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ENTRETIEN AVEC LA PATRONNE DE SAN FINNA, Me IVATCHKA YAMEOGO/WARNER

Publié le lundi 26 juillet 2010 à 23h15min

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En vacances courant juillet dans son Faso natal, la patronne de San Finna que nous avons approchée, Me Ivatchka YAMEOGO/WARNER, a bien voulu nous accorder un entretien portant sur sa situation professionnelle aux Usa, la vie politique aux USA et au Burkina Faso et bien sûr, sur le journal. Echange très direct que nous vous proposons en deux parties. Ne ratez donc pas, la semaine prochaine, la suite…

Présentez-vous à vos lecteurs pour ceux qui ne vous connaissent pas.

Je m’appelle Ivatchka Yaméogo-Warner. Je suis née à Ouagadougou d’un père burkinabé et d’une mère française. J’ai fait mes études primaires et secondaires entre Koudougou, Dakar, Ouagadougou et Montréal. Pour ce qui est des études universitaires, j’ai obtenu une licence en Langues Etrangères Appliquées en France avant de partir pour les USA où j’ai obtenu un Masters en Sciences Politiques et ensuite un Doctorat en Droit (J.D.). Depuis maintenant près de dix ans, je vis à New York ou j’ai rencontré mon mari. Je suis inscrite au Barreau de New York et je travaille en tant qu’avocate pour une organisation américaine spécialisée dans les affaires familiales, civiles et criminelles.

Comment en êtes-vous arrivée à cette profession ? Par vocation ou par imitation quand on sait que votre père, Me Hermann Yaméogo, est aussi avocat ?

Déjà enfant, je n’aimais pas les injustices et cherchais toujours à rectifier les inégalités que ce soit dans la cour de recréation ou ailleurs. Plus grande, j’ai rêvé d’une profession qui me permette de promouvoir la justice au niveau social, économique et politique ; un métier qui me permette de prendre ma vie en main tout en ayant le privilège d’avoir une influence directe et positive sur les segments (groupes) défavorisés de nos sociétés. Après avoir considéré une carrière dans l’humanitaire, je me suis toutefois dirigée vers le Droit. Il faut dire qu’enfant, quand je voyais mon père dans sa robe d’avocat, quand je l’écoutais expliquer avec passion certaines causes qu’il a défendues, j’étais fière qu’il exerce une profession si noble. Voilà ce qui fait qu’aujourd’hui, je suis avocate.

Dans le Barreau de New York, ça doit être une jungle pour vous, non ?

C’est vrai que ca n’a pas été simple de devenir avocate aux USA. J’ai d’abord dû passer un examen pour être admise en Droit, ensuite trois années d’études intenses avec stages pendant les étés, puis un concours qui je crois est l’équivalent du CAPA en France, et enfin un stage d’un an auprès d’un juge. C’était un parcours du combattant, surtout compte tenu de la langue. Comme d’autres dans la même situation et espérant devenir avocate, j’ai eu mes moments de doute. Dans ces moments-là, je pensais à mon père qui avait trouvé la force de passer son BAC alors qu’il était en prison et si jeune. Je pensais à mes parents qui ont tous les deux été capables d’étudier le Droit et de réussir alors qu’ils avaient trois petits enfants dont ils s’occupaient en même temps. Si eux avaient réussi dans de telles conditions, je ne pouvais pas échouer. Aussi, je dois dire que mon mari m’a toujours tellement soutenu pendant ces années ! Je lui dis souvent que « nous avons réussi ». Mais bon, tout ca c’est du passé. J’ai trouvé le métier dont je rêvais et je suis vraiment épanouie.

