Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
La journée du 1er juillet 2010 a été chaude à Gaoua. La population sortie nombreuse a investi les artères de la ville de Gaoua et surtout celle menant du centre médical au gouvernorat où se trouve la direction régionale de la police du Sud-Ouest. Après avoir reçu des jets de pierres, elle a été mise à sac par les manifestants qui demandent justice suite à la mort de Da Arnaud Somé, arrêté par la police dans la soirée du 30 juin 2010 à Danyoro et qui, par la suite, a rendu l’âme dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, aux environs de 1 heure du matin.
« Selon les informations qui m’ont été données par la police, le 30 juin, ils ont interpellé, à l’occasion d’une patrouille deux individus à moto ; dont l’un visiblement détenait quelque chose de pas très claire. Les éléments ont procédé à la fouille et se sont rendus compte qu’il s’agissait de la drogue, du chanvre indien ; l’individu a pris la fuite, et les trois éléments se sont mis à ses trousses.
Selon ce qu’on m’a expliqué, il est allé rentrer dans un ravin mais en abordant le ravin, sans doute, il a dû observer une chute et son visage est allé violemment en contact avec le bord du ravin et à partir de ce moment il était visiblement mal en point, les deux éléments l’ont ramené jusqu’au véhicule d’intervention et ils ont fait demi-tour puisque ce n’était pas loin de Gaoua ; c’est dans le village de Danyoro », a expliqué le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Gaoua, Jean Alexandre Tindano.
« Ils l’ont ramené d’abord au niveau du poste, et par la suite au niveau du CHR, donc, on croyait que les choses allaient s’améliorer, qu’il allait retrouver son état normal, malheureusement c’est aux environs de 1 heure du matin que j’ai été informé qu’il a succombé suite à ses blessures. Pendant ce temps le second était à la police », poursuit-il. Yassia Nakanabo est le second qui était avec Da Arnaud Somé lors de leur interpellation par la police, sur la route de Danyoro.
Selon lui, le sieur Somé a été « bastonné » par la police de même que lui. « Quand ils m’ont fouillé ils n’ont rien trouvé sur moi ; ils ont pris tout ce que je possédais mais ils n’ont rien trouvé. Quand ils ont fouillé Arnaud ils n’ont rien vu et c’est dans le sac qu’ils disent avoir vu de la drogue. Moi, je n’ai pas fouillé le sac et je n’en sais rien ».
L’orpailleur Nakanabo a été mis en cellule dans la soirée, du 30 juin 2010, et libéré par le procureur à 3 heures du matin du 1er juillet, histoire de calmer la population et la famille de Somé qui, après le décès ont emmené le corps à la police. Les autorités (haut-commissaire, maire et procureur) ont présenté les condoléances à la famille éplorée ; cela après tentative de calmer l’atmosphère qui commençait à se détériorer.
La sœur du défunt, Angèle Somé, qui est restée à son chevet jusqu’à ce qu’il rende l’âme raconte : « c’est aux environs de 16 heures que j’ai été appelée pendant que j’étais au service pour me dire de venir urgemment à l’hôpital, que mon petit frère a été victime d’un accident.
Arrivée à l’hôpital, j’ai vu beaucoup de monde qui était là et qui se demandait comment on pouvait maltraiter un être humain de cette façon. Quand j’ai vu mon frère, je n’ai pas pu retenir mes larmes. J’ai pleuré et mon petit frère m’a dit de ne pas pleurer. Il m’a dit qu’ils voulaient le tuer et je lui ai demandé qui voulaient le tuer.
Il a répondu, les policiers en indiquant qu’ils étaient au nombre de quatre et qu’il les connaît. Il m’a demandé de prier pour lui. Les policiers que j’ai trouvés à l’hôpital étaient en civil ». A 23 heures, ils sont rentrés pour remenotter mon frère qui se plaignait de douleur au ventre. les policiers se sont rendus compte de la gravité de la situation et ont quitté les lieux ».
