Maxime Kaboré, candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2010 : « Personne de sérieux ne peut me prendre comme un figurant ou un accompagnateur »
Pour la première fois dans l’histoire de l’élection présidentielle au Burkina Faso, il y a une candidature indépendante. Notre compatriote, Maxime Kaboré, vivant en Belgique, sans parti politique, s’est lancé dans la course pour la conquête du fauteuil présidentiel. Tout en mettant à nu les problèmes de la société burkinabè, Maxime Kaboré propose un Burkina nouveau qui, selon lui, créera une confiance entre gouvernants et gouvernés et une fierté d’appartenir à un pays qui ne comptera plus parmi les Pays pauvres très endettés (PPTE). Nous l’avons rencontré pour qu’il nous parle de l’enjeu du scrutin présidentiel et de comment il compte s’y prendre pour recueillir le maximum de suffrages à l’élection présidentielle du 21 novembre 2010.
L’Hebdo : Qui est Maxime Kaboré pour nos lecteurs ?
Maxime Kaboré : Je suis né le 14 février 1966 à Ouagadougou à l’hôpital Yalgado de parents burkinabè. J’ai fait mes études primaires à Dédougou avant de rejoindre le Prytanée Militaire de Kadiogo en 1979.
C’est depuis cette belle aventure militaire que j’ai eu le surnom d’amiral qui me suit jusqu’aujourd’hui. A sa fermeture, j’ai continué au lycée Bogodogo où j’ai obtenu le bac D (comme le président Blaise Compaoré !). Après deux années en psychologie à l’université de Ouagadougou, je suis parti en France pour poursuivre la licence en 1990. Tout en travaillant, j’ai continué à étudier.
Je suis titulaire d’un Diplôme d’études spécialisées (DES) en expertise psychologique, d’un DESS en mangement public, d’un DEA en relations internationales et d’un Masters en théologie. Actuellement je suis directeur général de mon association Oxygène qui vient en aide aux personnes défavorisées. C’est une institution reconnue et subventionnée par les autorités belges.
Pouvez-vous nous parler de la situation des Burkinabè en Belgique ?
Tout se passe bien. La communauté est en paix. Parfois des considérations partisanes surgissent pour troubler cette quiétude mais, les Burkinabè savent faire la part des choses et se rencontrent sur l’essentiel. Vivre en harmonie avec le peuple belge, tel est notre désir au quotidien. Certains de nos compatriotes ont des problèmes administratifs mais dans l’ensemble la situation est gérable grâce à l’entraide et à la solidarité.
Les considérations politiques ne doivent, en aucun cas, interférer dans la vie de la communauté au risque de briser la solidarité. Je veille personnellement à ce que chacun soit respecté quelles que soient son opinion politique, son appartenance religieuse ou sa région d’appartenance.
Nous sommes tous Burkinabè avec nos différences et c’est cela qui crée la richesse. Les étudiants sont actifs et participent par leurs activités à promouvoir le Burkina Faso. Je n’oublie pas les artistes qui apportent aussi leur contribution à la culture par leurs prestations dans les écoles, par exemple.
Je pense à notre aîné Emilien Sanou qui fait ce travail remarquable. Nous devons être exemplaires et ne pas donner un spectacle qui déshonore notre pays aux yeux des Belges.
La communauté se comporte très bien et les échos sont favorables. Notre ambassadeur, son Excellence Kadré Désiré Ouédraogo fait un travail honorable. C’est quelqu’un de conciliant et très proche des préoccupations des ressortissants. Il ne ménage aucun effort pour aider tous ceux qui sont dans des difficultés, dans la mesure des moyens disponibles et de ses possibilités.
C’est une chance de l’avoir à nos côtés même si je lui souhaite d’occuper d’autres fonctions car, c’est un homme très compétent et profondément humain qui fait la fierté de tout Burkinabè. Sa force, il reste humble et accessible à tous. C’est la marque des grands hommes d’Etat.
En décembre passé, le président du Faso a demandé aux Burkinabè de réfléchir à des réformes politiques et institutionnelles. Concernant le débat sur ces réformes politiques et institutionnelles, quelle est votre position sur l’abandon de la limitation des mandats à la présidence du Faso ?
Je pense que la préoccupation essentielle de la majorité des Burkinabè, c’est d’abord de pouvoir se nourrir, se soigner, éduquer leurs enfants, se loger. Ensuite vivre dans un environnement sécurisé, dans un pays où règnent la paix et l’harmonie. La question de l’article 37 agite beaucoup de gens en effet.
