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Conseil des ministres ACP-UE : L’accord de Cotonou révisé pour un partenariat renforcé

Publié le mardi 22 juin 2010 à 17h12min

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Ouagadougou accueille du 17 au 22 juin la 35ème session du conseil des ministres ACP-UE. Celle-ci devrait s’achever avec la signature de l’Accord de Cotonou révisé, pilier de la coopération entre le Groupe Afrique-Caraïbes-Pacifique et l’Union Européenne.

« Au fil des ans, la convention de Yaoundé, puis celle de Lomé et enfin les Accords de Cotonou sont passés du simple arrangement commercial pour l’accès aux marchés, à un véritable partenariat de développement qui a récemment inclus, et il faut s’en féliciter, le dialogue politique ». Ces mots du Président burkinabè Blaise Compaoré illustrent bien l’importance des Accords de Cotonou. Ces derniers, véritables fers de lance de la coopération entre le Groupe ACP et l’Union Européenne. doivent faire l’objet d’une révision tous les cinq ans. C’est dans ce cadre que le nouvel Accord de Cotonou révisé devrait être officiellement signé ce 22 juin dans la capitale burkinabè.

Depuis mai 2009, le processus de négociations était donc intense comme l’a rappelé M. Paul Bundukhu-Latha, Président du Conseil ACP, lors de la cérémonie d’ouverture. Se félicitant de la consolidation d’un accord qui a permit de transcender les divergences ; le président du Conseil ACP a insisté sur l’importance d’une forte cohésion afin de surmonter les différentes crises qui se succèdent en ce début de XXIème siècle.

Soraya Rodriguez « Malgré la crise, l’Union Européenne a renouvelé sa volonté d’agir fortement pour le développement »

Soraya Rodriguez, secrétaire d’Etat espagnole à la Coopération Internationale et représentante de la présidence espagnole du Conseil Européen, n’a, quant à elle, pas manqué de souligner l’importance de l’engagement européen en faveur du développement ainsi que les relations privilégiées qui lient les deux ensembles régionaux. De fait, malgré la crise économique qui touche l’Europe, le Conseil Européen a réitéré sa volonté d’agir en faveur du développement, qu’il soit politique économique ou social. Pour cela, les autorités européennes entendent renforcer l’intégration régionale dans l’économie mondiale. Une volonté illustrée par cette nouvelle révision de l’Accord de Cotonou puisque l’article 8 révisé reconnait les organisations régionales ACP et notamment l’Union Africaine comme acteurs de la coopération.

Insistant sur le travail effectué, comme sur le chemin qu’il reste à parcourir, notamment face aux nouveaux enjeux comme le changement climatique, le Président du pays hôte, Blaise Compaoré a rappelé la détermination des acteurs à œuvrer « pour l’avènement d’un monde de paix, résolument tourné vers le développement par la voie de la coopération et des échanges commerciaux équitables entre les Etats. » L’issue positive des négociations devrait donc insuffler un nouvel esprit à la relation qui lie le Groupe ACP à l’UE. La conclusion des Accords de Partenariat Economique, en cours de négociation dans la plupart des régions ACP, marquera certainement une nouvelle étape dans ce processus.

Céline Landreau

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 22 juin 2010 à 00:32, par waga En réponse à : Conseil des ministres ACP-UE : L’accord de Cotonou révisé pour un partenariat renforcé

    moi jaime bien Blaise Compaore dans sa politique, son seul et unique probleme de la nature est du faite de la maniere dont il est venu au pouvoir. c’etait vraiment une voix de recour negative sinon, bref. c’est un grand travailleur, un grand esprit, un grand developeur, un grand humanist, un grand mediateur, un grand, un grand, un grand... et si j’en oubli j’en passe....et vous completez. les gars ne le critiquez pas trop personne n’est parfaite sur cette planette terre donc votez le de bon coeur et tout rentrera dans l’ordre. lui meme peut etre regrette du passe, c’est un grand timide et sentimental qui se souci toujour des problemes des autres. certes vous ne remarquez pas peut etre ce qu’il fait dans le progres du pays voire du continent, c’est apres son abscence peut etre que vous allez constatez le grand trou qu’il a laisse. lisez le de bon coeur sans rancune !!!!!!!!!

