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JUSTICE A DEUX VITESSES ! : Les actionnaires, l’adjudant-chef et le commandant…

Publié le mercredi 1er septembre 2010 à 23h08min

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Totalement désemparé, désabusé, exténué par les va-et-vient,
fatigué d’arpenter désespérément les couloirs de la Justice. Ainsi
pourrait-on résumer la situation d’Olivier Zongo, 32 ans, actionnaire
dans la Société de production et de transformation des produits carnés
(SOPROCA-SARL). La Justice lui a donné raison dans le différend qui
l’oppose à son ex-associé, l’Italien Ricardo Levrone. Mais depuis plus
d’une année, il court vainement derrière ses droits.

Voici la petite histoire : Olivier Zongo, Burkinabè de 32 ans, et Ricardo
Levrone, d’origine italienne, ont tous deux travaillé dans une
entreprise de la place, notamment dans le domaine de la charcuterie.
Olivier est comptable et gestionnaire de stocks. Ricardo, lui, est
charcutier. Un jour, Ricardo propose à Olivier qu’ils démissionnent afin
de créer leur propre société de charcuterie, le domaine étant, selon
lui, très porteur. Ainsi, en décembre 2006, les deux compagnons lancent,
en tant qu’associés, la Société de production et de transformation des
produits carnés (SOPROCA-SARL), avec un capital social de deux millions
de francs CFA. Ricardo ne disposant que du savoir-faire, c’est Olivier
qui se charge de réunir l’intégralité du capital.

Il emprunte, pour
cela, le permis urbain d’habiter (PUH) de son père afin de contracter un
prêt en banque. Il est certain de la bonne foi de son associé. Il lui
laisse même le soin de s’occuper des aspects administratifs, dont
l’élaboration des statuts et des autres documents constitutifs de
l’entreprise. Mais Ricardo a taillé, en collaboration avec son avocat
personnel, des statuts véritablement à l’usage du dauphin. Même s’il n’a
rien apporté au capital, Ricardo s’arroge ainsi le poste de Directeur
général et mentionne qu’il a apporté la somme de 1 200 000 FCFA. Quant à
Olivier Zongo, c’est le poste de Directeur commercial qui lui est
attribué, avec un apport de 400 000 FCFA au capital de la société.
Première grosse arnaque ! Mais Ricardo ne s’arrête pas là. Il mentionne
aussi, dans le statut, le nom de son fils, Antonio Levrone, en tant que
troisième associé, à qui il attribue les autres 400 000 FCFA du capital
social. Entre-temps, Olivier Zongo se rend compte de la
supercherie.

Olivier Zongo

En plus de cela, il découvre des irrégularités dans les
comptes de l’entreprise. Au niveau de la caissière, Ricardo a fait des
retraits d’argent qu’il a dépensé sans justificatifs. Olivier demande à
comprendre ce qui se passe. Il propose même qu’un inventaire soit fait
pour voir clair dans les comptes. Mais cette perspective ne semble pas
enchanter son associé Ricardo. Ce dernier traîne le pas. A sa grande
surprise, Olivier est convoqué un matin à la gendarmerie. Il affirme
avoir été reçu par un adjudant-chef qui lui aurait signifié une plainte
de son associé contre lui pour détournement d’argent au sein de la
société. Plus de 781 000 FCFA. Olivier tombe des nus. La suite, la
voici : il affirme que l’adjudant-chef lui a intimé l’ordre de signer,
sur-le-champ, une reconnaissance de dette, faute de quoi il
l’enfermerait dans une cellule. Olivier refuse mais l’adjudant-chef et
un commandant, venu entre-temps en renfort, le contraignent, dit-il, à
signer la reconnaissance de dette, malgré le fait qu’il rejette, en
bloc, les accusations portées contre lui.

Odeur de corruption

Le dossier est transféré au Palais de Justice. Un jugement est rendu le
19 mai 2009. Contrairement aux attentes de Ricardo, Olivier Zongo est
blanchi. A son tour, il dépose une plainte contre Ricardo Levrone pour
accusations calomnieuses, orchestrées dans le but de l’écarter de la
société. Ricardo est jugé coupable le 28 septembre 2009 et condamné, en
répression, à une peine d’emprisonnement de 12 mois avec sursis. Il est
par ailleurs condamné aux dépens et à payer 250 000 FCFA au plaignant.
Olivier Zongo croyait alors voir le bout du tunnel. Mais c’était mal
connaître son vis-à-vis. Toutes ces décisions de Justice ne seront
jamais appliquées. Plus grave, depuis le début de cette affaire, il ne
peut plus mettre les pieds dans l’entreprise. Pendant ce temps, Ricardo,
lui, continue d’exploiter tout seul l’entreprise qui a grandi avec le
temps. Après la décision de Justice, Olivier Zongo est reparti dans
l’entreprise afin de reprendre sa place, mais Ricardo, prétextant que
l’affaire n’est pas encore close, lui refuse l’accès.

