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ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET FORMATION PROFESSIONNELLE : Un plan d’actions de 17 ans validé à Koudougou

Publié le jeudi 15 juillet 2010 à 00h47min

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Un atelier de validation du Plan d’actions pluriannuel de la Politique nationale d’enseignement technique et de formation professionnelle (ETFP) s’est tenu à Koudougou les 12 et 13 juillet 2010. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Maxime Somé, ministre délégué chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle et président du comité de pilotage. Elle a eu lieu en présence de Rol Reiland, chargé d’affaires du Grand duché du Luxembourg à l’Ambassade au Burkina et chef de file des partenaires techniques et financiers (PTF).

Dans le contexte de globalisation de l’économie, malgré certaines difficultés, les pays africains en général, et le Burkina en particulier, présentent une croissance économique continue et soutenue depuis plusieurs années (4 à 6% environ par an). Toutefois, ces efforts de croissance économique restent insuffisants pour éradiquer la pauvreté. De ce fait, il faut encore déployer d’autres actions pertinentes et vigoureuses pour atteindre des taux plus élevés de croissance. Cela passe nécessairement par le développement du capital humain tel que mentionné dans le programme quinquennal du chef de l’Etat. Toutes ces initiatives traduisent le désir profond des gouvernements successifs de donner une impulsion particulière au développement du capital humain.

Malheureusement, la multiplicité des intervenants sans une coordination réelle, réduit les chances d’atteinte des objectifs affichés. La Politique nationale d’enseignement technique et de formation professionnelle (ETFP) en est la solution. Le partenariat entre l’Etat et les différents acteurs (partenaires techniques et financiers, organisations professionnelles, société civile, jeunes et partenaires sociaux) est le socle sur lequel doit se fonder la mise en œuvre de la présente politique de l’ETFP.

La Politique nationale d’enseignement technique et de formation professionnelle au Burkina est une réponse globale et stratégique à ces deux attitudes. En effet, l’ETFP représente un gage de retombées économiques significatives pour les entreprises des pays en développement, constitue pour les individus un moyen de lutter efficacement contre la pauvreté et représente un levier de renforcement de la compétitivité de notre économie face à celle imposée par les pays développés et émergents. Conscient que l’atteinte des objectifs que se fixe le système éducatif en cours de réforme depuis 2007 ne peut dépendre uniquement de la seule dynamique du secteur de l’éducation, le plan d’actions s’est aussi appuyé sur les recommandations du Conseil économique et social en faisant des secteurs économiques sa principale porte d’entrée afin de booster la compétitivité des entreprises.

L’opérationnalisation du plan d’actions devra couvrir une période allant de 2009 à 2025 avec une étape à mi-parcours en 2015, date butoir de l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). C’est dans ce sens que s’est tenu à Koudougou, les 12 et 13 juillet 2010, un atelier de validation du plan d’actions de la Politique nationale d’enseignement technique et de formation professionnelle. Ce plan de 17 ans devra s’exécuter en quatre phases : une première phase de 3 ans, une deuxième de 4 ans et les dernières phases de 5 ans chacune.

Le souhait du ministre délégué chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Maxime Somé, à l’ouverture de l’atelier est que, sur le plan stratégique, l’option du plan d’actions réponde aux soucis du gouvernement de faire des secteurs économiques le levier du développement par la mise à la disposition des acteurs de l’économie des compétences de tout niveau. Le ministre délégué a invité les participants à définir ou compléter et à programmer par axe les activités à réaliser durant les années 2010 à 2015 à partir des projections données.

Placide ZOUNGRANA

Le Pays

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