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Licence Master Doctorat : Les difficiles pas d’une expérimentation

Publié le lundi 19 juillet 2010 à 00h30min

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Licence Master Doctorat, le nouveau système d’enseignement est en cours à l’université de Ouagadougou. Plus de deux milles étudiants sont inscrits en Sciences et Technologies, une nouvelle filière d’enseignement qui a concerné des étudiants des Unités de Formation et de Recherche en Sciences de la Vie et de la Terre et en Sciences Exactes et Appliquées (UFR/ SVT et SEA). Le premier semestre (S1) du LMD s’est achevé dans un climat plutôt d’inquiétudes et d’incertitudes pour les étudiants.

Ils sont exactement 2075 étudiants à être inscrits en Sciences et Technologie (ST) à la rentrée académique 2009-2010. Ce domaine d’étude qui se situe entre les UFR/SVT et SEA sert à la phase pilote de l’application du système Licence Master Doctorat, sous la coordination d’un comité technique présidé par le Pr. Touré Hamidou. Les enseignements au S1 se sont déroulés en tronc commun pour les 2075 étudiants. Parmi eux, se trouvent des étudiants doublants des promotions de première année SEA et SVT et de nouveaux arrivants qui désiraient s’inscrire dans ces deux UFR.

Au terme des deux sessions (la session normale et la session de rattrapage) du premier semestre, 652 étudiants ont validé le semestre et étaient en droit de s’inscrire au S2 alors que plus de mille étudiants ont validé seulement partiellement le semestre. C’est le point de départ d’une confusion chez les étudiants et particulièrement pour ceux qui n’ont pas réussi à valider leur semestre. Pendant que ceux qui ont validé leur semestre s’affairaient pour leurs inscriptions pédagogiques en SVT ou en SEA pour le S2, les autres s’interrogeaient sur la suite à donner à leur année académique. Selon les étudiants, aucune information officielle n’a été donnée en ce moment aux ajournés de la session de rattrapage, laissant chaque étudiant aller de son interprétation personnelle des textes. Certains étudiants étaient au bord de l’affolement, jugeant qu’ils avaient perdu une année alors même que l’année académique n’avait pas encore pris son envol dans les autres facultés de l’université.

Fallait-il attendre la rentrée prochaine pour s’inscrire de nouveau en S1, s’interrogeaient-ils ? Les autorités ne s’étaient pas encore exprimées sur la suite à donner, que les uns s’empressèrent de négocier un transfert vers d’autres UFR, d’autres décidèrent de suivre les cours en SEA ou en SVT en attendant d’être situés et certains ont tout simplement regagné la maison. Le 29 juin, petit ouf de soulagement. Quatre membres du comité technique ont rencontré les étudiants pour les informer que tout le groupe préalablement inscrit au S1 peut s’inscrire au S2. Normalement pour passer du S1 au S2, selon le coordonnateur le Pr. Touré, il faut valider le S1. Cependant, ajoute-t-il, le principe général et la flexibilité du système offrent à l’étudiant l’avantage de s’inscrire au semestre suivant, même quand il n’a pas validé son semestre.

Le Professeur Touré Hamidou, coordonnateur de la mise en oeuvre de la reforme LMD

Dans ce cas, l’étudiant s’inscrit seulement pour les Unités d’Enseignements (UE) qui n’exigent pas de prérequis ou dont il a déjà validé les prérequis. Entre les semestres 1 et 2 de Sciences et technologies, le principe des prérequis n’était pas une condition exigible. Il ne s’agit pas là d’une dérogation, a précisé le Pr. Touré. C’est l’organisation de l’enseignement en ST, a-t-il expliqué, qui a permis une autonomie entre les UE de S1 et celles de S2, ce qui annule la condition des prérequis. Les étudiants ayant validé ou non leur semestre ont donc tous été admis au S2 dans les mêmes conditions et pour suivre les mêmes enseignements. Mais les étudiants concernés qui n’ont pas validé des unités d’enseignements devront s’inscrire à la rentrée prochaine prioritairement en S1 pour valider ces unités.

