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Médecine traditionnelle : Sékou Ouédraogo, faiseur de "miracles" à 13 ans

Publié le jeudi 8 juillet 2010 à 00h43min

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Sékou Ouédraogo est un élève de la classe de CM2 à l’école de la Vallée du Kou « A », dans la commune rurale de Bama. Agé seulement de 13 ans, il est devenu en quelques jours, une véritable attraction et l’objet de tous les commentaires. En effet, après une longue maladie mystérieuse, cet enfant a développé depuis seulement trois semaines, un pouvoir de guérison miraculeuse. Désormais, c’est une foule immense de malades qui fait le siège du domicile familial, au cœur du quartier 4, contraignant ainsi le jeune élève à abandonner l’école pour être dorénavant au service des personnes malades.

Vendredi 2 juillet 2010, il est 7h30 mn à Bama, commune rurale située à 30 kilomètres de Bobo sur l’axe Bobo-Faramana. On croirait déjà à un dimanche, jour du marché hebdomadaire à la Vallée du Kou, tant l’affluence est grande. A l’extrême Nord du marché, une foule inhabituelle est rassemblée devant une cour d’habitation : les uns étant couchés sur des nattes et d’autres, assis sur des tabourets ou des morceaux de briques. Tous sont visiblement dans une posture d’attente.

Ce public que l’on peut estimer à deux cents personnes, est contenu dans un enclos de fortune, fait de piquets en bois et de cordons en nylon devant un portail bleu. A l’intérieur de l’enclos, des dizaines de canaris en terre cuite sont parsemés dans un cercle virtuel. Sur chaque canari, est marqué un signe d’identification porté par son propriétaire : un nom, un cordon, un numéro de téléphone ou même des inscriptions en arabe.

Dans ces canaris, repose l’espoir de recouvrer la santé de beaucoup de personnes qui sont venues en ce lieu, soit à pied, soit à vélo, à moto ou bien en voiture et ce, depuis les confins les plus reculés. Malgré les moustiques qui infestent la zone et au risque de se faire battre par la pluie, les malades et leurs accompagnateurs y passent la nuit, à la belle étoile. Chacun est préoccupé par la recherche de la guérison, pour soi-même ou pour un proche. C’est l’heure du petit déjeuner.

Quelques-uns d’entre eux mangent et devisent en aparté. Ce matin, une question taraude les visiteurs : « Où est l’enfant guérisseur ? ». L’un de ses proches, venu accueillir l’équipe de Sidwaya par curiosité, nous souffle à l’oreille que l’enfant dort encore et que « personne n’a le droit de le réveiller, sous peine de subir la colère des génies ».

Des génies ? Lorsque nous avons demandé s’il sera possible de nous entretenir avec le petit à son réveil, la réponse de notre vis-à-vis reste dubitative. Il a fini par nous renvoyer au père de l’enfant, mais celui-ci avait regagné son épicerie à 200 mètres, en bordure de l’axe Bobo-Faramana. En attendant donc le retour du papa, nous avons échangé avec quelques malades parmi lesquels des personnes âgées souffraient de malvoyance.

Certains sont las d’attendre. « Nous sommes ici depuis cinq jours sans espoir de repartir tout de suite », lâche avec regret Philipe Yanogo, un accompagnateur de malade. Une dame nous apprend par ailleurs qu’un Ghanéen est reparti la veille avec un canari de feuilles sauvages. Nous constatons au passage que tout un business s’est développé autour de la concession familiale de l’enfant guérisseur. Du petit étalagiste à la vendeuse de riz ou de haricot, en passant par la marchande de bouillie ou de canaris, chacun semble trouver son compte. Il est 8h15mn.

Tout d’un coup, une voix s’élève : « Le voilà ». La foule se dresse comme un seul homme court vers sa direction. C’est donc lui ! Le regard innocent mais l’air ferme, un enfant d’à peine un mètre traverse à pas feutrés, la barrière de fortune aménagée comme porte de sortie de l’enclos. Il est habillé d’un gilet blanc-sale flottant à 4 poches et d’un pantalon multicolore. Sans mot dire, il enfourche au hasard une moto dans le parking improvisé, démarre en trombe et s’éloigne de la foule. « Il va en brousse sur la colline, à 13 kilomètres pour consulter les génies, » indique un habitué des lieux.