C’est une question importante car, il est question du respect de la parole donnée. Si cette question va diviser les Burkinabè, il est sage de ne pas réveiller les vieux démons. La limitation est une avancée dans le processus démocratique. Revenir sur cette limitation, c’est prôner la régression et engager le pays dans une incertitude.
Il faut préserver la paix sociale à tout prix et j’invite chacun à faire preuve de retenue, de vigilance et de sens de responsabilité. Je suis pour la paix et il est sage de ne pas toucher à la limitation. Juridiquement cela est faisable mais socialement et politiquement, ce sera une erreur très lourde de conséquence !
Lever la limitation n’apportera pas un plus à l’Etat de droit, au contraire, cela risque d’éroder l’image positive du Burkina sur la scène internationale. Sa suppression vise-t- elle le bien commun ?
Je suis pour l’alternance politique ; il est important de renouveler les hommes à la tête de l’Etat, laisser la place à de nouvelles générations, permettre à des talents d’apporter leurs compétences et leur ingéniosité pour consolider la bonne gouvernance et la démocratie. Nous sommes en république et non dans un royaume où le chef d’Etat doit s’identifier à un chef ou un roi. De ce fait, « l’abandon de la limitation du mandat présidentiel » est un signal négatif adressé à la jeunesse et au monde.
Quelles sont alors vos autres propositions pour les réformes envisagées en vue de répondre à l’appel du président du Faso qui a invité les acteurs politiques et la société civile à la réflexion ?
Je suis favorable à une réforme du Conseil constitutionnel pour mieux garantir son indépendance. Il faut revoir le mode de désignation des membres, la durée du mandat du président et du mode de saisine. Chaque citoyen devrait pouvoir saisir le Conseil constitutionnel.
Le président du Conseil constitutionnel ne doit plus être nommé par le président de la république mais élu par ses pairs pour une durée de 5 ans. Ce qui lui éviterait les angoisses d’être assis sur une chaise éjectable et il aura plus de légitimité car élu par ses pairs membres du conseil. Nous devons garantir une institution qui dit le droit. Ses membres doivent avoir une compétence professionnelle, une grande moralité et une probité.
On ne peut pas avoir un droit à deux vitesses et des décisions qui sont juridiquement contestables. Nous avons au Burkina d’éminents juristes qui sont respectables et qui ont la compétente technique et une certaine indépendance pour dire le droit et rien que le droit !
En tant que candidat indépendant, quels sont selon vous les enjeux du scrutin présidentiel à venir ?
L’enjeu principal, ce sera un choix pour la continuité ou un choix pour l’avenir. Je représente ce choix pour l’avenir. Je suis, sans prétention, le seul à avoir un projet de société qui offre à la jeunesse un réel espoir de voir quelque chose de nouveau pour son bien-être, je suis le seul qui prend en considération la dimension humaine du développement.
Je suis le seul qui axe sur la répartition équitable des richesses de ce pays, le renouvellement de la classe politique, la valorisation des compétences et la modernisation du pays. Je suis le seul qui assurera une paix véritable à tous les Burkinabè.
On ne construit pas l’avenir dans la vengeance ou la haine de l’autre. Je serai garant de la tranquillité et de la sécurité de tous. L’enjeu c’est de choisir entre ceux qui ont le regard tourné vers le passé et celui qui a le regard tourné vers l’avenir. Ce n’est pas une question de personne mais de projet. J’incarne ce projet d’avenir pour un pays de droit, moderne, prospère et équitable. C’est pourquoi j’invite les Burkinabè à voter massivement pour exprimer leur désir de changement ! Il ne suffit pas d’en parler, il faut VOTER !
Dans un environnement politiquement presque totalement organisé, la nature de votre candidature à la présidentielle ne va-t-elle pas être un handicap pour vous ?
Pas du tout ! Que du contraire, les gens en ont marre des mêmes qui ne sortent que pendant les campagnes électorales et disparaissent dans la nature une fois l’élection terminée. Il est certes difficile de convaincre ceux qui sont habitués aux gadgets, aux cadeaux.
Est-ce vraiment des cadeaux ? Pour moi c’est de « l’achat » des consciences en se servant de la misère des gens. Ce sont des cadeaux empoisonnés car cela ne va pas conduire à un mieux être des gens qui les reçoivent. Non ma candidature est un réel espoir pour de milliers de gens qui ont enfin un vrai projet pour leur avenir.
