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Editorial de Sidwaya : Quand des diplomates outrepassent leur mission

Publié le lundi 12 juillet 2010 à 00h41min

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Ibrahiman Sakandé, DG des Editions Sidwaya

Certains Burkinabè, bien de politiques en tête, se sont tellement focalisés sur les élections de 2015, officiellement pour certains et de manière cagoulé pour d’autres, qu’ils ont négligé celles de 2010. Et pourtant, les instigateurs et inspirateurs d’une telle attitude doivent se convaincre qu’ils ne rendent pas grand service à notre pays, à son processus de développement et à la cohésion de ses communautés. Dans cet environnement, on ne peut que s’étonner de la manière dont un groupe de diplomates accrédités auprès du Burkina Faso, semblent vouloir outrepasser manifestement leur mission, filtrant la mouche pour avaler le chameau !

Car, avec l’installation progressive de la saison des pluies en ce début du mois de juillet, la poussière qui dérobait tant de choses et d’êtres de nos regards est tombée. Dans cette éclaircie, on observe sans peine des va-et-vient acharnés, suspects, de groupuscules bien ciblés et tout aussi suspects dans des ambassades à Ouagadougou.

Certaines enclaves diplomatiques se sont transformées en centres d’accueil pour opposants politiques. Même des partis en voie de création, qui tiendraient facilement leur assemblée générale dans un télécentre, y organisent régulièrement des réunions avec la bénédiction de ceux-là qui se savent plus excellents que le commun des mortels.

De concertations en intoxications, et vice versa, on en est venu à produire un texte qui serait sous presse. Selon nos informations, ce pamphlet bien que très confidentiel, ô pour le moment, ne fait pas, en tous les cas, l’unanimité dans le cercle de ceux qui ont la charge de l’assumer, au nom de leurs pays, dans le cadre de leur communauté.

Jusqu’à preuve du contraire, ce texte qui rencontre fortement le véto de certains ambassadeurs qui tiennent à rester dans leur strict rôle, existerait et s’intitulerait peu ou prou : « …message aux autorités, aux partis politiques et à la société civile ».

Il y est affirmé, entre autres, que « la confiance des citoyens et des acteurs économiques dans les processus et institutions démocratiques du Burkina Faso est une condition essentielle pour le développement politique et économique du pays ». Nous voudrions commenter trois questions aux auteurs du texte, en présupposant, comme hypothèse de réflexion, que ce sont des ambassadeurs en phase avec la praxis du métier de diplomate, qui sont la source d’asphyxie de ce pamphlet.

Primo, et relativement aux ambassadeurs accrédités au Burkina Faso qui veulent écrire un pamphlet à l’attention des filles et fils du pays des Hommes, le Collège de leurs collègues et compatriotes en Russie, en Chine, aux USA, en Libye, en Arabie Saoudite, au Brésil, en Corée du Nord et du Sud…, a-t-il jamais eu, une seule seconde, l’idée de s’adresser, ex cathedra, aux « autorités, aux partis politiques et à la société civile » des pays hôtes ?

Pourquoi pensent-ils que cela est possible au Burkina Faso ? Nous en prenons acte : c’est « notre pauvreté » qui fait votre vaillance. Autrement dit, c’est « notre hospitalité » qui est le lit de votre témérité... Tant que de tels abus de pouvoir existeront et tant que la terre tournera, elle tournera avec ses terroristes à cols blancs !

Secundo, « la confiance des citoyens et des acteurs économiques dans le processus et institutions démocratiques au Burkina Faso est une condition essentielle pour le développement politique et économique du pays ». En elle-même, cette phrase n’est-elle pas une tentative « d’humiliation », un mépris pour les Burkinabè ?

A partir du moment où personne, au Burkina Faso, n’a jamais dit ou fait le contraire, qu’aucune autorité n’a jamais fait dire ou fait faire le contraire, vouloir nous enseigner ce que nous savons et pratiquons si bien est une dévaluation, voire une dénégation de notre esprit national. Et tant que des notoriétés s’adonneront à de tels exercices, depuis la hauteur où leur fonction internationale les hisse, elles jetteront notre honneur en pâture aux chicaniers du monde entier.

