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SYSTEME EDUCATIF NATIONAL : Forces, faiblesses et défis, selon la Banque mondiale

Publié le jeudi 10 juin 2010 à 00h16min

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Le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Joseph Paré

Un atelier de restitution et de dissémination du Rapport d’état du système éducatif national (RESEN) s’est tenu à Ouaga, le mercredi 9 juin 2010. Cette étude diagnostique passe en revue les forces, les faiblesses et les défis du secteur de l’éducation.

C’est un travail de collecte et d’analyse des données de l’éducation qui a été conduit par des experts nationaux et internationaux avec l’appui technique et financier de la Banque mondiale. Selon le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Joseph Paré, l’élaboration du RESEN, commencée en 2006, s’est achevée en 2008 et le rapport couvre la période 1996-2006. Selon le résumé de l’étude, le système éducatif a évolué dans la période concernée, dans un contexte marqué par une croissance rapide de la population (multipliée par 2,4 entre 1975 et 2006) et une croissance économique modeste.

Le RESEN passe en revue les financements et les coûts du secteur, les scolarisations et les disparités, la qualité des apprentissages, la question enseignante, la faiblesse de l’efficacité dans l’utilisation des ressources, les impacts sociaux et économiques de l’éducation et enfin les constructions scolaires. A la cérémonie d’ouverture de l’atelier, la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina, Galina Sotirova, a indiqué qu’après les analyses, le temps de l’action était venu. Pour elle, les solutions systémiques à envisager doivent épouser les défis identifiés dans le rapport.

Il s’agit de la couverture (« ou comment atteindre ce qui est difficile à atteindre"), de la qualité dans un contexte de croissance rapide des effectifs, l’équité (situation des enfants pauvres, des filles et disparités des conditions d’enseignement selon les localités) et des enseignements post-primaires y compris la formation professionnelle. Malgré l’ampleur des tâches, Mme Galina Sotirova ne doute pas du Burkina, qui, selon elle, accorde une priorité budgétaire au secteur de l’éducation. Enfin, elle a souhaité que le présent rapport, qui est une photographie du système éducatif national à un moment précis, soit mis à jour régulièrement.

Dayang-ne-Wendé P. SILGA

Le Pays

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