Vous savez la force est dans la faiblesse. Ma candidature monte en puissance et aujourd’hui, plus personne de sérieux ne peut me prendre comme un figurant ou un accompagnateur. Tous ceux qui sont épris de plus justice sociale, les vrais démocrates saluent ma candidature qui est un gage pour un réel changement au profit de tous les Burkinabè.
Tous ceux qui ont perdu confiance en cette classe politique voient dans cette candidature indépendante, un espace pour exprimer ce qu’ils ont de plus profond et c’est l’occasion tant rêvée pour s’engager avec moi dans cette œuvre grandiose combien exaltante de restauration de la confiance pour un Burkina où l’intégrité, la prospérité et l’équité seront au quotidien. C’est d’ailleurs ma devise ! Il y a des militants des partis en place qui me disent qu’ils vont voter pour moi car, ils en ont assez de la mascarade de leurs dirigeants qui ne pensent qu’à leur ventre.
Le peuple d’en-bas est oublié. C’est pour eux que je me bats et l’absence de parti est certes un handicap en terme organisationnel mais, je crois que même sans appareil politique, je vais créer la surprise.
Je vous donne rendez-vous le 21 novembre pour vous rendre compte de la lassitude des gens et du désir réel de changement. J’incarne le vrai changement. J’incarne le bon changement qui sera salutaire pour ce pays que nous aimons ! J’ai la chance d’être un homme neuf dans l’échiquier politique national. Depuis quelques décennies, les politiciens n’ont pas pu apporter ce que la population attend réellement d’eux.
Je viens donc avec des idées nouvelles et une bonne expérience de la bonne gouvernance. Je sais que je peux apporter énormément à ce pays si les électeurs m’accordent l’honneur et le privilège de présider à la destinée de ce pays durant les années à venir.
C’est aux Burkinabè qu’appartient la décision. Mais, seule la volonté de Dieu s’accomplira car, lui seul a le dernier mot dans toutes choses. Je servirai toujours mon pays, élu ou pas car c’est toujours un honneur d’être au service de son peuple.
En tant que candidat indépendant, comment préparez-vous la présidentielle de novembre prochain ?
Je fais une campagne de proximité. J’ai eu l’occasion de faire le tour de 6 régions. J’ai été vraiment ravi de l’enthousiasme que suscite ma candidature aux yeux de nos concitoyens qui ont perdu toute confiance en la classe politique actuelle.
J’ai des équipes qui se mettent en place par région et tout ce petit monde sera en ordre de bataille en temps opportun. La jeunesse se mobilise également car elle est concernée par mon projet qui lui donnera plus d’espérance ! Cette jeunesse souffre et a besoin de perspectives nouvelles et c’est ce que je représente véritablement pour la jeunesse consciente.
Les fonctionnaires aussi ne seront pas en reste dans mon projet et déjà, plusieurs m’ont apporté leur soutien notamment le monde médical et les enseignants.
J’en appelle à tous ceux qui ont soif de plus de justice sociale, qui sont heurtés par l’écart grandissant entre les pauvres et les riches, qui luttent contre les injustices, les inégalités sociales et l’exclusion, les petits commerçants qui souffrent par toutes sortes d’entraves à leur activité, le monde associatif, les femmes qui militent pour plus de respect, tous sont invités à me soutenir enfin qu’ensemble, le rêve devienne une réalité !
Et pour la présidentielle de novembre prochain, quelles sont les idées fortes que vous allez proposer aux Burkinabè pour qu’ils adhèrent à votre idéal ?
Tout est possible à celui qui croit ! Il faut oser le changement et se dire que non seulement il faut que les choses changent, que les pratiques changent mais aussi, il est plus que nécessaire qu’il y ait un renouvellement de la classe politique. Je veux que les Burkinabè aient de nouveau espoir et qu’ils ne se résignent pas à subir. Il faut se redresser et bâtir le pays avec le projet innovateur que je propose.
Il s’agit de : lutter résolument contre la pauvreté, redonner espoir à la jeunesse par la formation de qualité et une offre d’emploi, promouvoir l’esprit entrepreneurial en soutenant ceux qui veulent se lancer, soutenir le monde associatif dans son effort sans relâche en faveur des couches sociales défavorisées, combattre la mauvaise gestion et lutter efficacement contre la corruption, promouvoir une véritable justice indépendante, des institutions fortes et efficaces !
