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Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

Publié le jeudi 19 août 2010 à 23h26min

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Hermann Yaméogo. Avant, il n’avait qu’un prénom. Depuis, il s’est fait un nom… en politique. Homme politique avisé et retors s’il en est, le président de l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) s’est fait, au fil du temps et à force de stratégies, d’arguments, de pratique du terrain, une carapace d’homme d’Etat. Salué pour son génie par ses partisans et des admirateurs tout acquis à sa cause, voué aux gémonies par des contempteurs non négligeables, à 62 ans - il est né le 27 août 1948 -, l’homme en a sans aucun doute connu des vertes et des pas mûres. Fin stratège, il semble être l’un des rares hommes politiques burkinabè à pouvoir encore causer quelques soucis au pouvoir en place à Ouagadougou.

Est-ce pour cela que ses quelques faits et gestes ne laissent personne indifférent ? Ces derniers temps, nous avons vu des membres de l’UNDD aux côtés du parti au pouvoir. Ce qui a laissé plus d’une personne perplexe. Hermann Yaméogo aurait-il rejoint le pouvoir ?

C’est, entre autres, la réponse à cette question que nous avons voulu avoir en rencontrant le président de l’UNDD le mercredi 11 août dernier à son domicile.

Vous étiez à Abidjan, récemment, après plusieurs années d’absence. Au regard de ce que vous avez vu et entendu, pensez-vous que la date du 31 octobre pour la présidentielle sera respectée cette fois-ci ?

Il y a la volonté des responsables rencontrés d’aller aux élections d’ici la fin de l’année. Ce sentiment est loin d’avoir été démenti par le représentant du Facilitateur, Boureima Badini, à qui j’ai rendu visite. On a aussi avancé dans le dialogue interne, le contrôle des listes, permettant à la CEI de proposer une date validée par le Gouvernement. Maintenant, je ne suis pas de ceux qui cultivent un fétichisme de la date quand les conditions d’équité, de transparence électorale ne s’y prêtent pas, et que surtout le pays fait face à des fractures nationales graves, non encore résorbées.

Ce que vous relevez suffit-il à garantir la tenue de l’élection à due date ?

A la Facilitation, aux partenaires, d’aider à la réinstallation de la Côte d’Ivoire dans tous ses attributs de souveraineté pour aller à des élections propres : l’Accord politique de Ouagadougou le veut. L’ambassadeur chef de la délégation de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, S.E. Thierry Saint Maurice, en promettant l’aide de l’Union à la finalisation du contentieux et du désarmement, montre qu’il y a espoir. En plus, il dépollue quelque peu le débat sur les élections en mettant l’accent sur les questions techniques de fond. Ça nous change un peu de l’ordinaire.

Comparé à ce qui se passe chez notre voisin, comment jugez-vous la situation électorale au Burkina Faso ?

Lamentable. Nous n’avons pas une loi électorale digne de ce nom, ni de fichier électoral fiable. La désespérance en la démocratie grandit, d’où ces inscriptions catastrophiques pour un pays qui a grandement bâti sa réputation sur des élections pacifiées (régulièrement tenues dans le cadre d’institutions stabilisées depuis 20 ans), et qui fait alentour commerce de son expertise démocratique.

Et la situation nationale d’ensemble ?

Le pays vit des crises plus ou moins larvées, plus ou moins déclarées. Au plan économique et social, la majorité des Burkinabè vous déclineront sévèrement ce qu’ils vivent au quotidien. Et sur bien de lèvres, on dénonce la gestion prébendaire en cours, la fortification de citadelles financières personnelles au détriment d’une politique de redistribution et d’appui dignes de ce nom aux secteurs sociaux.

Ça fait monter la colère et des instincts de prédation. Ajoutez-y ces tangages de la gouvernance, dus notamment à la déspécialisation des organes institués qui génère une confusion des rôles, et la crise de gouvernance vous apparaîtra comme une évidence. Mais elle se signale déjà dans cette rupture d’harmonie au sein de la famille gouvernante qui, seule, suffirait à justifier les plus grandes inquiétudes. L’Histoire regorge à cet égard d’exemples édifiants !

A quoi faites-vous allusion quand vous parlez de rupture d’harmonie au sein de la famille gouvernante ? Pensez-vous par exemple à la contradiction entre partisans de l’utilisation ou non, pour voter, des actes de naissance ?

J’y pense entre autres, en soulignant certes que l’Histoire encore une fois nous a donné raison, comme à Salif Diallo du reste, mais en regrettant surtout que nous en soyons arrivés là. A ce stade où dans une même famille politique, deux clans s’étripent ainsi, sans pudeur. Il aurait suffi, comme nous le préconisions, de se donner le temps de faire des réformes d’autant qu’elles se révélaient urgentes au regard de notre passé électoral et, plus encore, de nos facilitations extérieures, pour éviter ce triste spectacle.

Et votre parti, l’UNDD, comment se porte-t-il dans tout cela ? Nous n’avons pas opté pour la manière la plus peinarde de faire la politique, avançant masqués et nous gardant de tout effet de vague. Mais nous sommes toujours là, en dépit de tout, réactifs, prospectifs, encaissants, et plutôt confiants d’être, sans nous disperser inutilement, toujours au nombre des référents qui comptent dans le pays. C’est à cela aussi que se jauge la santé d’un parti.

Racontez-nous une journée ordinaire d’Hermann Yaméogo.

Les heures s’égrènent, invariablement marquées dès 5 heures 30 par l’écoute des informations (le tennis quand je suis à Koudougou), la lecture des journaux, puis c’est la réunion politique non-stop ponctuée par les commentaires, échanges, analyses avec les responsables et militants sur les questions nationales et internationales, les audiences, les recherches sur Internet, les coups de téléphone, les correspondances et autres écrits… C’est la politique du lever au coucher, souvent le coucher en étant même sollicité. C’est comme ça depuis longtemps.

Pouvez-vous nous parler de vos partenaires de la Refondation, (Soumane Touré, Ram Ouédraogo, Alain Zoubga) ?

Je peux vous parler de tous mes partenaires de la Refondation tant, depuis plus de 2 ans que nous cheminons ensemble, nous avons développé de solides liens qui nous renforcent dans la conviction que nous avons vu juste en nous enrôlant dans cette Refondation. Lorsque j’approche par exemple un homme comme Soumane Touré qui sait vivre ses convictions au point de mettre en péril, pour les servir, sa liberté et même sa vie, j’éprouve instinctivement de la considération pour lui.

