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Crise ivoirienne : « Blaise Compaoré a raison »

Publié le vendredi 4 juin 2010 à 04h41min

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Adama Dahico, humoriste ivoirien et candidat à la présidentielle dans son pays, pense que le président du Faso, Blaise Compaoré, aura raison de mettre fin à son rôle de facilitateur dans la crise ivoirienne. « Blaise Compaoré est le président d’une république et les populations attendent de lui des résultats », a-t-il expliqué en substance dans l’interview qu’il a accordé à Fasozine.com dans la matinée du 3 juin 2010 alors qu’il était venu rendre visite à l’équipe qui y travaille. Il faut noter que pour Abidjan, la médiation du président du Faso est toujours celle qui compte.

Fasozine.com : Le président du Faso, Blaise Compaoré, a signifié, qu’il pourrait arrêter la facilitation dans la crise ivoirienne si d’ici à la fin de l’année, l’élection présidentielle n’est pas tenue. Comment appréciez-vous cela ?

Adama Dahico : Blaise Compaoré est président d’une république. Il n’est pas un fonctionnaire international. Pour cela, il n’est pas payé pour se balader. Il dirige le Burkina dont les populations attendent de lui des résultats. Malgré son programme très chargé, il a pris en mains le dossier ivoirien. Ce n’est pas pour chercher l’argent mais parce qu’il se considère comme un fils de Félix Houphouët Boigny et la Côte d’Ivoire est le pays d’origine de sa femme. Il a donc accepté de nous aider. Mais il va falloir que les dirigeants ivoiriens fassent aussi des efforts. C’est pour cela que le président du Faso a dit que si d’ici à la fin de l’année, il n’y a pas eu d’élection présidentielle, il arrêtera la facilitation pour se consacrer à son pays. Il a raison et je le soutiens.

Vous êtes à Ouagadougou dans le cadre du Festival Ciné Droit Libre. Quel regard portez-vous sur ces rencontres cinématographiques ?
Ce festival vient à point nommé. C’est vrai que Ouagadougou est reconnu pour son Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) qui diffuse beaucoup de films. Mais spécifiquement, Ciné Droit Libre présente des films qui ont souvent des difficultés à être projetés sur des écrans publics, parce que dénonçant certaines tares et donnant la possibilité aux gens de s’exprimant en des termes qualifiés souvent de durs. Ciné Droit libre, c’est la preuve que nous avons des droits et des libertés qu’il faut respecter et protéger. C’est la 1ère fois que je suis invité à ce festival, et je suis satisfait de l’organisation. En tant qu’humoriste qui s’intéresse à tout ce qui touche à mon environnement, je me sens concerné par l’évolution et l’avancée de ce festival. Et je ne peux que remercier les organisateurs et leur dire que le chemin est encore long. Tant que nous serons encore sur la terre, il y aura toujours des droits et des libertés qui seront piétinés. Et il faut des gens courageux pour dire haut ce que personne n’ose dire.

Vous avez suivi le film inaugural du festival, « Lumumba, une mort de style colonial ». Comment avez-vous vécu la projection ?

J’ai souffert intérieurement, parce que Roland Lumumba que sa mère portait encore dans les bras au moment de l’assassinat de son père, était dans la salle. Ce film me donne la conviction que certaines situations vécues en Afrique doivent nous servir de leçon. Ce film nous a donné beaucoup d’informations car on y voyait les bourreaux de Patrice Lumumba qui racontaient à visage découvert le rôle qu’ils ont joué dans l’assassinat de l’ancien Premier ministre congolais. Ils ont été libérés, ainsi que les membres de la famille. C’est dur, c’est difficile. Mais les combats menés par Patrice Lumumba et d’autres icones doivent nous servir de leçon pour les 50 ans à venir.

Vous êtes candidat à la présidentielle en Côte d’Ivoire. Les enseignements du festival vous inspireront-ils une manière de gérer votre pays, si toutefois vous êtes élu ?

