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Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

Publié le vendredi 4 juin 2010 à 05h28min

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En marge du Sommet France-Afrique de Nice, le Président du Faso, Blaise Compaoré a accordé une interview à notre confrère Marc Perelman de la Télévision France 24, diffusée le mercredi 2 mai 2010 sur la chaîne et dont nous vous proposons l’intégralité. Le Président du Faso aborde entre autres, un éventuel arrêt de sa médiation dans la crise ivoirienne, les coups d’Etat en Afrique, sa candidature à la présidentielle de novembre prochain et une éventuelle révision de la constitution burkinabè.

Marc Perelman (M. P. ) : Vous êtes le médiateur, le facilitateur de la crise ivoirienne qui n’en finit pas, où en est-on aujourd’hui ?

Blaise Compaoré (B. C. ) : C’est effectivement une crise très difficile parce qu’il y a beaucoup d’enjeux, particulièrement un enjeu principal, c’est l’identification dans ce pays. Nous sommes aujourd’hui confrontés à la qualité de la liste électorale qui doit servir pour ces élections et le travail se poursuit pour améliorer ce qui a été fait. Je pense que nous pouvons espérer que très bientôt, une date sera fixée.

M. P. : Les élections ont été repoussées à plusieurs reprises, certains pensent qu’elles n’auront jamais lieu. Comme vous l’avez dit, le problème est cette liste électorale, les deux camps se disputent la justesse de cette liste. Est-ce que vous pensez vraiment qu’il y a une issue ?

B. C. : Il y a des progrès parce qu’aujourd’hui, les partis commencent à présenter des recommandations mais aussi à faire des suggestions pour donner plus de fiabilité à cette liste. Je crois que la Commission électorale et le gouvernement vont s’accorder très rapidement sur l’établissement d’une liste qui sera acceptée par tous.

M. P. : Vous pensez qu’il y aura des élections en Côte d’Ivoire ?

B. C. : Il n’y a pas d’autres formules pour sortir de la crise en dehors des élections. Aujourd’hui, tout le monde s’accorde sur ce point-là.

M. P. : Certains pensent que la Côte d’Ivoire qui est déjà scindée en deux effectivement, pourrait un jour plonger dans la guerre civile. Est-ce que vous le craignez ?

B. C. : Il y a aussi un travail sur la réunification qui est engagé, le regroupement, la démobilisation des ex-rebelles se fait et aussi, la réunification administrative se conduit progressivement. Je ne pense pas qu’il va y avoir des difficultés à tel point qu’on puisse se retrouver à la case départ comme vous le pensez.

M. P. A ce propos, est-ce que vous avez dit aux deux parties : moi Blaise Compaoré, ça fait longtemps que je fais le médiateur mais si à une certaine date on n’y arrive plus, je rends mon tablier et quelqu’un d’autre le fait à ma place. On a parlé du président sénégalais, est-ce que vous avez fixé une limite à votre effort ?

B. C. : Il est certain que mes limites peuvent effectivement être fixées à cette année. Je le pense aussi.

M. P. : Si cette année, ce n’est pas réglé, Blaise Compaoré va dire : je ne m’en occupe plus ?

B. C. : Enfin, je m’en occuperai, mais pas à ce niveau-là.

M. P. : Autre activité de médiation ; il y a eu des prises d’otages dans la région sahélienne attribuées à Al Qaïda au Maghreb. Vous avez intercédé dans plusieurs des cas. Il y a eu la libération de l’Espagnole, Alicia Gomez au mois de mars, avant, il y a eu celle de Pierre Camatte. Il y a encore un otage français. Comment est-ce que vous opérez pour faire face à un tel groupe ? Comment on peut discuter avec eux ? Est-ce que ce n’est pas difficile ?

B. C. : Il y a plusieurs groupes qui, en fonction de leurs décisions surtout, choisissent d’aller vers tel ou tel médiateur dans la région. Vous savez bien qu’il y a eu des pays voisins du Sahara qui ont organisé des médiations réussies. Donc il est arrivé par hasard, parce que le Burkina qui est assez éloigné du Sahara soit aussi choisi pour mener les discussions. Ce n’est pas facile comme vous le savez parce qu’on ne se connaît pas. C’est beaucoup plus compliqué qu’on ne le croit.

M. P. : On parle souvent dans les cas de libération de rançon. Il y a des discussions diplomatiques, financières. Comment est-ce que vous faites pour être au milieu de tout ça ?

B. C. : Je ne pense pas que les rançons soient au cœur de ces discussions parce qu’il y a longtemps. Ça fait six mois que ça dure. Et il y a encore des Espagnoles au Sahara. Je ne pense pas que les rançons soient le problème principal dans ces discussions.

M. P. : C’est parce que vous avez été impliqué dans les négociations avec les Touaregs dans le passé. C’est ça qui fait que les gens se tournent vers Blaise Compaoré pour essayer de trouver une solution ?

B. C. : Certainement que nous avons, de par le passé, il y a quelques années, reçu sur notre territoire, beaucoup de Touaregs qui étaient des réfugiés. Cela a probablement gardé des liens et des connaissances qui ont fait que nous avons utilement servi cette cause, la libération de certains otages à travers les contacts que nous avons pu établir avec ces gens.

M. P. : Il y a encore un otage français.

B. C. : Oui, un Français et deux Espagnols.

M. P. : Vous travaillez aussi sur ces dossiers ?

B. C. : Bien sûr nous sommes obligés de travailler sur tous ces dossiers avec tous les amis de la région.

M.P. : On va revenir quelques années en arrière. Vous êtes arrivés au pouvoir en 1987 d’une manière qui n’est pas démocratique. Dans deux pays de la région, en Guinée-Conakry et au Niger, il y a eu des coups d’Etat. Des militaires sont arrivés au pouvoir. Ils ont annoncé qu’il y aura des élections auxquelles ils ne participeront pas. Est-ce que ces « putschistes de transition » sont acceptables. En tout cas, ils sont à Nice pour le Sommet France-Afrique. Est-ce qu’il y a des putschistes acceptables plus que d’autres ?

B.C.. : Ce qu’il faut d’abord qu’on se dise, c’est qu’il n’y a jamais un parcours unique pour les communautés humaines, pour les sociétés, pour les nations, pour aller d’un point à un autre, surtout en matière de démocratie. En Europe, en Amérique, il y a eu des difficultés. Particulièrement en Amérique Latine comme en Europe, il y a un siècle, il y a eu des difficultés pour arriver à la démocratie. L’Afrique aussi connaît à ce stade, des difficultés, c’est 50 ans d’Etat. Nous avons eu la guerre froide, nous avions eu des moments où on suggérait à l’Afrique d’organiser des partis uniques pour son salut.

Donc, il y a des difficultés pour construire les démocraties. Mais ce que nous devons faire, que ce soit au Niger ou en Guinée, c’est de maintenir les choix qui sont les choix fondamentaux pour toute l’Union africaine, à savoir qu’il faut rejeter les régimes anticonstitutionnels. Si bien que nous essayons d’accompagner ces régimes qui ont eu comme on peut le penser, des accidents de parcours afin qu’ils se remettent sur le droit chemin.

M.P. : Est-ce que vous ne craignez pas une contagion ; qu’on dise : ces militaires sont intervenus en Guinée parce qu’il y avait un autre militaire au pouvoir, Dadis Camara ; au Niger parce que Mamadou Tandja avait changé la Constitution pour rester au pouvoir et on semblait aller vers la dictature. Donc c’est ce recours aux militaires pour sauver la situation. Est-ce que vous ne craignez pas que ça devienne une manie africaine ?

B.C. : Je pense que nous devons surtout travailler sur les causes qui ont amené ces militaires au pouvoir. Que ce soit le cas de la Guinée ou du Niger, il y a eu des faiblesses dans l’application de la Constitution qui existait, ou des manquements très graves. C’est cela qui a amené une perturbation dans le cours normal de la vie constitutionnelle de ces pays. Je crois plutôt qu’en travaillant sur ces aspects, nous allons éviter ce genre de situation à l’avenir.