Rappelez-nous maintenant comment vous êtes arrivée à la tête de notre organe San Finna

C’était juste après le drame de Sapouy. Comme tout le monde, nous étions choqués et furieux que de tels actes de violence aient pu avoir lieu. En tant que citoyen, il fallait réagir, faire en sorte que ce drame ne soit jamais oublié et qu’il serve au moins à amener un changement au niveau politique et social. Mais il y avait aussi des raisons plus personnelles. Mon père voulait honorer la mémoire de Norbert Zongo, son cousin. Moi, je pensais à Antoinette, la petite sœur de Norbert Zongo. C’est elle qui s’occupait de moi à Koudougou quand j’étais toute petite et courrais partout. Toujours patiente et attentionnée, elle me suivait et s’assurait que rien de mal ne m’arrivait. Elle est présente dans tous mes souvenirs d’enfance à Koudougou. Je pensais à sa douleur d’avoir perdu un frère dans de telles conditions et cela renforçait en moi le désir d’apporter ma contribution. Etre à la tête du journal, c’était un peu ma façon à moi de participer à la lutte générale pour la pérennisation la mémoire de Norbert Zongo.

Quels sont les problèmes les plus difficiles auxquels les médias font face et quels sont ceux qu’ils posent ?

Les médias posent de nombreux problèmes notamment ceux liés à la démocratie d’opinion en consolidation. Aujourd’hui, ceux qui influencent le plus les comportements et prises de position, ce ne sont plus les leaders politiques, syndicaux et autres ; ce sont les forces médiatiques. Et comme le pouvoir médiatique n’est pas soumis à des contrepoids comme le sont les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, il y a beaucoup de dérives. Les intrusions des pouvoirs publics et partis-Etats dans le monde médiatique causaient déjà problème, mais maintenant les puissances d’argent s’y mettent. Au final, les repères démocratiques sont brouillés et c’est l’avènement de la souveraineté médiatique au détriment de la souveraineté populaire.

Me Ivatchka YAMEOGO/WARNER en compagnie de son père Me Hermann YAMEOGO

Mais les médias eux aussi font face à leur part de problèmes. La révolution informatique en est un. D’un côté, Internet permet de contrôler et limiter le pouvoir médiatique. Mais d’un autre côté, il constitue une menace pour les médias en limitant leurs revenus.

Mais concernant plus particulièrement San Finna ?

En plus des problèmes que tous les journaux rencontrent, San Finna fait face à des problèmes dus à l’origine du journal et à sa ligne éditoriale. Du coup, sa tâche est peut-être beaucoup plus difficile dans le monde médiatique burkinabé.

San Finna, c’est une équipe dévouée qui travaille dans un esprit de sacerdoce. C’est loin d’être un journal qui fait de l’argent. Au contraire ! On y met beaucoup. Bien plus de 300.000.000 fcfa ont dû être injectés en dix ans. Tout ca pour des clopinettes, penseront bien des gens, puisque même avec le financement public (qu’on salue au passage), on tient à peine un mois par an pendant que les publicités nous sont refusées la plupart du temps. Le fait est que nous fonctionnons vraiment à perte et cela explique quelques coquilles et précipitations.

C’est difficile de fonctionner à pure perte et beaucoup dans cette situation auraient fermé boutique depuis longtemps, fait autre chose. Mais quand je pense à ce que nous accomplissons avec San Finna, je me dis qu’il y a plus à féliciter qu’à blâmer et au moins, des challenges ont été relevés. Le journal paraît sans discontinuer depuis toutes ces années, et il a acquis une notoriété certaine dans le pays et sur la Toile. Quand des amis me parlent de San Finna qu’ils connaissent par ce biais, c’est un motif de fierté pour moi.

Ce sont donc là vos motifs essentiels de satisfaction…

Oui, cliquer sur un sujet important d’actualité au Faso ou même ailleurs, et voir que San Finna fait partie de la conversation, c’est une vraie satisfaction. La ligne éditoriale évidemment me convient parfaitement tout comme la façon d’aller au fond des choses, sans haine ni mièvrerie. C’est un journal d’informations qui s’efforce de rester objectif et dont les analyses sont poussées et donnent à réfléchir. Que demander de plus ? Evidement, si le premier Ministre faisait suivre sa promesse d’ouvrir les pages de tous les journaux aux annonces et que, tant qu’à faire, il mette en place une politique de discrimination positive, San Finna et bien d’organes ne s’en porteraient que mieux.

Des USA, vous suivez l’actualité. Comment voyez-vous la démocratie au Faso, avec votre recul ?

