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Les TIC, un formidable vecteur de développement selon Kader Cissé

Publié le vendredi 11 juin 2010 à 19h50min

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Kader CisséAu moment où s’ouvre la Semaine Nationale de l’Internet (SNI), la rédaction du Faso.net a rencontré Kader Cissé, gérant de la société Africom. Créatrice du premier centre d’appel au Burkina, sa société est un exemple de réussite locale dans le domaine des nouvelles technologies. L’occasion de mettre en lumière un secteur qui pourrait être un important vecteur de développement dans les années à venir.

En 2005, Africom ouvrait le premier centre d’appel au Burkina ; aujourd’hui la société compte près de 40 employés. La preuve par l’exemple que dans le domaine des nouvelles technologies, le Burkina Faso a lui aussi sa carte à jouer. C’est d’ailleurs le message que souhaite porter Kader Cissé, le gérant de la société.

Selon lui, le Burkina Faso doit miser sur les services liés aux nouvelles technologies pour créer des emplois et se développer. « Le Sénégal, le Maroc, le Mali, profitent des délocalisations occidentales dans le domaine des services, alors pourquoi pas le Burkina ? »

Ce ne sont d’ailleurs pas les idées qui manquent chez Africom. Ainsi, l’entreprise s’est lancée récemment dans la vidéosurveillance et s’apprête à commercialiser des ordinateurs sous sa propre marque. Mais, ce sont vraiment les centres d’appels que la société souhaite développer. Kader Cissé y voit une formidable manne d’emplois potentiels.

Outre les retombées économiques et les économies d’échelles, notamment pour les administrations, les centres d’appels pourraient également apporter beaucoup à la population burkinabè. « Il y a un véritable besoin ici. Les centres d’appels sont un formidable moyen d’informer toute la population, où qu’elle soit. Il peut s’agir de renseignements administratifs, mais aussi de campagnes d’information dans le domaine de la santé, de l’éducation… »

Pour que tous ces projets puissent aboutir, Kader Cissé attend maintenant des engagements politiques allant dans ce sens. Il regrette par exemple que le prix d’accès à Internet soit aussi élevé, ne permettant pas à tous de se connecter facilement. Saluant des initiatives comme la semaine de l’internet, il rappelle « qu’Internet n’est plus un luxe mais une nécessité pour se développer. Le Burkina Faso doit suivre le mouvement. Aux autorités de l’impulser et de le faciliter. »
Gageons que son message soit entendu.

Moussa Diallo et Céline Landreau (stagiaire)
Lefaso.net

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