Ricardo Levrone

Olivier va alors
voir le Procureur du Faso qui lui délivre un soit-transmis. Grâce à ce
document, le commissaire central de police de Ouagadougou le fait
installer de force, par ses hommes, dans la société. Ricardo fait appel
à des loubards pour l’en expulser aussi de force. Mais la situation va
rapidement prendre une tournure inquiétante. La réaction du commissaire,
à qui Olivier est retourné expliquer la situation, le laisse pantois.
Tout laisse croire que le commissaire s’est débiné. Le Procureur du
Faso semble aussi se déclarer incompétent pour régler le problème. Un an
après l’appel fait par Ricardo Levrone, il n’y a eu aucune suite
judiciaire. Ironie du sort, c’est plutôt Olivier Zongo, celui contre qui
cet appel a été formulé, qui poursuit le dossier pour qu’un jugement
définitif ait lieu afin de décanter la situation. En vain.

Proposition indécente

14bLorsque nous sommes allés rencontrer Ricardo Levrone afin de
recueillir sa version des faits, il a refusé de s’exprimer. Il a préféré
nous référer à un de ses collaborateurs qui serait bien au parfum du
dossier. Ce dernier s’est, à son tour, non seulement débiné, mais s’est
permis, dans un air d’insolence caractérisée, de nous poser cette
question, à la limite de l’arrogance : « Une affaire que la Justice et les
avocats d’Olivier Zongo n’ont pas pu régler, pensez-vous que c’est vous
les journalistes qui allez la régler ? » Sans commentaire !

Aux dernières nouvelles, Olivier Zongo apprend que Ricardo Levrone
cherche à vendre l’entreprise. Il serait malade et serait en train de
vouloir rentrer en Italie. Le nouvel acquéreur potentiel, un certain
Kamoï Ouédraogo, est informé que l’entreprise est au centre d’un litige
opposant ses associés. Il contacte Olivier Zongo qui lui confirme cela.
Peu importe ! Il tient à acheter la société. Pour cela, « je te remets 3
millions FCFA et tu oublies la société. Tu acceptes ou tu risques de
tout perdre… », lui aurait-t-il affirmé. Mais Olivier Zongo s’oppose.
Cette proposition, dit-il, ne lui convient pas, au regard de ce qu’il a
investi et des préjudices subis. Et en plus, elle lui paraît moralement
indécente. Mais le monsieur aurait finalement racheté la société. Il
envisage même, selon des sources concordantes, de changer la
dénomination. C’est donc un Olivier Zongo, totalement ruiné, rongé par
le désarroi, mais croyant toujours en Dieu et en la Justice, qui bat le
pavé, espérant rentrer dans ses droits. Affaire à suivre.

Par Yacouba Ladji BAMA

Le Reporter

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Vos commentaires

  • Le 2 septembre 2010 à 01:02 En réponse à : Chacun a son tour chez le coiffeur Norbert Zongo

    Chacun a son tour chez le coiffeur,

    lorsque Norbert a ete assassine et les etudiants marchaient et grevaient, les commercants traitaient ces etudiants de paresseux, d’irresponsables...Vous allez voir, les petits commercants qui mangeaient au CDP dans les deals et entreprises sous-couvert, petit a petit, votre propre systeme d’injustice va vous retomber dessus. Les gros requins d’entre vous avaleront les petits piranhas qui volaient et mangeaient avec ces meme requins. Vous sortez maintenant dans la presse pour vous plaindre de l’injustice alors que vous ne disiez rien lorsque cela vous profitait. Norbert a prevenu, un jour, il ne restera plus que la premiere famille et la famille des militaires haut grades uniquement que l’injustice ne frappera pas. Tous les petits fraudeurs de marches du CDP subiront aussi l injustice.