Gaoua en branle
L’annonce du décès de Arnaud Somé a provoqué la colère de la famille. Elle voulait connaître les responsables du décès de leur fils parce que convaincue que la victime a été battue par les éléments de police. Pour mieux comprendre l’affaire, le procureur, le juge d’instruction, les deux éléments de la police qui étaient en patrouille, le Directeur régional (DR) de la police, deux membres de la famille, le compagnon de Arnaud Somé (l’orpailleur Nakanabo) et trois éléments de la gendarmerie ont été sur les lieux pour la constatation.
Les auditions ont commencé le 1er juillet avec les populations de Danyoro afin de confronter les différentes versions et prendre les mesures qui conviennent selon les instructions du parquet général, confie le procureur.
« C’est au moment où je voulais les entendre que le DR de la police m’a appelé pour me dire attention ; les manifestants sont venus à la charge, ils ont envoyé des émissaires pour venir m’appeler, ils voulaient me parler et ils voulaient que je leur explique la situation. La manière, la sagesse avec laquelle les manifestants m’avaient approché avaient laissé convaincre tout le monde que cette démarche citoyenne allait continuer et qu’il ne devait pas y avoir de dérapage », a expliqué le procureur.
C’est contre toute attente des autorités que la population s’est organisée vers 15h de la place des funérailles pour marcher sur la direction régionale de la police : le véhicule de patrouille, les deux motos, une antenne parabolique fixée ont fait les frais. La direction régionale elle-même est ensuite incendiée. Ordinateurs, documents administratifs, motocyclettes, et vélomoteurs saisis par la police ont été consumés.
Les manifestants ont ensuite parcouru les artères de la ville pour exiger que la lumière soit faite sur la mort de Arnaud Somé dans les prochaines 72 heures. Des renforts d’agents de sécurité sont arrivés après les dégâts. Militaires et gendarmes envoyés sur le terrain ont tenté à leur manière de « gérer » la situation en jetant des gaz lacrymogènes. Un enfant de 12 ans a succombé des suites de ses blessures ; un autre blessé grave a été évacué au Centre hospitalier régional de Gaoua.
Dans l’enceinte de la police il y avait un minimum d’armement dont l’explosion pourrait occasionner des dégâts. Selon le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Gaoua, Jean Alexandre Tindano, feu Da Arnaud Somé, âgé de 25 ans, est un repris de justice. Il a été arrêté avec du cannabis ou chanvre indien de 1,14 kg. Il avait été jugé et condamné pour les mêmes causes le 21 Mars 2005 à deux mois de prison ferme pour détention et usage de stupéfiants.
Le message de paix des autorités entendu
L’appel au calme lancé par les autorités a été entendu . Dès le lendemain de la manifestation, un calme est revenu dans la cité du Bafuji. Des forces de sécurité et de défense ont été déployés dans les endroits stratégiques de la ville : mairie, direction régionale de la police, gouvernorat et palais de justice…, armes au poing et munis de gaz lacrymogènes.
Le gouverneur Komyaoba Pascal Sawadogo en appelle au bon sens de la population gaoulaise. « Je voudrais d’abord déplorer la situation et par la suite demander aux parents, aux connaissances, pour que chacun puisse se maîtriser et qu’on puisse trouver la solution idéale au lieu d’avoir des réactions qui peuvent éventuellement empirer la situation de part et d’autre. Je voudrais simplement faire appel au bon sens des familles, des parents et de tous les responsables pour que la paix revienne à Gaoua et dans le sud-ouest… », a lancé le gouverneur Sawadogo.
Le maire de Gaoua, Jean Baptiste Kambou embouche la même trompette : « Je pense que l’appel que je pourrai lancer, c’est un appel de paix, à la retenue, et à la cohésion sociale. Nous œuvrons depuis le début de notre mandat à la recherche de la cohésion sociale qui est notre thème ».
La société civile, en l’occurrence le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) a sa vision des faits. Le président de la section MBDHP de Gaoua, Détouré Simplice Da, soutient que ce n’est pas un décès ordinaire. Pour nous, en tant que mouvement des droits de l’homme, c’est d’abord un sentiment de remords. On est révolté, indigné par ce genre de situation. Si la population a réagi, c’était pour répondre à la violence ; ce n’est pas légal mais ça semble légitime.
