Me Sankara au sujet de la présidentielle : A la guerre comme à la guerre
Au cours d’une conférence de presse que son parti, l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS), a organisée le 11 août 2010 à son siège, le président-candidat n’a pas fait mystère de ce que sa formation politique utilisera “l’artillerie lourde”, selon que c’est ce moyen dont l’adversaire usera, pour réaliser l’alternance démocratique au soir du 21 novembre 2010.
“Découragement n’est pas Burkinabè”. A ce slogan bien populaire à une certaine époque, l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) donne un sens presque fétichiste. Cette formation politique, engagée dans la compétition électorale de novembre prochain, invite les Burkinabè, ceux qui croient encore à leur destin et à un meilleur devenir du pays, à ne point baisser les bras, quel que soit ce qui adviendra.
D’où la campagne que le Parti vient d’initier, dénommée “J’y crois, je m’engage”, et fondée, selon Me Sankara, président du Parti et candidat à l’élection présidentielle, sur les enseignements du président Thomas Sankara qui disait qu’il faut d’abord compter sur ses propres forces. A travers cette opération pour laquelle des comptes ont été ouverts dans des banques, le parti de l’Œuf veut donner l’occasion aux Sankaristes et à leurs sympathisants “d’apporter leurs soutiens, de quelque nature que ce soit, à notre lutte dont la justesse n’est plus à démontrer”.
Tout ce dispositif pour contrer Blaise Compaoré, dont, poursuit Me Sankara, les intimidations, les tripatouillages de la constitution ne pourront empêcher la fin de règne. L’UNIR/PS, qui dit se réjouir de l’échec cuisant des FEDAP/BC dans leur tentative de faire voter les Burkinabè avec des jugements supplétifs d’actes de naissance, compte utiliser, au besoin, “l’artillerie lourde” selon le dispositif qu’il aura en face pour éviter que le peuple, qui aime la démocratie, en soit privé par des “calculateurs sans foi ni loi”. A la guerre comme à la guerre donc pour réaliser l’alternance démocratique au soir du 21 novembre 2010.
Une détermination pour le changement qui s’explique par le Programme alternatif sankariste (PAS), le projet de société du Parti, fondé sur cinq déficits structurels à relever. A savoir ceux relatifs à alimentation, au capital humain, à l’environnement, à l’emploi et à la bonne gouvernance. Convaincue que “mieux vaut faire un pas avec le peuple que dix pas sans le peuple”, la formation politique estime que son programme économique et social fera du Burkina un pays respecté dans le concert des nations et où vivent des hommes libres et intègres dans des conditions sociales et matérielles en perpétuelle amélioration. C’est à ce prix que notre peuple émergera et sortira de sa pauvreté légendaire. Me Sankara y croit et s’y engage.
Nankoita Dofini
Vos commentaires
1. Le 12 août 2010 à 03:29, par Zod En réponse à : Me Sankara au sujet de la présidentielle : A la guerre comme à la guerre
Bienvenus au Theatre "le Faso". Je m’appelle Blaise, directeur de ce Theatre. Nous preparons actuellement une piece qui s’appelle "Elections". Mes acteurs, ils sont doués (du moins quand ils sont bien payés). Il y en a meme un que j’ai nommé Chef de file. Il joue bien son role. La premiere de cette piece, c’est pour le 21 novembre.
Le 12 août 2010 à 16:45, par Paris Rawa En réponse à : Me Sankara au sujet de la présidentielle : A la guerre comme à la guerre
On peut reprocher tout ce qu’on veut à Me Sankara, mais lui au moins à une position clairement fixée pour l’alternance. Ceux qui prétendent qu’il faut boycotter l’élection du 21 novembre, ne proposent aucune chance, même infime, de solution d’alternance. Pour enlever Blaise du pouvoir, certaines conditions sont indispensables : 1- Autres candidatures que celle de Blaise, 2- Mobiliser l’électorat pour faire le choix de l’alternance dans les urnes, 3- Vérifier pour que les voyous politiques ne trafiquent pas les résultats des urnes. Voilà pourquoi je dis que Me Sankara est sur la bonne voie. Si tous ceux qui veulent l’alternance votent pour lui, ils se débarrasseront du président éternel candidat. Ce serait d’ailleurs une bonne occasion pour mettre fin au malheureux et sinistre projet de modification de l’article 37.
Tous les autres qui ne proposent pas d’alternative au peuple le condamnent à subir la dictature de fait, que nous impose le CDP qui n’a d’autre projet que Blaise Compaoré. Celui qui veut vraiment que les choses changent, il doit accepter de proposer aux électeurs un autre choix, et se battre pour qu’on ne voit plus Blaise au pouvoir : Tout sauf Blaise ! Voilà le mot d’ordre pour l’alternance.
COURAGE À Me SANKARA ET À TOUS LES OPPOSANTS SÉRIEUX QUI SE BATTENT POUR PROPOSER AU PEUPLE UN AUTRE CHOIX QUE BLAISE. LES AUTRES (BOYCOTTEURS ET DÉNIGREURS)SONT DES LÂCHES ET DES INCAPABLES DÉMISSIONNAIRES QUI N’ONT PAS D’AMBITIONS POUR LEUR PAYS.
Le 12 août 2010 à 21:35, par Ghandi, Peace & Freedom En réponse à : Me Sankara au sujet de la présidentielle : A la guerre comme à la guerre
Bien dit Rawa !
