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SOMMET FRANCE-AFRIQUE : Le Président du Faso à Nice

Publié le lundi 31 mai 2010 à 03h54min

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Le Président du Faso, Blaise Compaoré, participera du 31 mai au 1er juin 2010 à Nice en France, au 25e Sommet Afrique-France. Organisé cette année dans le cadre de la célébration du cinquantenaire des indépendances des pays d’Afrique francophones, le Sommet de Nice sera principalement centré sur les questions d’ordre politique, social et économique et permettra aux dirigeants d’Afrique et de France de passer en revue la coopération entre la France et les pays africains. Les chefs d’Etat et de gouvernement se réuniront à huis clos à trois reprises au cours de ce Sommet autour de thèmes majeurs.

Ils se pencheront notamment au cours de leur première rencontre sur « La place de l’Afrique dans la gouvernance mondiale », puis aborderont au cours de la deuxième, le thème : « Renforcer ensemble la paix et la sécurité ». Cette tribune internationale offrira l’occasion au Président du Faso de partager avec ses pairs, l’expérience du Burkina en matière de règlement des conflits et de renforcement de la sécurité. La dernière réunion à huis clos des Chefs d’Etat et de gouvernement à ce 25e Sommet Afrique-France sera consacrée au thème « Climat et développement ». En marge du Sommet, le Président du Faso aura des entretiens en tête-à-tête avec des chefs d’Etat, s’entretiendra avec la communauté burkinabè et aura une séance de travail avec les acteurs de la coopération décentralisée.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 31 mai 2010 à 08:34 En réponse à : SOMMET FRANCE-AFRIQUE : Le Président du Faso à Nice

    Le Sommet du Roi Blanc et de ses Esclaves Noirs.

    Honte a nous 50 apres.

  • Le 31 mai 2010 à 10:08, par Paris Rawa En réponse à : SOMMET FRANCE-AFRIQUE : Le Président du Faso à Nice

    Ce sommet est comme une plaie incurable qui révèle l’incurie des chefs d’États africains. Il n’y qu’à regarder les thèmes qui seront abordés

    1- « La place de l’Afrique dans la gouvernance mondiale »

    - L’Union Africaine veut demander à la France de l’aider à avoir plus des sièges permanents (2) au conseil de sécurité de l’ONU (CSONU). N’y a-t-il pas meilleure stratégie pour l’Afrique que d’aller demander à la France ce qu’elle n’a pas le pouvoir de donner ? Au bénéfice de quel pays réclament-ils ces places au conseil de sécurité ? On imagine facilement la discorde qui se joue en sourdine entre tous les chefs orgueilleux qui pensent qu’ils n’y a qu’eux qui méritent de représenter le continent au CSONU. Et on imagine Sarkozy les rencontrant en tête-à-tête pour jouer les intérêts de son pays sur ces prétentions qui divisent les chefs africains. La méthode se fera certainement plus subtile, mais elle reste la même depuis la conquête coloniale de l’Afrique : diviser pour régner. La faute aux africains qui ne savent s’unir autour d’un chef colon.

    - Les chefs d’États africains ont-ils eux-mêmes leur propre stratégie déterminée en commun pour donner plus de place à l’Afrique dans la gouvernance mondiale ? Comment l’Afrique pourrait-elle prendre plus de place dans la gouvernance mondiale si son peuple est toujours empêché d’aller librement à la conquête économique du monde comme le font les chinois, les indiens, les latino-américains, sans parler des occidentaux ? Et pourquoi, alors nos chefs d’États ne commencent-ils pas par se préoccuper le la libre circulation des personnes et des biens non seulement à l’intérieur de l’Afrique, mais aussi à travers les continents ? Vont-ils relayer la revendication des africains "sans-papiers" qui manifesteront en marge de leur sommet de chefs ? Le sort des peuples, la liberté des africains d’aller là où ils peuvent conquérir par leur travail un réel pouvoir économique ne constituent-ils pas des causes beaucoup plus importants que 2 sièges permanents au CSONU ? Au lieu de demander des places pour des chefs d’États au G-20, n’est-il pas plus efficace de demander plus de places pour les peuples africains dans le marché mondial ? La Chine aurait-elle pu occuper sa place actuelle si ses chefs n’avaient pas composé avec son peuple qui est en train d’envahir tous les marchés du monde, qu’on le veuille ou non ?! Nos chefs rêvent de devenir importants sans leurs peuples : ils se trompent et ils quémanderont en vain des strapontins dans les instances internationales.

    2- « Renforcer ensemble la paix et la sécurité ».

