs ! (YESS !!!!)
Comment vouloir asseoir dans nos pays un "club des aînés" si plus de 50% de la population à moins de 20ans, et ne peut raisonnablement espérer vivre que jusqu’à 50 ans, tout autre chose restant égal par ailleurs ? C’est ridicule de plaquer ce qui se passe chez les blancs car là-bas, c’est l’inverse du côté de la pyramide démographique : la population vieillit bien et plus nombreuse, et les aînés de là-bas ne trainent pas beaucoup de casseroles derrière eux ! Ce sont de véritables exemples de haute probité, de sens aigu du bien public à léguer, et d’une bonne moralité, tout le contraire des nôtres qui s’accrochent inutilement à la vie publique qu’ils ont largement contribué à désagréger !!!
La preuve, le dernier congrès du CDP a recommandé qu’on re-crée une seconde chambre version sénat, pour "éclairer" le parlement, et partant, permettre à certaines personnes de continuer à influer sur la vie publique. Quelle honte dans un pays comme le notre déjà pauvre et surtout riche de sa jeunesse qui attend de pouvoir tenir les commandes ! Ces pseudo-révolutionnaires, anarcho-marxistes et autres "Rouges" oublient vite qu’en 1983 quand ils arrachaient le pouvoir, le renouvellement générationnel, s’il s’éait opéré normallement, devrait concerner leurs ainés d’alors et non eux, ainés qu’ils vilipandés et mis à la retraite d’office ! Trente ans après, maintenant que les jeunes révolutionnaires d’hier sont presque tous soit des retraités, soit dans l’anti-chambre de la retraite, ils inventent des stratégies et freinent des quatre fers pour ne par partir à leur tour, sous forme de réquisitions, d’ajout de l’âge de départ à la retraite, de sénat et autres inventions...
C’est vrai que entre temps, ils ont retournées leurs vestes, appris à mettre de l’argent de côté, à boire du champagne, à dormir dans des villas climatisées à Ouagadas 2000 (pardon ! Ouaga 2000), à posséder de belles cylindrés, à mentir à la télé et à piquer les femmes des autres ; bref, ils sont devenus de vrais bourgeois tristes de ne pouvoir arrêter le temps qui coule inexorablement ! C’est plutôt un vrai conseil de la jeunesse qu’il faut installer, mais pas dans la version koutaba !
3. Le 22 septembre 2010 à 10:01, par basafeinden En réponse à : Conférence des aînés francophones à Ouaga : Amadou Mahtar M’Bow est le grand absent
" D’où son grand absence." Ah oui, ca, c’est vraiment la francophonie !