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UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Dur, dur de s’inscrire !

Publié le vendredi 4 juin 2010 à 04h41min

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La dernière période des inscriptions à l’université de Ouagadougou s’est ouverte du 25 au 28 mai 2010. Les étudiants retardataires affluaient à la présidence de l’université pour acquérir le statut d’étudiant à travers l’inscription. Mais cela est loin d’être une partie de plaisir. C’est un véritable "parcours du combattant", laissent entendre la plupart des étudiants. "Il faut se lever à quatre heures du matin, traverser la ville avec tous les dangers pour pouvoir s’inscrire, a dit Loagouate W. Amélie.

Les étudiants doivent d’abord passer à la Direction administrative, de l’orientation et de l’information (DAOI) pour acquérir un bulletin de paiement, se rendre ensuite à l’Université Ouaga II située à 2 km pour le paiement de la scolarité et enfin revenir à l’Université centrale pour effectuer l’inscription pédagogique. Cette situation concerne les étudiants des filières de droit et de SEG (Sciences économiques et de gestion). "J’ai pu m’inscrire contre vents et marées", a déclaré Awa Ouédraogo. Sur chaque lieu d’inscription sus-cité, c’est une foule d’étudiants qui se bousculent pour pouvoir remplir leur devoir d’étudiant. Cette situation est due à la courte période d’inscriptions ouverte par les autorités universitaires. Pourquoi ne pas ouvrir une longue période, par exemple une ou deux semaines, pour donner la chance à tous les étudiants de s’inscrire ? Les étudiants rejettent la responsabilité de la situation sur l’administration universitaire.

Selon Awa Ouédraogo, l’administration n’a pas délivré tôt les relevés de notes de la dernière session surtout à l’UFR/SEG. Clément Tarnagda , chef de service de la comptabilité de l’université Ouaga II, le reconnaît lui- même et l’affirme en ces termes : "Les résultats ne sont pas sortis tôt et les étudiants n’ont pas eu à temps leurs relevés de notes. Ce qui explique la présence massive des étudiants ce matin". Partout où nous sommes passés, c’est la même galère pour les étudiants. Certes, il y a les retards mais il y a aussi les raisons qui sont avancées pour expliquer une telle inscription tardive.

Parmi elles, il y a le manque de moyens financiers, les dérogations sorties tardivement. Diallo Karim, étudiant en 4e année de droit, déclare : "Certains étudiants n’ont pas pu avoir l’argent à temps pour faire les inscriptions". Nous avons pu également constater le désordre dans lequel se déroulent ces inscriptions. En effet, des étudiants inscrits par exemple en droit étaient étonnés de voir leurs noms sur la liste de ceux inscrits à l’UFR/SEG. Selon les dires de Clément Tarnagda, à la date de la clôture des inscriptions le 28 mai 2010, les étudiants qui n’ont pas pu s’inscrire devront faire une demande motivée adressée au directeur de l’unité dans laquelle ils se trouvent.

Yannick SANKARA et Philippe Kayodé AKANGBE (Stagiaires)

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 7 juin 2010 à 10:54 En réponse à : UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Dur, dur de s’inscrire !

    bonjour et encore merci de mettre à la connaissance de tous ce qui se passe a l’UO. C’est vraiment deplorable ces genres de gestions administratives à l’université. A ce jour nous sommes très nombreux non inscrit après la date de cloture en raison de moyens d’une part et le delai d’inscription d’autre part qui a duré 12 h en tout soit du 25 au 28 mai de 8h30 à 11h30.
    Nous devons nous inscrir pour pouvoir deposer le FONER ; si il ya possibilité de reouvrir les inscriptions, il n’y aura pas une nouvelle session d’inscription au FONER ; que faire ?????

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