Je pense que dans l’ensemble, elle était obligée de réagir parce qu’elle a estimé qu’il y avait injustice quelque part. Si elle a crié non à l’impunité, c’est justement pour faire en sorte qu’il y ait la paix dans l’ensemble du pays. Ce sont les bavures policières qui ont conduit à cela nous ne pouvons que déplorer la situation », a déclaré le premier responsable local du MBDHP. Selon le procureur, trois policiers sont, à l’heure actuelle, aux arrêts et seront incessamment entendus par la justice.
Assany SAWADOGO : AIB/Gaoua
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 5 juillet 2010 à 07:46, par New Future Vision En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
C’est bien dommage qu’il y ait eu mort d’homme. Mais en lisant entre les lignes, le defunt semble être un récidiviste. Cependant, rien n’indique qu’il n’a pas été vraiment bastonné par les forces de sécurité jusqu’à cet état malheureux. Toutefois, il reste indispensable que les populations locales comprennent qu’un délinquant reste un homme à bien corriger quelle que soit la manière. Je suis d’accord sur le fait que la colère à amené les uns et les autres à s’indigner mais le mieux c’est de chercher à trouver un compromis au lieu de vouloir faire valoir des droits à un délinquant. Paix à son âme mais que les auteurs soient entendus et condamnés s’ils ont tord. Le Burkina a besoin de la colaboration des populations locales pour mettre au frais les malfaiseurs de la nation mais les forces de sécurité doivent faire attention pour ne pas se faire mal voir par ces dernières.
Le 5 juillet 2010 à 15:23 En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
Toi tu dois faire partie de ces vilains impunis qui sillonnent le Burkina Faso. Mais sache qu’a Gaoua nous avons decide de mettre fin a cette impunite des forces de l’ ordre. Personne n’a nie son statut de recidiviste ici. on dit seulement que recidiviste ou pas, il a droit a sa dignite humaine. Il n’a pas le droit d’ etre frappe, pire il n’ a pas le droit d’etre torture a mort. C’est barbare. La constiotution ne dit nulle par que les repris de justice doivent subir un tel sort. Tu ferais mieux de ne pas montrer tes idees de tortureur. Ca pourrait un jour etre ton frere ou meme ton fils.
Dilkite Noufe, Gongombili, Gaoua
Le 5 juillet 2010 à 19:15, par Amado En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
Je prefere un deliquant qui n’a jamais tué personne qu’un flic qui tue. Cette mort est un crime, peu importe le delit commis par le defunt SOME. Tout ce mensonge a ete monte de toute piece pour proteger les flics. Une autopsie est necessaire pour aider a connaitre les circonstances de la mort.
Le 6 juillet 2010 à 00:28 En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
Tu as raison. Meme ce paquet soit- disant representant le corps du delit ne prouve rien. Qu’est-ce qui prouve que ce n’est pas un montage ? Je me rends compte que notre police est plus barbare que la police des annees 1940.
Le 17 juillet 2010 à 01:51 En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
Voila voila. J’avais vu juste. Il parairt que de drogue, il n’ en existait que dans la petite tete de nos policiers qui ne sopnt meme pas capables de bien mentir apres avoir tue un concitoyen. Il est temps que tous on crie notre colere sinon demain sera notre tour.
2. Le 5 juillet 2010 à 08:12 En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
Je crois que nous devons depasser cette facon trafitionnelle de resoudre les crises assez graves implicant des pertes en vie humaine !!!! Les autorites de la localite prennent du plaisir a s’appeler pour la recherche d’accalmie de la population sans en realite que les institutions habilites a cette exercice comme la justice ne soient manipulées pour protéger qui que ce soit !!! Je pense que l’exces de zele de nos hommes de tenue doit être sévèrement sanctionne’ et la famille Some’ doit intenter une action en justice contre soit le Directeur de la police ou Le ministere de la securite’ !!!! Trop c’est trop , pour ces flics qui sement la terreur au sein de la population !!!! Que les enseigne t-on a l’ecole ou quelle genre d’ordre de mission leur Donne t-on afin que ceux qu’ils doivent proteger deviennent des victimes payant au prix de leur vie sans aucun procès !!! Que justice soit faite !!!