Des propos démentis cinq minutes après, avec le retour de l’enfant. Caprices d’enfant ou guidé par les génies, il a l’air convivial. Sur la moto, il traverse la foule et pénètre dans la cour familiale. Il ressort quelques minutes après, traverse une fois de plus la foule et s’arrête devant une voiture 504 break. Il demande au chauffeur de le conduire sur la colline. Celui-ci ne semble pas vouloir obéir. Le petit lache prise et poursuit son chemin pour s’arrêter quelques mètres plus loin à la portière d’une Mercedes rouge.

Des feuilles et un œuf comme remèdes Le propriétaire est un certain Alobo Ouazahoun, employé de la SOFITEX Bobo. Il dit être sur les lieux depuis une semaine à cause de maux d’yeux dont il souffre depuis 10 ans. Lui accepte de conduire le guérisseur. L’enfant tourne et, d’un regard perdu, invite tous ceux qui ont des moyens de déplacement parmi la foule, à le suivre en brousse pour la récolte des plantes sauvages.

Alors que le cortège s’apprête à démarrer, le père de Sékou Ouédraogo (c’est le nom de l’enfant) nous interpelle pour un entretien à l’intérieur de la cour familiale. Il s’appelle Amidou Ouédraogo. C’est un agriculteur venu du Yatenga, installé depuis 30 ans à Bama. D’entrée de jeu, il pose ses conditions : pas de photos, pas d’enregistrements sonores, sans l’accord de son fils. Il nous apprend alors que tout est parti d’une maladie mystérieuse en avril 2010. Son fils Sékou, septième enfant d’une fratrie de treize, s’est toujours plaint de maux de ventre.

Son maître d’école, Déni Waka, parle plutôt de maladies diverses. Un soir, raconte son père, de retour de l’école, Sékou se tord de douleurs au ventre et est en larmes. Il est conduit au dispensaire. Vu son état, l’infirmier l’oriente immédiatement au CHUSS de Bobo-Dioulasso. Première surprise. Dans l’ambulance qui le conduit à l’hôpital, le papa constate que l’enfant n’a plus mal. Au CHUSS de Bobo-Dioulasso, les analyses médicales et l’échographie ne décèlent aucune pathologie.

Après deux jours de mise en observation, ils regagnent Bama. Une dizaine de jours après, même scénario, CSPS, CHUSS et retour à la maison. Le diagnostic reste négatif. Entre temps, le petit confie à son père que son mal ne peut pas être diagnostiqué par la médecine moderne parce que relevant de l’invisible. L’enfant est frappé subitement un jour de paralysie motrice et parle à peine.

Cette fois, la situation est plus alarmante. Plein de désespoir, le père ne sait plus à quel saint se vouer, malgré son aisance matérielle apparente. Il croit aux derniers jours de son fils. Il réunit alors ses proches et attend sans espoir. Une nuit, vers minuit, confie Amidou Ouédraogo, l’enfant réveille la famille. Il leur demande de réciter une sourate du Coran.

Ceux-ci s’exécutent et soudain, le malade retrouve la sensibilité de ses pieds. Ensuite, il les invite à en faire de même avec une autre sourate. Ses mains bougent. Troisième acte, il les invite à faire la « fathia ». Stupéfaction, il se dresse sur ses jambes. Ainsi commence, l’aventure mystérieuse de Sékou. A en croire son père, tout débuta véritablement le 21 juin. Ce jour-là, il demande à son père de construire pour lui, une maisonnette en seccos à la porte du domicile pour accueillir « ses étrangers ». Le père s’exécute.

« Les étrangers » sont censés venir le lendemain, mais seul l’enfant a le pouvoir de les voir et de s’entretenir avec eux. Par la suite, la famille reçoit la visite inopinée d’un homme et son épouse aveugle portée sur un vélo. Après un bref entretien, l’enfant, qui n’était plus régulier en classe, prend un œuf de poule, le frotte contre les yeux de la femme. Elle recouvre la vue, instantanément : un miracle est fait. Telle une traînée de poudre, la nouvelle se répand à Bama.

Le lendemain, jour de marché, explique son père, alors qu’il se trouve dans son épicerie, il apprend qu’une une foule immense a envahi son domicile. Il y accourt. Chacun veut voir l’enfant et lui soumettre son problème. Pris de panique, le père est obligé de faire sortir clandestinement l’enfant pour le cacher chez un parent dans un autre quartier.