C’est assez particulier. D’un côté, et c’est une chance, le Burkina Faso ne souffre pas de la violence ou de l’instabilité qu’on voit souvent en Afrique. Je peux regarder les informations le soir sans avoir peur d’entendre qu’il y a une guerre civile, des rebelles, des réfugiés … au Burkina. Et il y a maintenant des élections nationales et locales dans le cadre d’institutions qui existent depuis presque 20 ans. Donc il y a définitivement des choses positives. De l’autre côté, quand on y regarde de plus près, on voit qu’il y a encore beaucoup à faire pour que ce régime puisse être qualifié de démocrate. Après la fin de la Révolution, il aurait fallu emprunter une autre trajectoire plus prometteuse, plus durable. Je trouve qu’il y a eu trop de détours et qu’au bout du compte, on a un simulacre de démocratie plus qu’autre chose. Il faut absolument des réformes pour corriger toutes ces déviations et remettre le pays sur la voie, la vraie, de la démocratie.

Que répondez-vous à tous ceux nombreux qui, au Faso notamment au niveau des médias, imputent aux partis politiques d’opposition, les difficultés de la démocratie et de l’alternance ?

Oui, je lis quelques fois des articles qui développent cette idée. Pour moi, et je dirais pour quiconque a une once de bon sens, c’est une mauvaise interprétation des rôles respectifs des différents acteurs de la vie politique. Le rôle du pouvoir est de gérer, de mettre en œuvre les politiques pour lesquelles il a été porté à la tête de l’Etat ; le rôle de l’opposition est de critiquer et de faire des propositions. On ne peut quand même pas dire que l’opposition est responsable des mauvaises politiques en matière économique, sociale ou démocratique quand c’est le pouvoir qui doit répondre de toutes ces politiques devant le peuple ! Ca reviendrait à accepter que lorsque que tout va bien c’est grâce au pouvoir et que dès que ça va mal, c’est la faute de l’opposition. Vous voyez bien que c’est absurde.

Mais on parle de réformes. N’est-ce pas de bon augure ?

Oui bien sûr. Les acteurs et partis politiques qui, comme l’UNDD, demandent depuis longtemps de telles réformes doivent être satisfaits de voir que ce passage indispensable à la préservation des acquis et à la promotion d’une démocratie plus durable est maintenant une chose quasi-acceptée. Mais il faut s’assurer que les choses soient bien faites. Pas de demi-mesures. Il faut analyser les problèmes honnêtement, à la racine et trouver des réponses courageuses. Je trouve par ailleurs que le pouvoir doit cesser de se satisfaire de sa stabilité, de ses médiations, et d’accuser l’opposition d’être, par son « incapacité à s’unir », la seule responsable des accrocs à la mise en place d’une démocratie idéale. Ce n’est pas la bonne démarche. Il doit admettre ses propres erreurs et limites. J’espère que les réformes auxquelles fort heureusement le Président du Faso en a appelées, seront empreintes de ce souci.

San Finna

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Vos commentaires

  • Le 26 juillet 2010 à 23:41 En réponse à : Salir l honneur de Norbert Zongo

    "Etre à la tête du journal, c’était un peu ma façon à moi de participer à la lutte générale pour la pérennisation la mémoire de Norbert Zongo"

    Tu n’as pas lu l’interview de Guy Zongo (le fils de Norbert) ou il disait qu’il n’en revenait pas que ton pere aie trahi son propre cousin (Norbert), afin de servir ses propres interets financiers ? Votre famille a sali l’honneur de Norbert. Aujourdhui plus personne ne respecte Herman. Il n’a pas eu honte de trahir Norbert pour avoir l’argent avec le pouvoir.

  • Le 27 juillet 2010 à 07:43, par Apogée En réponse à : ENTRETIEN AVEC LA PATRONNE DE SAN FINNA, Me IVATCHKA YAMEOGO/WARNER

