Fada N’Gourma, ville située à environ 220 km de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, dans la région de l’Est, aura son université. La première pierre de ce pool universitaire a été posée le samedi 26 juin dernier dans la cité de Yendabli, par le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique (MESSRS), le Pr Joseph Paré.

Le patron du département des Enseignements supérieurs dira que la création d’universités participe de la mission de son ministère d’accroître l’offre éducative au Burkina Faso.

Au-delà de la simple cérémonie de pose de première pierre, c’est la traduction dans les faits de la promesse du chef de l’Etat de doter chaque région d’un pool universitaire, a déclaré le ministre Paré. Le président de l’université de Ouagadougou, le Pr Jean Koulidiati, a été formel : "L’université de Ouagadougou ne ménagera aucun effort pour que la région de l’Est dispose d’université à part entière.

Si elle a pu mener à terme, en véritable mère porteuse, la gestation de toutes les universités publiques existant jusque-là au Burkina Faso, ce n’est pas ici qu’elle faillira".

Après Fada, sur la liste des régions qui seront dotées d’un pool universitaire, il y a Ouahigouya et Dédougou. Les études, pour ce faire, sont assez avancées, déclarent les autorités en charge des Enseignements supérieurs.

Avant d’aller sur le site de la future université de la cité de Yendabli, le Pr Joseph Paré a procédé au lancement officiel des activités de l’Ecole nationale supérieure des ingénieurs de Fada (ENSIF).

Cette école qui est dirigée par le Pr Martin Lompo a accueilli, à l’occasion, sa première promotion d’élèves ingénieurs (6). Ceux-ci ont reçu leur attestation de bourse au cours de cette cérémonie. L’ENSIF a été identifiée comme structure à partir de laquelle va se bâtir progressivement jusqu’à la réalisation intégrale : l’université de Fada N’Gourma.

Agnan Kayorgo

L’Observateur Paalga