M.P. : Venons en au Burkina. Il y a l’élection présidentielle en novembre 2010, vous êtes candidat ?

B.C. : Oui !

M.P. : Vous êtes favori à priori. Donc vous serez président jusqu’en 2015. Ça sera votre dernier mandat ?

B.C. : Constitutionnellement oui.

M.P. : On remarque que dans plusieurs pays africains, la Constitution change quand les présidents arrivent à la fin de leurs mandats et ne peuvent plus se représenter parfois. Est-ce que ça peut être le cas ?

B.C. : Nous essayons de construire, comme je l’ai dit tantôt, dans notre pays, la démocratie mais il ne faut pas oublier que ce qui est important pour nos pays, pour nos peuples, c’est la stabilité pour le développement. Nous ne considérons pas la démocratie comme un espace de théâtre ou de jeu. C’est comment faire en sorte que les acquis démocratiques consolident la stabilité et organisent mieux le développement pour nos peuples.

Donc à propos de la question que vous posez, lorsqu’on est au niveau où je suis, vous comprenez que nous sommes obligés de tenir compte de tout cela, de ce que veut aujourd’hui notre pays, la stabilité, le progrès, et aussi de tenir compte de toutes les forces politiques qui sont engagées avec nous dans ce combat. Le débat sur la Constitution nous apparaît comme un débat important certes, mais qui n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent et que ce pays, le Burkina, soit stable et obtienne plus de progrès social et économique.

M.P. : La stabilité n’est-elle pas un argument en faveur de la présidence à vie ? Est-ce qu’il peut y avoir une présidence à vie pour Blaise Compaoré ou vous pensez que pour l’héritage de la démocratie au Burkina Faso, ce n’est pas une bonne idée ?

B.C. : Je ne pense à rien. J’ai une charge, je m’occupe de ça. J’ai un devoir vis-à-vis de mon pays, c’est ça qui m’intéresse. Comment organiser le pouvoir afin qu’il serve les libertés aujourd’hui et la stabilité et le progrès, mais aussi qu’après moi, il y ait la stabilité et le progrès continu dans ce pays. C’est ça qui m’intéresse surtout.

Transcrit par Bachirou NANA

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 4 juin 2010 à 04:50, par COULCOUL En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    M.P. : Est-ce que vous ne craignez pas une contagion ; qu’on dise : ces militaires sont intervenus en Guinée parce qu’il y avait un autre militaire au pouvoir, Dadis Camara ; au Niger parce que Mamadou Tandja avait changé la Constitution pour rester au pouvoir et on semblait aller vers la dictature. Donc c’est ce recours aux militaires pour sauver la situation. Est-ce que vous ne craignez pas que ça devienne une manie africaine ?

    B.C. : Je pense que nous devons surtout travailler sur les causes qui ont amené ces militaires au pouvoir. Que ce soit le cas de la Guinée ou du Niger, il y a eu des faiblesses dans l’application de la Constitution qui existait, ou des manquements très graves. C’est cela qui a amené une perturbation dans le cours normal de la vie constitutionnelle de ces pays. Je crois plutôt qu’en travaillant sur ces aspects, nous allons éviter ce genre de situation à l’avenir".

    PAR CONSÉQUENT ÉVITEZ NOUS LE CHAOS ÉTANT PERSONNE AVISÉE DES CAUSES DES DIFFÉRENTES CRISES EN LAISSANT VOS LAICHE BOTE COMMETTRE LES MÊMES ERREURS

    • Le 4 juin 2010 à 11:02, par X-MEN En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

      Mon cher Coucoul,l’histoire est bien triste et melancolique mais en ce qui concerne notre president,L’interview nous informe de tout l’evenement de 2015 à olala.Mais je vais oser suggerer au president que s’il veut vraiment eviter des situations à l’exemple de la Guinee et du Niger,puisqu’il est lui-meme sur et certain qu’il sera toujours au pouvoir au nom de la STABILITE POUR LE DEVELOPPEMENT selon la reponse du president:Ma suggestion:qu’il revoit en 2015 ces agresseurs financiers c-à-dire ses ministres qui sont incompetents et fanfaroniques ;deuxiement qu’il sache que les etudiants,les paysans,les fonctionnaires en particulier et les burkinabe en general souffrent.Il est possible qu’il ne le sache pas parceque ses ministres lui mentent certainemt presques tous les jours ;Troisiemnt que la police,les militaires et autre ne soient pas la premiere reponse lorsque le peuple exprime son mecontentement.Pour finir,si Blaise veut vraiment cette stabilite pour le developpement dont il parle qu’il realise ce que je lui suggere rien qu’en fevrier 2011.

    • Le 4 juin 2010 à 11:36, par Mandela En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

      Les réponses donnees dans cette interview jettent beaucoup d’éclaircis sur le jeu politique au Burkina faso.
      1. le President Compaoré est candidat et il le dit sans commentaire. Bravo
      2. le débat sur l’art 37 est important, mais est il celui le plus interessant pour les populations ? le prsident dit que non et assure que le plus important c’est la stabilté et le progres, me^me apres lui. je suis d’accord avec lui !
      3. pour en revenir à la survenance des régimes militaires, il suspecte 2 causes : manquements graves et non respect de la constitution, et il n’a pas dit non respect de la volonté d’une partie de la population dont on ne sait même si elle est majoritaire !!
      Enfin je pose une question à mon ami coulcoul : est ce que réviser l’article 37 dans le sens de sauter le verrou de la limitation des mandats est anti-constitutionnelle ? peut être est ce un manquement un grave ?
      Pour moi le Président du faso est dans son role et il assume ses choix dans cette interview, et il appartient aux forces politiques qui le soutiennent de jouer aussi leur role et à ceux qui s’opposent de jouer le leur, le tout dans un cadre républicain.

    • Le 4 juin 2010 à 14:56, par article 37 En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

      Hors sujet,
      le président a parlé de tout sauf ce qui concerne notre pays. En son article 37 il est muet alors que c’est de la même manière que les militaires sont intervenus au Niger pour rétablir l’ordre. il devrait en tirer leçon et se prononcer rapidement parce que nous sommes essoufflés de 23 &nnées de règne, comme si depuis 1987 aucun Burkinabè n’a été digne pour occuper ce poste.

      Devant les Burkinabès, il en sera le seul responsable. Le Burkina n’a pas été épargné des turbulences de la période démocratique des années 90, le burkina a reporté sa crise sur la responsabilité de la génération actuelle.

    • Le 9 juin 2010 à 20:18, par boudwarsondba En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

      Dabord, il faut apprendre à mieux orthographier l’expression "lèche-bottes". Ensuite, tu n’as rien compris à cette interview du Président COMPAORE. Entre la modification de l’article 37 pour garantir la stabilité et sa non-modification pour entraîner le chaos, il n’y a pas photo. Donc si le Président COMPAORE peut nous garantir cette stabilité, le verrou de l’article 37 n’est pas un "tingandé". Soyons réaliste ! Il faut peut-être aider M. Zéphirin DIABRE a asseoir son parti sur l’ensemble du territoire avant d’oser espérer quoi que ce soit au niveau de l’alternance. L’alternance ne signifie pas seulement qu’une autre personne de l’alliance présidentielle soit élu Président du Faso. N’GAOW.

  • Le 4 juin 2010 à 07:49, par un burkinabé de l´extérieure En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    blaise serait bien éclairé s´il met un trait clair et net sur les tentatives de modification de la constitition. Ce qui arrive aux autres peut bien arriver au burkina. Il faut qu´il se mêtte au dessus de la melé. tout ceux qui le conseil de changer la constitution sont des aveugles affamés.

  • Le 4 juin 2010 à 08:02, par innsa En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    Comment peut on mépriser son pays et sa population à ce point là ?

    Avez vous déjà entendu que Blaise Compaore a donné une seule interview comme ça à des journalistes de son propre pays ?

