1er septembre 1987-1er septembre 2004. Dix-sept ans d’existence, de combat audacieux, de marquage responsable et d’assurance inéluctable pour une alternance sankariste inévitable. Chasser le naturel, il revient au galop. Le pays va mal, cela a déjà été dit. Il faut changer de régime, cela a déjà été entendu. Comment ? Les solutions divergent et la nôtre aussi.

Devons-nous nous taire jusqu’à ce que les sankaristes s’unissent ? Et par qui ? Et quand ? Et comment ? Faut-il se démarquer de toute opposition, après l’expérience des divers regroupements ? Quel est en fait notre dégré de parenté par rapport à tel ou tel parti politique ? Voilà un ensemble de questions fondamentales qui taraudent les sankaristes à la veille de chaque élection et qui les empêchent d’être la force tranquille à même de stopper le torrent dévastateur des courtisans irresponsables du palais présidentiel de Tang-zougou.

Frères et sœurs la lutte continue et nous devons tirer leçons de l’histoire de notre parti. L’adversaire d’hier n’est pas forcément un ennemi aujourd’hui ; et l’ami d’hier n’est pas aisément un frère aujourd’hui. Cependant notre objectif est toujours le même mais la cible doit changer ; car certaines oppositions non sankaristes (ONS) ont aussi leur placenta dans le Front populaire.

Camarades, le double jeu de l’ONS a permis à des CDR brouettes d’accéder au giron intime du pouvoir d’Etat ; infligeant ainsi aux sankaristes de valeur, même CDPistes, de cuisantes défaites irrattrapables dans cette course au pouvoir. La Rectification est donc encore possible en 2005 pour réconcilier les révolutionnaires de la première heure sans exclure les honnêtes serviteurs du peuple dans cet Etat de démocratie à consolider. Il suffit d’oser et le MTP a toujours su oser pour indiquer en toute modestie, la voie d’outre tombe que nous pensons sankariste à suivre.

Ainsi dans cette marche parallèle du tigre et du lion, le premier parti sankariste du Burkina Faso a su, pendant dix-sept ans, naviguer contre vents et marées, pour voir éclore de nombreuses formations politiques d’obédience sankariste dont certaines ont valeureusement conquis leur titre dans les Conseils municipaux, à l’Assemblée nationale et même dans des gouvernements présidés par l’enfant terrible de Ziniaré.

Aux sankaristes de tout bord qui sont dans l’action de tous les jours et qui mènent sans relâche et vaillance, par la prison et le refus d’obtempérer pour un espoir meilleur du sankarisme d’Etat au Burkina Faso. A tous la Patrie reconnaissante. Joyeux anniversaire aux frères et sœurs du Burkina et de la Diaspora en souffrance, que Dieu nous bénisse tous. En cela, le MRP Moog-Teeb Panpaasgo reste et demeure un Refus et un Espoir !

Pour la Coordination politique
Le président du MTP,Congo Kaboré Nayabtiguingu,
Officier de l’Ordre National