Les infrastructures routières, les nouvelles technologies, les énergies renouvelables, le soutien à la recherche autant de points qui méritent un effort de l’Etat. Les Burkinabè ont le droit aussi au rêve. Le rêve de voir un pays prospère, un pays solidaire, un pays où les valeurs de travail, de respect de la chose publique, de dévouement, de solidarité envers les plus fragiles seront des réflexes au quotidien.
Il faut de nouveau que la signification du mot Burkina ait un sens et que chacun soit fier de dire « je suis Burkinabè » c’est-à-dire je suis intègre ! Place à la jeunesse, à l’audace et à la compétence pour moderniser et redresser le pays afin qu’elle quitte définitivement le club des PPTE.
Le candidat Maxime Kaboré va-t-il pouvoir mobiliser les moyens nécessaires pour battre campagne ?
L’argent, c’est le nerf de la guerre en effet. Je me rends compte qu’il faut beaucoup de moyens pour satisfaire des électeurs habitués à recevoir plus durant la période électorale. Je compte sur la générosité des gens pour nous aider à faire face aux dépenses nécessaires. Je suis pour une campagne sobre surtout dans une période de crise où beaucoup de nos frères ont du mal à joindre les deux bouts. Néanmoins, je suis convaincu qu’avec peu, nous allons faire beaucoup car les gens ont maintenant compris ma démarche.
Je ne suis pas là pour faire de l’immédiat ; mais je suis partant pour des choses qui vont affecter durablement et en bien le quotidien des gens. L’accès à l’école, à l’eau potable, à l’électricité, à la santé, au logement, la sécurité alimentaire sont des domaines auxquels j’accorderai une attention toute particulière.
Je suis pour le financement public de la campagne avec une limite. Il faut éviter le gaspillage et la corruption de l’électeur. Cela fausse le jeu démocratique et encourage la corruption. Les opérateurs économiques financent, mais attendent en retour des faveurs de ceux qu’ils aident.
Tout cela se fait sur le dos du contribuable qui est floué et un manque considérable à gagner pour les caisses de l’Etat. Si on veut une élection fiable et transparente, il faut que les compétiteurs partent à armes égales. Celui qui en sortira vainqueur aura la légitimité populaire. Sa victoire sera éclatante et saluée par tous. Je suis démocrate, j’accepte le verdict des urnes.
Après la réussite de l’élection présidentielle au Togo, la Guinée (Conakry) a programmé pour le 19 septembre 2010, le second tour du scrutin présidentiel. Et tout cela sous la facilitation du président du Faso. Un chapeau pour le facilitateur Blaise Compaoré ?
Il faut saluer les efforts de paix du Président Compaoré qui a su créer un climat de dialogue là où la méfiance régnait. Il a ce talent d’écoute des parties en gardant la neutralité nécessaire pour réussir dans cette mission délicate qu’est une élection présidentielle dans un contexte de tension où tout peut basculer dans le chaos.
Dieu Merci le sens de responsabilité des différents acteurs en place a aussi permis cette sérénité. Car malgré la bonne volonté et les talents du Président, si les parties en place ne veulent pas cette main tendue, il sera difficile, voire impossible d’aboutir à un compromis acceptable pour tous.
Pourtant les choses semblent traîner en Côte d’Ivoire. Que pensez-vous des acteurs politiques ivoiriens ?
Les problèmes de la Côte d’Ivoire sont nés du phénomène de « l’ivoirité » ; c’est ce qui est le véritable problème. Malheureusement ce problème persiste avec une liste qui est contestée par le fait que celle-ci héberge des « étrangers ».
Mais je pense que le pire est derrière nous. N’oubliez pas que ce pays était au bord d’une guerre civile et on a craint le pire. La Côte d’Ivoire est un pays qui nous est cher pour des raisons historiques, économiques et sociales. Les ivoiriens sont nos frères. La paix dans ce pays concerne le Burkina et l’implication du président Compaoré a été salutaire pour éviter le chaos tant redouté. Maintenant, il appartient aux acteurs politiques ivoiriens de se ressaisir pour le bonheur du peuple ivoirien.
Les choses ne peuvent pas rester en l’état plus longtemps encore car, plus le temps passe, plus la méfiance s’installe et plus le chemin de la reconstruction devient long et parsemé d’embuches. Je crois que les considérations personnelles doivent laisser place à la recherche d’un consensus pour l’intérêt supérieur de tous les Ivoiriens. Il y a une lutte d’égos alors que le peuple n’aspire qu’à une seule chose, vivre en paix avec des institutions fortes et des dirigeants démocratiquement élus et en toute transparence !