Et puis, pour bon nombre d’entre eux, reconnaissons au regard de certains de leurs faits et gestes « off the record », que le citoyen burkinabè n’est rien de plus qu’un OVNI, un être dont ils n’ont jamais vécu l’essentiel, dont ils ignorent donc le tourment et qui, pour eux, devrait sans doute savoir se contenter des textes abondants de pays riches (financièrement cela s’entend !), pour se remplir le ventre.

Tertio, pourquoi, justement, n’insistent-ils pas devant leurs amis pour les convaincre que c’est « cette dispersion de l’opposition combinée avec une mobilisation politique assez faible du côté des partis politiques de l’opposition » qui freine certaines chevauchés du processus démocratique burkinabè, en ce sens que cette fragmentation des projets de société, que porte mal le conflit des intérêts, gêne à la fois l’essor de la société et l’émergence d’une démocratie radicale ?

Au lieu de cela, ils veulent montrer à leurs lecteurs d’ici et surtout à ceux du bout du monde, qu’au Burkina Faso, l’opposition n’a pas son mot à dire et qu’elle n’a pas de chance de mettre en œuvre sa politique alternative, qu’il y a des élections manipulées où des urnes portées disparues, etc.

Juste une reprise pas même voilée de la rengaine de certains contempteurs, toute foi confondue, du processus démocratique en cours au Burkina Faso. Cette manière de faire, on l’appelle en mooré « tuer-s’envoler » (kù- n-yiké).

Aujourd’hui, ils mettent le Burkina à feu par vos propos insalubres, et demain, on les rappellera à Zilembédougou pour consultation. Lestement, ils décamperont de notre pays avec leurs valises à la fois diplomatiques et énigmatiques pour s’en aller rendre compte à qui de droit en insistant sur ce qu’ils n’ont ni fait, ni chercher à comprendre.

En sus de ces questions, nous tenons à souligner les trois points suivants : Au Burkina Faso, la liberté d’expression et d’opinion est une réalité ; la liberté de création des partis politiques une réalité ; la liberté d’accès d’un candidat à une candidature, une réalité.

Depuis 1987, l’environnement sociopolitique étant sécurisé, des investisseurs étrangers vivent et prospèrent au Burkina. Plusieurs fois par an, des rencontres internationales de haut niveau sont organisées à Ouagadougou et dans d’autres villes du pays. En vérité, la démocratie burkinabè a atteint un niveau d’encrage institutionnel tel, une exigence de gouvernance et un fonctionnement tels, que leurs Excellences doivent savoir qu’il n’est pas donné à tout opposant de se l’approprier et de la continuer, fût-il un habitué des locaux de certaines ambassades.

En clair, la succession, sans cagoule, de Blaise Compaoré exige qu’on ne s’impatiente pas seulement autour des avantages que donne le pouvoir, mais que les Burkinabè prennent le temps de fonder leur avenir par un cheminement laborieux et responsable. Il appartient aux Burkinabé eux-mêmes de se dépasser, encore une fois, pour relever ce défi, car, quand tel pamphlétaire savourera son excellente retraite sur les rives de la Seine, il aura fini d’oublier ceux qui écumeront de rage au bord du Kadiogo.

L’article 37, de la Constitution du Burkina Faso, peut être maintenu tel quel. Il pourrait aussi être modifié. Dans un cas comme dans l’autre, c’est le consensus national qui le dictera et c’est la paix, la stabilité et la sécurité des personnes et des biens qui le dicteront. C’est dans ce sens que nous demandons à nos amis du monde entier, comme dit le proverbe, de nous aider à nous raser la barbe ; nous ne demandons à personne de nous broyer le menton.