Tout à fait. Je vais retourner à Abidjan avec une autre manière de voir l’Afrique. Je ne me considère pas comme un candidat à la présidentielle de la Côte d’Ivoire uniquement, mais comme un symbole africain. Dans n’importe quel pays du continent où il y a des élections, Adama Dahico peut participer. Ce ne sera pas pour faire acte de candidature, mais pour soutenir la candidature d’un humoriste par exemple. Et nous allons permettre à celui-ci de tenir le discours qui va arranger l’Afrique. Nous sommes en pleine mondialisation. Tenez ! J’ai accordé mon interview à la correspondante de Fasozine à Abidjan mais elle est lue partout. C’est pour dire qu’aujourd’hui, il peut avoir des barrages mais pas des barrières. Je considère un Burkinabè qui vit en Côte d’Ivoire comme un frère. Et si je viens à Ouagadougou, je ne suis pas dépaysé. Je me sens à l’aise.

Quel a été le parcours scolaire de Adama Dahico ?

Mon ami, il ne faut pas trop chercher. J’étais un garçon très intelligent à l’école. Mais il faut noter que celui qui est intelligent à l’école n’est pas forcément celui qui obtient la note de 10/10 à chaque fois. Car il y a des gens qui avaient des 20/20 ou 18/20 au lycée mais sont obligés de venir s’asseoir régulièrement devant mon bureau de 8h à 16h pour m’expliquer des problèmes de 3000 ou 5000 F CFA.

Un bon élève est celui qui sait où il veut aller. Il doit connaître ses potentialités, ses capacités. Ce n’est pas parce que quelqu’un a le baccalauréat qu’il doit forcément s’inscrire en communication. Mais il doit avoir la passion pour le métier de journaliste, si c’est ce qui l’intéresse. Il y a des gens qui n’ont pas la passion d’être policier mais parce qu’ils en ont le niveau scolaire requis, ils le deviennent. Ces gens ne savent pas parler aux usagers de la route. Ils s’énervent à tout bout de champs. Alors que celui qui a la passion va même aider les usagers.

Pour revenir à la question, Adama Dahico a fréquenté jusqu’en 2nde. Je passais en classe de 1ère et je n’ai pas été renvoyé de l’école. Je voulais m’inscrire à l’école de théâtre mais malheureusement j’ai échoué au test d’entrée. J’ai considéré cela comme un défi. Et j’ai donc décidé de me former sur le tas. Pour cela, j’ai intégré des compagnies de théâtre.

Nous avons travaillé dur pendant 2 ans et finalement notre projet a marché. Nous avons même obtenu des invitations dans certains pays africains dont le Burkina. C’est donc la vocation, la passion, l’amour pour le métier qui a accéléré ma formation. Je me suis auto-formé. Et je suis très heureux de dire que, parmi les candidats à la présidentielle, je suis celui qui a le petit diplôme. Mais il faut reconnaître que le BEPC que j’ai obtenu en 1985 équivaut actuellement à la licence.

Jacques Théodore Balima

Fasozine

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Vos commentaires

  • Le 4 juin 2010 à 04:53, par Traore En réponse à : Crise ivoirienne : « Blaise Compaoré a raison »

    Pardon Adama. BEPC c’est BEPC.

    • Le 4 juin 2010 à 10:58 En réponse à : Crise ivoirienne : « Blaise Compaoré a raison »

      vraiment pardon car BEPS egale BEPS

    • Le 4 juin 2010 à 11:30, par Bakus En réponse à : Crise ivoirienne : « Blaise Compaoré a raison »

      Non. BEPC, c’est pas BEPC. un eleve de 2nde qui ne connait pas le plusque parfait du subjonctif n’a pas la même connaissance que celui qui le connait.

      Le BEPC d’aujourd’hui, et le BEPC d’hier ça fait 2. les moyens dont disposent les eleves de 3e d’aujourd’hui, ceux de 10 ou 20 ans en arrière n’en disposaient pas autant. On ne posait pas les exercices par coeur, on les comprenait. C’est ça la différence.

    • Le 4 juin 2010 à 11:54, par la vraite En réponse à : Crise ivoirienne : « Blaise Compaoré a raison »

      hahahhaaha. traoré tu es tro mechant.