Avez-vous déjà rencontré le président du Faso ? Si oui qu’est-ce que vous vous êtes dit ? Si non que lui direz -vous à votre première rencontre ?
Non ! Que j’apprécie de façon objective comme beaucoup de nos compatriotes ses efforts de paix dans la sous-région et qu’il ouvre plus ses yeux sur les vrais problèmes du pays. Pour le reste, ce n’est pas à la presse que je livrerai ma pensée.
Pour conclure cet entretien, quel est le message particulier que vous auriez voulu dire aux Burkinabè que nos questions ne vous auront pas permis de dire ?
Ce sera un message de paix et d’espoir. Je crois que le Burkina Faso a d’énormes richesses notamment le potentiel humain. Il faut oser le changement des mentalités et ne pas sombrer dans la déprime, le découragement et la résignation.
Oui les choses peuvent changer. Les choses doivent changer et cela commence par le comportement de chacun de nous. Le pays a besoin de tous ses enfants qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur. On ne peut pas négliger l’apport considérable de la diaspora dans le développement socioculturel et économique du Burkina Faso.
Il est temps qu’elle soit associée à la décision politique. Les Burkinabè qui vivent ailleurs avec une compétence et une expérience avérée ne doivent pas être perçus comme des étrangers parce qu’ils vivent à l’étranger. Ce sont des Burkinabè à part entière et ils méritent de la considération comme tout Burkinabè. Ils ne doivent pas être traités comme des gens déconnectés de la réalité du pays. On peut être loin géographiquement et proche du peuple d’en-bas comme on peut être proche géographiquement et être coupé du peuple d’en-bas.
Ne divisons pas les Burkinabè. Les considérations partisanes ne prennent pas le dessus sur l’unité et la cohésion nationale. Le pays a besoin de chacun et chacun doit aider son pays à progresser ! Burkina Faso signifie « pays des Hommes intègres ». L’intégrité, nous l’avons perdue à cause de la corruption, l’injustice, le népotisme, la gabegie, le favoritisme, en somme la mal gouvernance. J’invite donc tous mes frères et sœurs burkinabè à retrouver les valeurs que nous ont laissées nos parents.
Interview réalisée par Abou OUATTARA
L’Hebdo
Vos commentaires
1. Le 18 août 2010 à 02:51 En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2010 : « Personne de sérieux ne peut me prendre comme un figurant ou un accompagnateur »
Que de cliches, que de lieux communs, que de platitudes. J’ ai plus appris sur son cv que sur son programme politique qui devrait etre le plus important pour un inconnu qui veut se faire sacrer naam dans le pays des Yelkaye.
Le 18 août 2010 à 15:54 En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2010 : « Personne de sérieux ne peut me prendre comme un figurant ou un accompagnateur »
je ne crois pas que tu as lu son interview sinon tu n’écrirais pas ses conneries.Si tu as tout lu alors je pense que tu as de sérieux problèmes de compréhension.Normal si tu ne veux retenir que ce qui ta’rrange.Son programme est bien précis et détaillé alors sois un peu honnête.Kaboré est l’homme qu’il faut à ce pays.Honte à ceux qui disent des bêtises pour juste salir !Mon soutien à cet homme éclairé et qui a coeur son pays.
2. Le 18 août 2010 à 08:06 En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2010 : « Personne de sérieux ne peut me prendre comme un figurant ou un accompagnateur »
Pas très futé ce monsieur ! en refusant d’être un "accompagnateur", on pense tout de suite d’effectivement il l’est. ensuite, il a vis-à-vis de blaise compaoré, une attitude ambigue. Il semble dire que l’homme est bien. Faut savoir alors pourquoi il se présente. non, il n’est pas sérieux et il est accompagnateur.
Le 18 août 2010 à 16:03, par wen de belgique En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2010 : « Personne de sérieux ne peut me prendre comme un figurant ou un accompagnateur »
on remarque vite les réponses deléguidées par les politiciens qui veulent discréditer le candidat indépendant.Kaboré est un candidat qui mérite d’être président car il en a la carrure contrairement à tous ces faux opposants qui sont animés par le ventre.
Le 18 août 2010 à 20:20 En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2010 : « Personne de sérieux ne peut me prendre comme un figurant ou un accompagnateur »
Quelle est cette carrure ? Ce sont les ptits mots de Ouaga comme ca. Definis cette carrure afin que l’ on te comprenne. Sinon n’ importe quel fumier va nous dire qu’ il a la carrure. Dans ce cas c’est la caricature qu’ il a , le simulacre du reel, pour parler comme J. Baudrillard.
