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Communauté soufie du Burkina Faso : Quand le disciple reçoit le maître

Publié le mardi 6 juillet 2010 à 01h44min

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La Communauté soufie du Burkina Faso a célébré le Maouloud dans la nuit du lundi 28 juin 2010 au domicile de leur guide spirituel, EL Hadji Cheick Moaze. Une célébration en large différé d’un événement qui marque la naissance du prophète Mohamed du côté de Tanghin (secteur 23 de Ouagadougou) qui n’a entaché en rien sur le degré de mobilisation de participants venus de divers horizons.

Le guide spirituel et président de la Communauté des Soufis au Burkina Faso (CSMSBF), Cheick Moaze, a effectué une partie de ses études au Mali. Et dans le programme de la célébration du Maouloud à son domicile, était prévue une présence des plus attendues :

celle de son maître soufi venue tout droit du pays de Modibo Kéita. « C’est grâce à lui et par la grâce de Dieu que je suis devenu ce que je suis aujourd’hui », a fait remarquer son ancien élève avec une émotion non feinte.

La veille de l’événement donc, le guide spirituel Bilal a été donc accueilli à l’entrée de la ville de Ouagadougou, avec tous les honneurs dus à son rang, par un ancien disciple (Cheick Moaze) bien attentionné. C’est dire que la manifestation prévue pour le lendemain s’annonçait sous d’heureux auspices.

Le moins que l’on puisse dire est que la promesse des fruits a été à la hauteur des fleurs. Dès le début de la soirée (aux environs de 19 heures), les tentes louées pour l’occasion ont été prises d’assaut par les visiteurs qui convergeaient sur l’aire de la cérémonie par groupes compactes.

Ne sont pas fait prier pour répondre présents à l’appel d’El Hadj Cheick Moaze, des délégations venues de différentes régions du Burkina Faso, sans oublier celles qui ont traversé les frontières (Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal) pour rallier le secteur 23 de Ouagadougou.

Ont été également témoins de l’événement, les autorités administratives, coutumières et des guides spirituels de notre pays. La nuit durant et ce, jusqu’au lendemain (les participants se sont séparés du maître des lieux vers 8 heures), c’est dans une ferveur toute religieuse que la naissance du Messager de l’Islam a été célébrée dans le quartier Tanghin, à la grande satisfaction de celui qui en est le premier organisateur.

N’empêche, le Cheick Moaze a prêché pour plus de cohésion dans les rangs des musulmans du Burkina Faso : « Nous devons rester soudés parce que Dieu nous aime. Si nous n’adorons pas Allah, nos tourments seront encore plus grands dans l’Au-delà, car, nous avons dans notre pays toutes les sommités intellectuelles et spirituelles qui puissent nous éclairer sur la religion. Il ne nous reste plus qu’à nous unir pour éviter la division ».

Hamidou Ouédraogo

1. Emotion compréhensible du Cheick Moaze (à g.) aux côtés de son maître soufi venu du Mali

L’Observateur Paalga

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