LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

REFORMES POLITIQUES AU NIGER : Le second coup d’Etat de la junte

Publié le lundi 31 mai 2010 à 03h54min

PARTAGER :                          

Au Niger, la tranquille transition engagée par la junte pourrait connaître des jours mouvementés. Et ce serait alors la fin de l’état de grâce pour elle. Les militaires au pouvoir à Niamey, sans doute ragaillardis par leur expédition fructueuse à Bruxelles, se sentent pousser des ailes. A telle enseigne qu’ils se croient permis de remettre en cause certains souhaits de la classe politique et de la société civile. La junte a en effet revu la copie qui lui a été soumise, en mettant la barre encore plus haut, en ce qui concerne le niveau d’instruction requis pour être éligible à un mandat de député et le montant de la caution pour les candidats à la présidentielle qui passe du simple au double.

Au passage, elle a raccourci le mandat présidentiel, le ramenant de cinq à quatre ans. On peut comprendre, à travers ce durcissement des conditions, la volonté de la junte d’écrémer les candidatures à certains postes électifs, mais surtout d’assainir la classe politique et si possible de la renouveler. Car le Niger a besoin de sang neuf et d’hommes véritablement engagés pour son développement. Les militaires ont donc raison de vouloir verrouiller un tant soit peu le système pour l’épargner des prédateurs et aventuriers comme l’ancien président Mamadou Tandja.

Mais est-ce nécessaire, pour ce faire, de mettre la barre aussi haut, au risque de créer un scrutin législatif censitaire qui laissera sur le bas-côté de la route la majorité des Nigériens ? L’exigence d’avoir le baccalauréat pour les candidats aux législatives n’a de sens que dans un pays qui a réglé son problème d’éducation. Or le Niger a l’un des plus faibles taux de scolarisation au monde. Une loi électorale trop élitiste ne peut donc que porter préjudice à de nombreux citoyens. Les militaires sont sans doute animés d’un désir profond de rehausser le niveau du jeu politique et la qualité de la démocratie au Niger. Ils ont cependant intérêt à tenir aussi compte des réalités du pays. Du reste, au-delà du bagage intellectuel que doit posséder un homme politique, ce qui compte le plus, c’est son honnêteté, son patriotisme et son intégrité.

En Afrique, plus qu’ailleurs, on a vu que les intellectuels ont souvent été de piètres politiques et de mauvais dirigeants. Il leur a manqué ce supplément d’âme qui aurait pu faire d’eux de vrais hommes d’Etat. Au Niger, il faut savoir donc aller au rythme des réalités nationales. La junte ne s’est pas arrêtée qu’à cet aspect des élections. Elle a aussi revu à la baisse la durée du mandat présidentiel : quatre ans, comme dans certains pays anglophones. On peut trouver à redire à cette proposition. Dans la plupart des pays africains, l’heure est aux quinquennats.

C’est un délai raisonnable pour tout chef d’Etat de faire ses preuves. Il a aussi l’avantage d’espacer quelque peu les élections qui sont, on le sait, un lourd fardeau pour les pays africains. La majorité d’entre eux d’ailleurs recourent à l’aide internationale pour financer leurs élections. Il devient dans ces conditions suicidaire de rapprocher, de façon aussi serrée, les échéances électorales. On réfléchit même de plus en plus au couplage des élections pour réduire les frais d’organisation.

En tout état de cause, la transition nigérienne est à une phase importante de son cheminement. En corrigeant la copie du conseil consultatif de façon aussi unilatérale, la junte pourrait rompre la cohésion qui a prévalu jusque-là autour du processus de sortie de crise au Niger. Elle doit de ce fait avoir l’humilité de se remettre en cause, en acceptant les propositions issues des débats contradictoires des instances, même consultatives, mises en place à cet effet. Sinon, une crise de confiance est vite arrivée, avec ce que cela a de négatif sur la marche sereine des Nigériens vers des élections irréprochables.

