Avec un total de 163,5 points sur 170, Tamini Pangaloho Dimitri Daer, de l’école Mère-Thérèsa de la CEB de Toma, dans le Nayala, est désormais le meilleur élève garçon de la région de la Boucle du Mouhoun au CEP. Dembélé Fati de l’école de Siou de la CEB de Oury et Loué Ebou de l’école de Boromissi de la CEB de Siby, en totalisant chacune 160,5 points, sont les meilleures élèves au CEP, session 2010, de la région.

Le prix du meilleur maître est revenu à Ramdé Benjamin de l’école de Poura B de la CEB de Fara, qui a totalisé 100% au CEP (68/68). Il est suivi de Ouédraogo salif de l’école Bangassogo de la CEB de Kiembara, avec un taux de succès de 98,44% (63/ 64), et de Paré Emmanuel de l’école Mère-Thérèsa de Toma avec un taux de 96,72% (59 /61).

Le prix de la meilleure CEB est revenu à Dédougou I qui totalise un taux de succès de 89,94% (858/954) et celui de la meilleure DPEBA à celle du Mouhoun qui a totalisé un taux de réussite de 75,96% au CEP (2951/3885).

Pour cette session, la région de la Boucle du Mouhoun a enregistré un taux de succès de 65,81% au CEP, des résultats en deçà de la performance de l’année passée qui était de 73,22%, selon Müller Gnissa Ganou, DREBA de la Boucle du Mouhoun.

Des motifs de satisfaction demeurent toutefois, car au plan national le taux de succès est de 66,97% et avec 65,81% la région se classe au 6e rang avec une progression d’une place par rapport à l’année précédente, a-t-il poursuivi.

Placée sous le thème « Communes et structures déconcentrées du MEBA : ensemble pour relever les défis de l’éducation dans le contexte de la décentralisation », la mise des écoles sous la tutelle des communes selon les nouvelles lois de la décentralisation vient renforcer le partenariat entre les communes et les responsables de l’éducation.

C’est pourquoi, dira le (DREBA) de la Boucle du Mouhoun, Müller Gnissa Ganou, pour être en adéquation avec le thème de la présente édition, le choix du parrain a porté sur Tibiri Ouettien, un aîné de l’éducation, inspecteur de l’Enseignement de base à la retraite et président du Conseil régional de la Boucle du Mouhoun.

Institué pour stimuler les efforts et les mérites de ceux qui ont en charge l’éducation de base, le prix de l’excellence à l’école primaire est devenu une tradition et est considéré comme une manifestation désormais inscrite dans les annales de la DREBA de la Boucle du Mouhoun.

Le métier d’enseignant, combien noble, est un véritable labeur, car les résultats sont le plus souvent obtenus au prix d’énormes sacrifices. Le parrain dira d’ailleurs à ce propos : « L’éducation a des racines amères, mais ses fruits sont doux ».

Le gouverneur de la région, Siaka Prosper Traoré, dans son intervention, s’est appesanti sur le processus de décentralisation intégrale, la déconcentration et le transfert des compétences, sur lequel porte le thème de la présente édition.

Pour cette 6e fois, ce sont des kits scolaires, des vélos VTT, des postes téléviseurs, des sacs en cuir, des bourses d’études, des lampes et une moto que la région a offerts à ses lauréats.

Certes, les Journées de l’excellence drainent du beau monde, surtout du milieu éducatif, mais il serait souhaitable pour les organisateurs de marquer un arrêt, question de faire le bilan des éditions précédentes et de s’interroger sur le sort des différents élèves lauréats.

Dramane Sougué

L’Observateur Paalga