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Editorial de Sidwaya : D’une rentrée à l’autre, objectif excellence

Publié le lundi 20 septembre 2010 à 03h22min

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Ibrahiman Sakandé, DG des Editions Sidwaya

Les mois de septembre et d’octobre sont des mois au cours desquels s’effectuent plusieurs rentrée(s) avec, en tête, la et les rentrées) gouvernementale(s)... Les vacances, le repos et bien d’autres formes de loisirs revigorent ceux qui peuvent y prétendre. On y revient toujours gonflé à bloc, avec de nouvelles idées, de nouvelles motivations, si ce n’est de nouvelles ambitions.

Le contact avec d’autres cultures et d’autres mentalités enrichit toujours ceux qui savent observer. Quand, par exemple, nous relions d’un trait Séoul en Corée à Kokologho dans le Boulkiemdé au Burkina, beaucoup d’idées nous viennent en tête, en ce qui concerne la préservation d’une culture nationale, l’originalité de la vision du développement et la capacité de chaque peuple à faire sortir de terre, un monde qui lui ressemble.

C’est avec de nouvelles forces et de nouvelles idées à l’encens de Saint-Exupéry, que nul doute, le gouvernement donne, à travers le continium des actions posées par l’Etat, le ton et le rythme des autres rentrées... L’attention des Burkinabè reste focalisée sur leur système éducatif, sur un enseignement pertinent par rapport à l’emploi, et de qualité quant au contenu, en vue de faire du Burkina Faso, un pays émergent et une société d’espérance.

On peut craindre, cependant, qu’au cours d’une année très riche en événements –SIAO, Semaine nationale de la culture, élection présidentielle, célébration des 50 années de notre indépendance… des programmes d’études et de recherches ne restent en souffrance. Ajoutez à cela l’envie parfois surprenante de nos jeunes, à perdre le temps à débrayer, à brûler des pneus, à s’en prendre aux feux tricolores.

Les interlocuteurs totémiques des étudiants et nous qui écrivons, sommes tous passés par là. On verrait mal, très mal même, qu’une société aussi studieuse, composée de plusieurs milliers de jeunes qui s’entraînent à réfléchir, passe des années sans manifester, juste comme le ferait une association d’amoureux.

Mais, on peut se permettre de proposer que si des manifestations devaient encore être organisées, qu’elles le soient en synergie de pensée et d’action avec les intérêts bien compris des uns et des autres. Tout le monde gagnerait, notamment, à ce que les manifestations se fassent autrement que de par le passé : tout en continuant à suivre les cours, on peut très bien se faire entendre, et bien même. La mondialisation est école pour tous, nos étudiants peuvent aussi s’instruire en jetant un coup d’œil hors de nos murs.

Jusqu’aux prochaines vacances,l’excellence devrait donc être le maître-mot de nos efforts. Le gouvernement, en cette année d’élection, sans doute, nous donnera l’exemple de la responsabilité accomplie, celle qui fait en sorte que chaque citoyen trouve son intérêt dans l’intérêt de tous, et dans le respect absolu du bien commun.

Elèves et étudiants savent qu’ils sont l’avenir de notre nation bien aimée. Nous les aimons autant que nous aimons cette nation et les invitons à corriger en eux, ce qu’ils reprochent à leurs aînés. De « l’étudiant abnorme », ne saurait sortir pour demain et comme en une génération spontanée, un fonctionnaire intègre ou un homme d’Etat de haute volée. Le proverbe dit : « Le lièvre grandit et meurt nécessairement, dans sa propre peau”.

Par Ibrahiman SAKANDE

sakandeibrahiman@yahoo.fr

Sidwaya

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