    Jamais. C’est aux journalistes étrangers qu’il parle. Jamais aux journalistes burkinabés.

    Honte.

  • Le 4 juin 2010 à 08:19, par lilboudo En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    Quand Blaiso parle de stabilité, le dit-on à propos de sa présidence, ou de la stabilité du pays ? Les personnalités messianiques, je ne les crois pas du tout. S’il veut la stabilité, qu’il propose un autre candidat du cdp, et qu’il se retire. Sinon.... toutes les expériences sont là pour confirmer nos craintes

  • Le 4 juin 2010 à 09:02, par latifre En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    Hey Papa Blaizo ! tu ne veux pas partir dè ! on vous demande si le fait de changer la constitution ce n’est pas faire comme les autres des pays voisins où cela à mal tourné ? Non quand on gère on peut gérer, je ne suis pas comme les autres d’à côté, je suis Blaise Compaoré le facilitateur irremplçable, implacable quand il s’agit de mon dû, mon "héritage, mon Pouvoir !"

  • Le 4 juin 2010 à 10:59, par zz En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    Burkinabè, ouvrez l’oeil sinon on est foutu. Quand on lit l’article, on comprend aisement que Blaise ne quittera jamais le pouvoir tant que le Burkina sera stable. C’est très malsain tout ça, ...

  • Le 4 juin 2010 à 11:14, par meetrys En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    de toute façon c’est la meme sauce qu’on nous sert chaque fois.Si certains ne sont pas fous pour rever de la presidence,il est autant difficile qu’un pushiste condamne ses samblants.de toute façon la parole de l’homme recour à sa dignité.Meme les presidents mentent aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhh.....Meetrys

  • Le 4 juin 2010 à 11:26 En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    M.P. : La stabilité n’est-elle pas un argument en faveur de la présidence à vie ? Est-ce qu’il peut y avoir une présidence à vie pour Blaise Compaoré ou vous pensez que pour l’héritage de la démocratie au Burkina Faso, ce n’est pas une bonne idée ?

    B.C. : Je ne pense à rien. J’ai une charge, je m’occupe de ça. J’ai un devoir vis-à-vis de mon pays, c’est ça qui m’intéresse. Comment organiser le pouvoir afin qu’il serve les libertés aujourd’hui et la stabilité et le progrès, mais aussi qu’après moi, il y ait la stabilité et le progrès continu dans ce pays. C’est ça qui m’intéresse surtout.

    Bonne reponse mon Président ! nous savons aujourd’huit que le Président pense de son pays après son départ de Kossyam.

  • Le 4 juin 2010 à 11:38, par Kelmendi Ali En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    Le médiateur internationale est près à rempiler en 2015 pour assurer "la stabilité et le progrès continu" pour notre pays mais il n’entend pas faire la présidence à vie ! Comme Mamadou Tandja, il fera ce que souhaite son peuple. Les "ignorants" qui discutaille actuellement sur la constitution "n’ont pas atteint le niveau" de ce peuple. C’est clair donc. Le super éclaireur en tant opportun nous dira ce que veut ce peuple ! Vive le progrès continu pour une société d’espérance ! En avant pour la poursuite de ce progrès après 2015.

    Ceux qui n’avait pas encore compris Mahama et le CDP ou ceux qui pensaient qu’il faisait du zèle pour le chef et que ce dernier ne pense pas comme eux peuvent se réveiller s’il accepte de lire entre les lignes dans cet interview.

    Que reste-il en dehors d’un face à face pour mesurer les rapports de face à face DANS LA RUE ?

    Kelmendi Ali

    • Le 4 juin 2010 à 19:51, par Yampasseké En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

      Bien vu Kelmenly !
      Ceux qui lisent entre les lignes ne doivent plus dire que sieur Maham pardon l’honorable Mahama ne manque pas de zèle, il fait plutôt le boulot que son géniteur l’a demandé !
      Pauvre de nous !!! pauvre de mon Burkina !
      Comment pense t-on servir une "stabilité" quand on piétine l’éthique politique ? comment "stablité" peut-il rimer avec le sabotage de la philosophie des articles de la constitution ?
      Camarade président, n’oubliez pas que bien souvent le peuple préfère assumer son choix (médiocre soit-il !) au détriment du "bon choix" que lui impose ses éclaireurs !
      Le peuple est las de vous, même si vous êtes le meilleur ; le peuple veut le changement.
      le peuple veut le changement quitte à dire après : "SI JE SAVAIS".
      Au nom de "votre démocratie" (puisse que vs revendiquer la paternité) laisser le peuple faire son choix médiocre à ces risques et périls !!!! c’est ça la démocratie véritable.
      Ecoutez un peu le poulh de votre pays ! le mécontentement de la population face au recensement électorale, le manque d’argument de vos illustres intéllectuels... sont des signes de la sclérose de vos institutions que vous chantez tant. Il ne vous s’agit plus de trouver la perle rare qui maitrise le droit ou la langue de molière pour tenir le peuple en respect, il vous s’agit de prendre une décison sage : votre retraite du pouvoir !
      Faites nous ce cadeau et demandez au peuple dignement ce que vous voulez (grace...) et vous verez combien votre peuple est pleine de gratitude !
      Pensez-y plutôt !

  • Le 4 juin 2010 à 11:41, par Paris Rawa En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    B.C. : Je ne pense à rien. J’ai une charge, je m’occupe de ça. J’ai un devoir vis-à-vis de mon pays, c’est ça qui m’intéresse.

    - HOULALA ! Monsieur le président, c’est très dangereux d’assumer votre fonction et de ne penser à rien ! Personne n’est dupe sur ce point ! Mais, méfiez-vous de vos propres convictions et osez céder aux interpellations qui ont une teneur moins laudative que celle des ténors de votre camp (à moins que vous soyez le soliste de ce chœur de la modification de l’article 37). Tous ceux qui se sont trompés lourdement étaient, au départ, convaincus (pour leurs idées) et sûrs (pour leurs objectifs et leurs moyens).

    - Tirez les leçons pour vous-même, en observant l’exemple du cas d’un homme politique très aimé des français : La grandeur du Général De Gaule en tant qu’homme d’État, c’est non seulement d’avoir su servir les intérêts de son pays, mais aussi d’avoir su renoncer au pouvoir au moment où des voix, dans le peuple, commençaient à réclamer son départ. Il aurait pu rester encore, mais il n’a pas commis cette erreur ; il a démissionné et ainsi il est resté en bonne place dans la mémoire du peuple français. Et même la constitution de sa 5eme République que De Gaule a donnée à son pays depuis 1958 continue à gouverner la France, et on ne parle pas de changer de constitution. C’est cela savoir laisser un héritage de stabilité politique.

    - Monsieur le président, faites un bilan de 20ans de vie constitutionnelle au Burkina et voyez : Une stabilité sans alternance est un immobilisme qui est source d’instabilité. Remarquez que c’est dans votre propre camps politique que l’on estime qu’il faut déjà changer de constitution, et même qu’il changer de régime. Tout cela pour éviter de dire qu’il faut changer de personnes, à commencer par vous. Allez-vous accepté cette instabilité institutionnelle qui consiste à changer plus souvent de constitution que de gouvernants (les personnes), et en particulier, de président ? Comment ferez-vous pour que la constitution actuelle ne soit pas comme les quatre précédentes : une constitution pour un président ? Comment pourrez-vous laisser cette constitution comme un héritage de stabilité, si vous êtes le premier à refuser l’alternance qu’elle est censée mettre en œuvre ? Si à la place de la constitution c’est votre personne qui devient la source et la garantie de la stabilité politique que vous souhaitez voir après vous, ne voyez-vous pas qu’il s’agit d’une impasse politique dangereuse ? Si vous êtes la source de la stabilité qu’est-ce vous imaginez pouvoir laisser à vos enfants après-vous ?