  • Le 2 septembre 2010 à 04:00 En réponse à : JUSTICE A DEUX VITESSES ! : Les actionnaires, l’adjudant-chef et le commandant…

    Voici exactement le genre de blanc qu’on ne veut plus voir dans notre pays. Ils sont nombreux les autorités, DG et autres à courber l’échine devant ces traînes savates, rébus de leurs pays qui viennent de plus en plus en Afrique comme en terre conquise, maltraitant les honnêtes citoyens.

    Regardez bien, vous en verrez partout, ils harpantent les couloirs de nos administrations et sociétés privées avec des offres de services bidons (quand ils prennent la peine d’en faire) soit disant des consultants, des experts dont les carences sont surprenantes. Mais on leur déroule le tapis rouge, pensant que comme ils sont blancs, venus de l’Europe, ils sont compétents et honnêtes ! c’est une vraie plaie.

    Ils procèdent tous de la même façon, ils arrivent, s’acoquinent vite fait avec une personnalité, qui devient comme leur protecteur. Vous les reconnaitrez à leur langage méprisant, sans cesse ponctué de : "je discutais tantôt avec tel ministre, j’ai été reçu à dîner par telle autorité" etc.

    En attendant, c’est l’expertise nationale qui en prend un sérieux coup ! les contrats leur passent sous le nez au profit des escrocs à col blanc qui reviennent vers les nationaux avec leur clés USB publicitaires faire du copier-coller des fichiers bien élaborés qu’ils vont juste paraphrasés et prétendre avoir élaboré.

    Ils sont d’une arrogance et d’une impolitesse qui met la honte au BURKINA. On y perd toute notre dignité.

    En plus ils vivent dans une quasi autarcie, entre eux dans ouaga, et il faut les entendre causer pour être complètement écœurés : "c’est pas ces petits africains paumés qui vont nous empêcher de faire du fric ici" "même leurs autorités sont nuls, naïfs et roublards !!!" "ils m’ont proposés des marchés à condition que je leur retourne une certaine somme de mes honoraires" etc.

    Quant à leurs mœurs, elles sont complètement dissolues : viol, pédophilie, proxénétisme, drogue, etc.

    Vraiment c’est un cri du cœur que je lance à nos autorités pour mettre fin à cette saignée qui n’a que trop duré !

    Je n’affirme pas que tous les blancs qui viennent ici sont comme cela mais reconnaissez qu’il y en a beaucoup trop et de plus en plus. Déjà que nous sommes pauvres, manquons d’emploi pour notre jeunesse, leur dérouler le tapis rouge n’arrange rien et ne fait que fertiliser le terreau de la révolte !

    Merci à tous de prendre ce phénomène grandissant au sérieux pour notre développement harmonieux.

    Quant à notre compatriote Olivier ZONGO, de grâce, prenez toutes les dispositions pour qu’il soit remis dans ses droits ; condamnez ce monsieur italien en prison et qu’il exécute sa peine ici !!!!!! ensuite virez le persona non grata ici ad vita eternam !

    Quant aux fonctionnaires laxistes et/corrompus dans cette affaire, faites en des exemples en sévissant vite et fort !

    Soyons dignes, forts et souverains !

  • Le 2 septembre 2010 à 04:20, par c’est quoi la loi au b.f ? En réponse à : JUSTICE A DEUX VITESSES ! : Les actionnaires, l’adjudant-chef et le commandant…

    cette histoire est vraiment triste pour notre frere olivier zongo,c’est la loi des billets de banque qui règne au pays.bon courage olivier,c’est dieu qui va faire ton palabre.

  • Le 2 septembre 2010 à 08:10, par passi En réponse à : JUSTICE A DEUX VITESSES ! : Les actionnaires, l’adjudant-chef et le commandant…

    Salam Mr OLIVIER courage à vous. Allah est grand et misericordieu in challa il vous enttendra. J espère k le premier magistrat du pays, son excellence BLAISE COMPAORE règlera definitivement le problème. Nous allons prier pour vous. Soukran

  • Le 2 septembre 2010 à 08:34, par Theophile le Grec En réponse à : JUSTICE A DEUX VITESSES ! : Les actionnaires, l’adjudant-chef et le commandant…

    Brave Olivier,

    Inchalla tu vas rentrer dans tes droits si réellement tout ce qui est dit est vrai.