Mahorou KANAZOE

Le Pays

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 31 mai 2010 à 07:01, par Inoussa verite En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU NIGER : Le second coup d’Etat de la junte

    Je suis desolé,mon cher journaliste, il faut en finir avec les systemes de pouvoir en Afrique ou les aveugles dirrigent les voyants. Je partage la volonté de la junte de rechercher la qualité.Et entre nous on ne doit pas se complaire au passable,à la mediocrité, il faut developper une culture d’excellence, mon cher ami.Vous preferez le scenario burkinabe avec des deputés analphabetes, des gens chargés de voter des lois et qui ne peuvent pas les lire encore moins les rediger... soyons serieux, ce n’est pas de la comedie.vous preferez les moutons de panurge, des "benis oui oui..."Il s’agit de la vie et de l’avenir d’un pays dans le concert des nations , en competition avec les memes nations.Je crois que vous posez mal le probleme : il ne s’agit pas de rabaisser le niveau des dirrigeants , il est plutot l’occasion de donner des coups de fouets à l’education.Mais regardez le Moro Naba Baongo, ou le Larle Naba,n’etes vous pas fiers d’eux ? voilà deux grands intellectuels et chefs traditionels à la fois.En tout cas moi je suis fier d’eux.Figurez vous qu’aux USA ici on vous demandera le High School Diploma ( l’equivalent du BAC)meme pour balayer les rues, garder les parking... et si vous n’avez pas ce diplome, dans la societé americaine, on considere que vous n’etes meme pas alles à l’ecole, on vous considere analphabete meme si vous avez fait la terminale.et c’est ce defi d’education que tous les pays cherchent à relever (Inde, Chine, Coree...). Et vous vous voulez qu’on se satisfait de l’ignorance ? No WAY...

  • Le 31 mai 2010 à 09:35, par tchaka En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU NIGER : Le second coup d’Etat de la junte

    il faut ces genres de reformes aussi au burkina.
    on ne peut que saluer de telles reformes en afrique.
    continuez sur cette voie chers nigeriens

  • Le 31 mai 2010 à 09:48, par maria En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU NIGER : Le second coup d’Etat de la junte

    Bon courage au Niger.Un pays doit etre gouverné par des intellectuels et non des analphabetes comme au Burkina Le BAC meme est peu car un bachelier n’est pas intellectuel mais est consideré comme au moins quelquún qui est passé dans la cour de l’ecole.
    Meme si le Niger a un faible taux de scolarisation,il ne peut jamais manquer des bacheliers qui peuvent se presenter.
    combien de chomeurs qualifiés il ya au Niger.

  • Le 31 mai 2010 à 10:29, par S. A. Diallo En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU NIGER : Le second coup d’Etat de la junte

    Sacré journaliste avec vos titres agressifs et ... je veux bien comprendre votre besoin d’écouler votre papier mais je n’ai rien vu d’un coup d’état ni d’une remise en cause de la copie qui a été soumise à la junte. La junte n’a fait qu’affiner certains dispositifs du texte. La langue de travail de l’assemblé étant le français j’estime juste de requérir le Bac comme niveau minimal pour prétendre être député. C’est quand même le cadre de discutions et de débat des lois qui fonde la république et il faut un minimum d’instruction scolaire pour appréhendés les enjeux des dites lois. S’agissant de la durée du mandat si dans certains pays c’est quatre ans et que ça marche pourquoi le Niger n’optérait-il pas pour cette durée. Ce n’est pas parce que le Niger n’est pas Anglophone qu’il ne doit pas s’inspirer de bonnes pratiques éprouvées dans les pays anglophone. A lire votre article on dirait que la majorité des pays africains sont non anglophones parce ayant opté pour 5 ans.

  • Le 31 mai 2010 à 11:18, par Isaac ’’Karsamba’’ En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU NIGER : Le second coup d’Etat de la junte

