LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Editorial de Sidwaya : Blaise, Assimi et la présidentielle 2010

Publié le lundi 5 juillet 2010 à 00h40min

PARTAGER :                          

Ibrahiman Sakandé, DG des Editions Sidwaya

Conquérante, audacieuse, trépidante de vie et d’entrain, ouverte à toutes les intelligences et sensibilités de bonne foi, imaginée pour convaincre et vaincre dans la transparence et l’élégance... Telle sera, à la lueur des informations de haute fiabilité, la campagne de la présidentielle 2010, selon la vision du candidat Blaise Compaoré.

Les anciens disent que la qualité du tô se reconnaît, de façon prospective, dans la qualité de la farine. Cette nouvelle vision de la campagne présidentielle exigeait, en effet, qu’on lui trouvât un coach au-dessus de tout soupçon, qui se hisse d’emblée, par ce qu’il est, au-dessus de l’espèce sylvestre politico-politicienne dans laquelle se mêlent et s’entremêlent maints barons et baronnes de la classe politique burkinabè.

Selon des informations de premier choix, ce coach, Assimi Kouanda, fait déjà l’unanimité autour de sa personne. Même ceux qui « piaffaient » d’impatience dans les couloirs de Kosyam lui ont promis leur soutien inconditionnel. La nomination de cet homme au poste de directeur de campagne annule le combat naguère attendu des dinosaures et des stégocéphales.

Avec ce sens aigu de la justesse et de la justice que tout le monde lui reconnaît, il saura éteindre, à leurs sources, tous les débordements de nature passionnelle pour qu’en lieu et place, prospèrent vraiment des initiatives démocratiques et républicaines.

Mais une autre raison a présidé à la nomination de Assimi Kouanda à ce poste de responsabilité qui n’est pas sans délicatesse. En effet, propulsant de la sorte son directeur de cabinet dans le feu de l’action, Blaise Compaoré prend lui-même en main les rênes de sa campagne, de sa promotion auprès de la population, pour confirmer ses qualités de rassembleur d’hommes, de décideur politique, de leader audacieux.

Et c’est peu dire ! Car, jaillissant de la source des sources, des informations nous parviennent, pour nous convaincre que le principe de la campagne, c’est : "Tous pour Blaise, Blaise pour tous". Que l’on soit du CDP ou non, que l’on soit militant de la première, de la dernière ou de la prochaine heure, que l’on s’affiche militant ou pas, chacun peut s’impliquer dans cette campagne aux côtés du candidat Blaise Compaoré, descendu dans l’arène pour lutter à armes égales avec tous ceux pour qui le mot "démocratie" a un sens : sens comme direction, comme signification, comme vision.

Il y aura, affirme-t-on sans ambages, dans cette campagne qui sera tenue directement par le candidat Compaoré, beaucoup de rencontres pour tous ceux qui, venus d’horizons divers, voudront unir leurs forces pour le triomphe de la démocratie, la justice et le progrès.

Ne l’oublions pas : c’est avec cette force de rassembleur, cette capacité extraordinaire à concilier les différences, cette grandeur d’âme grâce à laquelle la brebis bêlante n’est jamais écartée du troupeau, que Blaise Compaoré a inspiré la création du CDP, parti d’un large rassemblement.

Sans cette largeur de vue et d’esprit, le Burkina se serait peut-être fracassé contre l’intransigeance de ceux qui se le seraient disputé, comme ce fut le cas, ailleurs, des MPLA et des UNITA, imaginés pour ne rien unir, parce qu’ils n’ont existé que dans leur terreur et leur explosion.

Le temps des campagnes partisanes 2010-2011 ne saurait tarder à venir. Tous les partis politiques auront l’occasion d’exprimer leur particularité devant le corps électoral. Il est encore temps pour l’opposition de sortir de son immobilisme et de son manque de cohésion car, quand bien même on n’aime pas le lièvre, il faut reconnaître qu’il a de longues oreilles et qu’il court vite.

En attendant, Blaise Compaoré s’y prépare et a opté pour une campagne de proximité où, même les opposants, seront comptés pour beaucoup. Par exemple : ils ont suffisamment instruit l’opinion publique sur l’article 37 de la Constitution qu’il n’est pas impossible que les réformes politiques et institutionnelles fassent partie du programme d’action du candidat Blaise Compaoré.

A ce moment, comme l’a dit un opposant au Président Compaoré récemment à l’occasion d’un débat politique organisé par la télévision nationale, si le peuple mandatait son élu pour qu’il pose les bases d’une nation démocratique plus stable et plus sécurisante, qui contesterait, alors, une éventuelle révision de l’article 37 allant dans le sens du mandat présidentiel ?

Qu’on ne s’y trompe pas, ce n’est pas le pouvoir pour le pouvoir qui importe. L’impératif pour le président du Faso sortant, pour ceux qui suivent bien ses faits et gestes, sans parti pris, et loin des hypocrisies sociopolitiques, c’est de consolider la stabilité des institutions démocratiques au Burkina, d’inscrire son pays, résolument, sur la liste mondiale des pays fiables, viables et fréquentables.