Tentative d’explication du système LMD par un groupe d’étudiants inscrits
Le régime applicable aux apprenants constitue un autre souci pour les étudiants. En effet les étudiants inscrits au système LMD sont régis par l’un des deux régimes : le régime normal des études et le régime salarié. Le régime normal des études s’accompagne d’une limitation de contrat entre l’apprenant et l’université. Ainsi, après cinq ans, l’étudiant qui n’a pas validé sa licence perd le profit du régime normal des études.

Il peut s’inscrire sous le régime salarié. La durée du contrat est de trois ans pour le Master en régime normal des études par contre la durée du contrat est illimitée en régime salarié. Les textes stipulent que l’apprenant inscrit sous le régime salarié participe à sa formation. Par cette " participation ", l’apprenant en régime salarié paie 50.000F CFA annuellement pour son inscription administrative et 25.000Fcfa à chaque inscription pédagogique (semestrielle). Les étudiants en régime normal des études s’inscrivent à 15.000F CFA annuellement. Avec l’abrogation des dérogations, l’expérience vécue en ce début d’application, des étudiants comme Bienvenu Sawadogo estiment que la limitation du contrat en régime normal des études constitue une mesure d’exclusion pour beaucoup.

Chapelet de récriminations

Au moment où les étudiants entament le deuxième semestre, c’est un chapelet de récriminations qui est égrainé contre le LMD. Sylvain Ouédraogo inscrit en S2 se plaint de la pression exercée sur les étudiants. "Les professeurs donnent l’impression d’être pressés et les cours sont moins détaillés." dit-il. Le temps de 15 semaines (soit 12 semaines de cours et 3 semaines d’évaluation) à accorder au semestre n’a pas été respecté, déplore un autre étudiant Boureima Zongo. Les cours du S1 ont commencé en début février et les évaluations ont débuté en avril, soit un peu plus d’un mois après le début des cours. Les cours se sont poursuivis jusqu’au 8 avril. Les deux sessions du S1 ont pris fin au début du mois de mai et c’est le 10 du même mois, selon le coordonnateur, que le deuxième semestre a commencé.

Ce programme reconnaît le Pr. Touré n’a pas respecté les 15 semaines requises pour un semestre mais cela se justifierait parce que le programme a été contracté pour tenir compte du temps perdu à la rentrée au niveau de l’ensemble de l’université. Les étudiants évoquent également les programmes qui selon eux est très vaste puisqu’il résulte d’un cumul d’anciens programmes de trois départements que sont Mathématique Physique Chimie (MPC), Math Physique Informatique (MPI) et Chimie Biologie, Biochimie Géologie (CBBG). Le Pr. Touré estime pourtant que le programme a été suffisamment allégé et n’est pas un simple regroupement des anciens programmes des trois promotions. Les cours selon le Pr. Touré ont été revus dans le cadre d’une relecture des curricula et certains nouveaux cours ont été adoptés. Les cours de techniques documentaires, Anglais scientifique et l’informatique ont été ajoutés au programme.

Certains cours n’ont pas pu être dispensés

Le cours d’informatique n’a pas pu être dispensé au premier semestre. La raison, selon le coordonnateur, est l’insuffisance du mobilier informatique. Avec la mise en service du centre de ressources informatiques qui est en cours avec son équipement d’une centaine d’ordinateurs, le Pr. Touré rassure que les cours d’informatique seront effectifs au deuxième semestre. C’est un cours qui est très attendu par les étudiants dont une bonne partie a des connaissances encore très limitées sur l’outil informatique. Un travail personnel très consistant est demandé aux étudiants pour compléter les cours et pour ces derniers donc, la maîtrise de l’informatique est un outil essentiel notamment pour accéder à internet. Le premier semestre s’est déroulé sans travaux pratiques ni travaux dirigés et selon Mahamadi Rouamba, certains enseignants renvoient les étudiants à des adresses de sites internet d’instituts ou d’universités pour y chercher des compléments de cours ou des exercices d’application.