    je souhaite de tout cœur que les nigériens gardent ce cap, car jusque là , la société nigérienne dans toute sa composante a été un exemple. De la lutte de sa classe politique, sa société civile et tout récemment la classe militaire qui a procédé à un changement en douceur. C’est un peuple qui lutte et que cela doit être un exemple pour tous les états africains.
    Quant à la durée du mandat présidentiel, on peut beaucoup polémiquer, cependant s’il peut peser sur les finances du fait des échéances rapprochées, il permet d’éviter à ce qu’un mauvais ’’cheval’’ne gagne du temps pour nourrir la mauvaise intention et avoir le temps nécessaire pour changer ce que le peuple voudrait en terme d’alternance ;si le fruit frais prend la mouche , il faut éviter sa pourriture totale.
    Pour le niveau d’instruction des députés, je crois qu’il faut cesser de dire que nos populations sont toujours analphabètes.Comme le disait cet autre internaute, combien sont ils qui chôment avec le bac et même la maîtrise.Honnêteté d’accord , mais instruction d’abord, pour éviter que l’analphabétisme d’un élu ne passe toujours pour être une voie d’excuse.
    Le couplage des élections présidentielles et législatives pour l’ensemble des pays et la durée de quatre ans est une voie salutaire pour nos états. la réélection des bons ’’Chevaux’’ne devrait pas dépasser pas le doublée soit un total de Huit années.Il faut à tout prix éviter qu’un candidat atteigne la durée de dix au pouvoir. ils sont nombreux les fils de l’Afrique qui peuvent faire le bonheur de ce continent et ils le sont dans chacun de ses états.

  • Le 31 mai 2010 à 11:20, par Klajou En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU NIGER : Le second coup d’Etat de la junte

    Votre titre ne correspond pas à la réalité du Niger et vous semblez totalement méconnaitre le contexte de ce pays.
    D’abord, le conseil consultatif n’est que consultatif, ce n’est pas un organe décisionnel pour que le CSRD soit tenue d’avaler tout ce qu’il lui propose.
    Ensuite, le code électoral parle d’avoir le niveau BAC ce qui est différent de être titulaire du BAC. De nombreuses formations professionnelles avec entrée avec BEPC donnent le niveau BAC après la formation !Cela me semble normale pour quelqu’un qui doit représenter le peuple et voter des Lois en son nom.
    Comment peut-on faire des propositions de Lois conséquentes, réagir conséquemment sur les propositions soumises par l’exécutif, représenter la représentation nationale à l’extérieur et contrôler l’action gouvernementale lorsqu’on n’a pas un niveau d’instruction qui le permet ?
    Ce n’est pas pour rien que nos parlements sont des caisses de résonnance spécialistes des votes mécaniques.
    Que de députés commerçants analphabètes dans toutes les assemblées précédentes du Niger ont imposé le travail des sessions et les débats en deux langues rallongeant les sessions devenus trop couteux pour le budget de l’Etat. Ce n’est pas sans raison qu’après son Tazartché, Tandja a réduit les émoluments des députés. Certains de ces Messieurs se font voter grâce à leur position financière dans leur région pour s’installer au parlement où ils n’y vont que pour les cérémonies, prendre leur perdiems puis retournent vaquer à leurs occupations. Ils profitent surtout de leur titre de député dans lequel ils y ont investit des millions pour faire pression et capter les contrats de toutes sortes auprès des structures gouvernementales !
    Chaque peuple a les dirigeants qu’il mérite. Ne faisons pas le prophète de l’apocalypse. Après 50 ans il est temps que cette Afrique apprenne enfin à se faire représenter par des fils valables, qui ont au moins les compétences et le bagage intellectuel requis. Les autres aspects d’éthique que vous évoquez ne sont pas le propre des seuls intellectuels, on les retrouve partout ! C’est une innovation et c’est tout à l’honneur de la junte d’avoir eu le courage de tirer leçons du passé pour faire des innovations !

  • Le 31 mai 2010 à 11:28, par burkinbi En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU NIGER : Le second coup d’Etat de la junte

    Attention les amis, il est indéniable que l’école procure une certaine ouverture d’esprit, mais il ne faut pas en déduire que sans l’école on ne peut pas avoir cette même ouverture d’esprit. Ceux qu ont fait les maths savent que A => B n’est pas équivalent à Non A => Non B. Je crois qu’il y a beaucoup d’analphabètes au Niger et au Burkina qui feraient de meilleurs députés que des citoyens bardés de gros diplômes universitaires. De toutes facons les députés sont élus par des électeurs qui a priori savent pour qui ils votent. Et au non de la démocratie il faudrait laisser à tout le monde sa chance. Je pense même qu’il faudrait,au cas où un illetré accèderait au parlement, lui affecter un personnel (sécrétaire, interprète, etc) aux frais de l’assemblée afin de lui
    faciliter la tâche. Il y a une sélection naturelle qui fait qu’un député incompétent ne sera pas réelu.
    D’ailleurs je trouve même les liimites d’âge et la caution antidémocratiques. Il faut laisser à tout le monde sa chance, au nom de la démocratie.