    • Le 4 juin 2010 à 12:48, par dzeb En réponse à : Crise ivoirienne : « Blaise Compaoré a raison »

      Merci mon frère Traoré, le koro DAHICO doit comprendre qu’il a dejà l’admiration de bon nombre de personnes de par son art humouristique et son audace d’etre candidat à la présidentielle ivoirienne. mais dire que son bepc de 1985 équivaut à une licence d’aujourd’hui, là le koro je regrette fort. il n’ya pas de complexe à se faire à ce niveau, l’essentiel comme il a su bien le mentionné c’etait de savoir ce qu’il voulait faire de sa vie. Là je pense qu’il a reussi, et en la matière il en est un bon exemple.
      DONC KORO DAHICO BEPC C’EST BEPC. HE DJAAAAA !

  • Le 4 juin 2010 à 07:15, par bi En réponse à : Crise ivoirienne : « Blaise Compaoré a raison »

    mn frere bepc c pas bepc, reconnaisson q les diplomes davn sn nettement superieur a ceux d nos jrs mm sils ont la mm appelation

  • Le 4 juin 2010 à 10:37, par wendsongdo En réponse à : Crise ivoirienne : « Blaise Compaoré a raison »

    Non mn cher traore vs dit bepc cè bpc.comprenez daico vous ete daccor avec mw q sur le plan financier 100 mil de 1985 vaut mie egalema q 1 million de notr géneratio ? cè c q daico voulè nou fair comprendr.cè donc dire que en 1985 l’ecole netè pa coe cel d’ojourdhui.d no jour il n pa rare d voir dè eleve de 3è qi son incapabl de sexprime corectma.laisson tou cela et comparon l’esperienc de vie de no jour a cel de 1985 vou vere ue net diffrnc.merci

  • Le 4 juin 2010 à 11:25, par Nebyinga En réponse à : Crise ivoirienne : « Blaise Compaoré a raison »

    Monsieur le journaliste, je n’ai pas l’habitude de critiquer le travail des journalistes mais je tiens à relever que cette question posée à Monsieur Dahico est très déplacée : parcours scolaire ? La valeur d’un homme n’est pas la somme des diplômes qu’il accumule dans sa vie. Ils y avaient d’autres choses très critiques que nous aurions voulu savoir de lui, son point de vue sur l’évolution des choses en CI et ailleurs. Mais vous avez plombé l’entretien par une question scolaire.
    Dommage et hélas.

    • Le 4 juin 2010 à 18:48, par Hleak En réponse à : Crise ivoirienne : « Blaise Compaoré a raison »

      Et après ? On a le droit de savoir tout où est ton problème ? Si tu veux savoir plus, vas le voir toi-même, nous serions content de lire ton interview. Aujourd’hui il y a des équivalences, il n’avait qu’à tout simplement réévaluer son niveau par rapport au système actuel. Des diplômes montrent déjà une rage d’apprendre et de connaitre. Respecte ceux qui ont leurs diplômes.

  • Le 4 juin 2010 à 17:19, par Madi de Binta En réponse à : Crise ivoirienne : « Blaise Compaoré a raison »

    Merci M. DAHICO du Parti dolomikan. Merci surtout pour la qualité de vos reponses. Je vous demande de comprendre le journaliste pour cette question sur le niveau d’instruction scolaire. C’est une maladie, une tare bien francophone de lier la compétence, le savoir faire, le savoir être au diplôme que possède une personne. Le journaliste aurait peu poser sa question de manière plus subtile. Dommage. Ce qui importe, c’est ce qu’une personne peut apporter pour améliorer le bien être de ses prochains. L’école occidentale n’est pas un baromètre fiable pour mesurer les capacités d’une personne à faire son bonheur et celui d’autrui bien qu’elle y contribue. Houphouêt Boigny, Modibo Keïta, Ouezzin coulibaly, Sekou Touré n’avaient pas le BEPC mais ce qu’ils ont fait, peu Prof titulaires ne peuvent pas le faire. Excusez mes Pr mais l’intelligence émotionnelle est au délà de ce que l’école mesure. Sans rancune

  • Le 4 juin 2010 à 17:58, par Décourcel En réponse à : Crise ivoirienne : « Blaise Compaoré a raison »

    BEPC egal BEPC ou BEPC n’est pas egal à BEPC revient simplement à poser le problème du niveau de l’enseignement dispensé de nos jours, comparativement à celui d’avant.
    Avouons que les enseignements d’avant étaient nettement mieux que ceux de nos jours en terme de qualité.
    La question qu’il faut se poser est la suivante : un candidat qui a obtenu son BEPC avant et celui qui l’a obtenu maintenant, y a t il un traitement differents pour ces deux personnes qui ont obtenu les diplômes à des époques différentes en cas d’embauche ? je pense que non ?
    Donc evitons des débats qui n’ont peut pas de sens.