Pour beaucoup d’étudiants, c’est le début du désenchantement. Les résultats cumulés des deux sessions S1 et les peines endurées ont fait envoler leurs espoirs et leur confiance en un système qui ne fait pas l’unanimité et qui va encore chercher ses marques pendant longtemps. A l’écoute des étudiants, le système LMD reste encore incompris ou mal compris pour bon nombre d’entre eux y compris ceux qui y sont inscrits depuis cette année académique. Le Pr. Touré avec son comité technique, conscient de ce fait, rencontre ou reçoit régulièrement les étudiants pour répondre à leurs préoccupations. A la dernière rencontre le 29 juin, les étudiants ont eu beaucoup de questions sur le système et des interrogations sur leur avenir, a confié le Pr. Touré. Selon le Pr.les résultats ne sont pas satisfaisants. C’est environ 30% de succès au premier semestre. Les étudiants s’interrogent sur ce taux qui ne confirme pas l’ambition du LMD de baisser le taux d’échecs mais ils disent aussi "attendre des explications de ces échecs" de la part de l’administration.

Un nouveau découpage des enseignements

L’enseignement en LMD repose sur deux grands principes : la semestrialisation et la capitalisation. La semestrialisation est le découpage de l’année académique en deux semestres. La durée périodique de base de l’enseignement n’est plus l’année mais plutôt le semestre. D’un semestre à un autre, l’étudiant fait une inscription pédagogique pour suivre un certain nombre d’Unités d’enseignements dans le semestre. Un parcours de formation est constitué par une suite de semestres pédagogiques. Le parcours de Licence comporte six semestres soit 180 crédits, le parcours de Master est de quatre semestres soit 120 crédits et le parcours de Doctorat, six semestres soit 180 crédits. Le crédit mesure la charge de travail de l’étudiant et est de 20 heures à 24 heures en moyenne. Ce travail est constitué de cours, de travaux pratiques ou dirigés, de stages, …, de travail personnel.

L’Unité d’Enseignement (UE) est un ensemble de disciplines (matières) réunis suivant une cohérence scientifique et pédagogique. Le LMD admet la compensation inter-UE à l’intérieur d’un même semestre. Grâce à la capitalisation, les UE validés se conservent définitivement. Si la moyenne pondérée des UE d’un même semestre est supérieure ou égale à la moyenne requise, le semestre est validé et les UE sont ainsi capitalisées.
La refondation de l’Université de Ouagadougou en 2000 avait débaptisé les Facultés en Unités de Formation et de Recherche (UFR). Avec la réforme LMD, l’université est réorganisée en six domaines d’études. Il s’agit de : Lettres, Langues et Art ; Sciences de l’Homme et de la Société ; Sciences Economiques et de Gestion ; Sciences Juridiques, Politiques et de l’Administration ; Sciences et Technologies ; Sciences de la Santé. A partir de 2011, tout le reste des filières de l’Université de Ouagadougou devraient basculer dans la reforme LMD.

Selon le Pr. Touré, coordonnateur de la réforme, de la mise en œuvre du LMD, des commissions sont à pied d’oeuvre pour élaborer des curricula et des offres de formations et bientôt des ateliers de validation auront lieu aux niveaux des UFR et les propositions seront ensuite transmises au Conseil scientifique de l’université.