Le 18 août 2010 à 20:17 En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2010 : « Personne de sérieux ne peut me prendre comme un figurant ou un accompagnateur »
Il ne peut meme pas etre accompagnateur. Il est accompagneur.
3. Le 18 août 2010 à 09:37, par Hassan D. En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2010 : « Personne de sérieux ne peut me prendre comme un figurant ou un accompagnateur »
titulaire d’un DESS en ’’mangement public’’, ma foi je me demande ce qui va arriver a notre maigre budget quand vous serez president :)
Le 19 août 2010 à 10:12, par theophile le Grec, En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2010 : « Personne de sérieux ne peut me prendre comme un figurant ou un accompagnateur »
Ha ha ha Hassan,
toi tu es un lecteur. Je n’ai pas arrete de rire quand j’ai vu cette erreur et ton commentaire "mangement public".
Une erreur de frappe qui pourrait couter cher au Sieur Kabore.
Le 22 août 2010 à 22:53 En réponse à : Mangement public (mange et tais toi)
Hassan merci d’avoir bien lu,
je n’ai pas cesse de rire apres ton commentaire. Effectivement, si Maxime est titulaire d’un DESS en Mangement public, il va bien manger notre maigre budget national s’il est elu president.
J’aime les lecteurs du faso.net, ils savent nous faire rire souvent.
4. Le 18 août 2010 à 12:06 En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2010 : « Personne de sérieux ne peut me prendre comme un figurant ou un accompagnateur »
Le peuple d’en bas que tu pretends defendre ne te connais meme pas et je te conseille de ne pas trop investir dans cette campagne car ce serait exceptionnel si tu atteint 1%.Meme si tu gagne la presidentielle tu vas diriger le pays comment et avec qui ?,avec quelle assemblée nationale ?avec quelles competences.En effet personne de serieux ne peut te prendre comme figurant mais les gens serieux te prennent seulement comme un plaisantin venu amuser la galerie.Moi qui suit la vie politique depuis le coup d’etat de Saye Zerbo jusqu’à maintenant bje n’ai jamais entendu nulle part ni de Maxime Kaboré,ni ton fameux surnom.Bonne chance qd meme.
Le 18 août 2010 à 18:24, par un burkinabè de paris En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2010 : « Personne de sérieux ne peut me prendre comme un figurant ou un accompagnateur »
Qui es tu toi qui prétend connaitre la vie politique ? personne ne te connait non plus et tu n’es pas representatif des gens sérieux .si tu suivais en effet comme tu prétends la vie politique tu sauras depuis juillet 2009 qui est kaboré maxime.Pour ta mémoire il a fait don au pays de près de 100 millions de matériel médical pour que tu puisses avoir toi ou ta famille une meilleure santé ! que tu sois ingrat je te le concède mais aumoins ceux qui ont bénéficié de son aide savent qui il est.Et crois moi c’est un homme rempli de générosité pour les autres.Je connais des gens qui ont été décoré pour moins que ça.apprenons à reconnaitre les qualités de nos compatriotes et arrêtez de critiquer de façon méchante !la candidature de kaboré honore le burkina.courage à notre candidat indépendant qui fait preuve de sagesse, de responsabilité et de profondeur dans cette interview .Il n’attaque pas les personnes , il defend ses idées.C’est cette façon de faire de la politique qui manque à nous autres.On peut être d’un avis contraire mais respectons les uatres et ne dénigrons pas sans raison.J’aurais aimé que tu donnes ton avis sur ce qu’il a dit mais pas le qualifier de plaisantin.SI kaboré est un plaisantin alors je préfère encore de loin de tels plaisantins pour diriger ce pays car il a quelquechose dans la tête et il a le coeur pour son prochain.
Le 18 août 2010 à 20:24 En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2010 : « Personne de sérieux ne peut me prendre comme un figurant ou un accompagnateur »
"Qui es tu toi qui prétend connaitre la vie politique ? personne ne te connait non plus et tu n’es pas representatif des gens sérieux .si tu suivais en effet comme tu prétends la vie politique tu sauras depuis juillet 2009 qui est kaboré maxime".