    - Beaucoup de Burkinabè souhaitent que l’alternance telle que prévue par l’article 37 soit respectée et même confortée parce qu’ils se préoccupent plus du pays que de la carrière politique des individus. Et depuis quelques mois, ils ne cessent de donner des arguments pour montrer qu’au-delà des questions du pouvoir (ou ambition, conviction ou charisme) des personnes, il faut privilégier la stabilité par les institutions qui, elles, ont vocation à être permanentes, et à favoriser la stabilité dans le changement, c’est-à-dire le progrès. Si un seul citoyen, fut-il président du Faso, a la conviction que sans lui, le Burkina va sombrer, c’est à coup sûr une conviction erronée, une sensation de puissance que donne lui donne le pouvoir. Car la réalité c’est que si le Burkina survit tant bien que mal, s’il arrive tenir debout et à faire quelques pas en avant, ce ne peut être grâce au travail et à l’intelligence d’un seul citoyen, quelque soit l’importance de la fonction qu’il assume.

    - Mais, monsieur le président, pour tout vous dire, j’ai de la peine à croire que vous ne soyez pas conscient de tout ce que je viens de dire ici. Je suis seulement porté à penser que le pouvoir vous a éloigné des réalités (c’est sa nature), livré à votre entourage, et que vous croyez, peut-être trop facilement, que vous pourrez vous maintenir au pouvoir au-delà de 2015. Ce jeu est extrêmement dangereux pour vous même et pour tout le Burkina. Vous ne le croyez certainement pas, mais vous êtes exactement dans la même situation que l’ancien président nigérien Mamadou Tandja. Vous-même avez déclaré que vous aviez prévenu ce dernier qu’il allait droit dans le mur ! Mais savez-vous pourquoi il ne vous a pas entendu et pourquoi il n’a pas vu ce mur dans lequel il est entré ? Tout le monde le sait : il avait les encouragements de son entourage, ses propres convictions de sauveur du peuple et de la nation nigérienne, et le pouvoir qui le tenait loin des réalités et lui permettait d’agir à sa guise. Prenez garde, monsieur le président, de ne pas nous mettre dans cette triste situation où nous pourrons dire, en ramassant les morceaux de notre toute jeune démocratie balbutiante : "pourtant on l’avait bien prévenu qu’il allait droit dans le mur !" Épargnez-nous de devoir faire un tel constat.

    • Le 4 juin 2010 à 21:13, par LPT En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

      Eh mon frère Paris Rawa, tu as tout dit, tu as vidé le "foro’n’to-bôrô" (sac de piment), y a plus rien dedans, même pas un brin d’odeur. Très belle analyse. Continue de toujours prodiguer tes conseils aussi mielleux que riches et qui risqueraient de se transformer en fiel pour les oreilles bouchées tôt ou tard. Liberté pour tous (LPT)

    • Le 9 juin 2010 à 21:30, par boudwarsonda En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

      Paris Rawa,
      Je pense que votre analyse est partiale, sectaire et même "bornée".
      En réalité, vous avez sciemment sélectionné un simple passage de l’interview du Président pour en faire une analyse orientée dans laquelle vous avez souhaité parvenir à certaines fins. Ce n’est ni plus, ni moins, et à mon avis, qu’une simple manipulation intellectuelle à laquelle vous avez souvent habitué les lecteurs du Fasonet. Ce qui est regrettable...vu votre niveau de compréhension ! Vous avez tellement compris que vous êtes passé à côté de vos pompes. Qui vous a dit que le Président COMPAORE va modifier la constitution ? Vous auriez dû élaborer une analyse et une exégèse complète de cette interview dans son ensemble et dans sa globalité, en émettant des hypothèses. En vain !
      Ce qui fait que votre analyse ne résiste donc pas à la moindre critique objective et saine et pour cause :

      1°) A la question de savoir si le Président COMPAORE serait candidat à sa propre succession aux élections présidentielles du 21 novembre 2010, le Président du Faso a répondu avec une conviction et une simplicité par "Oui".

      2°) A la question de savoir si après 2015, il se maintiendra au pouvoir, avec la même conviction et la même sagacité, le Président a précise que ceci était constitutionnellement inconcevable.

      Par conséquent, à mon humble avis c’est faire un mauvais procès au Président du Faso que de supputer ce que vous avez savamment concocté pour les "impénitents" et les adversaires de la stabilité politique dans notre pays.
      Nous avons un patrimoine commun à préserver et travaillons ensemble à consolider cette avancée démocratique au profit de notre patrie.
      Sans aucune naïveté, je précise que seules les circonstances après le mandat présidentiel de 2015 permettront certainement d’apprécier et de juger de l’opportunité de faire sauter le "verrou" constitutionnel de l’article 37.
      Attention ! faire "sauter" le "verrou" de l’article 37 ne signifie qu’il y aura l’alternance car un autre candidat issu de l’alliance Pour la Majorité Présidentielle peut sortir de l’urne. Et ce sera encore les mêmes critiques ?
      Au lieu de gloser indéfiniment, l’opposition ferait mieux de s’organiser sérieusement afin de mener une meilleure campagne politique dans le pays par rapport à la médiocrité actuelle à laquelle elle nous a maintenant habituée depuis plusieurs années au mépris de la consolidation de la démocratie dans notre pays ; par conséquent, elle ne peut que s’en prendre à elle-même.
      En fait, à mon avis, la modification de l’article 37 signifiera désormais que c’est le meilleur qui va certainement gagner au vu de son bilan, de sa capacité de mobilisation et du succès de ses projets politico-économiques.
      Qui peut être contre la victoire de celui qui a loyalement gagné ?
      Pour ma part, je tiens à adresser toutes mes félicitations à notre Président à tous, son Excellence, Monsieur BLaise COMPAORE pour sa clairvoyance et sa lucidité légendaires. Que Dieu continue à lui insuffler ces qualités essentielles nécessaires à la conduite des affaires de notre pays. Ne pas voir ces éléments essentiels consisterait à faire preuve de nanisme politique que l’on vive au Burkina, en Europe ou à l’est des Etats-Unis. Pour conclure, je dirais que le plus souvent ceux qui critiquent depuis leurs collines d’Holliwoods n’ont jamais construit un poulailler dans leur village. Basta. Boudwarsonda.

  • Le 4 juin 2010 à 11:42, par un burkinabe vivant a l’est des USA En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    salu ..stabilite’ ...stabilite’ est ce qu’on mange la stabilite’ ?

  • Le 4 juin 2010 à 11:55, par Viima En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    Salut,

    merci de nous diffuser cet entretien. Je pense bien que Mr le President travaille bien deja au pays et dans la sous region et ne va pas se laisser entrainer par ceux qui soutienne la revision de l’article 37.

    je vous encourage et bon vent.

    le patriote

  • Le 4 juin 2010 à 11:58 En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    Aurait-il fallu attendre que les médias internationaux viennent l’interviewer, que les médias nationaux se débattent pour acquérir l’interview pour que les burkinabé enfin puissent savoir ce qu’il y a dans la tête de M. Blaise (qui est leur président ?). C’est un fait qui en dit long sur la façon dont on conçoit le pouvoir politique chez nous.Quand ce sont les "blancs" il accepte volontiers, narguant surement nos chers journalistes locaux.Pauvre Burkina, il te reste encore un très long chemin à parcourir.

  • Le 4 juin 2010 à 12:01, par Payangdé En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    Jee crois que c’est clair maintenant que la Capitaine Blaise Compaoré a décidé de se maintenir à vie au pouvoir sous le prétexte de la stabilité des institutions du Pays.

  • Le 4 juin 2010 à 12:27, par Soulby En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    MP. : On remarque que dans plusieurs pays africains, la Constitution change quand les présidents arrivent à la fin de leurs mandats et ne peuvent plus se représenter parfois. Est-ce que ça peut être le cas ?

    B.C. : Nous essayons de construire, comme je l’ai dit tantôt, dans notre pays, la démocratie mais il ne faut pas oublier que ce qui est important pour nos pays, pour nos peuples, c’est la stabilité pour le développement. Nous ne considérons pas la démocratie comme un espace de théâtre ou de jeu. C’est comment faire en sorte que les acquis démocratiques consolident la stabilité et organisent mieux le développement pour nos peuples.