    Je n’arrive pas à comprendre quelque choseà ala lecture de cet article. Je voudrais savoir si la fille de Hermann Yaméogo dirige SAN FINNA depuis les USA où elle réside. Si cela est vrai, comment cela est-il possible ? N’y a-t-il pas quelqu’un digne de confiance, de compétent au Burkina qui soit en mesure de diriger un journal, soit-il le porte voix de son parti ? J’ose bien me tromper dans mon analyse après la lecture de l’article.
    Ah ! notre cher Hermann, n’est jusqu’ici pas parvenu à se départir de ce mode de gestion que je juge de clanique, familiale des affaires. On se rappelle encore qu’il a fait appel dare dare à son frère depuis la RCI dans les années 2000 afin de venir occuper un poste ministériel au nez & à la barbe des caciques du parti. Il y a quelques mois, dans les colonnes d’un journal, il regrettait que la ville de Koudougou n’ai pas été choisi pour abriter les fêtes du cinquentenaires que notre pays s’apprête à organiser.
    Dire que ce monsieur pourrait diriger avec impartialité un jour notre Faso, je m’en doute. Wait and see !

    • Le 27 juillet 2010 à 10:40, par tomorrow is never a day(tomorrowneverday) En réponse à : ENTRETIEN AVEC LA PATRONNE DE SAN FINNA, Me IVATCHKA YAMEOGO/WARNER

      Je crois qu’elle ressemble a son pere parceque je suis sidréré qu’elle affirme " il faut dire qu’enfant, quand je voyais mon père dans sa robe d’avocat, quand je l’écoutais expliquer avec passion certaines causes qu’il a défendues, j’étais fière qu’il exerce une profession si noble. Voilà ce qui fait qu’aujourd’hui, je suis avocate" de connaissance Me Hermane Yameogo n’a jamais plaidé nul par au monde, il n’est inscrit a aucun barreau, alors expliquez s’il vous plait madame ! Etre avocate de son pere qui signale a gauche et tourne a droite, d’accord mais a ce point raconter des choses fausses, attention ! Pire le redac en chef a sejourné en prison pour excroquerie et s’est vu sauvé par Hermane via un cheque de 500 000 frc si je ne me trompes ! personne ne lit et ne lira San Finna, arreter chez théatralisme svp !

  • Le 27 juillet 2010 à 09:21, par blacksad En réponse à : ENTRETIEN AVEC LA PATRONNE DE SAN FINNA, Me IVATCHKA YAMEOGO/WARNER

    Permettez que je sois hors-sujet mais... purée qu’est-ce qu’elle est belle !

    • Le 27 juillet 2010 à 13:08, par Zoyande En réponse à : ENTRETIEN AVEC LA PATRONNE DE SAN FINNA, Me IVATCHKA YAMEOGO/WARNER

      Tu es doublement hors sujet : il ne faut pas confondre clarté de peau et beauté même la beauté est subjective (ce qui devrait dissuader des appréciations de ce genre en publique). En plus, c’est totalement déplacé et machiste. Pendant qu’on parle des idées, vous rabaissez la femme à sa simple beauté.

      Je pense qu’elle est propriétaire du journal mais pas Directeur de publication. Ce qui est normal si c’est elle qui possède le capital. Mais le comportement de Hermann et sa famille et pas que lui d’ailleurs ressemble plus à du clanisme que tout autre chose.

      • Le 29 juillet 2010 à 09:50, par blacksad En réponse à : ENTRETIEN AVEC LA PATRONNE DE SAN FINNA, Me IVATCHKA YAMEOGO/WARNER

        Zoyande, peut-être ne m’as-tu pas bien lu, j’ai dit "purée, qu’est-ce qu’elle est belle" et non pas "purée, qu’est-ce qu’elle est claire".

        La beauté est subjective... eh ben vous m’en apprenez... j’ai envie de dire heureusement ! S’il n’existait que l’objectivité et que nous étions tous d’accord sur tout, nous n’aurions tout simplement rien à nous dire, rien à échanger, rien à apprendre les uns des autres, bref... nos vies seraient bien ternes !
        "En plus c’est totalement déplacé et machiste".... alors si c’est pas subjectif ça !!

        Oui, elle est jolie (est-ce la peine de préciser que cela reste mon opinion et que je la partage ?!)... et quand bien même elle ne le serait pas, "au moins ses cuisses sont claires"... lol... j’ai simplement souhaité marquer le coup car ça change des quelques vilains députés que j’ai l’habitude de voir ici.

        Sur ce... Wend na yid fan soangda !