Le francais n’est peut- etre pas notre langue maios quand on a tant de DESS et de DEA et qu’ on le masssacre tant, il faut croire qu’ on a privilegie le quantitaif et non le qualitatif. Encore la maladie des hommes pas serieux. Quelle est cette reference de se faire connaitre rien qu’ en Juillet 2009. Le papa et la maman de ce garcon n’ ont pas eu la chance . Parce qu’ il est "mal indique."
Le 18 août 2010 à 20:26 En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2010 : « Personne de sérieux ne peut me prendre comme un figurant ou un accompagnateur »
Tu peux reprendre tres vite ton materiel medical. Si tu croyais acheter les consciences ainsi, je te vois Gros Maxime comme devant.
Le 18 août 2010 à 20:27 En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2010 : « Personne de sérieux ne peut me prendre comme un figurant ou un accompagnateur »
Si on devait compter les dons Kanazoe devait etre notre president depuis 1900tchoc. Et la France notre empereur.
Le 20 août 2010 à 15:23, par Tengembiiga En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2010 : « Personne de sérieux ne peut me prendre comme un figurant ou un accompagnateur »
Mon frère, on peut être un homme public sans être un homme politique. Que vous ne connaissiez pas le sieur Kaboré ne signifie rien du tout en soi. Je le connais personnellement et je connais au moins une partie de son histoire personnelle. Je connais aussi plusieurs personnes qui peuvent dire la même chose, sans avoir la prétention d’être des scrutateurs de la vie politique nationale depuis le coup d’Etat de Saye Zerbo. Quand on ne connaît pas quelqu’un on peut essayer de se renseigner plutôt que de raconter sa vie.
5. Le 18 août 2010 à 15:50, par wendlassida En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2010 : « Personne de sérieux ne peut me prendre comme un figurant ou un accompagnateur »
c’est triste que des gens critiqent et disent des choses inexactes sur kaboré que je connais très bien et qui a tout pour être un bon président. je ne vois rien de pas sérieux dans son interview qui est limpide et pleine de sagesse.Il montre qu’il a la maturité et le recul pour prendre position sans faire des critiques sujectives.Ceux qui écrivent n’ont pas le courage de leurs idées et ne peuvent en aucun cas arriver à la cheville de kaboré.Cette homme mérite la confiance du peuple et seuls ceux qui sont hostiles au changement, les aigris et les gens mal intentinnés trouvent à redire de son interview.Il est vrai qu’ici on n’aime pas les gens qui ont de la valeur.Pauvre burkina !Mais je sais que kaboré ne s’arrêtera pas à ces propos mensongers et denués de tout fondement.Ceux qui connaissent vraiment l’homme savent que c’est une chance pour le pays d’avoir un digne fils comme kaboré.
Le 18 août 2010 à 20:29 En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2010 : « Personne de sérieux ne peut me prendre comme un figurant ou un accompagnateur »
Kabore n’a pas pitie de lui- meme. C’est lui - meme qui repond aux messages, cet individu.
Le 20 août 2010 à 21:13, par buud warb sonda En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2010 : « Personne de sérieux ne peut me prendre comme un figurant ou un accompagnateur »
A la lecture de ce message, je suis sidéré par le comportement insencé de certains lecteurs vis-à-vis de Monsieur Maxime KABORE pour qui j’ai une certaine admiration. Et pour cause : ce sont ces mêmes critiques acerbes et insencées qui ont conduit à la division entre le Président SANKARA et le Président COMPAORE. La suite de l’histoire tout le monde la connaît car Thomas SANKARA est mort avec toute ses maigres belles idées de l’autosuffisance qui nous fait aujourd’hui défaut.
Maintenant que nous avons le Président COMPAORE, qui s’est battu et qui se bat à l’heure actuelle comme il peut pour sortir le Burkina de sa torpeur, il existe des gens pour le critiquer au point de lui dénier ses victoires politiques personnelles à la fois sur l’échiquier national, régional et international.
Enfin, s’agissant de mon frère Maxime KABORE qui, du haut de son confort belgo-burkinabé a eu le courage de déclarer sa candidature et de l’assumer parfaitement par des idées claires et précises, il se trouve des lecteurs médiocres du Fasonet pour le vilipender et le torpiller. Et le pire, c’est qu’on lui refuse aussi la liberté individuelle de répondre à ces torpilleurs d’un autre âge que seul Dieu pourrait sonder les reins et les coeurs de tant de pêcheurs en eaux troubles.