Selon les témoignages recueillis sur place dont celui du maire, Siaka Sanou, le nombre de patients ne fait que grossir depuis ce jour. Si bien que l’enfant ira de lui-même, selon le commandant de la brigade de la gendarmerie de Bama, l’adjudant Réné Sanou, solliciter le déploiement des gendarmes pour le maintien de l’ordre. Une fois en brousse c’est le petit guérisseur qui prend la tête du groupe. Le regard fuyant, il marche et s’arrête par moment au milieu des plantes.

Un pouvoir surnaturel

Dès qu’il indique les feuilles à cueillir, ceux qui l’accompagnent se ruent. Il est 12h 25mn. Le cortège est de retour dans un vacarme indescriptible. Les feuilles sauvages dans une grande diversité sont visibles partout : sur des porte-bagages, dans des sacs, des mouchoirs et des pagnes ou simplement tenues en main.

"C’est vendredi, tout va se passer vite, car le guérisseur doit aller à la mosquée à 13 heures", nous apprend un vieil homme, assis à l’ombre d’une case. Aussitôt, un homme à la silhouette frêle, s’arrête à notre hauteur et demande : « Où est le journaliste ? Le guérisseur veut vous recevoir ». A-t-il été informé de notre présence ? Le mystère reste entier. Le portail vert s’ouvre et nous voici à l’intérieur. En lieu et place du petit, nous sommes en face de son père.

Il nous avise qu’il va consulter son fils d’abord pour savoir s’il consentira à nous recevoir ou non. De retour deux minutes après il lâche : « venez, il veut vous parler ». Notre étonnement est grand, car d’autres confrères qui avaient tenté jusque-là l’aventure se sont heurtés à un refus catégorique. Couché sur une natte au salon de la maison, il tient un tam-tam. A notre vue, l’enfant se met sur son séant. Nous lui demandons en français : « Comment vas-tu ? ». « Ça va », répond-il en se recouchant, le coude sur la natte.

Commence ainsi l’entretien. Il accepte la photo et l’enregistrement sonore. Bien qu’étant enfant, Sékou présente déjà un visage vieillissant. Une métamorphose qu’a constatée son directeur d’école et maître suppléant du CM2, Jean Dembélé. Sékou nous dévoile dans un mooré yadéga limpide, la source de son pouvoir et les maladies qu’il soigne. Il cite pêle-mêle les problèmes d’yeux, les maux de tête et diverses pathologies du ventre, du cœur, des reins et des pieds,...

Il prévient cependant qu’il ne peut pas tout soigner, surtout quand il s’agit de maladies chroniques, sans les citer. Si des témoignages en ville confirment la qualité des soins de l’enfant, son père est plutôt réservé : « Il vient de commencer et j’attends que les malades qui sont venus chercher le médicament reviennent témoigner de leur guérison ». Son remède, explique-t-il, est simple : il frotte les yeux malades avec un œuf et ceux-ci s’ouvrent.

Pour les autres maladies, il recommande aux malades de se laver et de boire une décoction de feuilles de plantes sauvages que ses génies lui ont prescrites. Avec la grande affluence des malades, il faut user de patience, car le guérisseur est le seul à mettre les feuilles dans les canaris. Il le fait, selon des témoins, après avoir marmonné des paroles en arabe dont lui seul connaît la portée.

En contrepartie, chaque patient paie 200F CFA comme frais de consultation. En plus, les femmes paient 220 F et un poulet et les hommes 165F et un poulet. Face aux difficultés d’acquisition de la volaille, un prix forfaitaire de 1000F est fixé pour le tout. Ces sommes collectées, témoigne l’enfant, sont utilisées pour aménager le site et satisfaire les petits besoins des nombreux bénévoles qui l’appuient dans sa tâche.

Une tâche qu’il mène sans privilégier quiconque puisque, selon lui, il est guidé par des forces invisibles. Quant à la provenance des malades, ils viennent, selon Sékou, de divers horizons du Burkina et même d’autres pays de la sous région (Côte-d’Ivoire, Ghana et Mali). A la question de savoir s’il va reprendre le chemin de l’école à la rentrée scolaire prochaine, l’enfant guérisseur nous renvoie la question : « Vous avez vu le monde dehors. Entre soigner ceux qui souffrent et aller à l’école. Que me conseillez-vous ? ».Pour toute réponse, nous disons « A vous de choisir ».

Frédéric OUEDRAOGO

Ouedfredo2003@yahoo.fr


Le photographe de Sidwaya a été menacé

Dès que l’équipe de reportage a foulé le sol du site du petit guérisseur, chacun s’est mis au travail. Après quelques flashes, le photographe Sibila Jean Kabré va être interpellé par le garçonnet en ces termes : « Il faut attendre le retour du cortège de la colline avant de pendre les photos. Si vous insistez, vous serrez seul responsable de ce qui va vous arriver ». Des menaces suffisamment claires qui ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd.