Svp jugez, arrêtez ces policiers, leurs chefs ou supérieurs doivent tous répondre !!!!
Excel
Le 5 juillet 2010 à 23:34, par LE CHE En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
nimporte quoi !Quand quelqu’un est capable de tremper dans de la drogue sachez que le vol, les agressions...ne sont pas loin.Ou bien parmi ceux qui défendent ces bon à rien de dealer,certains peuvent assurer que le M.était juste spécialisé dans la drogue.Ce sont ces meme populations qui se plaigne d’attaque et autr, essort de la drogue dans nos vill.Soyons clair cett mort n’étais pas souhaitée, elle est arrivée, parfait.On ne va pas continuer à etre au four et au moulin.Ces manifestants ne sont que des gens qui ont juste appri"les policiers ont tué quelqu’un" et certain en manque d’exercice on décidé de se défouler.Cela témoigne d’une grande carence intellectuelle
3. Le 5 juillet 2010 à 08:43 En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
Il est très déplorable à mon avis de lire les propos du MDBHP. son représentant aurait dû se mettre au dessus de la mêlée en condamnant bien évidemment cet incident sans pour autant légitimer le vandalisme de certains individus ou groupes d’individus. Ces derniers par leurs actes de vandalisme ont aussi violé la loi, mis le feu à des pièces ou documents déterminants pour la prononciation du droit au bénéfice de certains et j’en passe.
Il serait donc temps pour ce représentant de savoir jouer son rôle de défenseur mais également d’éducateur.
Le 5 juillet 2010 à 15:47 En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
Ils ont aussi viole la loi mais c’est la loi qui a viole une vie d’abord et ca c’est plus important. Il y a des lois pour proteger les individus et non des individus , fussent- ils policiers pour violer la la vie afin de proteger des individus. Detoure reste ce garcon plein de conviction que j’ ai connu lors des corrections d’ un examn de BEPC a Diebougou. Il refuse de se mettre au dessus- de la melee simplement, il n’est pas au dessus de la melee. Il n’est pas matehmatiquement equidistant de ceux qui violent la vie et de leur victimes. C’est pourtant un prof de maths mais un humain tout d’ abord. Il se mettra au dessus de ta soi- disant melee, le jour ou ca sera le topur de ton frere, de ton pere ou de ton fils.
4. Le 5 juillet 2010 à 08:51, par SIDPAWALAMDE En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
ce dossier connaitra t-il une procédure normale ?
je le souhaite puisque je ne l’espère.
n’oublions pas que
sans la justice il n’y a point de paix sociale.et l’impunité n’est ni plus ni moins qu’un appel au pire.
une bavure en plus pour une justice qui tarde..sur la terre des hommes dits intègres.
le dossier flavien NEBIE, balpouré ....
vivement que le droit soit dit et que la justice sévisse sans passion ni haine ni complaisance
5. Le 5 juillet 2010 à 09:03, par VP En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
Au cas ou ce sont les policiers qui ont commis cette bavure,il faudra les juger en tenant compte de l’etat du délinquant ARNAUD.Moi,je suis content parce qu’il y a un délinquant de moins.Et puis,si les gens veulent ou tiennent à ce qu’on juge les policiers,les instigateurs des manifestations doivent également répondre.Je suggère aux policiers et gendarmes de rougir les yeux.Si vous demander à quelqu’un de vous prendre,il doit bien vous toucher.
Le 5 juillet 2010 à 15:51, par zo En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
oui à la justice mais vous entendre dire qu’il ya un delinquant de moins ca me fait rougir.les delinquants c’est pas pour tuer mais les éduquer.on ne parle pas d’un assassin si j’ai bien compris ,ne soyez pas inhumain svp
Le 5 juillet 2010 à 19:56 En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
TOUS CEUX QUI SOUHAITENT LA MORT DE QUI CE SOIT SONT A CRAINDRE ; CE SONT DES TUEURS EN PUISSANCE
J’IMAGINE DONC QUE LA MORT DE CET ENFANT DE 12 ANS AUSSI VOUS CONVIENT PARFAITEMENT.