    Donc à propos de la question que vous posez, lorsqu’on est au niveau où je suis, vous comprenez que nous sommes obligés de tenir compte de tout cela, de ce que veut aujourd’hui notre pays, la stabilité, le progrès, et aussi de tenir compte de toutes les forces politiques qui sont engagées avec nous dans ce combat. Le débat sur la Constitution nous apparaît comme un débat important certes, mais qui n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent et que ce pays, le Burkina, soit stable et obtienne plus de progrès social et économique

    M. COMPAORE, REPONDEZ A LA QUESTION ET EVITEZ DE TOURNER EN ROND AVEC CE LANGAGE DE POLITIQUE POLITICIENNE.IL S’AGIT D’UN SUJET D’INTERET POUR NOUS DANS LA MESURE OU VOTRE ATTITUDE DETERMINER LA STABILITE QUI VOUS EST SI CHERE. STABILITE, STABILITE, VOUS PARLEZ DE QUELLE STABILITE ? STABILITE DANS LA MISERE ? STABILITE DANS LE DESESPOIR ? STABILITE LORSQUE 95% DE LA POPULATION ASSISTE AU PILLAGE DU PAYS PAR LES 5%. J’AI ENVIE DE CROIRE MAIS A L’ANALYSE LA VERITE EST DEVANT NOUS TOUTE NUE !!!!

  • Le 4 juin 2010 à 12:33 En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    Stabilité pour stabilité, il fallait laisser Thomas Sankara continuer sur sa voie à lui. Vous comprenez monsieur le president ? C’est pour cela que la democratie limite les mandats. Ce n’est pas les pouvoirs à vie qu’on attend. Je suis certains que d’autres feraient au moins aussi bien que vous à votre place sinon mieux, beaucoup mieux. Et n’oubliez comment vous etes arrivés au pouvoir et les handicaps y relatifs. Vous prenez des risques enormes en faisant modifier l’article 37.

  • Le 4 juin 2010 à 12:35, par Alexio En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    C"est trist pour notre cher frere president.On a l"impression que som parti le CDP lui est pris en otage.Il ne sortira pas de la grande porte en reniant l"article 37 de la constitution,L"equqation er la meme comme au niger et en guinee.J"ai eu mal au ventre en attendant Hien kilmitie som un revolutionaire en son temps parler de la democratie dikter par les colons.

  • Le 4 juin 2010 à 12:38, par Traps’ En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    Mon frère , faut béou. On veut quelqu’un d’autre.Il est maintenant temps pour toi de t’en aller si non , tu partiras comme ton vieux voisin là.

  • Le 4 juin 2010 à 13:01, par IRONIE En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    Il faut attendre que le president soit hors de son pays pour savoir ce qu’il pense de son propre pays. déplorable.. vraiment déplorable

  • Le 4 juin 2010 à 13:02, par Francelin En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    C’est triste, fade, d’une platitude....
    Franchement, je m’en attendais à mieux. Pas de bagout, pas de charisme, pas d’argument.
    Mon type, c’est pas mieux de partir en 2015 ?

  • Le 4 juin 2010 à 13:18, par Tapsoba En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    « Constitutionnellement oui »

    Cette réponse sibylline du président Compaoré est très lourde de sens.Elle nous laisse apparaitre quelqu un qui se place au dessus de la loi fondamentale qui,au lieu d être la sève nouricière de notre démocratie devient un obstacle,un adversaire à lui.Et ce n est pas cette phrase qui nous dira le contraire :“le débat sur la constitution est important certes,mais qui n est pas au niveau de ce que la population attendent et que ce pays ,le Burkina soit stable et obtienne plus de progrès social et économique”.Autrement dit,ceux qui se battent contre la révision de la constitution ont ils une autre alternative crédible à lui qui garantit la stabilité, mère du progrès social et économique ? Donc,en optant pour cette posture,Blaise se rend inéluctablement instigateur d un probable tripatouillage de la loi fondamentale qui lui permettra de briguer un Nième mandat en 2015 tout en choisissant de laisser cette oeuvre à ses artisants de l ombre d aller au charbon comme en 2005.Pour lui,les causes des coups d Eat sur lesquelles il faut travailler n existeront pas au Burkina au lendemain d une probable révision constitutionnelle.Ceci étant,ceux qui attendent que Blaise siffle la fin de la récréation pourront toujours ronger leurs freins.

    • Le 12 juin 2010 à 02:29 En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

      Si Constitutionnellement, c’est oui, y a quoi encore si ce n’est pas FORCEment que vous insistez a rester ? Dans ce car, constitutionnellement, nous aurons le droit de la desobeissance civile. C’est quel peuple qui vous a dit que le debat sur la constitution n’est pas son souci ? Yaakoo ! Tonton Blaise. Je suis ABC(abaisse)mais c’est pour manger mais cette fois ci je refuse de vous suivre parce que si je meurs je n’ aurai plus de gueule ni de pense pour le Badoukoo. Donc faut beou en mmeme temps parce que Lamizana nous a apporte plus la piaix qu’ aucun president de ce pays mais on a logobi sur lui et ya fohi. La vie continue sans les incontournables.

  • Le 4 juin 2010 à 16:06, par mackiavel En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    Je retiens surtout que c’est sur France 24, une presse étrangère que Blaise Compaoré annonce sa candidature. Tout de même, il fallait donner cette primauté à la presse nationale, Monsieur le Président. Nos journalistes se sentent frustrés lorsqu’ils doivent venir après les autres pour des choses qui concernent notre propre pays. Je compte bien sur le service de presse de la présidence pour corriger cela.

  • Le 4 juin 2010 à 17:22, par drissa En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    Ainsi donc BC a choisi France 24 pour annoncer sa candidature...tant mieux pour lui. Mieux, pour la 1ere fois il laisse entrevoir son avenir. à la question de savoir si 2015 sera son dernier mandat, il répond que constitutionnellement oui. Il faut donc savoir ligne entre les lignes à savoir qu il veut dire que ce sera son dernier mandat si et seulement si la constitution reste telle qu’elle. Donc s’il la modifie il pourra se représenter et cela réflete clairement son intention ! sinon sa réponse aurait due être NON sans besoin d’ajouter le mot constitutionnelement. Deuxieme preuve,à la question de savoir si on pourait voir un BC président à vie, il a tergiversé et tourner autour du pot pour ne rien dire alors que la réponse aurait du simplement être NON.
    Par conséquent, tout le monde est ENFIN au courant des intentions de BC. Que les 2 camps s’affrontent à présent !<
    Que Dieu sauve le Burkina Faso

  • Le 4 juin 2010 à 17:37, par Koutou Moctar En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    J’aimerai savoir ce que la presse nationale pense de cette interview. En effet à la question "Vous êtes candidat à l’élection de novembre 2010", le President répond sans ambage "Oui". Sauf erreur de ma part, c’est la toute première fois qu’il dit clairement qu’il sera candidat à l’élection présidentielle de 2010. Je ne sais pas s’il l’a même dit aussi clairement au CDP. Pour ma part je pense que ce n’est pas élégant et c’est même méprisant de réserver la primeur d’une telle info à un organe extérieur alors que nos journalistes sont toujours tournés en bourriques lorsqu’on lui pose cette question. J’espère que les journalistes burkinabé lui feront la remarque ! Pour le fond de l’entretien, rien de spécial, c’est du Blaise Compaoré.