    - La paix et la sécurité de l’Afrique peuvent-elles trouver des solutions en dehors de l’Afrique ? Qui sont les fauteurs de troubles politiques et économiques en Afrique ? Comment se fait-il que des peuples meurent de faim et de malnutrition ? Les africains entre eux, ne peuvent-ils pas trouver des solutions réalistes à ces problèmes ? A quoi sert de discuter longuement, de sommet en sommet, des mêmes problèmes dont les solutions sont connues de tous, mais qu’on tarde à appliquer pour des raisons de manque de volonté politique ! L’appétit de pouvoir (illimité et népotique) des chefs d’États est-ils sources de paix et de sécurité pour leur peuple ?

    - La paix et la sécurité passera nécessairement par la case intégration politique et économique en Afrique. L’union Africaine est-elle incapable d’associer les peuples à la recherche de la paix et de la sécurité en Afrique ? Pourquoi alors on ne consulte jamais les parlements africains, pourquoi on n’organise jamais de référendum (comme l’Union Européen en fait) pays par pays sur des enjeux d’ordre panafricain ? Serait-ce que les chefs d’États et leur syndicat qu’est l’Union Africaine ont peur de l’opinion des peuples ? Pourtant ils ne cessent de parler de bonne gouvernance et de démocratie ? Serait-ce alors un grand mensonge qui vise simplement à écarter les peuples du partage du gâteau-Afrique ?

  • Le 31 mai 2010 à 11:45, par PABLO En réponse à : SOMMET FRANCE-AFRIQUE : Le Président du Faso à Nice

    La RAPACITE venue de loin les asservir il y a cent ans
    Contre la cynique malice métamorphosée
    En néocolonialisme et ses petits SERVANTS LOCAUX.

  • Le 31 mai 2010 à 14:07, par sans commentaires En réponse à : SOMMET FRANCE-AFRIQUE : Le Président du Faso à Nice

    Jacques Toubon, intronisé par le président français Nicolas Sarkozy comme secrétaire général du cinquantenaire des indépendances africaines, invite les présidents des 14 pays africains (ex-colonies-française) à la célébration des 50 ans d’indépendance fin mai à Nice en France. Le 14-Juillet sera par ailleurs l’occasion de voir défiler sur les Champs-Elysées des contingents issus des anciennes colonies françaises. Ceci est une réaction des Mouvements panafricanistes et progressistes burkinabé en Allemagne à ce sujet.

    « 14 sous préfets de la France à la tête des pays les plus pauvres et les plus corrompus de la planète (Burkina, Mali, Sénégal, Congo RDC, Cameroun, Madagascar, Niger, République centrafricaine, Gabon, Mauritanie, Bénin, Togo et Tchad), se bousculeront pour être auprès de leur maître Sarkozy, qui leur rappelait il y a trois ans a Dakar, qu’ ils n étaient pas "entrés dans l’histoire" pour fêter leurs " indépendances. "

    Certes, que nos chefs d’Etat aillent recevoir des ordres de l’Elysée est une longue tradition qui n’est pas prête de disparaître tant que nos leaders seront choisis et protégés par la France mais

    il est vraiment honteux pour ces dirigeants sans fierté de brader ainsi l’héritage de nos pères, qui ont lutté et perdu leur vies pour acquérir ces indépendances.

    Même s il est vrai que les marionnettes actuelles ne profitent que des fruits de la lutte des véritables Panafricanistes tels que Kwame Nkrumah, Sekou Touré, Patrice Lumumba, Moumié, Cabral, Thomas Sankara etc., ils doivent au moins respecter leurs peuples et avoir le courage de dire non à cette mascarade nauséabonde.

    Les commémorations des 50 ans d’indépendance ont déjà commencé dans certains pays Africains comme le Sénégal, Sarkozy n y était pas et ne le sera ni au Burkina Faso, ni au Togo, ni dans aucun pays africain ; pourtant, nos valets de présidents sont très heureux de savoir que leurs noms figurent sur le carnet d’audience du président (néo) colonisateur ; alors ils se bousculeront pour prendre la photo près de celui qui exige qu’ on enseigne "les aspects positifs de la colonisation" dans les écoles françaises , confortant ainsi ce rapport Colon-colonisé du 21e siècle qui se fait toujours voir quand il s’agit d’une visite officielle d’un président français ou européen dans les pays africains. Les populations sont mobilisées malgré elles, les voies sont interdites aux usagers habituels, les écoles, universités...sont fermées sans oublier le coût économique que le pays doit supporter après des journées déclarées à cette fameuse occasion, chômées et payées tandis que nos chefs ne sont reçus que par des subalternes.