L’Histoire nous enseigne qu’un pays doit pouvoir justifier d’un certain niveau de développement économique avant de pouvoir jouir d’une pratique efficace et efficiente de l’alternance démocratique mécanique. Si la démocratie est comprise, dans son assertion de mot vague avec tout le sophisme qui l’habille après l’avoir caressé, si elle vous est imposée avant, au fond, elle appauvrit.

En tous les cas, dans l’optique, et toujours dans le but de bâtir un pays conformément aux vœux des populations, ainsi qu’au regard de « l’agenda underground » de la politique nationale, on peut parier, sans risque de se tromper, sur une grande consultation, un moment d’échanges entre le Président du Faso et l’ensemble des forces vives de l’Etat, dans les semaines à venir(…).

Une occasion qui sera donnée au Président du Faso d’aller une fois de plus au contact des réalités du Burkina de l’heure, afin de trouver la thérapie qui sied le mieux au développement du pays

Par Ibrahiman SAKANDE (sakandeibrahiman@yahoo.fr)

Sidwaya

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 5 juillet 2010 à 02:05 En réponse à : Editorial de Sidwaya : Blaise, Assimi et la présidentielle 2010

    Ne transformez pas ce journal d’Etat en un journal de propagande du parti CDP. S’il vous plait, ce genre de choses n’a rien donne dans d’autres pays et n’allumez pas un feu que vous ne savez comment eteindre. Oubien demissionnez et allez a l’Opinion personne ne vous condamnera.

  • Le 5 juillet 2010 à 07:35, par vérité En réponse à : Editorial de Sidwaya : Blaise, Assimi et la présidentielle 2010

    M. Sakande je ne vous comprends vraiment pas. vous faites tous ces ecrits pr assurer votre poste ou vous le faites parce que c’est commandé ? on a dit journal d’etat et non journal du president, un peu de dignite ne vs fera pas de mal

  • Le 5 juillet 2010 à 08:30 En réponse à : Editorial de Sidwaya : Blaise, Assimi et la présidentielle 2010

    Mr SANKANDE , occupez vous de votre CDP et de vos partis mouvanciers et laissez l’opposition tranquille.Pourquoi vous en faire si elle est « immobile » ?! puisque cela vous arrange .Aussi quelle audace revient au Président du Faso d’affronter une opposition qui ne trépille pas de ferveur dans l’action si tel est le cas ? à vouloir timonier votre candidat permanent le Burkina risque de sombrer dans les affres qu’a connu l’Angola avec ses MPLA et autres.
    Pour l’amour du Faso ne soyons pas des renards !

  • Le 5 juillet 2010 à 11:37 En réponse à : Editorial de Sidwaya : Blaise, Assimi et la présidentielle 2010

    personnelement j ai eu l occasion de rencontre le profeesseur Assimi a l etranger lorsque j etais etudiant,son sens d ecoute de LA comprehension et d analyse nous rendaiT nous etudiant burkinabe fier d avoir des hommes intellectuel de ce genre ,capable de rivaliser avec nos profeeseurs europens ou marocain sans la moindre inquietudes tellement la pertinence etait de rigueuredans sa reflexion et analyse.
    L autre aspect qui me plais en ce homme est qu il est ouvert sur tout et arrive a consacre toujours le temps a la priere et aux choses simples de la vie mes tres importante qui est la famille.Alors que de nos jours d autres personnes negligent ces aspects importants.
    bonne journee

  • Le 5 juillet 2010 à 15:05, par Inoussa verite En réponse à : Editorial de Sidwaya : Blaise, Assimi et la présidentielle 2010

    SVP, Monsieur Sankande, je ne connais pas les mobiles de vos ecrits de thureferaire du REGIME,mais je veux juste vous rappeler que SIDWAYA est un journal d’ETAT fonctionnant avec les fonds publics:si vous ne le saviez pas, je vous le rappelle. N’utilisez pas cet organe pour cultiver votre militantisme zelé.Arretez, ou demissionez pour aller à l’OPINION OU L’HEBDOMADAIRE,privé et proche du pouvoir.Ca sera votre droit le plus absolu. Vous savez pourquoi il est interdit d’utiliser les biens de l’Etat à des fins politiques. Quand vous posez un acte, pensez toujours aux consequenses dans l’avenir. Vous pourrez etre poursuivi pour cela.

  • Le 6 juillet 2010 à 01:23 En réponse à : Editorial de Sidwaya : Blaise, Assimi et la présidentielle 2010

    bravo sakande ils vont dire encore que tu as ptis de l’argent.comme ils l’ont fait avec ali compaore.ils sont nuls comme leurs papiers.restez sereins vous avez des gens qui connaissent votre valeur.

  • Le 6 juillet 2010 à 01:29 En réponse à : Editorial de Sidwaya : Blaise, Assimi et la présidentielle 2010

    vous voulez gorba ou quoi il vous a donne combien.il est milliardaire

  • Le 6 juillet 2010 à 15:40 En réponse à : Editorial de Sidwaya : Blaise, Assimi et la présidentielle 2010

    pourquoi ceux qui ecivent cachent leur identite

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Le Dioula : Langue et ethnie ?
Sénégal / Diomaye Faye président ! : La nouvelle espérance
Burkina : De la maîtrise des dépenses énergétiques des Etats
Burkina Faso : Combien y a-t-il de langues ?