  • Le 4 juin 2010 à 18:00, par vvm En réponse à : Crise ivoirienne : « Blaise Compaoré a raison »

    A tous les nostalgiques des temps anciens, l’époque a changé, le BEPC de maintenant est adapté à l’époque de maintenant avec beaucoup d’opportunités d’études supérieures pour occuper des postes et des positions de notre époque. Ce n’est pas la prémière fois que Dahico parle de ses études mais il ne doit en aucun cas servir d’exemple. Il y’a un de nos richards qui partage ce genre de pensée sur l’inutilité des longues études. Il faut bannir ce genre de pensée des espaces publiques comme les journaux pour le bien de la communauté. Nos richards non léttrés peuvent ils compétire à l’international et avec les étrangers ? Ne se font ils pas rouler chaque fois, obligeant parfois notre état à tordre le droit et la justice pour les sauver de la ruine.

  • Le 4 juin 2010 à 18:39, par Hleak En réponse à : Crise ivoirienne : « Blaise Compaoré a raison »

    non je suis d’accord BEPC = BEPC.
    Ce Monsieur est un vrai comédien, on rit à en mourir. et si effectivement des gens de sa carrure parvenait au pouvoir, je pense que la vie serait moins lourde. le coté social de l’État serait revu. même dans la misère il pourra mobiliser ses citoyens pour le développement. Une autre façon de gouverner !!! reste à convaincre l’électorat ivoirien !

  • Le 4 juin 2010 à 19:19, par intel En réponse à : Crise ivoirienne : « Blaise Compaoré a raison »

    ce qui met tjr en retard l’afrique c’est nos histoires de diplome.aujourdui un enfent qui n’a mèm le bepc s’inscrit ds les ecoles sup et sort avec un diplome et bombe la poitrine.ou on va avec ça ?aujourdui une entreprise qui exige des diplomes sans tenir cpte de la capacité et la valeur intrinsecqe de l’employer va fermer sa boite les 2 années a venir.les diplomes d’aujourdui st nul srtt ceux venant des ecoles privés.bepc vaut mieux qe licence.

  • Le 4 juin 2010 à 19:44, par wlman En réponse à : Crise ivoirienne : « Blaise Compaoré a raison »

    Merci Adma pour ton interviw. et je te dit que tu es tres intelligent. car tu as pu mettre Blaise a sa place. bien sur que il ne pas un foctionair interantion et que le Burkina a besoin de lui pour avoir le tot a mange aussi.
    Rien que la verite.

  • Le 4 juin 2010 à 20:21 En réponse à : Crise ivoirienne : « Blaise Compaoré a raison »

    Faux, Houphouet issu de william ponty etait medecin africain. pour l’époque c’etait pas un pétit niveau pour l’époque. A tous ces gens qui ensensent le système anglophone, n’oubliez pas que le ghana etait en crise et ce pays etait à terre si bien que chacun se cherchait. Demandez aux jeunes ghanéens d’aujourdhui s’ils sont prêts encore à pratiquer ces pétits métiers. N’est pas les longues études qui les interessent.