    Je ne veux pas critiquer nos dirigeants, mais apparemment au Burkina on a un faible toujours pour la “couleur blanche”. Comment est ce que avec tout ce qui a ete dit en justice, nos pandores ne font pas appliques la loi.
    Il faut aller jusqu’a imaginer ce que Olivier a fait : hypothéqué la maison de son pere pour prendre un pret et monter la societe.

    Combien vont-ils gagner dans une petite societe, et au lieu d’aider leur compatriote ils font des yeux doux a..........

    Desole Olivier, mais je te condamne un temps soit peu aussi, les statuts de la societe devraient etre rediges par vous deux ou vos avocats respectifs.
    « Ah ! la naivete des noirs », on n’est plus au temps colonial.

    Je suis vraiment ecoeurer par un tel comportement de la part de nos responsables de la justice et de la gendarmerie.

    Burkinabes, reveillez vous un peu SVP.

  • Le 2 septembre 2010 à 10:54, par Océ En réponse à : JUSTICE A DEUX VITESSES ! : Les actionnaires, l’adjudant-chef et le commandant…

    Eh oui, vive le pays des hommes intègres, vive l’hospitalité burkinabé au detriment de ses propres fils. Sous d’autres cieux, cette histoire n’a pas lieu d’exister. Imaginez un instant, l’inverse qui se produirait en Italie. Ca relèvera du mythe, mais ici tout est possible, tout peut arriver. Je pleure pour mes freres et soeurs burkinabé laissés a eux-memes dans leur quêtte de justice. Et nos hommes de tenue censés nous apporter la sécurité nous crée plus l’insécurité. A quand la fin de toutes cette misère causée par des freres burkinabé à d’autres freres ? That’s the question !!!
    Que Dieu protège tout le monde

  • Le 2 septembre 2010 à 10:58, par Parim’yéllé En réponse à : JUSTICE A DEUX VITESSES ! : Les actionnaires, l’adjudant-chef et le commandant…

    Mr.Zongo doit s’armer de courage et de patience car ce n’est pas demain la veille de la résolution de ce litige.Si lle commissaire s’est débiné et aussi le Procureur du Faso, ccomprenez que le terrain est miné !!!!Qui est fou ?

  • Le 2 septembre 2010 à 11:46 En réponse à : JUSTICE A DEUX VITESSES ! : Les actionnaires, l’adjudant-chef et le commandant…

    C’est incroyable cette histoire !! messsieur les journalistes montré à celui qui croit que l’information ne peut rien changer aux decisions de justice qu’il à mentit.
    Aller voir le procureur du faso pour qu’il nous donne sa version des faits et pourquoi sa ce fait qu’il ne fait rien !!

    Merci d’avance

  • Le 2 septembre 2010 à 11:58 En réponse à : JUSTICE A DEUX VITESSES ! : Les actionnaires, l’adjudant-chef et le commandant…

    c’est quoi cette photo de olivier dans son salon, aviez vous besoin de mettre de ça pour qu’on l’identifie. une simple photo d’identité suffisait !!!!

  • Le 2 septembre 2010 à 12:12, par Bénéwindé En réponse à : JUSTICE A DEUX VITESSES ! : Les actionnaires, l’adjudant-chef et le commandant…

    Mon frère, fallait prendre les 3 millions proposés, c’est indécent et même méchant mais c’est la triste réalité d’un pays classé parmi les 100 meilleurs pays au monde où il fait bon vivre. Tous les jours sur le forum nous sommes traités d’aigris, de négativistes et que sais-je encore, mais des cas commes ceux ci sont légion au Burkina. Monsieur ZONGO est même un privilégier puisqu’il pu raconter son "histoire" à un journaliste ; et la masse anonyme et analphabète ?

  • Le 2 septembre 2010 à 13:28, par zyeuxVoiTout En réponse à : JUSTICE A DEUX VITESSES ! : Les actionnaires, l’adjudant-chef et le commandant…

    Dans quel pays sommes nous ? Est ce qu’un Burkinabé peut aller poser de telles actes en Italie ou ailleurs sans etre remis à sa place ? Pourquoi sommes nous à ce point corrompus, toujours avides de billets de banque au point de laisser quelqu’un pietiner un Burkinabé dans son propre pays !!! Meme la loi ne peut rien !? Où sommes nous ?Où allons nous ? L’argent, rien que l’argent ;mais c’est quoi meme cet amour que les gens ont pour l’argent ? c’est quoi comparé à la dignité d’un honnete citoyen ? J’ai du mal à comprendre que dans mon pays on en soit à ce stade et qu’il existe des gens à ce point sans scrupule et méchants, capable de fermer les yeux face à de telles histoires.Quel politicien peut bien soutenir un tel acte que je qualifierai de vol pur et simple, et aller dormir tranquille ?En fait je suis dépassé au point de perdre mon latin...