    D’ailleurs, le fait pour le chef d’Etat Français de ne pas venir commémorer les indépendances en Afrique et attendre que ses homologue fassent le déplacement à Paris veux dire une chose :

    l’Afrique n’a que des obligations envers la France : alors de quelle indépendance parle-t-on ?

    Que vont-ils fêter ?

    Après 50 années de soit disant indépendance malgré les différentes potentialités que l’Afrique possède, qui fait de lui « normalement » le continent le plus riche au monde, nos enfants meurent de faim et malnutritions, une minorité de la population africaine a accès à l’eau potable, les jeunes du continent meurent dans la mer parce qu’ils fuient les guerres et la misère pour une Europe qui leur est de plus en plus hostile, les enfants, femmes et hommes meurent de toutes sortes de maladies faute de prévention et d’un système de santé fiable, les systèmes d’éducation et monétaire restent coloniaux.

    Nous rappelons à ces dirigeants que l’indépendance politique ne fonctionnera jamais sans la souveraineté monétaire alors que le franc CFA qui lie la France a ces pays est une monnaie coloniale qui à travers des accords flous avec la Banque de France dessert les Africains au lieu de les servir. Plus de 60% du PIB des pays de la zone Franc sont versés dans un compte en France appelé compte d’opération censé garantir la stabilité du franc CFA : ceci est rien d’autre qu’une fuite de capitaux.

    A quoi ca sert de faire défiler cette fois-ci les armées Africaines à Paris lorsqu’ on sait que bien qu’ elles se soient battues pour libérer l Europe du Nazisme, De Gaulle les a écartées du défilé des vainqueurs, estimant que ce devoir revenait aux seuls Français et les a, en guise de remerciement, fait massacrer à THIAROYE comme tout le monde le sait ?

    Ces pays francophones n’ ont pas été les seuls à se libérer du joug colonial, ca a été le cas pour le VIETNAM, l’ ALGERIE , le MAROC, etc..., mais il ne viendra JAMAIS à l’ idée des Français d inviter ces Etats-là à une commémoration à Paris.

    Nous rappelons à ces dirigeants que la commémoration du soit disant cinquantenaire des indépendance doit être un cadre de réflexion et s’inscrire dans les perspectives de la renaissance africaine et bien sûr l’exigence d’excuses et de réparations pour l’Afrique et non des fêtes grandioses pour gaspiller les deniers publics.

    Nous, mouvements panafricanistes et progressistes, la diaspora Burkinabe en Allemagne, appelons les 14 chefs d’Etats africains concernés, à plus de responsabilité, de conscience et d’oeuvrer pour une vraie autonomie de nos pays.

    Nous leurs demandons de décliner cette commémoration comme l’a fait courageusement le président ivoirien Laurent Gbagbo

    Nous pensons que c’est enfin l’occasion donnée à nos députés, eux qui sont grassement payés à ne rien faire ou à cautionner les tripatouillages de constitutions, d’entrer dans l’histoire par la grande porte en empêchant ce pèlerinage aussi inutile qu’humiliant que feront nos chefs d’Etats en nos noms.

    Pour terminer, nous lançons un appel à la jeunesse, aux intellectuels, aux dignes fils du continent, à s’investir pour la libération totale du continent et pour la renaissance africaine.

    Cette renaissance a un prix que personne ne payera à notre place

  • Le 31 mai 2010 à 14:58 En réponse à : malediction francophone

    Je ne vois aucun pays francophone qui ne fait pas partie des plus pauvres de sa region

    - Quebec (Canada) : province la plus pauvre et la plus rebelle ; ils savent beaucoup discuter mais economiquement dependent des subventions des autres canadiens anglophones
    - Afrique francophone : parmi les plus pauvres du monde entier (rapport PNUD)
    - Haiti : le plus pauvre du continent americain (tremblement de terre meurtrier, exode immigration au Quebec)
    - Louisiane (USA) : le plus pauves des USA avec les malheurs du diable : ouragan Katrina, maree noire BP..On parle encore francais dans les bayous de la Louisiane, ancienne colonie francaise.

    Nos presidents doivent se rendre compte de la malediction francophone et changer nos pays comme Paul Kagame.

  • Le 1er juin 2010 à 22:30, par abrahameo En réponse à : SOMMET FRANCE-AFRIQUE : Le Président du Faso à Nice

    Bravos à tous pour ces commentaires. Dieu nous fera grâce et les blancs nous enviereont

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