  • Le 4 juin 2010 à 20:21, par ICONE En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    QUE DIEU GARDE LE BURKINA FASO
    Je suis encore plus déçu par les propos de notre président au vu de cet article. Seulement, juste dire que l’histoir donne toujours raison aux peuples qui luttent pour leur bien être (EX : Niger, RCI, Afrique du Sud, Palestine,...).
    Mon seul problème c’set que les burkinabè pensent que "cela n’arrive qu’aux autres". Nous serons donc surpris et sans voix devant la plus situation de notre existence au BF.
    Blaise peut faire ce qu’il veut, mais le peuple ne restera jamais autant sourd.
    A bon attendeur salut à toi

  • Le 4 juin 2010 à 23:23, par Drakula En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    Avec tout le respect que je dois à notre cher Président, je suis navré de comprendre que les rapaces qui rodent autours de lui pour glanner leur part du gateau ont fini par le convaincre de rester au pouvoir afin qu’ils puissent continuer à piller le Burkina Faso.
    Si je comprend bien le Chef de l’Etat DIEU sait que je l’ai bien compris, l’argumentaire qu’il nous sert pour nous convaincre de le soutenir dans son aventure de la modification de l’article 37 c’est la quête de la stabilité de notre pays et de ses institutions.
    Je me pose un certain nombre de questions :

    1- N’y a t-il personne d’autre dans ce pays pour garantir cette stalité ? Même si pendant 20 ans notre système scolaire et universitaire a souffert de négligence, il reste encore des "cerveaux" dans ce pays. Tonton Blaise lui même les connait.

    2- Est-ce que j’ai bien compris que tant que le Pays sera stable il faudra que monsieur Blaise Compaoré reste à sa tête ? C’est une follie et même une invite à l’intabilité pour l’alternance. Si toute les personnes soucieuses de l’alternance et du changement l’ont comprises, comme moi, alors programmons les premières marches pour le renversement de la situation (plaisanterie). Mais monsieur le Président, vous n’avez pas besoin de désordre pour partir du pouvoir. Chercher plutot à partir la tête haute. Certes,LE PEUPLE vous reproche beaucoup de choses mais c’est un peuple au grand coeur qui sait pardonner. Cependant il n’aime pas se faire insulter son intelligence.

    3-Finalement n’est-il pas vrais qu’il faille réviser profondement cette constitution ? Si nous nous rappelons bien, elle a été élaboré sous un ETAT d’exception en 91, au moment "des accidents de la circulation". Il serait donc nécessaire de la relire afin de poser les bases d’une vraie démocratie durable qui pourrait contribuer à un vrai épanouissement économique et social de notre Pays.

    Même si le peuple est rester sagement craintif pendant 20 ans et s’est fait gouverner par un président qu’il à démocratiquement élu de force, il ne faut jamais oulier que même si le sac de piment est vide, il reste toujours de quoi éternuer. Il ne faut donc jamais y mettre la tête. Que ceux qui ont des oreilles entende la voix du PEUPLE.

  • Le 5 juin 2010 à 00:20, par jbk ,allemagne En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    attention presi ,ne se moquer pas de votre peuple en parla pas de progres et stablite dans un pays comme le notre,car vous meme vous savez tres bien que vos compatiots n ont pas a manger ,ni a boire et a se soigner et l education on a parle pas ,a plus forte raison la paix .donc si vous vous faitez passer pour le donneur du bonheur et de la paix qui est contraire de la realite .sacher que qui regne par les armes ,la force ...perierer par les armes et la force .et si vous refugiez de partir dans la paix et la tranquillite ? c est les rues et les forces tranquille qui vous ferais partir comme tandja,robert guei,dadis c .....etc

  • Le 5 juin 2010 à 02:54, par natty En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    mon president c’est le camarade capitaine THOMAS SANKARA. Le seul president qui a declaré haut et fort l’emancipation de la femme, qui a declaré ses biens à son peuple, mort sachant qui devait le tuer. Pour moi il vit toujours. blaise ne sera jamais mon president

  • Le 5 juin 2010 à 11:23, par Klajou En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    Je retiens de cette interview deux aspects majeurs :
    1. Le Peuple pour Blaise Compaoré se sont les ABC, FEDAPBC, CDP. Tous les autres Burkinabè qui ont une autre opinion, qui réclament à longueur de journée qu’il éclaircisse sa position sur certains dossiers dont l’article 37 ne font pas partie du peuple qui a d’autres préoccupations plus important et pour lequel il travail.
    2. Le mépris qu’il a pour le peuple Burkinabè. Ce qui compte c’est la stabilité après lui, la paix, Bla bla bla, le temps, le nombre d’années au pouvoir sont des détails.

    Il fallait attendre cette fameuse interview pour savoir que Monsieur Blase Compaoré sera candidat à sa propre succession, qu’il pourra ne plus poursuivre la médiation ivoirienne. L’interview éclaircie pour ceux qui en doutaient encore que les sorties médiatiques qui pleuvaient depuis le début de l’année dans la presse par les Mahama et autres fakirs sont commandés depuis Kosyam et non le fait de zélés de l’entourage du Président.
    A lire entre les lignes, le Burkina ne sera stable qu’avec Blaise Compaoré. Après 23 ans de règne sans partage cette affirmation est en soit l’aveu de l’échec de Blaise Compaoré et son impuissance à promouvoir un Etat de droit stable. Combien d’ans vous faudra-t-il alors pour stabiliser le pays Excellence ?
    Excellence, votre quête de stabilité pressante après 23 ans de thérapie Compaoré confirme encore si besoin en était la nature de votre système de Gestion. Vous devez comprendre Excellence que la stabilité n’est pas liée à un homme mortel. La seule clef de la stabilité c’est la vraie démocratie, la bonne gouvernance en terme de respect des Lois, la lutte contre la tricherie et le vol des deniers publics, l’égalité des chances devant les marchés publics, les examens et concours. Cela crée le respect et la confiance aux institutions, la quiétude dans la cité et favorise l’émergence d’un environnement propre à bâtir une nation sur des valeurs républicaines.
    Or en 23 ans de règne, vous avez bâti votre longévité sur ces tares dénoncé à longueur de journée et qui conduisent inexorablement vers l’instabilité. C’est pourquoi vous avez le sentiment que la stabilité se confond à la ligne d’horizon ce qui n’est pas faut. En revanche ce qui est absurde c’est de penser que vous Blaise Compaoré êtes encore la solution.
    Ce sont les mêmes arguties qu’on servait au Gabon, au Togo en Côte d’Ivoire par vos devanciers. Après leur mort, ce fut les affrontements violents, les guerres civiles avec leur cortège de malheur.
    Encore une fois de plus, si vous êtes vraiment soucieux de l’avenir et de la stabilité de ce pays, il n’y a qu’une seule solution. Tirer votre révérence après le prochain quinquennat ! Utilisez ce dernier quinquennat pour préparer votre dauphin, instaurez une administration républicaine, engagez une lutte sans merci contre la corruption en commençant par les môghô puissants de votre cercle, restaurez l’image de la justice.
    Le peuple vous en saura gré !

  • Le 5 juin 2010 à 11:41, par Yampasseké En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    au nom de la stabilité du pays et de ses institutions
    si l’on suit bien votre regard cela n’est rien d’autre que du chantage !!
    autrement dit, vous mettez en garde le peuple burkinabé de ne pas osez le changement au risque que vous même êtes prêt à mettre le feu au pays pour y rester
    alors peuple du bugkina faso, si vous ne voulez pas que je sème le désogdre avant de mourir au pouvoir, faite moi confiance et n’osez pas le changement !
    le pouvoir ou la mort ! je vaincré
    QUEL HOONTE CAPITAINE !