  • Le 2 septembre 2010 à 13:32, par mamadou En réponse à : JUSTICE A DEUX VITESSES ! : Les actionnaires, l’adjudant-chef et le commandant…

    C’est vrai ce que le predecesseur vient de le dire, il fallait la version des faits par le procureur, son avocat,et le commandant et l’adjudant ,sinon, je vois que ton ecrit manque d’objectivité.Il faut savoir preparer l’exposé, un bon exposé.on a besoin de ça la version des autres surtout

  • Le 2 septembre 2010 à 14:27, par Isso En réponse à : JUSTICE A DEUX VITESSES ! : Les actionnaires, l’adjudant-chef et le commandant…

    j’ai ouï une histoire semblable sur un français du nom de BV arnaqué son ancien employeur. Il a simplement créé une société du même nom et viré les marchés. Le hic est qu’il travail avec de grandes sociétés exerçant comme opérateurs télécom. Le comble est que la justice traine les pieds pour régler l’affaire.

  • Le 2 septembre 2010 à 14:31, par Temoin du temps qui passe En réponse à : JUSTICE A DEUX VITESSES ! : Les actionnaires, l’adjudant-chef et le commandant…

    Je ne partage pas le point de vue de nos compatriotes sur ce forum qui blâment "le blanc". Evitons ce racisme primaire et restons objectif. La généralisation hâtive n,est pas une bonne atitude. Le truand n’a pas de couleur, il peut etre blanc commme noir. Notre combat doit viser le même cible : lE TRUAND. Peut importe sa couleur. Ce que nous n’acceptons pas des blancs ne leur faisons pas Subir la même chose.
    S’il y’a quelqu’un qui devrait subir nos reproches c’est bien Monsieur ZONGO.
    Monsieur ZONGO est aujoiurd’hui victime de sa naïvité et du complexe qui l’anime. Je ne vois pas comment, à la création d’une entreprise, que quelqu’un puisse apporter le capital en intégralité et laisser son associé occuper le poste de Directeur Général. Notez bien, ZONGOn’est pas analphabète. Même le petit commerçant SAMO de TOMA ne te suivra pas dans ce sens car il sentira l’arnaque qui se profile.
    Deux deux choses l’une, soit la vérité se trouve ailleurs c’est à dire que le capital est l’apport des deux associé ou bien la réalité de l’histoire ne nous est pas conté.
    Mr ZONGO a perdu la bataille dépuis cet éptape. Si dans la réalité il a apporté les deux millions pourquoi ne pas apporter sa touche à la rédaction des statuts de l’entrprise. On dis souvent que ceux qui écrivent l’histoire en sortent toujours victorieux.
    Il est gestionnaire-comptable, donc lettré, en ce sens il ne peut nous dire qu’il a été berné puisqu’il a accepter les statuts qui constituent un documents juriques et capital dans la vie de l’entreprise. A la gendarmerie il dû signer sous contrainte mais pas à la constitution de l’entreprise.

  • Le 2 septembre 2010 à 14:49, par Kèlètigui En réponse à : JUSTICE A DEUX VITESSES ! : Les actionnaires, l’adjudant-chef et le commandant…

    Ecoutez cette version des faits manque d’objectivité, on sent une présomption de partie prise dans le traitement médiatique de ce dossier.
    En plus je pense que Mr Olivier ne peut qu’en vouloir à lui même. Ici au Faso, on ne vient pas en affaires avec amateurisme et manque de bon sens.
    Je me pose les questions suivantes : comment un gestionnaire et de surcroît un comptable peut donner de l’argent à une autre personne sans que ce dernier ne signe une décharge, où Mr Oliver était pour que Ricardo puisse aller monter une société de surcroît une SARL sans qu’il ne prenne connaissance de la constitution du capital. En tant que comptable, il aurait été logique qu’il s’occupe de la comptabilité et non du commercial,......
    Franchement ce Mr d’olivier n’a rien dans la tête, eh oui c’est comme les nègres que nous sommes, on fait confiance à n’importe quel imbécile de blanc qui débouche dans nos contrées. Saurait été un noir comme Olivier, il aurait vraiement fait attention. Bref à chacun sa bétise.
    Que Dieu ait pitié du Nègre et qu’il le Sauve