Quand parfois il évoque certains fiers-à-bras qui encombrent notre espace politique, et dont, comme il dit, les « CV de bandit » sont maigres à faire pleurer de rire par rapport aux nôtres, je m’en amuse franchement et apprécie la comparaison humoristique car, des défis, des tourments politiques assumés, des emprisonnements vécus pour défendre des idées, j’en ai aussi vécus, même à un niveau moindre que lui. C’est pour cela qu’on sait compter l’un sur l’autre pour de grandes luttes comme celles que nous avons menées pour les réformes post-Sapouy.

Ram Ouédraogo, c’est la capacité de forcer les préventions pour défendre des causes justes, de reconnaître que l’erreur est inhérente à l’action humaine en général comme à celle politique en particulier ; c’est le flegme devant le venin des petits. Quand je lui rends visite pour lui proposer certaines réflexions et que je me rends compte qu’il les a déjà soumises aux instances de son parti, je me félicite de cette parenté dans l’anticipation.

Alain Zoubga, c’est le « Parent », fier, qui, dans ses postures parfois frontales sur certaines questions, dégage un humanisme qui me plaît, un souci de vérité et de l’intérêt général dans lequel je me reconnais. Nous sommes au fond deux progressistes au moule différent, qui se retrouvent après bien de chemins de traverse.

Mais, Diallo, j’aurais pu, encore une fois sur le même ton, vous parler de tous les autres partenaires qui animent la Refondation, avec qui nous avons prouvé qu’on peut venir d’horizons les plus divers, avoir les caractères les plus trempés, et se retrouver soudés, sans problème d’ego, autour d’objectifs d’intérêts nationaux.

Nous avons vu récemment des membres de l’UNDD aux côtés du parti au pouvoir :
- participation aux activités de la FEDAP/BC à Koudougou
- message de l’UNDD aux congressistes du CDP à la maison du Peuple. Y a-t-il rapprochement ou entente cordiale entre le pouvoir et vous ?

Quand bien même cela serait, en quoi serions-nous en porte-à-faux avec la démocratie consensuelle que nous avons toujours prônée ? Nous ne sommes pas prisonniers des concepts qui ont servi à l’échafaudage de la démocratie quand celle-ci, c’est un constat général, demande à être repensée. Le rapprochement ou l’entente entre deux partis, même de la Majorité et de l’Opposition, n’est pas en soi un mal absolu.

Tout dépend des conditions. En France, au Sénégal…, il y en a eu ; nous en avons, nous aussi, connu à plusieurs reprises au Faso. Au Zimbabwe, au Kenya, au Togo…, il en existe actuellement. Aux USA, Obama s’y efforce. Les défis auxquels nous faisons face aujourd’hui peuvent encore nous y conduire.

Votre présence aux manifestations suscitées en est-elle le signe ?

Pas d’amalgame. La FEDAP/BC et le CDP nous ont conviés à leurs manifestations, pas en tant qu’acteurs mais en qualité d’invités et d’opposants. Nous avons répondu favorablement avec des messages pertinents. Ça s’arrête là.

Les raccourcis qui font florès nous laissent froids. Nous ne conduisons pas nos politiques, conditionnés par la dictature des mots ni même des opinions quelles qu’elles soient. Si demain, de tels rapprochements devaient se faire, nous en déciderions souverainement en le faisant connaître sans état d’âme. Ce qui ne nous empêche pas de remercier ici la FEDAP/BC et le CDP pour leurs invitations ; c’est aussi par de tels gestes qu’on force les sectarismes, les conservatismes pour ouvrir la voie aux réformes.

Mais tout de même, ne craignez-vous pas que le pouvoir et vos adversaires de tout bord ne tentent d’exploiter cela contre vous ?

Nous ne sommes pas dupes, ni par rapport au pouvoir, ni par rapport à ceux que vous qualifiez d’adversaires de tout bord ou même de ces innocents qui consomment l’information avec paresse, sans esprit critique même quand, spécieuse et réductrice, elle ramène toute ambition politique au Parc de Ziniaré. Nous avons ici, comme nous le faisons toujours, calculé les risques, et nous ne pensons pas, loin de là, avoir perdu au change en affichant nos convictions à ces deux manifestations.

La preuve, voyez comment nous faisons la Une. Il y en a qui croient que c’est en nous couvrant le plus de crottin que le peuple nous vomira à jamais en leur faveur, quand d’autres s’en amusent, pensant avoir trouvé la petite diversion à quelque souci du moment. Mais on ne réalise pas qu’en tenant ainsi la tête d’affiche (non sans panache), nous nous affirmons en tant que parti incontournable.

Ils n’y pensent pas, tous ceux-là ! Ram, en homme de l’art, y reconnaît une véritable « leçon de marketing politique ». Pour finir, nous inviter au « parc animalier de Ziniaré », ce serait accepter d’en assumer les risques et les périls. Les Burkinabè qui en ont tant sur la patate en auraient pour leur compte en termes de rugissements et de griffures pour faire sortir le parc de son sommeil !

Tout ça, c’est joliment dit. En plus, vous êtes imbattable dans la création des concepts. Après la démocratie consensuelle, internalisée, le Tékré, le refus fondateur ; voilà le pacte transversal. N’êtes-vous pas plus dans le monde des idées que sur le vrai terrain politique ?

Je ne vous apprendrai rien en rappelant que l’utopie est la mère féconde de l’action et que, bien souvent, des actions qui ne sont pas mûries par la sève des idées débouchent sur l’irréparable. Ceci dit, comment peut-on être absent du terrain politique quand, depuis tant d’années, nombre de ces idées y alimentent les débats et débouchent, qui plus est, sur des actions concrètes ?

Votre refus de participer à la présidentielle tient-il toujours ?

Les choses depuis 2005 n’ayant pas varié jusqu’à ce jour, oui.

Quelle serait votre attitude si le pouvoir vous proposait des postes alléchants ?

Nous n’avons jamais considéré la participation à un gouvernement en termes de « cale », de « godé » même si la question alimentaire embrume beaucoup d’esprits et en amène malheureusement à la réduire à cette seule exigence de la « panse ». Grâce à Dieu, je ne crève pas la « dalle » et n’ai pas développé de dépendance vis-à-vis des attributs et autres avantages que confère le pouvoir.