Par Boukari Ouoba

L’Evénement

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Vos commentaires

  • Le 19 juillet 2010 à 09:12, par Mossi Aimé En réponse à : Licence Master Doctorat : Les difficiles pas d’une expérimentation

    Merci, Mr le journaliste de l’Evènement, pour cet article !La description est bien faite et vous avez pris la peine de relever certaines insuffisances.Ce qui a manqué, c’est que vous n’avez pas fait de suggestions, ce n’est peut-être pas votre tâche, alors je m’y engage.
    Des efforts sont faits pour informer les enseignants,c’est vrai, mais il faut insister car,comme dirait mon oncle à sabredaaga, c’est bon, mais ce n’est pas arrivé !
    En dehors des enseignants de MPC,MPI, CBBG, peu d’enseignants savent qu’on parle maintenant de ST en S1 !
    En plus des enseignants, il y a les conseillers d’orientation du CIOSPB, un des acteurs centraux de l’information et de l’orientation,dont les capacités doivent être renforcées à ce niveau, au regard du travail qu’ils font en amont, à travers les séances d’informations après BAC,par exemple !
    Responsables du MESSRS,vous pourriez y songer,cela donnerait de la cohérence aux différents maillons de la chaîne et le tout pourrait être fluide, car 2011, c’est deja demain !
    Pour l’adaptation de notre système éducatif, mobilisons nous !

  • Le 19 juillet 2010 à 15:01, par DSK En réponse à : Licence Master Doctorat : Les difficiles pas d’une expérimentation

    C’est bien que ce système soit rentré en application à l’UO. cela nous "conformise" avec la plus part des grandes université du monde surtout en tant que 2 ème grande université de l’Afrique de l’Ouest (même si c’est pas sur le plan de la qualité de la formation), nous devons être les pionniers des changements et ne pas rester figer sur des modèles anciens. En tant qu’ancien de l’UO maintenant hors du pays, je trouve que :
    - il y a vraiment un problème de communication entre les enseignants, l’administration et les étudiants. Il faut que les étudiants soient bien informés sur fonctionnement du navire sur lequel ils sont embarqués ; ceci est un devoir du comité (ou je ne sais quoi) qui pilote les système LMD. Il faut que les gens se parlent et il faut que l’administration et tout ce qui ont une responsabilité se forment au management. être éminent chercheur n’est pas synonyme de bon manageur.
    - certains étudiants (la plus part) et même certains enseignants sont contre tout changement de façon systématique peut être par ce qu’ils n’ont pas confiance mais parfois par ce qu’ils n’ont pas envie de travailler plus ou par ce qu’il ne savent pas l’intérêt de ce qu’on leur apprend. Il faut qu’il comprenne que ailleurs (les bons exemples)c’est comme ça. Il faut travailler dur et arrêter de plaindre son sort sur le fait que des programme sont vaste. personnellement de ma première année jusqu’au DEA à l’UO les enseignants n’ont jamais fini les programme. c’est une chose qui m’a toujours déplu parce que j’avais de grandes et nobles ambitions. mais il y en avaient qui voulaient le minimum de cours pour juste valider l’année et basta. Je pense que en plus de l’intérêt individuel de chaque étudiant et son soucis de réussite, ils doivent avoir une vision plus même mondiale pour développement du pays. En toute franchise c’est une excellente nouvelle que d’apprendre que enfin les enseignants renvois les étudiants vers les sites internet. En Europe en particulier les programme sont si vaste si bien que l’enseignement se fait power point (si vous connaissez un peu la vitesse).
    - Le site internet de l’UO ne sert absolument à rien. je parcours le site et 6 mois plus tard c’est presque toujours les mêmes vielles infos de 2006... On ne peux même pas avoir de l’information actualisée. Je trouve que les enseignants devraient avoir le courage de mettre leurs en ligne sur ce site c’est le minimum.
    - De plus au lieu de mal accueillir les nouveaux bacheliers en les faisant faire de longues queues pour une inscription administrative ils peuvent soumettre leurs dossiers en ligne directement sur le site et payer la fameuse pochette dont personne ne connait l’utilité pendant l’inscription pédagogique.

    Même si on ne forme que des chômeurs au moins on aura franchi le cap de la formation et il restera celui de l’emploi.