    • Le 27 juillet 2010 à 15:51, par Mechtilde Guirma En réponse à : ENTRETIEN AVEC LA PATRONNE DE SAN FINNA, Me IVATCHKA YAMEOGO/WARNER

      Et elle ressemble à son père en plus. C’est un don de Dieu : Walg kôn zwé ta big kéos yé

    • Le 27 juillet 2010 à 16:35, par Nobga En réponse à : ENTRETIEN AVEC LA PATRONNE DE SAN FINNA, Me IVATCHKA YAMEOGO/WARNER

      blacksad, C’est un péché mortel, parce qu’elle est mariée. Et l’intention vaut l’acte ; donc c’est de l’adultère. Attention dèh ! N’gaouw !!!

  • Le 27 juillet 2010 à 13:57, par tomi En réponse à : ENTRETIEN AVEC LA PATRONNE DE SAN FINNA, Me IVATCHKA YAMEOGO/WARNER

    Je suis Malien et je suis actuellement à Bamako j’aimerais dire à mes chers Burkinabés qu’ils maitrisent bien la langue française je lis régulièrement sur faso.net .Ce n’est pas pour vous flatter mais je profite de cette occasion pour dire qu’aujourd’hui vous premier en Afrique de l’ouest en ce qui concerne la langue française qu’elle soit écrite ou parlée.
    J’ai remarqué que vos journalistes mettent le paquet quand ils font leurs investigations bravo et courage.

    • Le 28 juillet 2010 à 23:48 En réponse à : le borgne au royaume des aveugles

      Mon frere malien,

      merci pour le compliment mais "au royaume des aveugles, le borgne est roi". Je pense que tu ferais mieux d’aller apprendre l’anglais au centre culturel US de Bamako et encourager tes enfants a etudier en anglais dans un pays anglophone. Les perspectives d’emploi sont nettement meilleurs quand on est anglophone.
      Meme si nous maitrisons bien le francais au Burkina, nous aurions souhaite plutot maitriser l’anglais pour acceder aux bons postes dans les grands groupes et entreprises occidentaux.

  • Le 27 juillet 2010 à 14:40, par memnon En réponse à : ENTRETIEN AVEC LA PATRONNE DE SAN FINNA, Me IVATCHKA YAMEOGO/WARNER

    t’as raison mon frère. c’est un vrai canon

  • Le 27 juillet 2010 à 16:55, par RAWA En réponse à : ENTRETIEN AVEC LA PATRONNE DE SAN FINNA, Me IVATCHKA YAMEOGO/WARNER

    HUMM..LA BEAUTE EST RELATIVE DONC JE NE DIRAIS RIEN..BREF PR EN REVENIR AU DEBAT ARRETER DE FAIRE LA PUB DE "&%µ¨£..%£¨µ@" PAREILLES..

  • Le 27 juillet 2010 à 17:25, par feuTfeu En réponse à : ENTRETIEN AVEC LA PATRONNE DE SAN FINNA, Me IVATCHKA YAMEOGO/WARNER

    Apogée, tu as demandé une précision et je te la donne. San Finna est une société à responsabilitée limitée donc elle a des associés qui y ont des actions. Pour ta gouverne, Ivatchka est l’associé majoritaire de San Finna mais ne dirige pas San Finna. Le Gérant et directeur de publication du journal est M. Mathieu NDO (lire un jour ce journal pour voir).
    Conclusion : ne pas confondre associé ou actionnaire et dirigeant social.

  • Le 30 juillet 2010 à 19:14, par renato En réponse à : ENTRETIEN AVEC LA PATRONNE DE SAN FINNA, Me IVATCHKA YAMEOGO/WARNER

    non seulement elle est belle mais elle en a dans le crâne. Bravo madame ! je vous lirai la semaine prochaine avec impatience. ce que vous dites me semble parfaitement honorable et juste. Bonne continuation.

  • Le 30 juillet 2010 à 19:16, par marcellin En réponse à : ENTRETIEN AVEC LA PATRONNE DE SAN FINNA, Me IVATCHKA YAMEOGO/WARNER

    s’il y en a un qui n’a pas bien défendu norbert, ce n’est pas cette jeune femme qui m’a l’air bien sincère mais le fils du regretté qui est toujours dans les pattes des bonzes de ce pays. Et ça, c’est la vérité bien connue de tous.