Si des adversaires politiques peuvent à l’occasion m’accorder considération, cela y contribue, j’en suis persuadé. A supposer que, demain, une participation à la mise en œuvre de la Refondation ou de réformes structurelles se pose (même si je ne serai pas au nombre des ministrables), le parti avisera, en fonction de l’intérêt général, et sur la base d’un contrat d’objectifs comme il l’a toujours fait.

Quelle que soit la formule, êtes-vous toujours contre une modification constitutionnelle qui maintiendrait Blaise Compaoré au pouvoir après 2015 ?

Il ne suffit pas d’être contre, encore faudrait-il pour cela avoir les moyens, le flair, le courage de l’assumer à travers des stratégies conséquentes. Ce n’était visiblement pas le cas pour tous ceux qui ont tenté d’embarquer les Burkinabè dans la campagne de 2015, persuadés qu’à cette échéance, Blaise Compaoré, pour des raisons de lassitude ou de fidélité à la Constitution…, ne briguerait plus de mandat.

Nous avions dit et redit qu’il ne fallait pas croire tout ce qui se disait ni vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, prévenant que l’alternance ne tomberait pas comme un fruit mûr en 2015 sans un travail unitaire pour sa maturation. Vous voyez, le temps ne nous aura pas fait mentir.

Il n’y a donc plus rien à faire pour empêcher la modification de la Constitution et le maintien de Blaise Compaoré après 2015 ?

A peuple décidé à assumer sa destinée, rien d’impossible : celui de Côte d’Ivoire l’a héroïquement démontré. Mais je dois avant tout recadrer votre question. D’abord, une Constitution n’est pas œuvre éternelle : elle est élaborée en fonction des réalités du moment, qui, parce qu’elles évoluent, doivent être répercutées dans la loi fondamentale.

C’est pour cela qu’après 20 ans de vie nous ne cessons de demander qu’on révise notre Constitution pour procéder à de nécessaires réajustements et donner notamment de meilleures attèles à la limitation du mandat présidentiel. Ensuite, le combat politique que nous menons n’est pas subjectif, ciblant une personne, fût-elle Blaise Compaoré, mais objectivé, reposant sur des principes, des idées.

A ce sujet, je n’aurais personnellement aucun problème à m’accommoder d’un système démocratique fonctionnant dans le cadre de la non-limitation des mandats si, en contrepartie, il y avait une conscience civique et démocratique partagée par tous, qui force le respect de la transparence, de l’alternance, des principes démocratiques, de la sacralité de la Constitution.

Dans les pays de démocratie avancée, à l’exception des USA et de la France, la question de la limitation des mandats n’apparaît pas comme un enjeu majeur de la démocratie.

En Afrique et au Burkina Faso en particulier, c’est autre chose. Il n’y a pas de volonté de protéger l’expression de la volonté populaire, mais plutôt un souci de pérennisation au pouvoir par divers moyens dont la mise sous séquestre, par les dirigeants, des processus électoraux. Alors, je suis contre le déverrouillage de l’article 37 et pense qu’en prenant en otage la présidentielle, nous pouvons en assurer une meilleure protection et donner plus de chance à l’alternance.

Qu’est-ce à dire ?

Nous nous sommes expliqué bien de fois sur le sujet en préconisant une mobilisation de tous les segments de la vie nationale (partis, syndicats, mouvements de droits de l’homme, médias, coutumiers, religieux…) pour refuser une élection de plus sans le préalable de la Refondation ou de réformes de fond, notamment dans le domaine électoral. Cela aurait mieux éclairci l’avenir démocratique et permis une sanctuarisation de l’article 37. Cela nous aurait évité, au lendemain d’une élection, de nous retrouver gros Jean comme par devant avec Blaise Compaoré et son Programme (incluant la révision de l’article 37) plébiscité par notre accompagnement.

J’en ai parlé à des responsables politiques, à des journalistes de renom, j’en ai discuté avec le professeur Augustin Loada venu m’entretenir de la Pétition, soulignant à chaque fois qu’il nous fallait prendre la mesure du tempo politique et ne pas rater une occasion historique. C’est seulement maintenant que cette pression peut avoir de l’effet sur Blaise Compaoré qui tient à son image internationale ; après on pourra toujours marcher et même courir si on veut !

Mais la décision étant presque annoncée de lever le verrou de la limitation, que comptez-vous faire ? La mobilisation populaire à l’exemple du Niger ne peut-elle pas arrêter le compte à rebours ?

Cet article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise Compaoré ! En effet, le projet n’est pas seulement combattu dans les rangs de l’opposition, des contre-pouvoirs de la société civile, de l’Eglise (qui a déjà donné sur le sujet un point de vue qu’elle n’a pas jusqu’à présent révoqué). Chez les partenaires, malgré quelques défenseurs de poids, la tendance majoritaire ne soutient pas l’initiative. Au sein de la famille présidentielle, le cœur n’y est pas. Le dernier congrès du CDP en a retenti. La presse a justement relayé quelques passes d’armes à ce sujet entre responsables du parti majoritaire.

Des journaux n’ont même pas hésité à évoquer des propos tenus, avec le tranchant qu’on lui connaît, par ma sœur Juliette Bonkoungou, que j’ai bien reconnue en la circonstance, au sujet de la manière d’introduire la question de l’article 37. Mais au-delà même de ces contradictions sur la forme, il y a des divorces sur le fond. De cela, évidemment, on se garde bien de parler en public. Il ne faut tout de même pas demander l’impossible. Mais les relations n’étant pas si étanches qu’il y paraît entre politiques de l’opposition et de la majorité, c’est carrément un secret de Polichinelle. Alors, attention, danger !

Pour en revenir à la mobilisation, elle peut tout. Mais cela suppose moins de dépendance par rapport à la pauvreté, un haut niveau de compréhension politique qui favorise l’adhésion à une stratégie commune, l’acceptation de subalterner les ambitions individuelles, catégorielles, partisanes, à une union sacrée pour l’intérêt de tous. Cela suppose aussi le consensus autour d’un leadership. Nous en sommes loin, hélas, au Burkina Faso. C’est que dans le cursus politique, s’il y en a qui sont au niveau du BAC voire plus, beaucoup d’autres sont au niveau du CP1. Mais on ne peut jurer de rien, surtout que les Burkinabè nous ont déjà démontré qu’ils pouvaient, par-delà les structures organisées, exprimer de la façon la plus fulgurante leur ras-le-bol.