J’ai un conseil d’ami à formuler à Monsieur KABORE : Ne plus jamais répondre aux barbares de la plume, animés par un sentiment antidémocratique, sournois et hypocrite. On ne peut pas vouloir l’alternance et critiquer un candidat qui propose cette alternance. Que Le candidat KABORE se concentre sur son programme qui est loin d’être ridicule même si mon candidat pour cette élection-là du 21 novembre prochain demeure le PRésident COMPAORE.
Que les burkinabé se rassurent : le peuple burkinabé est un peuple mâture et conscient contrairement à ce que pourraient penser certains pseudo-intellectuels. Bon courage à Maxime KABORE dont la foi inébranlable et le patriotisme sont des exemples à emprunter. On ne pourrait pas en dire de même pour certains internautes dont le sport national est la critique cervile sans aucune proposition sérieuse en contrepartie. Pour l’unité du peuple burkinabé, en avant ! BWS.
6. Le 18 août 2010 à 16:58, par Wanza En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2010 : « Personne de sérieux ne peut me prendre comme un figurant ou un accompagnateur »
Qui est ce type même. Encore un plaisantin. Laisse-nous tranquille. Qui te connait même.
Wanza
Le 18 août 2010 à 18:36, par un burkinabè de paris En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2010 : « Personne de sérieux ne peut me prendre comme un figurant ou un accompagnateur »
toi tu es qui pour parler comme ça ? qui te connait aussi ?apprends à le connaitre et tu pourras ensuite porter un jugement s’il est plaisantin ou pas.Sans même le connaitre , tu le qualifies de plaisantin ?Ce n’est pas du tout sérieux mon frère Wanza.Sache qu’ils sont nombreux au pays ceux qui veulent le connaitre davantage etle candidat montre par cette interview qu’il connait bien le pays mieux que bcp de ceux qui y vivent.Relis ce qu’il a dit tu seras plus instruit.Bon il n’y a pas pur aveugle que celui qui refuse de voir ert il n’ ya pas pur sourd que celui qui refuse d’entendre.que Dieu bénisse mon frère maxime et qu’Il ouvre ton coeur à la raison.Bravo pour ton interview qui a de la consistance , de la clairvoyance et surtout un sens du bien commun !!!
Le 18 août 2010 à 21:04, par titeuf En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2010 : « Personne de sérieux ne peut me prendre comme un figurant ou un accompagnateur »
mais putain !comment voulez vous le connaitre ce monsieur ?vous trouvez que son nom ne figure presque pas sur la scène politique du Burkina ? est ce donc la condition pour être crédible et dévoué pour sa patrie ?il a l’air plutôt convaincant ce monsieur quoique j’aurais bien aimé qu’il dise un mot sur la politique extérieure du Burkina.bonne chance !!et n’oubliez pas que l’heure du" burkinabé mouton "est passée.ce peuple veut du concret,du respect ,pas de vains mots.
7. Le 18 août 2010 à 18:38, par kumakelen fola En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2010 : « Personne de sérieux ne peut me prendre comme un figurant ou un accompagnateur »
Certains internautes prennent leur vessies pour des lanternes ?Pour ce qui est du programme de Maxime, j’avoue que c’est pas si mal que ça.Je crois que ça vaut mieux que "des slogans genre je crois, je m’engage".Seulement je demande à Maxime d’être assez précis en ce qui concerne Blaise !Si Blaise a failli dans la gouvernance de ce pays y a pas de raison que lui veuille encore lui jeter des fleurs.Il doit le combattre farouchement au nom de l’intérêt qu’il a pour ce peuple.En tout cas, bon vent à lui et surtout du courage !
Le 20 août 2010 à 21:07 En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2010 : « Personne de sérieux ne peut me prendre comme un figurant ou un accompagnateur »
Ce garcon est tout simplement un rigolo mais un rigolo dangereux puisqu’ il veut manger sur le dos du peuple.
8. Le 19 août 2010 à 15:03, par julien En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2010 : « Personne de sérieux ne peut me prendre comme un figurant ou un accompagnateur »
je n’ai rien personnellement contre ce monsieur que je ne connais pas mais je trouve que quiconque ira à l’élection de novembre va etre complice, à son corps défendant ou non, du crime annoncé contre l’article 37.
Le 18 septembre 2010 à 22:07 En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2010 : « Personne de sérieux ne peut me prendre comme un figurant ou un accompagnateur »
Comment peut-on être complice d’une hypothétique modification de l’article 37 en étant simplement candidat à l’élection présidentielle du 21 novembre 2010 prochain. Expliquez-moi, Monsieur Julien....