QUE L’ETERNEL NOUS PROTEGE DES ETRES HUMAINS COMME VOUS. AMEN !
Le 6 juillet 2010 à 08:09 En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
vs êtes content que des policiers qui doivent aider à éduquer aient tué un de vos frères sans le moindre jugement ?combien de policiers plus délinquants que ce jeune ont posé des actes plus condamnables que ceux du jeune Arnaud et continuent de circuler sans être inquiéter ?ne soyons pas aussi méchants jusqu’à être content qu’on ait tué sans autre forme de procès.
6. Le 5 juillet 2010 à 10:05, par mackiavel En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
Article décousue de la part de son auteur. Il y a mort d’homme et on doit commencer par la. Ensuite, la police dit avoir interpellé quelqu’un qui est mort suite aux… Donc, l’enquête devra s’ouvrir nécessairement pour voir si les conditions d’interpellation ne sont pas la cause du décès. Dans tous les cas de figure, il est déplorable que l’on continue de constater des cas de décès dans des circonstances aussi floues dans un pays de droit. Délinquant ou non, le doit à la vie doit être préservé et la mort d’un élément de la chaîne du trafic ne fait que priver la police d’un maillon de la chaîne dans son enquête sur les réseau de trafiquants. Tout le monde est perdant et la famille de la victime encore plus.
7. Le 5 juillet 2010 à 11:45, par LE CHE En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
Laissez la police faire son travail.A parents médiocre enfants médiocre ! car j’estime que c’etait à eux de faire lle maximum afin qu’il n’y est pas de dérapage au lieu d’attiser le feu.
Le 6 juillet 2010 à 00:27 En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
Tu es certainement aussi limite que tes parents. Ici au moins ton assertion de "a parents mediocres, enfants medicores" trouve tout son sens. Ou est la part de la societe, de la nation ? Des institutions qui sont pretes a tuer pour un oui ou pour un nom ?
Le 6 juillet 2010 à 21:39, par b. a. d. En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
j’ai lu et essayé de comprendre toutes les interventions liées à l’incident de gaoua. je ne voulais pas réagir, mais la bêtise du sieur LE CHE m’a laissé perplexe. Je suis convaincu que ce dernier n’accepterait pas un tel message s’il était à la place des parents du défunt. Je ne juge pas toute l’affaire, mais je veux lui répondre : c’est méchant comme message vis à vis de parents vivant la disparition brusque et brutale de leur enfant aussi mauvais soit-il. Mon père est-il mauvais, il demeure mon père. Serait-ce mon fils, il demeure mon fils. sa médiocrité n’enlève en rien le lien de sang qui existe entre nous. Arnaud serait-il mauvais, nous pouvons le déplorer. Mais qu’il meure et que des individus s’en réjouissent, là c’est de l’animalité, du sadisme. Car même la mort d’un ennemi est regrétable. Mon souhait est que CHE soit libéré de son animosité, sinon il ressemblerait à cette foule en colère saccageant les locaux de la police parce que vide de toute miséricorde et de toute patience. CHE, s’il vous plaît, arrêtez d’augmenter le chagrin de ces parents qui ont vu leur fils s’en aller sous leurs yeux et de façon brusque et impuissante.
Le 7 juillet 2010 à 14:00 En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
...On te fait et gna rien. Donc les Lobi- dagari eux, ont trop bien compris le systeme Ils ont de la suite dans les idees. Dites tout ce que vous voulez du commissariat brule mais le commissariat saccage risque d’ etre la seule justice faite a Arnaud. On se connait tous dans l’ Impuni- Faso avec une justice aux ordres, des magistrats vermoulus et des avocats pilleurs.