    • Le 5 juin 2010 à 10:31 En réponse à : Crise ivoirienne : « Blaise Compaoré a raison »

      Justement si les jeunes Ghanéens sont fière aujourd’hui de leur économie qui offre des emplois plus qualifiés c’est parce-qu’à une certaine époque leurs ainés ont accepté retrousser les manches et créés de milliers de Petites et Moyennes Entreprises (allant du cordonnier au petit tailleur de rue) qui aujourd’hui sont devenus très compétitives et résolument tournées vers l’avenir. Je suis d’accord que le diplôme ne fait pas l’intelligence ! Et le président Daico ne devrait pas noircir pour cela ! D’ailleurs Blaise à quel diplôme ? Mais n’est-il pas le président de plus de 12 millions de Burkinabêtes, pardon, de Burkinabé depuis plus de 20ans ? Au point où certains ânes devenus religieusement borgne croient que sans lui, le Burkina n’aura pas à boire et à manger !!! Mon frère et Esclave affranchi(car les Traorés sont nos esclaves), tu peux bien devenir président car c’est pas une affaire de diplôme. Autrement on exigerait également que pour être électeur il faudrait avoir la licence.

  • Le 5 juin 2010 à 10:45, par un burkinabe de Manhattan En réponse à : Crise ivoirienne : « Blaise Compaoré a raison »

    ca c’est le fort des burkinabe de france. guelard a mort. vouloir a tout prix s’accrocher au prestige du diplome (si prestige il ya). le succes de tout homme c’est de s’accomplir. avec vos diplome on connait vos boulots la bas. vous avez quoi ? aventuriers mecontents ! rentrez chez vous.

  • Le 5 juin 2010 à 10:55 En réponse à : Africain.bf

    Le president du Bresil n’a pas l’equivalent du BEPC, il a du quitter l’ecole tres tot pour aider sa famille. Il est passe par plusieurs petits boulots scireur de chaussures, ouvrier d’usine...etc Il s’est auto-construit (selfmade) et lancer en politique. Tres proches des populations les plus pauvres depuis plusieurs annees, il a s’est forme et a apris a avoir leur estime et confiance. Il est today president de la 10eme puissance du monde et a fait des merveilles pour son pays.
    Au Burkina et dans bcp de pays francophone africain, notre premiere pauvrete est d’esprit.
    Quand vous voyez des professeurs dans nos pays qui discute des heures sur des virgules, des points, de petites erreurs grammatical sur un memoire ou une these scientifique au lieu de discuter le fond tu comprend a quel point les gens jugent les choses de maniere superficielle chez nous.
    Mais en conclusion, c’est cette pauvrete d’esprit que nos dirigeant exploitent pour se maintenir au pouvoir.
    Quand est-ce que nous serons plus pragmatiques dans nos refelexions ? Pas besoin de comprendre francais ou d’avoir un diplome universitaire pour decider, ON NE VEUX PLUS DE BLAISE, UN POINT C’EST TOUT...Les maliens ont compris bien avant nous, ils sont simplement bien plus pragmatique. Et si vous voulez voir les resultats, aller voir les grands pas qu’ils sont en train de faire dans leur developpement et l’environement propice a la liberte d’expression et aux affaires.

    • Le 5 juin 2010 à 17:11 En réponse à : Africain.bf

      Je suis d’accord avec toi sur l’ essentiel. La culture ou la colionisation francaise nous a malheureusement inculques le don de couper les cheveux en quatre. Mais je reconnais que le fond et la forme vont toujours ensemble. Mais pourquoi ls maliens qui ont etye colonises par la France sont si differents de nous ? C’est p[arce que nous sopmmes un peuple de Yelkaye. Alors qu’ il y a cadavre toujous chaud dans la maison. Quand le burkinabe sera honnnete et ne trahira pas son procahin avec qui il vient de discuter de l’etat des choses publiques, on sera bien dans le wc.

  • Le 5 juin 2010 à 15:42 En réponse à : Crise ivoirienne : « Blaise Compaoré a raison »