    • Le 22 juin 2010 à 08:34, par kibidoué En réponse à : Conseil des ministres ACP-UE : L’accord de Cotonou révisé pour un partenariat renforcé

      quand est-ce que nos dirigants comprendront que nous n’avons pas besoin de ces accords de Lomé devenus Cotonou ? rappellez vous en Decembre 2008 quand les pays Africains ont refusé de signer le protocol, certain pays européen ont essayé d’alllez dans le sens des accords au niveau bilateral pour soit approvisonner leur pays en café, soit en cacao. l’Afrique a du poid même si Sarkozy repête a volonté qu’elle represente moins de 3% du commerce mondial. pourquoi ouvrir nos portes aux tomates intoxiquées italiennes ou espagnoles. les producteurs de tomates de Lounbia,Ouhigouya ou Bama font mieux et bio ? pourquoi "gâter" le marché de poulet de mon cousin Raogo en important des poulets "tassaba" de la hollande ou de la France ? Dirigeants africains vous ne nous donner rien, s’il vous plait laissez nos producteurs gagner leur vie, car nos sommes á plus de 80% des paysans

    • Le 22 juin 2010 à 10:34, par S. TOURE En réponse à : Conseil des ministres ACP-UE : L’accord de Cotonou révisé pour un partenariat renforcé

      Waga moi aussi j’apprécie Blaise Compaoré, je me rappelle en 1988 lors de débats sur la situation nationale j’avais estimé que Blaise sera un bon président et failli me faire lyncher par des amis Sankaristes pur et dur qui ne voyait en l’homme que le commanditaire de l’assassinat de Sankara. Bref l’homme malgré qu’il ne soit pas bardé de Doctorat et qu’il ne soit pas un grand communicateur semble au fait des grands enjeux du monde et du faso et rassure. Il a une bonne faculté d’écoute a du bon sens dans ces décisions et initiatives. Enfin je le trouve courageux et pondéré dans ses discours dont les propos sont responsables contrairement à ceux de certain chefs d’état qui ne font que le clown et la honte de l’Afrique quand ils prennent la parole.. Personnellement le style Compaoré j’en voudrais encore pour une décennie pour mon Burkina. Mais j’ai peur du milieu qui l’entoure et qui risque d’anhilier ses efforts et ternir l’image de son action. Je pense notamment aux deux nomenklaturas qui l’entourent.
      La première constituée par les nostalgiques politiques du temps des CDR qui n’ont que la violence comme mode d’action : ils encombrent les couloirs du pouvoir exécutif et législatif, n’apportent rien au chef de l’Etat et sont un frein pour l’émergence du Faso.
      La seconde c’est celle économique constituée par un certains nombre d’opérateurs économiques analphabètes et illettrés (dont certains ont le mérite d’avoir fait fortune à la sueur de leur front et d’autres à la lueur de leur proximité politique ou familiale) qui ont le pays en otage et n’ont ni l’étoffe, ni la carrure intellectuelle pour porter le drapeau de l’industrie et des services du Faso dans la compétition sou régionale et mondiale .!
      Le PF doit s’affranchir de la première en s’attachant les services des nombreux Burkinabé honnêtes loyales qui ont fait leur compétences au plan nationale et internationale et qui ont une bonne vision de la marche du monde. Il doit également œuvrer par la transparence des appels d’offres à l’émergence de nouveaux types d’hommes d’affaires qui peuvent sortir hors des frontières du Faso et compétir sur les marchés internationaux et enrichir le Faso. C’est à ce prix c’est-à-dire que celui de l’excellence au niveau des hommes politiques décideurs et des hommes d’affaire que le Faso pourra mieux tirer son épingle du jeux avec Blaise à sa tête. Compaoré lui seul ne suffira pas malgré ses qualités indéniables

    • Le 22 juin 2010 à 15:15 En réponse à : Conseil des ministres ACP-UE : L’accord de Cotonou révisé pour un partenariat renforcé

      Je suis complétement d’accord.. Blaise est un grand homme !! Mais il est devant deux choix en ce moment. Le 1er choix c’est de respecter la constitution et quitter le pouvoir en 2015. Ce choix le grandira encore plus et en fera une marque indélibile et positive de l’histoire du pays - comme Rawlings au Ghana ou Toumani Touré au Mali. Le second choix sera de tripatouiller la constititution pour se maintenir après 2015. Ce choix le fera redescendre au plus bas - comme Tanja au Niger. Reste à savoir si il saura faire le bon choix..

  • Le 22 juin 2010 à 08:24, par lavraité En réponse à : Conseil des ministres ACP-UE : L’accord de Cotonou révisé pour un partenariat renforcé

    haahahha. toi tu campagnes koi

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