Cette crainte du débordement peut conduire lesdites structures à prendre les devants. Attendons de voir ! En attendant, nous ne croyons pas que, comme au Niger, la génération convertie aux coups d’Etat rédempteurs ait maintenant pignon sur rue dans notre Armée, même si on la sent en éclosion. Nous disons cependant au pouvoir de prendre garde à cette assurance qu’il peut toujours traiter, avec arrogance, les attentes populaires. Seuls l’humilité et le vrai dialogue peuvent nous empêcher d’emboutir le mur qui s’élève déjà devant nous. En tout état de cause, nous ne resterons pas les bras croisés.

Qu’entendez-vous par là ?

A l’UNDD, nous évoluons toujours avec au moins deux fers au feu. Si, contre nos vœux, la volonté de déverrouillage se confirmait, notre combat resterait le même. Par ailleurs, en lieu et place du passage en force habituel à l’Assemblée, nous exigerions, s’agissant, comme nous l’avons toujours affirmé, d’une question de morale constitutionnelle, un débat national suivi d’un référendum organisé dans le respect de l’expression de la volonté du corps électoral. Nous préconiserions alors tout naturellement le “non”. Dans le même temps, nous mènerions une contre-campagne pour des réformes qui minimisent au maximum les conséquences néfastes de cet éventuel déverrouillage.

Le pire pour la démocratie en effet serait qu’intervienne la levée de verrou au motif qu’il ne faut pas brider les possibilités de choix du peuple souverain, tout en maintenant en l’état cette gouvernance électorale opaque, retenue, irrespectueuse à souhait de la volonté du peuple. Pour toutes ces raisons, nous multiplierons les initiatives pour obtenir le passage dans les médias d’Etat des partis non inscrits à la présidentielle et parce que c’est un droit constitutionnel.

Que dites-vous au fait du mutisme de Blaise Compaoré au sujet de l’article 37, et de son profond penchant pour le silence en général ?

Sa réserve toute relative sur la question de l’article 37 est révélatrice, à mon sens, de ce qu’il est conscient de la délicatesse du sujet. Mais son goût prononcé pour le silence en général quand souvent des voix l’enjoignent de daigner parler pour apaiser, éclairer, confine souvent à l’exaspération. Même si jusqu’à présent, ça ne lui a pas coûté bonbon, ça donne libre cours aux improvisations, aux contradictions, et laisse l’impression qu’il se moque des Burkinabè, qu’il vend cher sa confiance et, au final, qu’il n’est pas si bien entouré que cela.

Mais je me souviens qu’au lendemain du 15 octobre 1987, me recevant, il m’avait dit qu’alors qu’on racontait n’importe quoi sur ses mouvements avant et pendant les événements, qu’il était tantôt dans un avion prêt à s’envoler pour l’étranger, tantôt caché on ne sait où, il était là, attendant le dénouement d’un face-à-face dont sa propre épouse n’était pas informée. J’en déduis que c’est tout l’homme.

Et puis, je retiens, de l’observation que j’ai pu personnellement faire du comportement de certains chefs d’Etat que j’ai approchés, que, finalement, moins ils sont diserts, moins les rapaces, les ambitieux, les calculateurs qui les entourent pourront exploiter à mauvais escient leurs propos. Vous savez, les trafics d’influence, les délits d’initiés, les renversements de chefs d’Etat se nourrissent aussi aux informations dites Source A. Et quelle information peut être qualifiée plus source A que celle venant de la bouche même d’un chef d’Etat ? A ce niveau, le silence devient une contrainte, mais aussi un art de gouverner.

Entretien réalisé par Boureima Diallo

Note : Waterloo c’est une commune située à une vingtaine de kiomètres au sud de Bruxelles (Belgique) qui a servi de champ de bataille le 18 juin 1815 ; c’est la dernière bataille à laquelle prit directement Napoléon Bonaparte.

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 20 août 2010 à 00:33, par Paco En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    "Maître",évite de de montrer car tu n’es pas un homme de parole. Mets-toi en veille car tu n’inspire plus confiance.
    Rappelles toi quand tu trahissais avec la CFD et ensuite avec le collectif à cause de l’héritage familliale.

  • Le 20 août 2010 à 01:53, par Paris Rawa En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    Je suis convaincu que Hermann, comme Blaise Compaoré est en fin de parcours. La différence, c’est que Hermann pourrait se recycler en bon politologue : il commente bien les évènements et situations politiques. Mais quand à jouer un rôle de vrai leader politique, on ne le voit pas faire la moindre proposition capable d’entrainer des militants dans une action efficace. Il ne fait plus que brasser des idées ; ce qui est certes utile pour l’action, mais nettement insuffisant sans une stratégie de lutte pour le changement. Et il se vante d’être à la Une des journaux, mais il ne se rend pas compte qu’on peut y être négativement !

    Avant d’accepter de se présenter comme candidat à la présidence, Me Hermann attend que Blaise veuille bien faire les réformes nécessaires qui lui permettront, à lui Hermann, d’avoir une chance de remporter facilement l’élection présidentielle. Tant que ça sera difficile de remporter la victoire, il préfère renoncer à la lutte électorale pour se contenter de conseiller des réformes ! Si tous les leaders de l’opposition se comportaient comme lui, il n’y aurait plus aucun espoir de changement !

  • Le 20 août 2010 à 09:55, par le paysan noir En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    j’ai beaucoup d’admiration pour cet homme,non seulement très cultivé, mais avec un sens élevé de patriotisme.il a vraiment l’amour de son pays.Une force de proposition dd’anticipation incomparable.
    la democratie, c’est d’abord la force des idées, mais c’est dommage pour nombre de ces politiciens carents qui à longueur de journée gueulent, font des debats de cabaret sans propositions ; Hermann est un repère pour notre democratie.
    merci pour son investissement pour la nation entière.

    • Le 20 août 2010 à 20:59 En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

      Hermann a un lyrisme evident. Il parle avec truc ulence. Ila des expressions qui me font bander. mais l’ homme lui- meme ne me dit pas grand chose. Trop superficiel et incapable de souffrir dans une vraie lutte. Il n’ a pas ete prepare a ca. Il ne peut meme pas se mesurer a un Soumane qui est aussi mauvais que lui mais qui a l’ avantage d’etre l’ homme le plus courageux du Burkina. Je ne sais pas quel type de coeur l’ individu a mais il n’a peur de personne. Honnetement, je l’ ai bien connu quand j’ai fait le syndicalisme avec lui. Parfois, on dirait qu’ il n’ a meme pas de coeur. C’est pourquoi il a fait chier tous les regimes kaki de la Haute- Volta et du Burkina, des colonels aux capitainrs. Mais le communiste LIPADique est en perte de vitesse. a telle enseigne qu’ il se sente oblige de s’ allier a des petits bourgeois sans epaisseur comme Hermann. Et biento ca sera l’ Elephanteau qui est incapable de vivre dans le Nord desertique et qui se vautre dans le Parc Animalier de Ziniare. Un pied dedans, un pied dehors, dehors mon PakYderme indigne.