    Je suis decourage de la legerete des reponses de Dahico. D’abord, dire que Blaise est un fils a Houphouet est une insulte pour ce saboteur de l’ unite africaine. Je me rapplele quand Yorian et Guiebre ont ete executes, c’est le meme Blaise Blaise sur Radiop RFI qui ridiculisait Houphouet en disant qu’ il n ;’ avait pas de lecon politique a nous donner. Donc Blaise et Houphouet on eu leur terrain d’ entente contre Sankara mais ca s’ arrete la. Un Bolchevique bon ou mauvais temps ne peut pas etre le fils d’ Houphouet aq moins que ca ne soit une alliance contre- nature.
    Ensuite Dahico dit que le BEPC de 1985 equivaut a la licence de 2010. Vous faites du theatre, vous nous faites rire, ce qui est excellent. Je parie que meme un docteur ne peut pas reussir ce que vous faites. Mais de la a voulouir convertir les diplomes comme vous le voulez, je vous demande de revenir sur terre, ou mkiouex, de repartir a l’ecole, qui est un cadre organise. Il ne vous appartient pas de faire la parite des diplomes. Le CAMES existe toujours, et vous n’ en faites pas partie. Je suis d’accord que notre ecole ne msure pas bien les intelleigences. Par exemple, on exige que tout le monde soit bien en francais, en maths, en physique. Mais des gens qui manient bien l’ humour ou le dessin, ou est leur place dans notre curriculum ? Mais ca ne suffit pas au premier venu, fut- il ariste de determiner la correspondance des diplomes. Le BEPC reste le BEPC. Dahico, la seule diffenrence est que ces etudiants qui n’ ont pas le niveau echouent en masse. J’ ai fai le college de la salle dans les annees 73 ou onjavait 100% presque au BEPC. Aujourd’ hui ce college de la salle es reste le meme, avec les meme Freres mais les resultats sont moins brillants meme s’ ils sont parmi les meilleurs au pays. Mais est-ce a dirte que si tu as eu ton BEPC a la Salle il est moins que le BEPC que moi j’ai eu en 1973 ? Non. La seule differnce que moins de candidats y reussiront. J’ai eu mon doctorat en 1993. Est-ce que ceux qui l’ ont eu avant moi sont moins bons ? Beacuoup de mes petits- freres sont sioncerement meme plus que moi. Je le reconnais mais ils me respectent meme plus pour ca. Je m’attendais a plus de serieux dans tes interventions.

    LOP

  • Le 6 juin 2010 à 05:21 En réponse à : Crise ivoirienne : « Blaise Compaoré a raison »

    Dahico, un phillistin, c’est quelqu’ un qui ne valorise pas le progres sopcial. Quand tu dis que BEPC d’avant c’est devenu Licence, tu tiens la des propos de phillistin. Arrete. Faut avopir la Licence d’ aujourd’ hui d’abord avant de croire que BEPC d’avant c’est Licence d’ aujourd’ hui. Nous les jeunes d’ aujourd’ hui on a meme pas la chance , quoi. Meme les derniers de classe des annees 1970 se prennent pour des lumieres aujourd’ hui, oubliant que toutes choses etant egales par ailleurs, si on devait competir, ils seraient toujours les derniers d’ aujourd’ hui. Arretz de mepriser les jeunes d’ aujourd’ hui. Leur volume de cerveau n’a pas baisse. Et ceux qui n’ ont pas le niveau echouent d’abord. Donc ceux qui gagnent leur BEPC, faut pas croire que c’est du n’ importe quoi. Quand j’ecoute certains Koros, c’est comme si tout le monde etait premier de classe avant et que les eleves enseignaient leurs maitres et profs. On est ou la ?

  • Le 6 juin 2010 à 11:04 En réponse à : Crise ivoirienne : « Blaise Compaoré a raison »

    Au lieu de polémiquer, il faut juste comparer les programmes de 85 et de 2010.

    A mon avis DAHICO est allé trop loin en parlant de licence !

  • Le 6 juin 2010 à 20:37 En réponse à : Crise ivoirienne : « Blaise Compaoré a raison »

    Que ceux qui n’ont pas compris grand chose de l’interview arrêtent d’insulter le journaliste.Suivez la chronologie des questions car après avoir recueilli son point de vue sur certaines questions de l’heure, notamment celles sur l’affaire Lumumba, la décision de Blaise Compaoré de lâcher le morceau ivoirien et la manière dont Dahico entend diriger la Côte d’Ivoire, il est de bon ton de savoir, quel niveau a celui qui répond avec une telle maîtrise des sujets aux questions. Je n’ose pas croire qu’il veuille dire à Dahico qu’il n’a pas un niveau scolaire capable de gérer la RCI. Car ce srait dommage de sa part.

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