Autre impératif dans la gestion du processus démocratique au Burkina : la nécessité d’une expertise burkinabè de la gestion des problèmes sous-régionaux en faveur de la paix et de la stabilité au Burkina et autour du Burkina. L’alternance pour l’alternance peut être anti démocratique si elle en vient à pervertir la finalité de la démocratie, c’est-à-dire, ici, à brouiller les pistes et à anéantir les efforts que la sous-région fait pour sa prospérité et l’intégration de ses peuples.

Par Ibrahiman SAKANDE (sakandeibrahiman@yahoo.fr)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 12 juillet 2010 à 02:04 En réponse à : Editorial de Sidwaya : Quand des diplomates outrepassent leur mission

    Une chose est sûre, touches pas à l’article 37. Sinon, toi tes ambassadeurs, ceux que tu défend, personne ne sera épargné. Les mêmes événements qui vous ont conduits à introduire cet artcles, ces m^mes événements dis-je, vous se reproduire. Dommage que vous ne tiriez jamais de leçons du passé.

  • Le 12 juillet 2010 à 06:43, par Boudahn En réponse à : Editorial de Sidwaya : Quand des diplomates outrepassent leur mission

    Je regrette, c’est NUL ton article d’aujourd’hui.

  • Le 12 juillet 2010 à 07:32, par Un autre Koro En réponse à : Editorial de Sidwaya : Quand des diplomates outrepassent leur mission

    Toute cette littérature pour justifier la modification prochaine de l’article 37. On a tout compris.

  • Le 12 juillet 2010 à 07:37 En réponse à : Editorial de Sidwaya : Quand des diplomates outrepassent leur mission

    Bonjour Mr Sakande,
    Merci de nous ervir cet editorial qui se fonde sur un pretendu document qui n’est pas encore public.
    En tant que chef d’un quotidien, meme si votre analyse est pertinente, prenez patience a ce que le document soit rendu public.
    Merci

  • Le 12 juillet 2010 à 08:52 En réponse à : Editorial de Sidwaya : Quand des diplomates outrepassent leur mission

    Bien dit mon frere. Bien de pays africains ont connu les appellations "havre de paix", pays de la stabilité et du progrès", la "Suisse d’Afrique", "pays de la stabilité", "pays où la democratie avance", etc, etc,....Malheureusement, ces expressions ne refletent pas la realité, mais dependent de l’exterieur qui manipule nos responsables pour nous vendre leurs pacotilles. Le Zaire, la Cote d’Ivoire, le Togo et bien d’autres pays ont passé par là (d’autres y passeront encore) tant que nous ne nous affranchiront pas de la tutelle de l’exterieur et de ses ambassades.

  • Le 12 juillet 2010 à 09:23, par ivanov En réponse à : Editorial de Sidwaya : Quand des diplomates outrepassent leur mission

    félicitation pour la photo.elle est mieux que la dernière.il était temps de la changer.merci courage Monsieur le Directeur Général

  • Le 12 juillet 2010 à 09:32, par Kombelemsiguiri En réponse à : Editorial de Sidwaya : Quand des diplomates outrepassent leur mission

    Bonjour Mr le DG de Sidwaya,

    Je salue votre courage ; cependant, je voudrais vous rappeler que les soit disants propos tenus lesdits ambassadeurs est presqu’une tautologie c’est à dire qu’on ne doit faire l’effort d’en faire la démonstration tant les propos rapportés par vous sont clairs et pas démesurés.