8. Le 5 juillet 2010 à 16:19 En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
Il n’ya pas plus délinquants que certains policiers. Aller demain matin au commissariat central de police de Ouagadougou et tenter de légaliser un papier par la voix normale. Là vous déposez ledit papier à légaliser le matin et on vous donne rendez vous le soir à 16h. Mais si vous demandez aux parker que vous légaliser sap sap des papiers. Là ils vous diront de payer 1000 car ils doivent garder 500 et corrompre le policier signataire à 500. La corruption n’est elle pas de la délinquance ? Quand la population a compris que vous n’etes pas des modèles ou qu’au contraire vous n’etes que des policiers complaisants, elle n’acceptera jamais que vous tuer un citoyen sous prétexte que c’est un délinquants ou un trafiquant. Puisque les policiers eux meme ne sont pas serieux devant la loi. J’ai juste pris l’exemple des légalisations pour illustrer mes propos sinon on a des milliers d’exemples des manquements des policiers devant la loi.
Le 6 juillet 2010 à 00:32 En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
Tu as raison. La corruption est plus que de la delinquence. elle fait le nid de la delinquence. La petite touffe d’ herbe a fumer ne coute que 200 francs. Alors que le policier, de par son comportment malpourri, soutire 1000f des poches d’ un citoyen honnete. Mais comme le policier, lui il porte ;a tenue, il se croit propre.
9. Le 5 juillet 2010 à 19:13, par l’aigri En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
On doit proposer une formation continue a nos forces du desordre qui ne sont que des bandits a la gachette facile. Comment tuer quelqu’un parcequ’il possedait de la drogue ? Et meme si c’est vrai, est-ce la bonne methode de resoudre le probleme ? Qu’on se reveille. Le Ministre de l’administration territoriale doit imposer des sessions de formation a tout policier ayant par example moins de 5 ans de services car on a l’impression que les policiers sont a l’origine de plusieurs gaffes au Faso. Bande de vaut rien si ce n’est que boire du dolo et du bangui.
Le 6 juillet 2010 à 00:37 En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
La plupart ont le cerveau tellement liquefie qu’ aucune formation ne peut y tenir 2 heures. Il faut les enfermer, il faut dire non a l’ impunite, il ne faut pas couvrir les bavuires et ils vont agir au pas. Ils n’ ont qu’ une moelle epiniere, pas de cerveau. Notre police est en passe de devenir aussi dangereuse que certains bidasses sous la revolution et la rectification.
Le 7 juillet 2010 à 13:58 En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
ex : ceux de la Conseil jusqu’a tres recemment...On te fait et gna rien. Donc les Lobi- dagari eux, ont trop bien compris le systeme. Le commissariat saccage risque d’ etre la seule justice faite a Arnaud.
Le 7 juillet 2010 à 22:11 En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
malheureusement tu auras plus que raison Mais aussi je crains que ces populations risquent de ne pas se laisser faire Le chef de la police a adopter la pire des solutions dans cette histoire Pour moi il a fait montre d’incompetence a moins que ce ne soit fait expres par mepris car il sait que ces gens ne vont jamais accepter d’etre traités ainsi. Sa betise risque d’embraser cette region
SOME
Le 9 juillet 2010 à 18:02 En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
Hors sujet SOME. J’espere que tu n’es pas soul au moment ou tu lisais mon message. je suis totalement contre l’ Impunite instauree par BC depuis 2 decennies et je trouve que les Lobi ont reagi de la facon qu’ ils trouvent raisonnable pour rendre justice dans un pays qui n’en a point, ou du moins, qui n’en a que pour les forts.