Des démêlés avec le voisinage

Le mercredi 30 juin, le père de Sékou était chez le maire de Bama, Siaka Sanou. Il est allé informer le bourgmestre, des plaintes de son fils concernant un moulin dont le bruit entraverait son travail de guérisseur et suggéré au maire, l’arrêt des activités dudit moulin ou son déménagement.

Il a reçu une fin de non recevoir du maire qui lui a dit qu’ « on ne peut pas, à cause d’un guérisseur, arrêter les activités économiques d’un citoyen ». Par contre, le maire lui a tout simplement suggéré de transférer le lieu d’activités de son fils.


Témoignage de son maître d’école

Sékou Ouédraogo présentait un mal que son père traitait en vain. Il souffrait de maux de ventre et souvent d’asphyxie. Il a fait plusieurs fois l’hôpital sans suite.

C’est après que j’ai appris qu’il est devenu guérisseur. C’était un enfant timide et il ne parlait pas beaucoup en classe mais aujourd’hui, il n’a plus froid aux yeux. On ne dirait même pas que c’est lui. Il s’exprime aujourd’hui comme une grande personne. C’est un mystère. Je n’arrive pas à expliquer cela.

FO

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 8 juillet 2010 à 03:51, par Inoussa verite En réponse à : Médecine traditionnelle : Sékou Ouédraogo, faiseur de "miracles" à 13 ans

    Hum ! Assez interessant.... Merci à Sidwaya. Cette histoire n’est pas claire. Apres Seydou Bikienga, Yaya Djame,....,c’est le tour de Sekou....Hum tres interessant.Et toujours la meme methodologie:quelques paroles prononcees en arabe, des plantes et le tour est joué ;en contre partie on parle de CFA et de galinaces.Comme si l’ecriture arabe avait des pouvoirs magiques : c’est une langue comme toute autre,un élément de culture.J’ai fait l’Arabie Saoudite, un tres beau pays, berceau de l’Islam, vous n’entendrez jamais parler de ces inepsies de guerisseurs au pouvoir magique. Par contre l’Arabie Saoudite a les meilleures cliniques et hopitaux à faire palir de jalousie les centres hospitaliers en Europe ou aux USA.Et les Genies, on ne les trouve qu’en Afrique....N’importe quoi. Un conseil:PETIT RETOURNE A L’ECOLE.Vous savez ou nos chefs d’Etats vont se soigner maintenant ? dans les cliniques au Maroc qui est un pays islamic et vous n’entendrez jamais parler de ces marabouts et autres vendeurs d’illusions. Pourtant l’Afrique noire fourmille des marabouts de tout accabit...La verite il faut combattre L’IGNORANCE AVEC LA DERNIERE ENERGIE.

  • Le 8 juillet 2010 à 04:56, par Albert En réponse à : Médecine traditionnelle : Sékou Ouédraogo, faiseur de "miracles" à 13 ans

    Je pensais à un article d’un petit journal de quartier en lisant le titre, mais non... C’est un article du journal national du Burkina.

    Il faut être un peu sérieux svp et arreter de colporter les histoires de miracles dans un journal national.

    Si effectivement il s’agit de miracle, il faut au minimum emmener avec vous des médecins, des scientifiques, ou des religieux, bref : des hommes reconnus sérieux au Burkina pour attester du miracle

    Si vous prenez les témoignages de villageois qui ont peur de cultiver derrière la maison sinon la recolte sera mauvaise, ou peur de marcher a tel endroit car le malheur sera sur eux, qui ne font pas préparer la femme quand elle a ses regles sinon ils vont mourir etc... vous aurez des miracles partout.

  • Le 8 juillet 2010 à 07:43 En réponse à : Médecine traditionnelle : Sékou Ouédraogo, faiseur de "miracles" à 13 ans

    C’est parce que nous sommes incapables d’avoir des hôpitaux modernes, bien équipés pour détecter les maladies et les soigner que ces choses prospèrent. C’est la preuve que "L’avenir tranquille" tout comme "le développement solidaire" sont un échec

  • Le 8 juillet 2010 à 07:45, par Bala En réponse à : Médecine traditionnelle : Sékou Ouédraogo, faiseur de "miracles" à 13 ans

    Chers parents et éducateurs de cet enfant, de grâce, ramener l’enfant sur les chemins de l’école. Ce genre de « capacité miraculeuses » repartent comme elles sont venues, mais l’ignorance, elle reste pour tjrs si on n’a rien fait pour la chasser. Merci de sauver cet enfant. Bala.