  • Le 30 juillet 2010 à 19:18, par romuald En réponse à : ENTRETIEN AVEC LA PATRONNE DE SAN FINNA, Me IVATCHKA YAMEOGO/WARNER

    "tomorrow je ne sais quoi", quand on ne sait pas, on se tait. me Hermann a plaidé de nombreuses affaires aussi bien au Sénégal qu’au Faso. Et s’il a pu avoir plusieurs stagiaires dont notamment l’actuel Bâtonnier lui-même (Me issouf Baadhio), c’est qu’il était forcément inscrit à un Barreau. Alors arrêtons vos méchancetés.

  • Le 30 juillet 2010 à 19:19, par paul En réponse à : ENTRETIEN AVEC LA PATRONNE DE SAN FINNA, Me IVATCHKA YAMEOGO/WARNER

    "apogée", San Finna marche parfaitement bien même avec sa patronne aux USA. Bonne continuation à ce journal de la différence qui depuis plus de 10 ans, fait des articles de très grande qualité.

  • Le 1er août 2010 à 12:00, par adjovi En réponse à : ENTRETIEN AVEC LA PATRONNE DE SAN FINNA, Me IVATCHKA YAMEOGO/WARNER

    je ne suis pas Burkinabé mais quand je lis cet entretien, je peux comprendre toute la violence qu’il y a eue dans ce pays.

  • Le 1er août 2010 à 12:02, par raoul En réponse à : ENTRETIEN AVEC LA PATRONNE DE SAN FINNA, Me IVATCHKA YAMEOGO/WARNER

    je n’ai que deux choses à dire : d’abord, bravo ivatchka yaméogo/warner car l’entretien, comme on dit en Côte d’Ivoire, est propre ; ensuite, bon sang ne saurait mentir

  • Le 1er août 2010 à 12:05, par roland ouédraogo En réponse à : ENTRETIEN AVEC LA PATRONNE DE SAN FINNA, Me IVATCHKA YAMEOGO/WARNER

    les paroles de cette jeune femme, simples et pleines de profondeur, je les trouve tout à fait émouvantes. Je suis conquis et j’attends la deuxième partie.

  • Le 8 août 2010 à 20:00, par Burkina En réponse à : ENTRETIEN AVEC LA PATRONNE DE SAN FINNA, Me IVATCHKA YAMEOGO/WARNER

    Il faut contrôler un peu ses pulsions ;l’espoir du pays ne peut pas reposer sur des gens "qui pensent tout en bas".Ressaisissez-vous mes frères.

  • Le 10 août 2010 à 09:59, par le vrai che En réponse à : ENTRETIEN AVEC LA PATRONNE DE SAN FINNA, Me IVATCHKA YAMEOGO/WARNER

    Maintenant que je sais que c’est vous qui êtes derrière San Finna je le lirais régulière. Vous êtes belle et intelligente et reconnaissante. Norbert Connaissait bien Hermann mais cela ne l’empêchait pas de le considérer comme Son cousin...Et puis on peut tout reprocher a Hermann sauf d’être resté bras ballant quand il y a eu le drame de Sapouy. Il a été si actif qu’au sein du collectif on l’accusait de vouloir profiter de l’occasion pour faire un putsch a Blaise....En définitive c’est le COLLECTIf et ses méthodes Halidouiènne qui ont sauvé le pouvoir de Blaise après le Drame de Sapouy .. Félicitation Me IVATCI. Groooooooooooooooooos Bisou

  • Le 27 août 2011 à 14:29, par finna En réponse à : ENTRETIEN AVEC LA PATRONNE DE SAN FINNA, Me IVATCHKA YAMEOGO/WARNER

    ’Personne ne lit et ne lira San Finna’ Tomorrowneverday, tu es PERSONNE c’est pourquoi tu ne lis pas San Finna.yakoooo pour toi ! Et si tu nous disais qui tu es et ce que tu as bien pu faire pour notre cher BURKINA FASO peut etre qu’on comprendrait cette potasse que tu deverse, hein Declin ? oh pardon Apogée ?

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