Le 7 juillet 2010 à 22:04 En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
mon frere toi ton cerveau ne s’est jamais solidifié pour etre liquefié. Avant de parler de quelque chose il faut reflechir mais ca c’est trop te demander ! je te l’accorde. Mais ne te sens pas OBLIGE dire que les bidasses étaient plus dangereux sous la revolution ou la rectification. Pour ne parler que de la revolution au temps de thomas sankara je te citerai tout simplement ceci "un militaire sans formation politique est un criminel en puissance" Sankara a conclut ainsi apres un longue explication sur ce que doit etre un militaire, un agent des forces de l’ordre. Tu ne peux certainement pas dire cela sous le rectification ou le militaire se vantait en ville "on te fait et il ny a rien" il ya une difference mon frere ! sous la revolution le militaire n’osait se conduire n’importe comment. Qu’ont fait les marcel kafando, etc ? ou sont les norbert zongo, watamou, david ouedraogo etc Il est est devenu un reflexe pavlovien pour certain de dire que la revolution c’etait ceci cela sans aucune analyse objective Cela n’avance personne a part contenter le petit ego de celui qui l’ecrit
SOME
Le 9 juillet 2010 à 17:49 En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
Dommage. Tu es un garcon braque, mais alors la inutilement braque, braque a la confusion. Je le dis et je le repete la revolution n’a rien a voir avec Thomas Sankara. Critquer la revolution, ce n’est pas dire du mal de Tom Sank, meme si Tom Sank, malgre sa grandeur est criticable. Sinon nous ne faisons pas mieux que les cdpistes qui pensent que c’est Blaise qui fait lever le soleil et le fait coucher. La revolution de 1983 a 1987 a ete un exemple de genie politique social et economique. Quand des Judas ont eu le dessus sur Thomas, c’etait toujours la revolution au sens technique du terme. Mais subjectivement, la plupart des burkinabe savaient que la revolution avait ete enterree et mal enterree. Mais un revolutionnaire consequent sait aussi que les droits de l’ homme au pays, ce n’etait quand meme pas le printemps de Pragues. Meme si on on pensait que la mystique patriotique etait superieure a tout. J’ai volontairement separe la revolution et la rectification mais pour etre objectif, c’etait la meme chose, du moins dans le discours, et ce, jusqu’ en 1990. J’ai quitte le pays quand la Rectification avait plonge le pays sous la chape de plomb en octobre 1989 et je sais de quoi je parle. Meme dans le comportement par rapport aux respect des droits de l’ homme, ce n’etait pas propre sous le CNR meme si le CNR avait la legitimite de defendre le plus grand nombre. Sous la Revolution on a tue . Sous la Rectification on a tue aussi et de facon peut=- etre plus barbare. L’ honnete intellectuielle commande qu’ on le reconnaisse. Voila un gars qui est apparemment un frere en esprit qui lit les ecrits des defenseurs des causes sociales de guingois. Tu n’as meme pas de cerveau. Il ne risque meme pas d’etre liquefie. Ta seule moelle epiniere te suffit.
Le 9 juillet 2010 à 17:59 En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
Mr. SOME veut que le monde soit comme il se l’ imagine. Arrete. La revolution a fait de grandes choses mais la revolution a tue aussi. Tuer= tuer quelque soient les justifications. Tu comprends ? Didier Tiendrebeogo avec les 6 autres tues pour cette vague accusation de complots sans preuve (un groupuscule politique en perte de viteesse aujourd’ hui a battu son mea culpa pour le complot de massacre conscient d’ un colonel de valeur) ; Yorian, Guiebre Fidele, le Commmandant Sawadogo, ils n’ ont pas de parents ? tu penses que meme si on les a taxes de contre- revolutionnaires, leurs parents ne les voulaient pas en vie ? Arrete de montrer ton esprit obtus et peu prepare a l’ ouverture.
Thomas Sankara faisait l’effort d’ eduquer les militaires mais qu’est-ce que cela vaut pour une structure , cette societe secrete qu’ est l’armeee, qui a fonctionne sur le mode colonial pendant des decennies ? Penses- tu que la seule action de Sankara avait definitivement eradique cet "atavisme" militaire ? En toute chose, l’ equilibre ets ce que l’ on recherche. Il ne s’ agit pas de peindre un camp en blanc et l’ autre en noir. C’est irrecevable.
10. Le 17 août 2010 à 12:47, par Esta bonigo En réponse à : Manifestations à Gaoua : Les installations de la police incendiées
Vs qui parlez et qui insultez les policiers à tt vent n’avez jamais perdu un parent du fait d’un bandit drogué. Ce jeune homme possedait une grosse quantité de drogue. Surement qu’il etait le fournisseur de grands bandits sans scrupule car la drogue ôte d’un individu tt scrupule.Je compatis à la douleur de ces parents mais la police a fait son travail. A cette occasion,je demande à tt le monde d’avoir une pensée pieuse pr tous les policiers qui sont tombés sous les balles des bandits.