  • Le 19 juillet 2010 à 15:18, par KELMENDI Ali En réponse à : Licence Master Doctorat : Les difficiles pas d’une expérimentation

    Bel article de M Ouoba. Cependant il faut se rendre à l’évidence que le système LMD qui reflète l’application des recettes néo coloniales suivistes de nos autorités n’est pas le fruit d’une réflexion visant à répondre à nos besoin en matière d’enseignement supérieur. Il a été fait injonction (par l’UE et les institutions financières internationales notamment) aux universités Africaine d’y rentrer avant l’échéance de 2010 fautes de quoi certains robinets seraient coupés. Cette injonction a été faite pour la dernière fois à Yaoundé (je n’ai plus la date en tête mais on peut retrouver ça) et Joseph PARE actuel MESSRS qui était alors président de l’université y était au nom de l’UO il en a rendu compte à peu près ainsi au CFVU. C’est pour dire en un mot que nos autorités "n’ont pas le choix" puisque dans l’ensemble ils ont refusé de payer le prix de l’indépendance et il préfère payer celui de la compromission. De grâce qu’on ne me parle pas de mondialisation, de globalisation et de que sais-je encore pour justifier cet assujettissement honteux. Les experts japonais, coréens et autres dans les technologies de pointes ont été sollicités aux USA sans que ces derniers ne sachent ce qui s’appelle LMD ! Ils n’ont rien à envier aux anglo-saxons qui ont évolué dans le LMD. C’est triste lorsque les intellectuels refusent le courage politique. C’est encore plus triste quand ce sont des intellectuels à peu près respectable (jusque là au moins !) comme le Pr TOURE qui participe à quelque chose d’aussi ignoble.

    Les pauvres étudiants d’aujourd’hui seront certainement victimes de cette vaste escroquerie (une de plus !) sous prétexte d’un système flexible qui facilite la mobilité mon oiel !)
    Je suis d’avis avec ceux qui diront que le problème de l’université de Ouagadougou (mais de l’enseignement supérieur au Burkina en général) ce n’est pas un problème de système mais un problème de moyen. Il n’y a que nos fameux professeurs titulaires multigrades (au service de la compaorose !) et leur grand maître pour ne pas le voir.

    Je terminerai par un seul élément qui illustre ça. Saviez-vous que dans le budget de l’U.O (dont l’une des missions est la recherche) il y avait jusqu’en 2008 (pour ce que je sais) 0 F dans la ligne qui est consacrée à la recherche ? Basile GUISSOU thuriféraires du progrès continu pour une société d’espérance et président jusqu’à une date récente dudit conseil pourra vous le confirmer. C’est tout dire...

    Ali kelmendi

    P.S : Vous pouvez ne pas publier le message (parce que je suis souvent cru !) ; ce n’est pas mon objectif forcément d’être publié.
    Mon objectif (prétentieux certainement) est que vous qui pouvez être crédible aux yeux de l’opinion vous voyiez plus clair dans ce qui se passe (si ce n’est déjà le cas et si vous n’êtes pas atteint par la compaorose).

    • Le 19 juillet 2010 à 22:33, par DSK En réponse à : Licence Master Doctorat : Les difficiles pas d’une expérimentation

      Je précise que si les experts Coréens Japonais Chinois inondent les USA c’est lié aussi à une bonne qualité de leur formation et à une combativité qui leur est reconnu. ça c’est un fait !. c’est aussi dans ces pays que le nombre d’heure de travail est le plus élevé. Les chinois disent qu’ils n’aiment pas bosser dans les entreprises japonaises par ce que c’est mal vu de prendre congés (ce qui est droit) par contre travailler en France c’est comme être en vacance. Mais Dieu seul sais à quel point nous ne foutons rien par rapport au français.
      Le top des tops du travail c’est la Corée.
      Le fonctionnement de l’université c’est aussi des moyens. En France il y a eu la reforme des universités pour les rapprocher des entreprises et les rendre plus autonome vis-à-vis du financement de l’État.
      Vous trouvez logique que à bac+4 à l’UO il n’y a aucun stage les étudiants sont totalement déconnectés de la réalités des entreprises et après ils espèrent y être embauchés.
      La plus part des étudiants sont nombrilistes et restent figés sur les acquis du présent et ne veulent pas faire évolués les choses.
      L’université c’est un constante évolution depuis sa création. il n’y a pas de raison qu’on s’arrête maintenant comme si s’était la meilleure formation qui est dispensée actuellement.