    Serez-vous personnellement, au nom de votre pays, à financer des centaines de milliards pour le développement d’un autre sans avoir votre mot à dire surtout lorsqu’il s’agit d’appeler les uns et les autres à la raison, à la bonne gouvernance ? La moindre des choses serait de vous voir jeter de temps en temps un œil critique sur les actions menées afin de permettre à votre partenaire d’assurer une bonne conduite des affaires.
    Ce pamphlet, comme le vous dites, sans que je n’ai eu le privilège de le lire, est adressé à l’ensemble des burkinabè. tel que vous le dites c’est une invite à plus de responsabilité vis à vis de la gestion des affaires publiques.
    Comme vous le saviez mieux que le BF est un petit pays très endetté et qui ne survit que grâce aux subventions de ces généreux donateurs. Comment peut-on prétendre à la non ingérence de ces partenaires quand pour manger, boire, apprendre, cultiver, etc. nous ne pouvons rien assurer nous même que d’avoir recours à ces ambassades ? Comment pouvons-nous nous plaindre d’une ingérence si le minimum donné pour assurer la survie du Peuple est la propriété d’une minorité qui en fait ce qu’elle veut (détournement, concussion).
    Votre belle veste a-t-elle fabriquée au BF ? le riz et le spaghetti que vous mangez sont-ils produits au BF ?
    Monsieur le DG, nous avons perdu notre véritable indépendance depuis le 16 Octobre 1987 à 16 heures 15. Avant cette date maudite, nous étions en voie de recouvrer notre véritable indépendance quand ces mêmes ambassades ce sont appuyés sur leurs relais locaux dont vous en faites partie pour stopper la marche de notre Peuple vers une véritable indépendance.

    Ne vous plaignez, Mr le DG, c’est le juste retour des choses !!!

    • Le 16 juillet 2010 à 08:42, par Wendkouni En réponse à : Editorial de Sidwaya : Quand des diplomates outrepassent leur mission

      Monsieur Kombelemsiguiri, J’aurai tant aimé ne pas intervenir sur cette article mais vos propos me font peur, faites attention à ce qu’on veux nous faire croire(Nous les Africains) : Aucun pays au monde ne finance un autre pays à hauteur de milliard même pas à hauteur de 5 franc CFA, le système de financement des états est très opaque. L’aide au développement est une forme d’arnaque sans précédent, tous semblant de financement est bien réfléchi. Nous remboursons d’une manière ou d’une autre.

      Ex1 : Les occidentaux ont financé les cultures OGM au Burkina :
      - sachant que chaque saison il faut racheter les graine pour la semence
      - Sachant qu’aucun laboratoire Burkinabé ne fabrique les graine de semence OGM
      - Sachant que la terre sur laquelle on cultive des OGM est perdue à vie

      Moralité : Ils nous finance pour que nous consommions ce qu’il ont trouvé de nouveaux donc que nous soyons encore et toujours dépendant

      Ex2 : Ils ont financé nos hôpitaux (Yalgado et Sanou Sourou) et jusqu’à présent ces deux hôpitaux reverse une partie de leur recette pour rembourser ce qu’ils ont appeler à l’époque financement.

      Ouvrons nos yeux ne soyons pas dupe.

      Wendkouni

  • Le 12 juillet 2010 à 11:30 En réponse à : Editorial de Sidwaya : Quand des diplomates outrepassent leur mission

    faut songer à changer de photo la prochaine fois.

  • Le 12 juillet 2010 à 11:33, par anta En réponse à : Editorial de Sidwaya : Quand des diplomates outrepassent leur mission

    M. le DG, j’ai eu l’impression de lire Babou Paulin Bamouni en d’autres temps et lieux. Et je crois qu’au temps de Staline, les Grandes Purges ont commencé par des insinuations comme celles que vous nous livrez.Vous êtes DG ou bien du service de contre-espionnage ? Bientôt nous aurons les noms et ensuite les exécuteurs vont se mettre à l’œuvre...

  • Le 12 juillet 2010 à 11:52 En réponse à : Editorial de Sidwaya : Quand des diplomates outrepassent leur mission

    Voici un journaliste qui écrit beaucoup, et dont les écrits ne rencontrent pas les idées des internautes. Comme Mahama SAWADOGO, Mr SAKANDE tendre de défendre l’indéfendable, il pense disposer de toute la connaissance pour convaincre nos compatriotes qu’il serait bien de modifier la constitution si nous le voulons. Hé oui, on n’a pas écrit l’article 37 pour revenir dessus chaque année.