  • Le 8 juillet 2010 à 08:03, par Sambiga En réponse à : Médecine traditionnelle : Sékou Ouédraogo, faiseur de "miracles" à 13 ans

    Un tel fait de notre société doit trouver une oreille attentive et citoyenne du Faso. Chers autorités,chers députés il faut vôter une loi qui réglement et surtout organise et protège le citoyen dans une telle situation.Je suis d’avis que c’est pas une mauvaise chose. Ne dit on pas croire au traitement augmente la guérison !

  • Le 8 juillet 2010 à 08:27, par Omar En réponse à : Médecine traditionnelle : Sékou Ouédraogo, faiseur de "miracles" à 13 ans

    Il manque quelque chose dans ce reportage, le témoignage d’un malade qui a trouvé la guérison. J’ai déjà eu vent de pareille histoire dans un pays voisin mais tout s’est terminé dans un commissariat pour escroquerie !!!

  • Le 8 juillet 2010 à 08:54, par EL KABOR "le conseiller des conseillers" En réponse à : Médecine traditionnelle : Sékou Ouédraogo, faiseur de "miracles" à 13 ans

    Gloire à allah qui vient encore se manifester à travers une de ses créatures.Allah est puissance et ses créatures des vecteurs.God bless you Sekou

  • Le 8 juillet 2010 à 09:31, par Koumankan En réponse à : Médecine traditionnelle : Sékou Ouédraogo, faiseur de "miracles" à 13 ans

    les gas, moi aussi je guerri !!!

    A 1420 Fcfa la consultation, je vous dis pas, j’ai vite fais d’acheter ma Touareg !!

    alors, je soigne Hypertension,rhumatisme, Gono, siphilis, et puis l’autre là...ahh, c’est les plus nombreux, on va faire comment !!

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  • Le 8 juillet 2010 à 10:20 En réponse à : Médecine traditionnelle : Sékou Ouédraogo, faiseur de "miracles" à 13 ans

    Les burkinabe doivent reellement construire plus d’ hopitaux et les equipper en medicaments. ca eviterait que ce beau monde se jette dans la gueule du premier prophete aut0 annonce. ca commence bien d’ailleurs. On demande a un citoyen de demenager parce que son moulin fiat du bruit. On oublie que la plupart des malades le sont en partie parce qu’ ils ne mangent meme pas bien. Ce petit doit repartir a l’ecole dare- dare quoique les bons types puissent en penser. s" il peut, il va consuilter les soirs et la meme, voire.

  • Le 8 juillet 2010 à 11:02 En réponse à : Médecine traditionnelle : Sékou Ouédraogo, faiseur de "miracles" à 13 ans

    encore un guérisseur. Il est où celui Nagréongo

  • Le 8 juillet 2010 à 11:44 En réponse à : Médecine traditionnelle : Sékou Ouédraogo, faiseur de "miracles" à 13 ans

    cette affaire est bien edifiante Pour certains ce n’est que de l’arnaque psychologique, ou simplement de la navete et explicable par la toute puisssante science, etc Je dirai tout simplement que les lois de l’invisibles sont plus fortes et n’ont rien de commun avec nos lois scientifiques qui n’en sont que de tres pauvres copies par des gens qui ne savent meme pas copier. Le parcours de ce petit garcon est tout compte fait classique. beaucoup de guerisseurs sont passés par la. Malheureusement ils ne sont pas suffisamment encadres et soutenus : l’attitude du maire est deplorable. la demande n’est pas un caprice d’un gamin devenu orgueilleux, bien loin de la ! soit il risque de gater le travail du garcon, soit il risque de subir les foudres de ces forces la. je sais de quoi je parle car mon frere benoit hien dit guina etait comme lui dans les annees 80 et connu internationnalement et lui il sait pourquoi du jour au lendemain il a ttout perdu
    bon courage a ce garcon et merci a lui pour son aide aux autres

    SOME

  • Le 8 juillet 2010 à 15:46 En réponse à : Médecine traditionnelle : Sékou Ouédraogo, faiseur de "miracles" à 13 ans

    Je vous ai toujours dit que Dieu a donné aux noirs leur type de religion et avec ça on pouvait aussi guérir et faire les miracles aux memes titres que les chrétiens et les musulmans . Mais comme les noirs sont très instables et très complexés pour leur identité, ils changent de nom, de teint , de religion, de biotope etc. En cas ils semblent fuire ce que Dieu a prévu pour eux. LA CONS2QUENCE c’est qu’on pourra pas se devoler si on n’a pas une identité. Les Asiatiques ont une identité, ils avancent ; les Européens en ont et ils ont avancés mais regardez l’homogéneité dans le retard de développement chez les Africains ......