  • Le 19 juillet 2010 à 16:56, par piment En réponse à : Licence Master Doctorat : Les difficiles pas d’une expérimentation

    Ali, t’es pas cru. tu n’a fait que dire les "gbwè" comme dirait l’autre.

    • Le 19 juillet 2010 à 20:47, par kikou En réponse à : Licence Master Doctorat : Les difficiles pas d’une expérimentation

      franchement arretons de copier les européens alors. on a meme pas une solide université mais on veut copier !!!
      ca fait pitié ! faudrait commencer par donner à l’université des moyens !
      a défaut trouvons un système qui soit adapté à nos réalités ! on s’en sortira jamais a cette allure la.

      • Le 20 juillet 2010 à 07:01, par DSK En réponse à : Licence Master Doctorat : Les difficiles pas d’une expérimentation

        C’est vrai que l’université manque de moyen mais c’est pas le seul secteur qui manque de moyens en plus les études supérieures ne font pas parties des priorités de ce gouvernement. Donc c’est bien et louable que les universitaires proposent des alternatives de système pour faire évoluer les choses.
        C’est pas mauvais de s’inspirer de ce qui se passe ailleurs surtout quand les gens ne participe que pour critiquer sans rien proposer.

  • Le 19 juillet 2010 à 22:51, par up En réponse à : Licence Master Doctorat : Les difficiles pas d’une expérimentation

    c’est vraiment la débandade. Moi j’ai fait le système LMD en france et je me suis arrété au Master 2. En licence on suit le programme sciences pour l’ingénieur (SPI) mais les semestres ne sont pas les mêmes. Par exemple moi j’ai fait Génie civil mais on suivait certains cours avec ceux de physique et mathématique, informatique et j’en passe. Mais on avait S1 jusqu’en S6 uniquement génie civil. Les semestres se compensent et pour valider la licence il suifit de compenser les S6. Cependant pour faire le master il faut valider le S5 et S6. Ensuite en master 1, il faut valider le S7 et le S8 qui se compensent. Pour valider le Master 2, il faut valider le S9 et le S10 qui se compensent aussi, mais il faut avoir au moins 650 points au TOEFL (c’est la bête noire des études ici). Donc pas besoins d’avoir la moyennes aux 2 S. il suiffit de les compenser.Donc vous voyez que au faso on complique tous. On veut pas rendre les études accéssible. Mais bon, c’est le début et ils peuvent améliorer ; cependant il faudrait pas sacrifier cette génération. Courage les jeunes.

  • Le 23 juillet 2010 à 12:00, par GH En réponse à : Licence Master Doctorat : Les difficiles pas d’une expérimentation

    j’aimerais que l’article aborde la question des anciens diplôme,issus de l’ancien systhème:licence, maîtrise et dDoctorat.ils déviennet quoi ?et les étudiants qui sont soumis à l’ancien régime et qui n’ont pas encore achevé leur cursus, eux aussi déviennent quoi ?si quelqu’un comprend mieux le systhème, qu’il m’explique.Je suis vraiment perdu

  • Le 23 juin 2014 à 16:08, par PROMOTION 2009-2010 En réponse à : Licence Master Doctorat : Les difficiles pas d’une expérimentation

    le système LMD a échoué à l’UFR/SVT.la promotion 2009-2010 n’a toujours pas leur Licence alors que la mème promotion à l’UFR/SDS est entrain de finir la 5è année.

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