Seulement je ne crois pas qu’il existe un seul Burkinabe qui pense que Blaise peut perdre par les urnes. Et c’est la le probleme.Comment faire croire au peuple qu’il peut changer les choses>...
Le 12 août 2010 à 23:18, par Paris Rawa En réponse à : Me Sankara au sujet de la présidentielle : A la guerre comme à la guerre
Monsieur Ghandi, commencez vous-même par ne pas répéter le mensonge qu’on nous raconte en disant qu’il ne peut pas perdre ? Si on arrive à mobiliser les électeurs, et si on arrive à surveiller étroitement le résultat des urnes, Blaise peut perdre. Il faut encourager ceux qui œuvrent dans le bon sens et arrêter d’écouter ou de répéter la parole mensongère des défaitistes et des amis de Blaise. Ce ne sont pas eux, mais les électeurs qui vont décider de qui sera président.
Le 12 août 2010 à 21:55, par Koumankan En réponse à : Me Sankara au sujet de la présidentielle : A la guerre comme à la guerre
Tout est dit, et bien dit !Que chacun se mette à présent face à sa conscience...pour ceux qui en ont encore biensur !
2. Le 12 août 2010 à 03:44, par Un burkinabe vivant a Kansas City aux USA En réponse à : Me Sankara au sujet de la présidentielle : A la guerre comme à la guerre
Salut Maitre et beaucoup de courage. J’ai beaucoup de respect pour vous et j’admire votre courage. mais je pense tres sincerement que ce n’est pas par les urnes qu’on viendra a bout de ce pouvoir.
En poussant mon raisonnement, je dois me dire que vous faites leur affaire car ils utiliseront evidemment votre combat pour montrer au monde qu’il ya bel et bien la "democratie" au Burkina alors que tout le monde sait qu’il n’en ait rien.
En tout cas pour vous attester de ma fierte a votre lutte meme si elle est perdue d’avance, je me ferai le laisir de vous apporter une contribution a votre campagne.
Bien a vous et beaucoup de courage
PS : Vous au moins vous semblez faire preuve de constance dans votre combat pas commes tous ses faux opposants (Hermann, Gilbert, Issa, Soumane, Zephirin, etc...)
3. Le 12 août 2010 à 05:17, par hleak En réponse à : Me Sankara au sujet de la présidentielle : A la guerre comme à la guerre
finalement, votons tous pour Me Sankara ! lui au moins n’a pas peur de defier le dieu du CDP. Il est constant et ça c’est tres bien chers Burkinabè.Blaise et Roch veulent bruler le pays. Que Dieu nous preserve de venerer un mortel comme nous...
Le 12 août 2010 à 15:31, par ciaopantin En réponse à : Me Sankara au sujet de la présidentielle : A la guerre comme à la guerre
est-ce que vous connaissez même la politique au Faso ? Les opposants de blaise sont me sankara, bado... les opposants à blaise sont hermann,zéphirin. gilbert est à la mouvance ou bien ? Arrêtez de mélanger les gens. Me sank va accompagner son ami de Kossyam en criant qu’il sera à la présidence au soir du 21 novembre. Il se fout de qui, là ?
4. Le 12 août 2010 à 09:44 En réponse à : Me Sankara au sujet de la présidentielle : A la guerre comme à la guerre
Merci maître pour cette idée originale (empruntée d’OBAMA je crois) mais on ne connaît ni les banques ni les numeros de comptes. je pense que vous ferez mieux de passer des communiqués radio voire de la pub(en français et en langues nationales) pour que la mojorité du peuple soit informée de l’existence de ces comptes. Donnez également l’opportunité de conserver l’anonymat, vous verrez que même des cdpistes cotiseront. j’ose croire que les fonds recueillis seront utilisés à bon escient. merci
5. Le 12 août 2010 à 10:37, par mustaphalejuste En réponse à : Me Sankara au sujet de la présidentielle : A la guerre comme à la guerre
une première fois, ce parti avait demandé au peuple de l’argent ; on n’a pas su s’il en a eu ou non. Mystère ! aujourd’hui, le peuple ne donnera rien car il n’a rien et surtout il se moque de cette élection qui ne sert à rien qu’à légitimer blaise et lui permettre de faire son putsch à l’article 37
6. Le 12 août 2010 à 12:52, par LaVoix En réponse à : Me Sankara au sujet de la présidentielle : A la guerre comme à la guerre
Ce Monsieur là, c’est un plaisantin. Je trouve qu’il sont entrain de salir la mémoire de Sankara actuellement. Les partis politiques qui se réclament sankariste devrons d’abord essayer de mieux comprendre ce que Sankara voulait pour son peuple et ensuite réactualiser cette volonté là et les moyens de luttes pour y parvenir.
Vous vous imaginez un monsieur qui vient se garer devant vous avec un 4x4 pendant que vous gratter sous le chaud soleil de Ouaga vous dire "A bas les bourgeois !!!". Soyons sérieux.....
7. Le 12 août 2010 à 21:49, par Tigré En réponse à : Me Sankara au sujet de la présidentielle : A la guerre comme à la guerre
c’est toi le plasantin mon ami.voutez la paix a M Benewende.les gens sont des peureux dans ce pays ;ils preferent critiquer et se jouer les hommes forts dans leurs salons ou dans les maquis.regardez le Togo vous comprendrez ce qui peux arriver a un beau pays quant les gens se comportent en mouton.