  • Le 8 juillet 2010 à 15:48 En réponse à : Médecine traditionnelle : Sékou Ouédraogo, faiseur de "miracles" à 13 ans

    Quand même très curieux !
    Vivement que ses génies ne se retournent pas contre lui ou l’un ou l’autre des bénéficiaires des soins !

  • Le 8 juillet 2010 à 21:19 En réponse à : Médecine traditionnelle : Sékou Ouédraogo, faiseur de "miracles" à 13 ans

    Retournez cet enfant- la a l’ecole. L’ecole finit a 16 ans au BF. Il en sortira meilleur guerisseur. Point barre. Ou est sont les organisations pour la defense des enfants ? ou est le MBDHP ? Attendez- vous seulement des cas mediatiques ?
    Ou est la moribonde APED/Libertes ?

  • Le 8 juillet 2010 à 21:23, par TICKEN JAH En réponse à : Médecine traditionnelle : Sékou Ouédraogo, faiseur de "miracles" à 13 ans

    Bon courage à ce jeune garçon. Beaucoup de nos malades ont besoin d’espoire !
    pourvu que tout se passe bien ! Que personne ne contracte une autre maladie plus grave ce site

  • Le 8 juillet 2010 à 21:24 En réponse à : Médecine traditionnelle : Sékou Ouédraogo, faiseur de "miracles" à 13 ans

    tcheee....ca c’est quoi ca encore...on verra du tout dans ce monde...

  • Le 8 juillet 2010 à 23:07, par Paris Rawa En réponse à : Médecine traditionnelle : Sékou Ouédraogo, faiseur de "miracles" à 13 ans

    Dommage ! Le reporter aurait pu essayer de faire parler les malades qui ont déjà bénéficié des soins de l’enfant-guérisseur pour savoir en quoi leur santé s’était-elle améliorée. Sinon, s’il n’y a aucun cas de guérison, pourquoi voit-on en cet enfant un guérisseur ? Le fait de prétendre avoir été lui-même guéri de manière inexplicable ne suffit pas pour faire de lui, ou qu’il s’autoproclame guérisseur. Il faut qu’il guérisse un malade avant de mériter ce titre de l’enfant guérisseur. Tout au plus, pourrait-on concéder pour le moment qu’il n’est qu’un enfant miraculeusement guéri, d’après lui et son entourage.


    Même pour croire au surnaturelle, il faut un minimum de cohérence dans la vérité des faits constatables.

  • Le 9 juillet 2010 à 09:21 En réponse à : Médecine traditionnelle : Sékou Ouédraogo, faiseur de "miracles" à 13 ans

    Je ne crois à aucun mot de ce témoignage... Des miracles, on en a deja entendu parlé maintes fois, mais ca revient au même : quelques exploits inopinés (coincidence ?), et on s’érige en messie...
    Sinon, le ministère de la santé devrait nommer cet enfant chef de cabinet...

  • Le 9 juillet 2010 à 17:28 En réponse à : Médecine traditionnelle : Sékou Ouédraogo, faiseur de "miracles" à 13 ans

    Messieurs les moderateurs, arretez cette superstition et publiez ma contribution. J’ai dit que les autorites doivent simplement contraindre ce petit a aller a l’ecole. L’ecole est semble- t- il obligatoire au Burkina jusqu’a 16 ans. Il n’est pas question de dire qu’ il rend service a la nation. Il ; rendra encore plus service s’ il est lettre. Allez, un peu de couilles. Il ne vous wackera pas pour ca, mon Dieu.

  • Le 22 juillet 2010 à 21:40, par zerbo seydou En réponse à : Médecine traditionnelle : Sékou Ouédraogo, faiseur de "miracles" à 13 ans

    bonjour Sékou ,moi je crois à ta médecine traditionnelle. tu vois il ya d’autre qui ne sont pas content d’entendre que tu recites quelques paroles en arabes car ils n’aime pas les musulman et ce sont ces gens qui ne crois pas en ta guérison , ils veulent decourager les autres et toi même mais continu ainssi. prend soin de toi

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