  • Le 20 août 2010 à 10:33, par yackson En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    Batisseur de la democratie, infatigable penseur, émerite policien,Hermann,vous disons simplement merci.votre courage et votre engagement pour l’enracinement de la vraie ddemocratie au Faso nous fascine.

    la democratie cest d’abord un art, et il faut avoir des predispositions pour le faire.Ceux qui y vont pour la panse se connaissent ;il s’agit de cette nouvelle race de policiens sans formation,et qui à chaque election sont les premiers à clamer haut et fort leur candidature,juste soit pour se bourrer des fonds allouer aux campagnes au détriment de leurs propres militants, soit pour seduire le pouvoir pour enfin beneficier de certains avantages.

    ça fait pitié.le pouvoir gagnerait à sanifier la scène politique nationale et de se debarrasser de ces sangsues.

    Encore merci Hermann, surtout ne vous laisser pas divertir par ces oiseaux de mauvaise augure.

  • Le 20 août 2010 à 10:43, par amidou banfora En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    merci vieux père !on est parfaitement d’accord avec vous.les fondements de la democratie n’intègrent ni la haine,ni l’exclusion,ni le féantisme,ni l’integrisme.
    vvotre sagesse nous guide.A chaque fois que vous intervenez, c’est un événement au Faso.Vous ètes au coeur des grands événements.
    l’observateur s’est vendu comme de petits pains grace à votre interview.les jaloux vont maigrir.

    vous ètes tout simplement un monument.
    N’en deplaise aux aigris.

  • Le 20 août 2010 à 11:20, par jeremie En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    c’est nickel. bravo me : on vous comprend parfaitement

  • Le 20 août 2010 à 11:22, par rogerH En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    et dire que des mauvaises langues disaient que l’UNDD était passée à la mouvance ! Là, tout est clair en restant dans le courtois, dans la vérité et dans les idées de toujours comme la démocratie consensuelle mais pas à n’importe quel prix.

  • Le 20 août 2010 à 11:28, par songdoba En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    c’est d’une intelligence, d’une finesse et d’un réalisme rares ! C’est homme est un homme d’Etat.

  • Le 20 août 2010 à 13:22, par la doucourou En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    Bravo Maitre ! oui mème si on n’aime pas le liévre il faut reconnaitre qu’il court ! weh vs êtes extra. Dialogue democratique cè tout ce que les burkinabé demandent, que les partis politiques au Burkina cessent de poursuivre l’intêret individuel mais celui general au moins par pitié pour le peuple.

  • Le 20 août 2010 à 13:31, par Babou En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    Excellent Maitre je vous respecte ! A l’heure actuelle on a besoin de conjuguer les efforts sur tous les plans : que ce soit la question de gouvernance, celle de protection de l’environnement, celle de lutte contre le terorisme non seulement au niveau des partis politiques d’un Etat mais entre egalement les ETats au niveau regional ou mondial.

  • Le 20 août 2010 à 13:38, par Urielle En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    Maitre je pense que vous êtes un exemple à suivre. l’injure ou la violence c’est l’âme de petites gens. continuez à prouver que la politique peut se faire autrement notament par des idées, des propositions concrètes et non la force. Dieu vous bénisse.

  • Le 20 août 2010 à 14:42 En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    Politik ye kolombali. Polontik ya bumbande. Politika ala Hoo ii. C’est pourquoi les hommes propres malheureusement s’ en eloignent, permettant aux louveteaux de parler en leur nom. Malheureusement. En politique, tout se justifie pour peu que l’ on ait embrasse la pierre du Logos.

    LOP

  • Le 20 août 2010 à 15:27, par OKAPI En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    Salut à tous
    Cet entretien confirme si besoin en était que Me Herman avait tous les atouts pour être une force de proposition, mieux une alternative crediblé à la gouvernance minable qui s’est installée au faso depuis le 15 octobre 1987.
    hélas, mille fois hélas,il a eu un parcours politique sinusoidale qui a laissé plus d’un sur le carreau !
    Tenez :
    Dès les lendemains du 15 octobre 87,il faisait la navette entre Ouaga et Koudougou afin d’aider le pouvoir endanglanté de Blaise Compaoré à désamorcer la bombe"Boukari kaboré dit le LION"
    Il s’eloigne ensuite du Front Populaire, pour devenir en 1991, une figure de proue de l’opposition regoupée au sein de la CFD qui engagea une lutte feroce pour la tenue de la Conference nationale souverraine.Tous voyait en lui un espoir pour notre cher patrie.
    Me Herman trahira la CFD en devenant ministre du gouvernement, liquidant de facto la lutte de la CFD ;
    Après, il declarera pince sans rires sur RFI qu’il n’a jamais reclamer la Conference nationale Souveraine ! Quel reniement ?
    Sa lune de miel avec le pouvoir de la 4ème republique durera jusqu’aux legislatives de 1997,pour lesquelles son parti a été reduit à deux deputés. Il est alors de retour dans l’opposition radicale, jusqu’à l’aube du 13 décembre 1998.
    L’assssinat de Norbert Zongo lui permettra de se rapprocher une nouvelle fois du pouvoir en devenant intermediaire entre Blaise et les leaders du collectif contre l’impunité.Intermediaire alors que son parti était membre du collectif.Les langues fendues au mauvais endroit susurrent qu’il aurait engrangé un pactole de 500 millions pour cette entreprise en faveur de la sauvegarde d’un regime desemparé et qui était aux abois.Son parti ADF-RDA particpera même au gouvernement procolaire d’octobre 2000.
    Mais à partir de 2003,il est de nouveau formellement dans l’opposition surtout après que le pouvoir ait favorisé l’OPA effectué par Me Gilbert et ses partisans pour prendre le contrôle de l’ADF RDA.
    La mort dans l’âme,tel un fauve blessé,il ressuscite l’UNDD et se met à tirer à boulets rouges sur ce même pouvoir dont il a contribué à asseoir les fondements liberticide et antidemocratique !
    Que veut encore un tel homme politique ? Le peuple l’a dejà sanctionné aux legislatives de 2007 pour lesquelles,son parti est sorti avec zéro siège.
    En réalité ,c’est un faucille politique qui ne pourra jamais rebondir.. ad vitam..