  • Le 5 juin 2010 à 13:38, par le riche En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    Ecouter, laisser le prési en vain. Celui qui veut prendre la direction du pays qu’il crée son parti et qu’il nous rencontre sur le terrain politique et le peuple sera bien le jury.
    Maintenant ceux qui sont jaloux et aigres du fait qu’ils vont encore voir Blaise pendant 25 ans à venir et qu’ils lachent le pays ou qu’ils soignent leur aigreur au quotidien.
    On va modifier l’article 37 là pian. Et contre Blaise a une longue vie, il restera encore 30 ans car moi je ne vois pas la mort de Blaise avant son 90èmè anniv.
    Les jaloux vont maigrir

  • Le 5 juin 2010 à 15:15 En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    Si Son Excellence B. C. se relit a tete reposee, alors, il n’a meme plus 1 minute a faire a la presidence apres 2015. Seulement qu’ il se relise a tete reposeee.
    Les memes causes produisent les memes effets. Notre constitution n’a jamais dit que le president qui assurera la stabilite pourra regner ad vitam etaernam meme si tout president qui se respecte devrait oeuvrer dans ce sens. Le peuple n’a jamais dit que l’alternance, la vraiwe, ne le concernait pas. Pourquoi veut- on parler a la place du peuple pour justifier des forfaitures ? Finalement, comment definit- on meme ce mot peuple ? On parle trop de lui alors que simplement, allez a Yalgado et vous verrez le peuple malade qui dort dans les allees des chambres de malades faute de plaxce. Et meme quand ils meurent, la morgue qui a ete construtie pour recevoir au maximum 15 morts dans les annees 70 en recoit 100 aujourd’ hui et refuse du monde, du moins des morts. L’ ecole, c’est une idee, plus une realite. Manger un repas complet releve du parcours du commando. Donc ou sont les interets de ce peuple dont on parle tant ? Appiquons les regles du jeu puisque la constitution est impersonnelle. Si dans ce gros parti qu’ est le cdp, quelqu’ un ne peut pas jouer le role de president, c’est que le cdp nous aura pompe l’air pendant 22 ans. Et puis, etre president, ce n’est quand meme pas diriger seul, bon sang ! Tant et si bien que meme un niveau brevete qui n’a pas toutes les competences peut bien diriger ce pays. D’ailleurs meme un maitrisard, docteur a lui seul ne saurait avoir toutes les competences. Donc le mythe de l’ homme incontournable. ca n’existe que dans le dictionnaire. ERte p[resident, c’est savoir reunir autour de soi les intelligeneces et leur permettre de mettre en oeuvre ce qu’ ils connaissent. Cher President, si vous aimez ce payss, en 2015, vous devez quitter, quelque soit les merveilles que vous aurez fait pour votre pays que je crois que vous aimez. Sinon vous serez responsables de tous les dangers que nous allons connaitre. Alors que je vous sais un personnage pondere. Ca ne vous peindrait pas dans vos meilleurs traits malgre votre entree calamiteuse dans l’ histoire. Il ya pourtant une sortie honorable.

    LOP

  • Le 5 juin 2010 à 18:34, par Ranini En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    Messieurs les partisans de l’ouverture de la brèche pour des mandats illimités, avez-vous pensé une seule minute à l’après Blaise COMPAORE.Tôt ou tard, il ne sera plus au pouvoir, n’étant pas immortel. Lui, il sauvera sa peau (s’il est vrai qu’il a de sérieuses doutes quant à la tranquilité de sa vie sur terra post-pouvoir), vous qui êtes aggripés à lui comme des puces sur la peau d’un animal, vous continuerez à boire tranquillement votre petit lait. Et demain ? Quelqu’un d’autre demain, si ce n’est sa descendance qui pourrait continuer à vous gaver de vos plaisirs, arrivera et règnera à vie en toute légitimité. Qu’il soit un bon ou mauvais Président, les Burkinabé n’auront de choix que d’accepter ou subir sa présence ad vitam Eternam (c’est connu qu’il faut etre bête pour organiser des élections en Afrique et les perdre). Demain,la jeune génération et celles à venir souffriront de votre cupidité. Mais j’oubliais que certainement pour vous demain n’existe pas, vous n’en avez rien à cirer : après vous le déluge ! Bravo, milles fois BRAVO, Braves fils de ce pays dont le peuple (les générations passées des années 1900-1960) a consentis d’énormes sacrifices pour que vous soyez de l’élite actuelle. Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

  • Le 5 juin 2010 à 19:55, par bruno En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    A entendre le president du faso on sent une veritable reserve sur son depart constitutionnel du pouvoir en 2015. Et pourtant peut -il en etre autrement quand il a juré urbi et orbi sur la cette meme constitution qui lui donne le pouvoir de parler au nom du Burkina au sommet France Afrique.Il tente de nous expliquer qu’il demeure l element central qui doit preparer à vie un regime democratique viable pour ce petit petit d’Afrique francophone. C’est ridicule .Je considere assez grave pour un chef d’ état d’ etre incapable de reconnaitre ses engagements constitutionnels en disant clairement à qui veut l’ entendre que la constitution de son pays est sacrée.Il ne faut pas ecrire des textes et s’en remettre au rapport de force militaire pour leur application . Sans hesiter Blaise doit dire haut et fort qu il respectera la constitution en 2015 . en remettant cette constitution en cause ; en balayant son article 37 il va créer une instabilité de jure et de fait. Dans un cas pareil personne ne se sentira obligée ni moralement ni politiquement ni militairement envers une quelconque règle de droit que des ’naufragés’ voudront jeter comme bouet de sauvetage pour une maigre democratie. Comme conseil je demanderai au president de commencer à frayer un chemin d’activité à la tete d’une ONG ,vers le panafricanisme et l ’integration africains où il a posé des actes assez interessants , qui seuls pourront offrir un espace democraphique geographique et democratique pouvant reellement soutenir la stabilité et le progres en Afrique.Son travail pour 2015 c est construire et de confirmer son image de constructeur de democratie et de laisser la place à un autre burkinabé.Nous burkinabé prendront alors blaise comme notre dernier rempart contre d’autre fossoyeur de la democratie

  • Le 5 juin 2010 à 20:19, par Aquipa En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    Bonjour les amis

    Je pense que changer la constitution du BF en faveur de la présidence à vie équivaut à se torcher avec le drapeau du BF.

    Aquipa, Burkinabé au Japon

  • Le 5 juin 2010 à 21:34 En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    Cette interview est la honte de toute notre presse au Burkina. HONTE A VOUS, PRESSE DU FASO !!!Comment nos problemes internes sont discutés entre des journalistes francais et notre president ? Pourquoi cela après 50 ans d’independance ? A quoi servez vous, presse nationale ? Surtout que nos maigres taxes servent en partie à vous financer ? TRIPLE HONTE A VOUS !!!

    • Le 6 juin 2010 à 01:28, par wend waoga En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

      Mon type,toi aussi ! Où est la faute de la presse dedans ? Savez-vous combien de fois tel ou tel autre organe de presse a-t-il tenté de se faire recevoir pour une interview,et que cela n’a rien donné ? Je vous conseillerais de bien réfléchir à l’avenir avant de sortir des réactions de ce genre,sinon vous courez le risque d’etre taxé comme l’exemple de types sur lesquels on compte pour destabiliser des Présidents patriotes comme Sankara et Dadis ! Au lieu de lire dans le comportement de Blaise,un président qui montre aux yeux de l’opinion qu’il n’a rien à cirer avec le pays,sinon rouler pour le "big boss" de l’autre coté de l’océan,tu préfères t’attaquer aux gens de la presse qui ont peut-etre mené des démarches en vain pour interviewer le président ! Il ne faut pas écrire pour écrire,mais écrire pour espérer arranger quelque chose,oui ! Le fait d’avoir donné le "scoop" à France2 signifie,pour moi,que tout doit aller à la France,et qu’en cas de besoin,il faut débourser des sommes colossales pour aller chercher en France ! Voilà comment la France percoit ses impots de ses pays vassaux ! Et c’est ca qui devait vous indigner et pas le fait qu’on n’ait pas permis à un journaliste de faire son travail !Sans rancune !

  • Le 6 juin 2010 à 05:14, par Chalamar le patriote En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    Vous savez,il faut plus tôt tiré notre chapeau à notre presse qui fait de son mieux pour nous informer de leur mieux. Cela en dépit de toutes les difficultés pour accéder à l’information et des organes de contrôle de la presse. Alors les gras Bravo faite de votre mieux un jour viendra où il y aura vraiment la liberté de presse et d’accès à l’information.
    Il faut reconnaitre que nos présidents, une fois rendu dans les pays où règne la démocratie n’ont pas le choix que de répondre à toutes les questions de journaliste, alors plus tôt honte à eux qui sont non seulement soumis comme au temps de la colonisation et pire encore.