  • Le 31 mai 2010 à 12:20, par Chacool En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU NIGER : Le second coup d’Etat de la junte

    Je remercie le courage politique des nouvelles autorités au Niger. on reconnais le faible taux d’alphabétisation dans nos pays africains. Ms il faut quelque part intellectualiser nos institutions surtout l’Assemblée Nationale dans un souci de qualité. on voit de plus en plus des Députés déconcentrés, souvent même somnolant lors des sessions, car ne maitrisant pas l’essence et la portée même des lois qu’ils sont amenés à voter parce que je m’excuse de terme "analphabètes". Le BAC serait donc le minimum qu’on puisse demander à un Député dans nos Assemblées Nationales. J’encourage tout Dirigeant allant dans ce sens pour ne Afrique qui se veut gagnante et soucieuse de son développement et éviter les dérives.

    • Le 31 mai 2010 à 21:14, par jesus En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU NIGER : Le second coup d’Etat de la junte

      jeje vous demande l’aller au mali voir,souvant les sessinos ordinaires à l’assemblé nationale se font dans leur propre langue et non en français,soyez fiers de cultiver votre propre langue et non vouloir immiter l’occident
      qui vous a dit qu’un analphabete n’a pas d’idées ?la politique c’est avoir de tres bonnes idées,être un compatiote et avoir l’amour pour ta patrie c’est tout

  • Le 31 mai 2010 à 12:42 En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU NIGER : Le second coup d’Etat de la junte

    c’est tout simplement inadmissible ce que vous dites cher journaliste.Ne vous erigez pas en donneur de léçon.l faut de la
    la rigueur dans nos democraties africaines,il faut de l’intelligentia ;on est fatigué de ces vieux dirigeants qui se croient tout permis.au lieu de comdamner la junte il vaut mieux s’appitoyer sur le cas burkinabé qui cherche des voies et moyens,des soutiens pour modifier l’article 37.
    le burkina est en mauvaise posture ;Regardez au niger ce que le passage en force donne et en même temps le mali refuse de modifier la constitution.
    Et le Faso dans tout ça !!!

  • Le 31 mai 2010 à 13:01, par zz En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU NIGER : Le second coup d’Etat de la junte

    M. le journaliste, votre analyse est nulle. On a vu des Ladji députés au burkina, qui ne vont a l’hémicycle que pour les perdiems. L’assemblée n’est pas faîte pour aller dormir et bouffer l’argent du peuple mais plutôt pour défendre les intérêts de ce peuple. On ne peut rien défendre quand on ne sait même pas quoi défendre, prrr

  • Le 31 mai 2010 à 13:45, par M Compaoré En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU NIGER : Le second coup d’Etat de la junte

    Oui c’est ce qu’il faut sur le coup du diplôme. L’analphabétisme n’est pas loin de la médiocrité dans la gestion des affaires de la république !

    Sur la durée du mandat aussi 4 ans c’est bien : ça doit être une équipe avec une vision. Certes il y’aura un leader le président mais seul il ne peut rien. Il faut des gens à même de soutenir ses idées, de les parfaire...de continuer sans lui. Un système qui fonctionne quelque soit le pilote et non des yesmen autour du genre "sans blaise on est rien" !

    Euh oui 4 ans pour le pésident avec les municipales et les députations couplées et sans postes de premier ministre ! C’est le président qui est élu, c’est lui qui doit définir et mener sa politique et rendre des comptes devant le peuple ! Imaginer nos présidents devant l’assemblée pour le discours de politique général. Y’ en a qui démissionnerait le lendemain !

  • Le 31 mai 2010 à 14:00, par Le sage En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU NIGER : Le second coup d’Etat de la junte

    Je voudrais sincèrement qu’on nous épargne ces points de vue de journaliste incompétents. Comment peut il penser qu’avoir le Bac pour être un député est trop demandé. Même si une grande partie de la population est analphabète, ce n’est pas pour autant que le Niger peut manquer de 200 bacheliers pour diriger une assemblée nationale. Les députés doivent contrôler l’action gouvernementale et non être des représentants fictifs de la population. Cette analyse erronée venant d’un journaliste trouble mon sommeil (car notre avenir est triste) et me rend encore plus triste quand un rédacteur en chef fait passer des trucs comme ça dans son journal. On a besoin d’un minimum pour analyser des projets de loi qui peuvent engager un peuple pendant 20 ou voir 100 ans. Et vous déplacer malheureusement votre débat en faisant le lien entre malhonnêteté et compétences intellectuelles. C’est au partis politiques de savoir trouver l’homme qu’il faut avec le niveau d’instruction exigé. Si le Niger ne peut pas trouver ces gens là, alors son développement n’est pas pour demain. Parmi toutes les nations dites développées, aucune nation n’a évolué en confiant son destin à des analphabètes. C’est vraiment une courte vision de votre part.

