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XVIe anniversaire des engagements nationaux : Le souci de bâtir un Burkina émergent

Publié le lundi 31 mai 2010 à 03h54min

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Jean Christophe Ilboudo

Dans le cadre des activités commémoratives du XVIè anniversaire des Engagements nationaux avec pour thème : "La contribution des Engagements nationaux à la construction d’un Burkina Faso émergent", le Secrétaire permanent (SP) de cette institution, Jean Christophe Ilboudo, a animé vendredi 28 mai 2010 à Ouagadougou, un point de presse. Des informations sur de nombreuses réalisations faites par l’institution ont constitué le plat de résistance.

C’est le 2 juin 1994 que les Engagements nationaux ont vu le jour, grâce au président du Faso, Blaise Compaoré. Cette institution dont l’ambition est de contribuer à lutter contre la pauvreté et toute résignation dans le pays des Hommes intègres, œuvre et continu d’œuvrer au bien-être des populations, à travers diverses réalisations dans les secteurs de développement.

Pour marquer d’une pierre blanche les 16 années d’existence de l’institution, les responsables ont rencontré, vendredi 28 mai 2010 à Ouagadougou, les hommes des médias pour partager et échanger des informations sur les acquis engrangés et jeter des bases pour des prospectives.

Cette année, l’anniversaire est célébré sous le thème : "La contribution des Engagements nationaux à la construction d’un Burkina Faso émergent" dans l’optique de recréer autour des projets de l’institution, "un esprit nouveau faisant du citoyen burkinabè un homme ou une femme engagé individuellement à apporter sa part contributive à l’édification de la nation".

Depuis leur lancement, les Engagements nationaux ont pour missions principales : la sauvegarde de l’environnement, l’accroissement de la production agropastorale en passant par l’accroissement de l’offre sanitaire et éducative, le soutien aux activités rémunératrices des femmes et le développement du réseau de petites et moyennes entreprises et industries.

Le secrétaire permanent des Engagements nationaux a souligné que l’institution, depuis sa création, a obtenu le concours de divers partenaires, notamment celui de la République de Chine/Taïwan qui a financé près de 173 milliards de F CFA dont le montant a servi à la construction d’environ 43 Centres de santé et de promotion sociale (CSPS), l’aménagement de terres pour la culture du riz et la création de centres d’éducation de base non formelle (CEBNF).

M. Ilboudo a en outre, noté que de 1994 à 2008, environ 115 milliards de F CFA ont été mobilisés pour la réalisation des activités de sa structure et pour l’exercice 2010, plus de 9 milliards de F CFA ont été prévus.

S’inscrivant dans l’optique du programme quinquennal du président Blaise Compaoré, "Le progrès continu pour une société d’espérance", les Engagements nationaux se montrent actifs sur le terrain, à travers la réalisation de plusieurs projets d’envergure nationale ayant un impact positif sur le vécu quotidien des populations-cibles. Le Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) est actuellement présent dans les 45 provinces du pays pour soutenir les promotrices.

Selon le secrétaire permanent, les acquis engrangés durant les 16 années d’existence des Engagements nationaux se déclinent entre autres, en la construction d’un barrage de 26 millions de mètres cubes d’eau à Dori, la réhabilitation de l’abattoir frigorifique de Ouagadougou, le renforcement des capacités des producteurs du monde rural, la construction du palais des sports de Ouaga 2000, le centre écotouristique de Bagré...

Mais malgré ces acquis, "une épine reste à enlever du pied". Il s’agit de garantir une existence digne à chaque citoyen, d’où la nécessité de construire une société fondée sur un développement durable.

"Avec les autres acteurs et l’initiative prise par le président du Faso dont l’objectif est d’éviter la marginalisation des couches les plus vulnérables, les Engagements nationaux ont placé la lutte contre la pauvreté et la promotion de l’emploi et de l’auto-emploi au cœur de l’équation du développement" a souligné le secrétaire permanent, Jean Christophe Ilboudo.

Au-delà d’un bilan annuel, les Engagements nationaux prévoient diverses manifestions, à travers des inaugurations d’infrastructures dans certaines provinces, ainsi que des manifestations sportives pour commémorer leurs 16 ans d’existence.

Afsétou SAWADOGO

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 31 mai 2010 à 18:25, par christ En réponse à : XVIe anniversaire des engagements nationaux : Le souci de bâtir un Burkina émergent

    Pourquoi s’auto-glorifier de ce pauvre bilan où après 16 ans, la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et ont moins d’un dollar par jour pour vivre ? qui ne mange pas 3 repas équilibrés par jour ? Alors, arrêter de nous bassiner avec vos réalisations et chiffres qui sont que de la poudre aux yeux car vous ne bâtissez pas un Burkina émergent mais un pays qui s’enfonce tous les jours dans sa médiocrité et qui n’arrive pas à se développer.

  • Le 31 mai 2010 à 23:49, par Klajou En réponse à : XVIe anniversaire des engagements nationaux : Le souci de bâtir un Burkina émergent

    Notre pays a une maladie incurable : celui du manque de modestie et de sincérité.Sans modestie, on ne peut voir ses erreurs et ses faiblesses. sans reconnaitres ses erreurs et faiblesses il ne peut y avoir d’amélioration et donc pas de changement. A tous les anniversaires on fête les succès, les réussites on s’autocongratule on se chatouille pour faire semblant de rire. Arrêter ce cirque !
    Comment honnêtement après 16 ans ne peut-on pas sur la base d’indicateurs fiables objectivement vérifiables montrer chiffres à l’appui l’impact des six engagements si impact il y en a sur le terrain ? Au lieu de cela,on nous site des millards donnée par la chine de Taïwane contre sa reconnaissance diplomatique et on aligne d’autre de millards ! Nous voulons savoir en quoi les six engagements pris par le Président Compaoré au lendemain de la dévaluation du fcfa ont améliorer le niveau de vie des population ? Combien d’emplois créés, combien d’unités économiques viables créées, combien d’ha de terre récupérés, quelle est le rendement actuel de nos productions agricoles .... Si vous n’êtes pas en mesure de nous apporter des reponses sur ces aspects après 16 ans, arrêter de diverstir les Burkinabès. Arrêter maintenant ce programme bidon et dite au président que le peuple Burkinabè n’a plus besoin de six engagements mais d’un seul. Qu’il s’engage à ne pas modifier notre constitution pour démeurer aux affaires. Le peuple le revaudra

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