    Ceci étant, en ce qui concerne le président Blaise Compaoré faudrait qu’il sache que la longévité de sa présidence est différente de la stabilité politique, car la stabilité politique se traduit par l’alternance démocratique. Comme lui même mieux que quiconque sais que les mêmes causes produisent les mêmes effets (cas du Niger, Guinée ou l’option du Mali), donc il a le choix. Dans tous les cas son règne tire à sa fin à coup sûr.
    Le Progrès, de quoi parle-t-il ? c’est la construction d’échangeurs, de Ouaga 2000 ou s’agit-il du progrès réaliser par une bande d’amis, frères d’arme, etc qui se sont enrichis pendant 20 ans de pouvoir, de faim et par manque de soin.
    Nous les burkinabè nous voulons son départ pendant qu’il est encore temps, car une telle stabilité, et un tel progrès nous n’en voulons plus.

  • Le 6 juin 2010 à 12:55, par moukou En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    AU secourrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrs !!!!on a en marrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrre.TROP CEST Trop.Nous ne voulons plus de vous.

  • Le 6 juin 2010 à 12:56, par GON DJOU En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    s’ il ya bien une chose qui ne ment pas, c est bien l histoire.Depuis l’ école primaire, nous savons que dans tous les grands empires, il y a eu l apogée et bien sur le déclin.Ce que je constate ici, est tres grave et c’est foutu pour le burkina. Franchement foutu et je précise que nous sommes entrain de froler notre apogée.

  • Le 6 juin 2010 à 13:27, par for verity En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    brebra Bravo mon cher président ; merci pour votre franchise et d’insulter sans détour l’intelligence de plus de 15 millions de Burkinabè ;
    primo Monsieur le président, sachez qu’avant la naissance d’un certain Blaise compaoré le Burkina faso existait avec ses joies et ses peines et qu’après son départ, le faso vivra avec ses joies et ses peines ; alors quelle est cette recherche de stabilité qui vous pousse à rester au pouvoir !
    secondo, mr le président, vous devriez être le premier à valoriser ce pays, ses ressources humaines ; Pourquoi alors les insulter aux yeux du monde entier : je veux parler de nos braves journalistes qui meritaient d’avoir cet interview ; notamment l’information sur votre candidature.
    Pour terminer Mon président j’ai peur car on nous a toujours enseigné à l’école que les mêmes causes produisent les mêmes effets.

  • Le 6 juin 2010 à 16:22, par hervé En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    blaise a vraiment exagéré en passant sur une chaîne étrangère et son langage est vraiment choquant : au lieu de dire la vérité clairement, il tourne. C’est pas bien.
    maintenant, l’évidence, c’est pour les candidats de novembre, de se RETIRER de la course à la présidentielle jusqu’à ce que blaise s’engage à ne pas se présenter en 2015 par document écrit ! Sinon, c’est plus que l’accompagner, c’est le bénir dans ses actions cyniques.

  • Le 6 juin 2010 à 16:26, par romuald En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    y aura-t-il, maintenant que blaise a annoncé les couleurs, même d’une manière spécieuse, le dépôt d’une contre-pétition ? Je n’en suis pas sûr. L’assemblée risque, dans une session extraordinaire, de voter pour ce déverrouillage

  • Le 6 juin 2010 à 16:26 En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    la solution au crime que blaise annonce ? Des retraits immédiats de candidature de tous les candidats pour novembre jusqu’à ce que blaise retrouve la raison. C’est la seule issue !

  • Le 6 juin 2010 à 17:20 En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    Ceux qui veulent encore se plaindre que Blaise n ;a pas declare sa candidature au BF mais a des journalistes francais, arrez de gemir. nous sommes des francais -la. Dim la Malcoze l’avait si bien dit en 1997. Ce sont des francais qui nous dirigent.

  • Le 6 juin 2010 à 19:16, par zoodo En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    Stailité dans la pauvrété, Stabilité dans l’impunité, stabilité dans la corruption, le pillage du peuple, dans " les uns mangent les autres regardent "
    En réalité le peuple sait mainteenant à quoi s’en tenir. Blaise veut un pouvoir à vie et pour cela, il engage un combat, une lutte. Si le peuple ne veut pas de ce pouvoir à vie, il lui revient de lutter, c’est là que " la patrie ou la mort" doit avoir tout son sens.
    Personne n’est irremplaçable et surtout indispensable.
    Si la constitution doit être taillée à la mésure d’un homme que deviendra ce pays après cet homme. Tout sauf un pays stable. Toutes les frustations accumulées vont remontées à la surface et les filles et fils du pays vont se rentrer dedans.

  • Le 6 juin 2010 à 19:51, par LPT En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    Malgré votre longue stabilité (23 ans au pouvoir et bientôt 28 ans), notre pays n’avance guère pour ne pas dire « avance à reculons », (toujours à la queue selon le classement PNUD de chaque année). M. le président, nous en avons assez de votre stabilité à l’image d’une paix au cimetière ; une prétendue stabilité qui nous enfonce davantage dans la pauvreté et vous en êtes fier, à vous entendre parler. Nous avons soif d’une véritable démocratie qui rime avec l’alternance au sommet de l’Etat car nous ne sommes pas dans une royauté. Nous vous implorons de nous épargner des pouvoirs à vie car vous en connaissez les raisons (illustrations : RDC, Côte d’Ivoire, Togo…). Epargner nous des interminables guerres après les règnes sans partage. Voyez-vous, votre devancier Thom SANK a fait seulement 4 ans au pouvoir et appréciez vous-même l’impulsion en matière de développement tous azimut de notre pays. Prenez SVP le bon exemple de votre homologue Alpha KONARE du Mali et même ATT qui compte bientôt quitter le pouvoir sans tripatouiller la constitution au motif de vouloir la stabilité pour un progrès continu ; n’aime-t-il pas lui, ATT, son pays ? Comprenez que vos arguties ne tiennent pas la route et nous font rire pour ne pas pleurer. Rien ne peut valablement justifier que vous ne respectez pas les dispositions de notre constitution que nous croyons véritablement sacré notamment en son article 37. Osez respecter une seule fois cette disposition. Vous aurez fait 4 mandats et un bonus de 4 ans de révolution. Ne soyez pas autant gourmand sinon votre gourmandise vous perdra. LPT

  • Le 8 juin 2010 à 14:02 En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    au monsieur qui a écrit : "Stabilité pour stabilité, il fallait laisser Thomas Sankara continuer sur sa voie à lui", je dis : STOP ; on en a marre d’entendre que sankara était un Dieu, un Messie. C’est faux ; il a fait du mal au pays, il était imbu de sa personne et heureusement qu’il y a eu un certain 17 octobre ! DE toute manière, c’était ou sankara qui mourrait, ou blaise. alors, si blaise était tué, on aurait dit aujourd’hui que sankara avait tué son frère. N’oubliez pas cela. C’étaient entre "révolutionnaires".

  • Le 9 juin 2010 à 23:54 En réponse à : Blaise Compaoré sur France 24 : « Le débat sur la Constitution n’est pas au niveau de ce que nos populations attendent »

    l’idée des échanges n’est de revenir sur des évènements douloureux alors que nous vivons déjà des situations pires qu’à l’antiquité. le peuple a faim, que le président sache cela, la stabilité est une condition nécessaire pour l’épanouissement des peuples mais la pauvreté et la misère paraissent des freins pour une stabilité dans un pays, dans un pays. nous qui sommes en ville faisons un tour dans les villages, c’est en ce moment que nous allons nous rendre compte que la stabilité et la démocratie viennent en dernière position. C’est un devoir pour la population de travail afin de sortir de la pauvreté malheureusement tout est sapé, aucune porte de sortie pour ces pauvres populations qui n’attendent qu’on leur tend la mains et c’est ça qui fait marche la démocratie en Afrique. Que Dieu nous en garde et nous trouvons une porte de sortie. amen amen

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