    • Le 20 août 2010 à 21:05 En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

      Merci, OKAPI. C’est ce meme Hermann qui veut pietiner pour la enieme fois les testops du peeuple aveugle. mais c’est quel aveugle qui va se laisser ecraser les couilles tout le temps ? Meme si ce peuple est burkinabe, ca ne marche pas. De meme le petit de l’ autre, Gilbert, va subnir le meme destin politique quand on aura fini de le pressurer. Il sera jete aux orties et le peuple n’ aura pas pitie de ceux qui passent que etre Ministre est une fin en soi.

    • Le 21 août 2010 à 03:42, par Hess En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

      Hélas ! mille fois hélas ! OKAPI votre résumé ne laisse pas beaucoup de place pour des commentaires. C’est l’homme Hermann que vous avez décrit. Nous la génération 1990 on a cru à lui plus d’une fois et chaque fois la déception a été totale. Depuis il y a une crise de la parole entre Hermann et le peuple.

      Le boycott des premières présidentielles de la 4e République, conduit par Hermann, a fait du tort à l’opposition burkinabé jusqu’à nos jours. Plus tard on appris que son père lui aurait déconseillé de compétir contre Blaise. (Mon petit frère conclu que son père était très sage !) Il menant donc ses compagnons de lutte en bateau car lui faisait le bon fils. Il ajouté un jour à la télé qu’il avait réussi son combat politique car ayant obtenu la réahilitation de son père et la restitution des des biens de celui-ci !!! BRAVO ! Nous avons fait des réunions, participer à des meetings, nous faire gazer et bastonner pour recupérer les biens de papa Maurice et c’est tout :(

      En résumé, il y a toujours un agenda caché avec Hermann Yaméogo. Dans cet interview il l’a laissé transparaître clairement. L’UNDD est prête à entrer au gouvernement en cas de crises ou de reformes... Ce qui rejoint pour étayer la proposition faite depuis des mois par l’UNDD de reporter les présidentielles. Et tout le monde sait qu’en cas de report, il y aura un vide institutionnel... revoilà Hermann ministre dans un gouvernement de transition ou d’union nationale... Le même cercle vicieux !

      Bref, on parle d’intérêt national mais dans les faits ça sent souvent le perso ou le familial(un frère qui parachuta un jour de la Côte d’Ivoire pour être député alors que certains se battent dans le parti depuis x temps).

  • Le 20 août 2010 à 15:43, par marcelain En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    Merci Maitre. vous êtes un messi.

  • Le 20 août 2010 à 16:25, par Noel En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    Maitre vous demontrez encore que la politique n’est violence ni injure ni chercher à ternir l’image de son adversaire mais propositions concrêtes echange d’idées et dialogue democratique.

  • Le 20 août 2010 à 16:37, par madame Ouédraogo En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    oui suis d’accord avec vous. aucune question à l’heure actuelle n peut se resoudre sans effort de dialogue. cela vaut aussi bien pour la question de gouvernance que celle de protection de l’environnement, celle de lutte contre l terorisme et j’en passe. les Etats ont besoin de conjuguer leurs forces. cela vaut egalement pour les partis politiques au sein d’un Etat.

  • Le 20 août 2010 à 16:40, par rama En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    merci Hermann ;vous ètes un patriote qui privilégie l’interet de la nation par rapport aux votres.laissez gueuler, ça ne vous empèche pas d’avancer.laissez ces profanes politiques,crier, vociferer,pourvu que vos objectifs soient atteints, ceux de voir un burkina paisible,démocratique et gerer par des patriotes, et non des laches.

    votre avenir politique est très promoteur,laisser les aigris rougir.

    bon vent

  • Le 20 août 2010 à 16:54, par docteur Jean En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    Pourquoi chercher vous toujours à nuire et non construire ? Maitre Hermann lui au moins il propose. et vous que faites vous ? vous ne savez que critiquer. Proposer un jour !

  • Le 20 août 2010 à 16:58, par doudou En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    Mes félicitations à l’homme du tekré.toujours égale à lui mème.chaque chose à son temps,cest votre temps maitre.
    ignorer ces carents politiques et avancez.nous sommes avec vous, cest maintenat que l’UNDD va amorcer son decollage réel.

    N’en deplaise aux aigris,qui font étalage de leur carence au grand jour ;ils sont memes incapables de faire autant de propositions mais jouissent d’une certaine malhonneté intellectuelle.

    felicitations Hermann. bienvenue à la democratie consensuelle, que la democratie triomphe.

  • Le 20 août 2010 à 17:02, par directo En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    c’est vrai que comme on dit c’est propre. mais surtout ça nous change.

  • Le 20 août 2010 à 17:05, par faty En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    de la vérité avec classe sans injures ni diffamation. c’est responsable.

  • Le 20 août 2010 à 17:08, par adrien En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    en principe le pouvoir devrait trouver dans ces conseils gratuit prodigués avec frachise de quoi changer. mais hélas rien n’est moin certain.

  • Le 20 août 2010 à 17:10, par pauline En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    la refondation blaise n’en veut pas. ça faut pas etre devin pour le comprendre sinon il aurait reçu les refondateurs.

  • Le 20 août 2010 à 17:13, par berthe En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    au sujet de la fameuse sanction de 2007 il faut vous souvenir des confessions de salif diallo. c’est parlant. ça éfface tout.

  • Le 20 août 2010 à 17:17, par jean-baptiste En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    quand allons nous etre débarasseux des gens haineux qui donnent une mauvaise image des burkinabé sur le Net comme si nous ne savions pas réfléchir et gagner des victoires par la force de nos arguments ?

