Promesse d’aide du G8 à l’Afrique : Paroles, paroles, paroles
Réunis à Huntsville au bord d’un lac, en pleine campagne canadienne, précisément à 200 km au nord de Toronto, les pays du G8 (Etats-Unis, Allemagne, Japon, France, Royaume-Uni, Italie, Canada et Russie) se sont retrouvés vendredi dernier, au cours de leur sommet, pour discuter des moyens d’honorer leurs engagements en termes d’aide au développement, malgré leurs situations budgétaires tendues.
L’Afrique a d’ailleurs été invitée à travers sept pays : Algérie, Afrique du Sud, Egypte, Ethiopie, Malawi, Nigeria et Sénégal. Parmi les grandes résolutions de cette rencontre des grandes nations industrialisées placée sous le signe du respect des engagements en matière d’aide publique au développement, on peut noter : la consolidation de la bonne gouvernance et des capacités institutionnelles ainsi que le renforcement du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) et la mise en œuvre du « plan d’action du G8 pour une saine gestion financière en Afrique ».
« Ils ont encore promis ! », peut-on dire en se remémorant le dicton selon lequel : « Promesse de grands n’est pas héritage ». Et pour paraphraser la célèbre chanson de Dalida et d’Alain Delon, ces décisions ne sont que des « paroles, paroles, paroles ».
L’histoire en est témoin. En effet, on se souvient qu’à Gleneagles, en Ecosse, il y a cinq ans, le G8 avait promis d’augmenter son aide annuelle au développement de 50 milliards de dollars, dont 25 milliards pour l’Afrique. Mais le bilan au cours de ce sommet a montré que sur les 50 milliards promis, 18 manquent aux totaux.
A tel point qu’on a souvent l’impression qu’entre deux coupes de champagne et deux tranches de foie gras, les dirigeants des pays membres prennent de grandes décisions qu’ils peinent ensuite à appliquer. De quoi douter même de leur lucidité lors de la prise de telles résolutions.
Cette fois-ci encore, force est de reconnaître qu’il y a de quoi ne pas prendre pour parole d’évangile ce que promet le G8, surtout quand on sait que plusieurs de ses membres vont devoir soumettre leurs propres pays à des plans d’austérité financière. Quoi qu’il en soit, plus que jamais, ils devront prendre en compte cette pensée du philosophe chinois Confucius : “Examine si ce que tu promets est juste et possible, car la promesse est une dette” .
Rabi Mitbkèta
L’Observateur Paalga
Vos commentaires
1. Le 28 juin 2010 à 07:31, par Burkinabé En réponse à : Promesse d’aide du G8 à l’Afrique : Paroles, paroles, paroles
A quoi sa sert de fêter 50 ans d’indépendance à grandes pompes si c’est pour se plaindre que les autres - et toujours les autres- refusent de nous aider, ou ne le font qu’à moitié ???!!!!
Essayons de voler de nos propres ailes !
2. Le 1er juillet 2010 à 12:12 En réponse à : Promesse d’aide du G8 à l’Afrique : Paroles, paroles, paroles
Hey ! Ils n’ ont qu’a s’aider d’abord. Hihihihihi. Meme la france qui se cherche dans ca joue aussi a l’aideuse. Laissez l’afrique en paix oui. Vous pillez nos ressources et vous venez apres dire que vous nous aidez. On est ou la ? Aidez vos pauvres qui sont d’abord sans abri chez eux. Nous ici, notre pauvrete prefabriquee dans vos laboratoires a l’aide des pantins de presidents democratures a un visage humain. Fini ce faux complexe que vous vous creer pour vous faire bonne conscience alors qu’ en fait de conscience, vous n’ en avez tout simplement pas. Qui dit mieux ? Ce sont les memes qui ont extermine les indiens pour prendre leur terre, ce sont les memes qui ont vendu des freres hommes a d’ autres, qui detruit des populations entieres pour faire fonctionner leurs industries, ce sont les memes qui ont ont pille nos resources naturelles et qui ne se sont pas arretes en si bon chemin , et bien sur avec l’aide des collabos noirs blancs, qui nous parlent d’ aide. La meilleure aide est de payer nos ressources a leur juste prixx. La meilleure aide est de debarrasser vos bases militaires en afrique. La meilleure aide est de ne pas imposer ces dinausaures inintelligents a la tete de nos etats. L’ afriquer evolue, avec ou sans vous.
Je suis revulse par cete hypocrisie.