    Mais de quoi le CDP et les mouvenciers ont peur pour déverser autant d’écrit dans la presse pour nous convaincre du bien fondé des modifications ?

    Les diplômates ne sont pas dans un pays pour seulement les affaires des gouvernants mais aussi pour les intérêts des autres, nous les sans voix. Nulle part ce n’est écrit que les dipômates doivent se taire dans un pays et suivre la mouvance.

    C’est bien que les politiciens alertes l’opinion que dans notre pays, vous voulez modifier notre constitution pour maintenir un homme et un système de gouvernement au pouvoir.

    Quand cela arrive, les mêmes causes produisant les mêmes effets, le Burkina pourrait connaître le même sort que le Niger. Pourtant TANDJA n’avait pas fini ses chantiers

  • Le 12 juillet 2010 à 15:01, par Le piqué En réponse à : Editorial de Sidwaya : Quand des diplomates outrepassent leur mission

    Bonjour MOnsieur Sakandé,
    Je vous invite à relire vos article avant votre nomination. Vous devenu un dote au servie d’un groupe. Pire, le journal qui avait un semble de crédit auprès des lecteurs sombre dans la même ligne éditoriale que le journal l’Opinion. C’est dommage pour l’organe d’information et non de communication qu’est Sidwaya. Bonne chance à vous.

  • Le 12 juillet 2010 à 16:35 En réponse à : Editorial de Sidwaya : Quand des diplomates outrepassent leur mission

    Monsieur le DG Sidwaya ? VOUS ETES EN TRAIN D ACCOMPAGNER LA PIRE DICTATURE que ce pays aura connu. Retenez ceci et ameliorez votre jugement pour un meilleur Faso. Rappel : radio mille collines, la presse zairoise sous Mobutu. Je vous demande simplement un effort et une honneteté intellectuels.

  • Le 12 juillet 2010 à 21:39, par DE PECTO En réponse à : Editorial de Sidwaya : Quand des diplomates outrepassent leur mission

    MONSIEUR LE DG, POUR L’EQUILIBRE DE L’INFORMATION, VOUS VOUDREZ BIEN METTRE A LA DISPOSITION DES INTERNAUTES LE FAMEUX TEXTE(QUI VOUS FAIT BONDIR DE LA SORTE) AFIN QU’ON PUISSE MIEUX SUIVRE VOTRE EXERCICE DE "COMMENTAIRE COMPOSE".

  • Le 12 juillet 2010 à 22:07 En réponse à : Editorial de Sidwaya : Quand des diplomates outrepassent leur mission

    Monsieur le DG, que faites vous de l’immunité diplomatique ? A la poubelle ? Etes vous si limité que ça ? Mettez vous à jour des standards internationaux. Du courage.

  • Le 12 juillet 2010 à 23:18, par Naabrollé En réponse à : Editorial de Sidwaya : Quand des diplomates outrepassent leur mission

    Soyez sérieux !Vous minimiez ceux qui tiennent les propos et vous les pourfenez ensuite !Tant que c’st pour louer les autorités, on appelle la télé mais si on veut tirer la sonnette d’alarme, on est voué aux gémonies alors qu’on casque !
    Sutout, vous n’ets pas un journal du parti au pouvoir mais de tout le peuple !
    Aussi, sachez que leparti au pouvoir peut remplir un stade pcqu’il est au pouvoir sinon on se sait !
    Bonne chance au cas vous pensez toujours à changer l’article 37 parce que vous en aurez besoin pour vous cacher ou vous enfuir !C’est sacré(Tinkugri) !

  • Le 15 juillet 2010 à 17:44, par Jean En réponse à : Editorial de Sidwaya : Quand des diplomates outrepassent leur mission

    Courege DG ! Notre pauvrété ne saurit nous transformer en objet de jeu ! Qu’on arrète de nous donner des léçons !

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