  • Le 20 août 2010 à 17:39, par johannylepetit En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    Nous devons tous être redevables à herman yameogo qui, au lendemain du 15 octobre 87, a effectivement fait la navette entre Ouaga et Koudougou, en risquant sa vie, afin qu’on en finisse définitivement avec la Révolution qui a fait tant de morts et de mal dans le pays. Et si en 1991, il a aidé la CFD, celle-ci n’a pas été correcte en essayant à chaque fois de le mettre de côté, refusant de donner la place aux politiques et ne suivant pas leurs conseils judicieux faisant des marches de plus en plus squelettiques sans rien obtenir. Il a eu raison de demander la conférence nationale souveraine et il a l’a toujours revendiqué. Finalement il a obtenu, en faisant un dialogue intelligent avec le Pouvoir, les réformes qu’on sait qui ont permis qu’en 2002, l’opposition fasse un bon score. et ceux qui râlaient sont bien venus aux élections contre la volonté de la société civile qui était fâchée. Il est effectivement devenu ministre d’un gouvernement avec bien de sankaristes et autres comme les Ernest Ouédraogo si je me rappelle bien. Le pouvoir se sentant plus fort a écarté l’opposition au gouvernement et est revenu sur les réformes obtenues. Entre temps, la situation en RCI où le pouvoir burkinabé a trempé, et qu’il a courageusement dénoncée, lui a fait perdre tous ses députés et tout le monde a vu les opérations de déstabilisation dont il a été victime. Salif diallo l’a d’ailleurs reconnu ! C’est pas glorieux pour le pouvoir d’agir ainsi mais bon ! Mais hermann est resté droit dans ses bottes, refusant d’accompagner blaise en 2005 (seul contre tous, contre les halidou, les loada, les tolé sagnon ; seul Valère Somé était pour lui, c’est la vérité) et aujourd’hui encore, en 2010, les conditions n’ayant pas changé comme Me le dit, il n’y va pas. Bravo ! Vous êtes un homme d’Etat. Et si les opposants veulent aller accompagner blaise le 21 novembre, laissez les commettre ce crime et luttez, vous, pour obtenir ces réformes tant attendues par le peuple et pour son intérêt : la réforme du scrutin, le redécoupage des régions, le financement plus juste des partis, le passage dans les médias en permanence, le conseil constitutionnel démocratisé… Bonne chance. Vous avez eu l’idée géniale de ressusciter l’UNDD : il fallait y penser ! vous rebondirez toujours car vous êtes justement un homme politique avisé.

  • Le 20 août 2010 à 17:54, par stéphane_bobo En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    à ceux qui se moquent que l’UNDD n’ait eu aucun siège, lisez cet extrait de Lettre pour laye du 8 février 2008 : vous verrez comment salif diallo lui-même a reconnu tout le mal qu’il a fait à ce parti. Et Me, on le sait, a pardonné. un grand homme !

    L’Observateur Paalga du 08 février 2008
    Extraits de Lettre pour Laye

    « S’il est une émission qui continue d’animer la chronique dans certains milieux, notamment politiques, c’est celle initiée le dimanche 27 janvier 2008 par la RNB avec, comme invité, le ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, le Docteur Salif Diallo. Une unanimité s’en dégage : en bon Yadéga, ce grand manitou du CDP a dit tout haut ce que beaucoup auraient murmuré à leurs confidents.

    Comme reconnaître sa mainmise sur la démission de militants de tous les partis créés par Me Hermann Yaméogo, dans le seul but de le déstabiliser, mais qu’il n’a pas réussi à faire parce que le monsieur est coriace. Ce qui, toujours selon ses dires, lui vaut du respect de sa part. Une franchise d’autant plus salutaire que, dans le milieu politique, la tendance est plutôt à décocher des flèches assassines à l’endroit des adversaires qu’à leur faire des compliments.

    Ce geste d’amitié, le président de l’UNDD l’a accueilli de gaieté de cœur, lui qui m’a laissé entendre ceci : "Quand on m’a approché dans le cadre de l’émission, j’avais pris le soin d’attirer l’attention sur le fait que le jugement que j’apporterai sera celui d’un opposant et qu’il y a plus de 10 ans que je n’ai plus de contact direct avec Salif Diallo. Mais qu’autant que je l’ai connu, c’est un homme qui a toujours assumé ses convictions jusqu’au bout et qui, pour moi, présente l’avantage de ne pas aborder ses adversaires, sourire aux lèvres et le couteau derrière le dos. Quand il est pour, il est pour ; quand il est contre, il est contre !"

    On est tenté, après tout cela, de dire que ces deux-là se connaissent vraiment bien en dépit des dix ans de séparation. Et que s’ils faisaient équipe, ça ferait vraiment mal à ceux qui les croiseraient sur leur chemin... Seulement, cher Wambi, je reste sur ma faim, car j’aurais été heureux de savoir si en traquant Hermann Yaméogo, Salif Diallo était en mission commandée ou s’il agissait pour son propre compte ».

  • Le 20 août 2010 à 18:04, par wogbo En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    a chaque fois qu’il intervient ca fait un buzz ! normal quand il cause c’est pas banal.

  • Le 20 août 2010 à 18:39, par doudou En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    gardez courage . il ya les méchants mais dieu veille. ce qu’il a décidé personne ne peut aller contre.

  • Le 20 août 2010 à 18:43, par somba En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    vous avez bien expliqué les choses. ça devrait calmer ceux qui criait au virage au cdp. si ça se poursuit c’est qu’il ya autre chose. alors il faut les laisser avec nous. ils n’ont pas le monopole de le malcause !

  • Le 20 août 2010 à 20:40, par antoine En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    bravo a la fedap bc et au cdp . en invitant un parti comme l’opposition ils ouvrent de nouveaux comportements politiques qui peuvent renforcer la démocratie.

  • Le 20 août 2010 à 20:45, par antoine En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    je précise ma pensée. en invitant un parti d’opposition comme l’undd que le pouvoir a beaucoup attaqué persécuté le régime ouvre une autre maniere de faire la politique. ça peut aider au dialogue aux réformes a une meilleure implantation de la démocratie. bravo.

  • Le 20 août 2010 à 20:59, par maurice En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    vraiment je demande pardon a nos politiciens. entendez vous sur des prppositions de réformes et allez ensemble les défendre. sans cela nous pouvons dire bye bye a la démocratie apres l’élection de novembre. blaise sera encore plus fort. l’opposition encore plus ridicusée.

  • Le 20 août 2010 à 21:04, par odile.elie En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    blaise compaoré en demandant au peuple a beaucoup étonné. j’en suis trés contente. je pense que c’est un signe qu’il est a l’écoute de son peuple. aux burkinabè aux politique de faire de bonnes propositions au profit du peuple et de savoir les défendre le momont venu.

  • Le 20 août 2010 à 21:16, par bako En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    écoutez l’art 37 sera révisé et le faso va continué a tourner.