  • Le 31 mai 2010 à 14:48, par bruno En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU NIGER : Le second coup d’Etat de la junte

    Quand on seme le vent on recolte la tempete dit la sagesse. la junte nigerienne n a aucune legitimité pour raturer une constitution. ceux qui ont applaudi ce coup d Etat l apprendont à leur depens ;On ne se degage pas de la merde de l animal pour s engoufrer dans son scrotum.ceux qui n ont pas brandi leur diplome pour acceder au pouvoir n ont pas le droit d imposer la diplomite à leur pays Le diplome n a rien à voir avec la competence politique .Montrez moi à quelques exceptions pres, un seul grand homme politique dans ce monde qui a un bon diplome. Evitons de tomber dans les stigmatisations intellectuelles .Pourquoi ne pas donner uniquement au philosophe le droit de diriger la cité ? la junte nigerienne montre encore un fois s il en etait besoin que la democratie n est pas une affaire militaire. les democrates africains doivent rejeter sans condition toute prise du pouvoir par les armes. Nous devons accepter de nous battre democratiquement jusqu a l obtention de veritables regimes democratiques. Le militaire qui ne veut pas se convertir à cette religion doit rester tranquille dans son camp. Inciter les militaires à prendre le pouvoir conduit inevitablement au desatre democratique. Le militaire doit proteger la constitution et non l’ecrire.

  • Le 31 mai 2010 à 15:30, par burkinbi En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU NIGER : Le second coup d’Etat de la junte

    "Un intellectuel c’est quelqu’un qui, quand vous lui posez une question et qu’il répond, vous ne comprenez plus votre question" dixit Coluche. Vus sous cet angle les intellos ne sont pas ce qu’il faut dans nos assemblées. Je crois même que l’une des principales gangrènes de nos pays sous-developpés ce sont les "Intellectuels" qui flottent pour la plupart dans des nuages très loin de la réalité. L’assemblée doit être à l’image du peuple, puisqu’elle est sensée le représenter. Si la junte proposait des solutions idoines au problème de l’analphabetisme au Niger, alors dans quelques décennies il n’y aurait plus d’Analphabètes au parlement, et cela sans qu’il n y ai eu de loi à ce sujet. Attaquez-vous aux vrais problèmes, pas aux symptômes.

  • Le 31 mai 2010 à 20:16, par paysan En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU NIGER : Le second coup d’Etat de la junte

    bandes d’idiots , vous pensez que c’est celui qui a le bac seulement qui est "intellectuellement intelligent" ?
    VOUS FAITES FAUSSE ROUTE ...
    on a pas besoin de comprendre français pour voter une loi !
    traduisez et expliquez la loi en question en langue nationale même les idiots comprendront !
    allez au diables
    donc les loi sont alors pour les intellos ? dans ce cas celui qui n’a pas de bac ne dois plus voter tout simplement ! honte à vous

  • Le 1er juin 2010 à 00:17, par VP En réponse à : REFORMES POLITIQUES AU NIGER : Le second coup d’Etat de la junte

    Que la junte trouve des emplois pour tous les Nigériens qui ont le BAC.Pensez vous que tous les membres de la junte ont le BAC ? je ne le pense pas. Et puis, on connait les bacheliers ici fonctionnaires qui ne sont pas cablables de pondre un bon rapport ou compte rendu de réunion.Laissez les gens.
    Je pense que si cette mesure est adoptée,cela constitura une autre prémice pour le futur coup d’Etat qui sera sanglant.Enfin,je n’approuve pas le fait que le chef de la junte se donne le grade de Général comme dans une rebellion,qu’il laisse tranquilement les professionnels politiques de décider de leur sort.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique