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Forces armées nationales : 989 nouveaux soldats pour défendre la patrie

Publié le lundi 2 août 2010 à 01h03min

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Après sept mois de formation, le contingent militaire 2009 formé au Groupement d’instruction des Forces armées (GIFA) a été présenté, le vendredi 30 juillet 2010 à Bobo-Dioulasso sous le drapeau. Port de galons et défilé de troupes ont été les temps forts de cette sortie de promotion présidée par le colonel major Kodjo Lougué, chef d’état-major de l’armée de terre.

Avec un effectif initial de 1 000 recrues, issues de tous les corps de métiers d’armes, ce sont finalement 989 soldats moulus à la rigueur militaire qui ont été jugés aptes à recevoir leurs épaulettes. En cours de formation, 38 recrues ont été radiées dont 25 pour absence irrégulière, 8 pour raison médicale, 4 pour faux et usage de faux et un décès.

Sur les 38 personnes radiées, a indiqué le chef de bataillon Yves Ouédraogo, chef de corps du GIFA, 11 ne pouvaient pas être remplacées après le 31 mars d’où l’effectif final de 989. L’encadrement conséquent de ce beau monde a été assuré par 175 cadres, affectés par le commandant militaire. A la différence des contingents précédents, une attention particulière a été accordée, selon le chef de corps à la formation.

Elle s’est traduite par l’organisation de deux rallyes et la mise en place d’un système de suivi-évaluation hebdomadaire sanctionné pour un contrôle pointu du niveau d’assimilation des jeunes recrues. Au bout du compte, les résultats obtenus ont été jugés satisfaisants et le contingent aux dires, du chef de corps, est à présent « apte à servir la nation ».

Mais, a prévenu le commandant Yves Ouédraogo, la formation du GIFA seule ne suffit pas pour forger un bon soldat, elle doit se poursuivre et se renforcer. Il appartiendra donc aux entités qui recevront les nouveaux soldats « de parfaire leur éducation militaire par l’organisation d’une formation complémentaire ».

Dans la foulée, le chef de corps du GIFA a annoncé la mise en œuvre de l’annualisation de certains stages dont ceux assurés par le GIFA. Cela va nécessiter, a-t-il indiqué, non seulement un réajustement de leur programme, mais aussi plus d’investissement sur le site du Centre d’instruction temporaire à Bama (CIT). Un site qui fait face à un besoin d’infrastructures pour les soins de santé, d’une cuisine et la réalisation de forage pour l’approvisionnement en eau potable des recrues.

Après la lecture de la formule consacrée invitant le contingent à incarner les vertus de fidélité et de loyauté, ce fut le tour du port des galons aux promus par les officiels. Un défilé des différents corps militaires a clôturé la cérémonie sous une pluie battante.

Frédéric OUEDRAOGO

Sidwaya

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