  • Le 20 août 2010 à 21:23, par bako En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    écoutez l’art 37 sera révisé et le faso va continué a tourner.

  • Le 20 août 2010 à 22:51 En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    le probleme des burkinabè c’est que blaise peut faire ce qu’il veut avec la constitution, ils ne réagiront pas. et ça ça m’enerrrrrrve. mais vous n’ètes pas des anes les nabès !!!!! comment pouvez vous laisser un seul homme, celui qui a decidé de l’avenir de vos parents et du votre, sceller celui de vos enfants ?????
    quand je pense à tout ça le pays dit des "hommes intègres" me degoute

    • Le 24 août 2010 à 10:22 En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

      bien merci pour votre perception ! Dans tous ces commentaires etc c’est e seul point qui touche reellement le fond du probleme Tout le reste c’est de la diversion malheureusement ca marche Et il ny a un vrai politique vrai patriote Le burkina pourra t-il se relever ? pacifiquement ? j’en doute fort. tous les ingregdients sont la pour une revolte (et non une revolution) mais les gens ne bougeront pas car ils ont peur ou sont devenus indivdualistes et egoistes ; et ca ne menera a rien car on les matera Alors qu’il n’y a qu’une seule solution si on veut s’en sortir : LUTTER LUTTER ET TOUJOURS LUTTER pour nous donner nos dirigeants et le type de politique que nous voulons nous les gens du peuple. Notre seul salut est dans notre engagement ; peronne ne viendra le faire pour nous Les occidentaux viendront nous exploiter en mettant des dirigents africains qu’ils soutiendront pour tuer leur peuple Il nous manque l’engagement du peuple car il nous manque un homme du peuple, un meneur qui ait le courage de risquer sa vie pour le peuple Car il n’y en a plus ! Le peuple a montre avec l’assassinat de norbert zongo qu’il pouvait agir mais encore il a ete trahi par ses dirigeants. C’est la ou les gens de la lipad ont raté leur tournant de l’histoire et surtout individuellent Ture soumane malgre leur grande experience. Herman n’est pas et ne sera jamais un homme politique. Les sankaristes manque d’un vrai sankariste et ont ete infiltres par les ennemis du sankarisme et sdetruit de l’interieur avec toute l’armada que lui offre les occidentaux. La seule chose a comprendre c’est la liberte se paie toujours tres cher. La voulons nous vraiment ?

      un simple mamadou

  • Le 21 août 2010 à 08:42, par venance En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    il ya de la vision. c’est le propre des hommes d’etat.

  • Le 21 août 2010 à 14:22 En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    Hermann, je voulais te dire que Mr Compaoré n’a pas besoin de modifié la constitution pour rester au pouvoir , quand à toi tu me casse les couilles là, sauf un inconscient souhaitera te voir un jour comme locataire du palais de Kosyam, s’il n’ya pas d’opposant qui puisse faire comme Mr Compaoré qu’il reste à jamais

    Henry Sebgo 2

  • Le 21 août 2010 à 16:09, par augustin En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    ons sais meme pas ce que ce t’homme la comprend ce que veus dire une partie oposition.chaque fois il apparait en dernier munute avec son français ou je ne sais quoi ?pour bouret les gents.quel politique il veus nous montres,ce sonts c’est types d’hommes qui nous mais en retard.il na qua aller s’occupe de sont forte eritage et nous collé la paie.

  • Le 22 août 2010 à 01:11, par Missile 13 En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    Spécialiste de la langue de bois, opportuniste, caméléon équilibriste...C’est au pied du mur que les maçons, pas les vrais, les simples maçonsn de carrière font leur preuve. Le passé c’est le passé. Vos reférences polotiques ( Ram et Soumane ) sont à votre image. Membre de l’opposition non aligné...allez vous passer votre vie à enrichir le vocabulaireb politique ? Me Hermann nest pas fiable, l’opposition inexistante au Faso et la cérise sur le gateau le pouvoir en place est une monarchie démocratique. Résulats:l’avenir du Burkina est périmé. La solution : une nouvelle race de politiciens convaicus et non des théoriciens drappé et carapacé dans leurs prérogatives !!!

  • Le 24 août 2010 à 10:00, par léonard En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    déversez votre bile comme vous voulez mais je ne crois pas à une nouvelle race de politiciens convaicus. Si vous pensez à des zéph et compagnie, vous savez, ce sera même pipe, même tabac. Bravo à Me, vous êtes un grand théoricien, un grand homme politique, n’en déplaisent aux jaloux

  • Le 24 août 2010 à 17:33, par Le Gonze En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    Me Hermann devra, me semble-t-il, commencer par dire LA VERITE, rien que la VERITE, et TOUTE la VERITE au peuple Burkinabé, notamment sur les accords secrets conclus avec ...Blaise du temps du vieux Houphouët en RCI. Par ailleurs, il faudra bien qu’il nous explique comment son propre frère qui n’avait aucune attache politique avec le Faso a été débarqué dans le jeu politique comme Ministre, et que ce dernier l’ai viré pour se retrouver ...dans la mouvance présidentielle !! Ensuite, nous écouterons et jugerons de la crédibilité de son interview !!!

  • Le 30 août 2010 à 16:23, par valéa En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    quand je lis les réactions comme celle de Le Gonse, je comprends tout à fait la réaction de me herman dans l’interview en question quand il dit qu’au Faso : "s’il y en a qui sont au niveau du BAC voire plus, beaucoup d’autres sont au niveau du CP1".

  • Le 30 août 2010 à 16:31, par ahmed En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    j’ai lu la réaction de Le Gonze. je le renvoie à l’article de l’Evènement au titre éloquent suivant : "Hermann Yaméogo, le véritable opposant de la présidentielle à venir".

  • Le 30 août 2010 à 16:36, par victor En réponse à : Maître Hermann Yaméogo, président de l’UNDD : « L’article 37 pourrait être le Waterloo de Blaise »

    il faut être de mauvaise foi pour ne pas reconnaître la qualité supérieure de cette interview. Elle a brisé net l’envol de tous ceux qui voulaient interpréter certaines initiatives de l’UNDD et de plus, cet entretien a donné d’autres éléments d’appréciation ; cette interview a donc brisé net l’envol de tous ceux qui tentaient de détruire, par des propos indigestes, un ennemi contre lequel ils s’épuisent en attaques dérisoires. bravo herman ! continue ! Pian !

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