  • Le 2 septembre 2010 à 14:54, par M’ YANBDAMIN En réponse à : JUSTICE A DEUX VITESSES ! : Les actionnaires, l’adjudant-chef et le commandant…

    Une chose est sûre cet écrit a déjà fait le tour du monde. Aussi, je demande au premier ministre d’éclaircir la situation s’il est vrai qu’un burkinabè est entrain d’être brimé sur son térritoire.
    De plus, à toutes les sphères de décisions concernées par cette affaire, une mésure doit être prise afin de situer la responsabilité de leurs différents départements, je veux citer le ministère de la justice, le ministère de sécurité, les défenseurs des Droits de l’Homme, les journalistes, etc.
    Une commission d’enquête s’avère nécésaire pour la sécurité des burkinabè chez eux.
    Tout le monde sait qu’on est mieux que chez soi. LUMIERE DOIT ETRE FAITE SUR CETTE AFFAIRE.

  • Le 2 septembre 2010 à 15:16, par verdad En réponse à : JUSTICE A DEUX VITESSES ! : Les actionnaires, l’adjudant-chef et le commandant…

    olivier ne pas le premier a etre escroque par ce ricardo.sa premiere victime fut mon neuveu daouda qu il a escroque en plein midi en conivence avec monsieur sanou un ancien gendarme(c est surement lui qui a mal parle aux journalistes car il est non seulement voleur mais impoli de chromozome).mais moi au mois il se souviendra de moi car j ai reussi a le faire garder 3 jours au commissariat de wemtenga avant que la honteuse justice du bf ne le blanchisse.mais ce n est pas la faute a ricardo,car il travaille avec la justice burkinabe et il le dit a qui veut entendre que rien ne peut lui arriver au bf.il m a dit ceci : ici c est chez toi mais j y suis plus fort que toi.allez y comprendre.

  • Le 2 septembre 2010 à 16:57, par americain bila En réponse à : JUSTICE A DEUX VITESSES ! : Les actionnaires, l’adjudant-chef et le commandant…

    Triste histoire — mais rappelez vous que nous n’avons ni les versions de Ricardo ou de Mr. le Procureur dans cet article, donc évitons de tirer des conclusions hâtives. Néanmoins, IMAGINEZ vous un seul instant que cette histoire se passait en Italie ou Olivier était a la place de Ricardo.
    L’Afrique et surtout le BF DOIT arrêter de se sentir inférieure et complexer vis-a-vis des autres.

  • Le 2 septembre 2010 à 21:17, par Tiefary En réponse à : JUSTICE A DEUX VITESSES ! : Les actionnaires, l’adjudant-chef et le commandant…

    Encore un Nègre qui se fait copieusement niquer par un blanco et qui s’en va pleurnicher à la justice. Cette histoire n’est pas claire. Si cette histoire est vraiment vrai et si Mr Zongo est vraiment Comptable alors il merite ce sort. Meme un illetré aurai été plus prevoyant. Histoire à revoir ...

  • Le 3 septembre 2010 à 12:30, par Samory En réponse à : JUSTICE A DEUX VITESSES ! : Les actionnaires, l’adjudant-chef et le commandant…

    @le temoin du temps qui passe.

    Je n ai rien a ajouter, vous avez fait la meme analyse que moi.
    Merci

  • Le 3 septembre 2010 à 15:10, par beogo En réponse à : JUSTICE A DEUX VITESSES ! : Les actionnaires, l’adjudant-chef et le commandant…

    Trop d’incohérences dans le recit du journaliste, cela dit il est impossible de faire une analyse serieuse de cette situation.
    Pour ma part, je me pose beaucoup de questions sur l’agissement du commandant et de son adjudant-chef qui auraient forcer Olivier à signer les documents.
    Pourquoi ne pas publier leur nom ?
    Et puis, si la question de la corruption évoque toujours celle de l’argent, j’avoue être perdu dans le present contexte : si Ricardo est si demuni qu’il n’a pu apporter sa part au capital de la dite société qui n’est que deux millions,avec quel argent corrompt-il la justice ?
    Il y a anguille sous roche, forcément !

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