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Centres d’état civil de Ouagadougou : Le maire Simon Compaoré montre leur importance

Publié le jeudi 27 mai 2010 à 03h25min

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Le maire de la ville de Ouagadougou, Simon Compaoré, a effectué une visite à la Direction de l’état civil de Ouagadougou, puis dans les centres d’état civil de la maternité du Centre hospitalier universitaire Yalgado-Ouédraogo et la maternité Pogbi. Il a été question d’évaluer leur fonctionnalité en présence des journalistes burkinabè.

L’importance des services de l’état civil et le manque d’information sur cette structure ont amené le maire Simon Compaoré à effectuer une visite à la Direction de l’état civil et dans les services d’état civil des maternités de l’hôpital Yalgado-Ouédraogo et de Pogbi, avec les journalistes de la presse nationale.

Il a expliqué que l’état civil désigne le service public chargé de délivrer les actes de naissance, de mariage et de décès et que la direction de l’état civil a des ramifications dans les mairies et les maternités, afin que chaque Burkinabè ait un acte de naissance, y compris les personnes âgées qui n’ont pas été enregistrées à la naissance.

La directrice de l’état civil de Ouagadougou, Mme Alice Ouédraogo a souligné que sa structure s’occupe, entre autres, des actes de naissance enregistrés de 1910 à 1988 et que ce sont les vingt-huit (28) centres secondaires de l’état civil qui sont chargés de la question des actes de naissance faits de 1988 à nos jours et ce, au sein des différents arrondissements de Ouagadougou.

Elle a expliqué que les services de la direction de l’état civil ont été informatisés pour assurer la rapidité et l’efficacité dans le travail : "soixante-douze (72) heures pour avoir un acte de naissance", a-t-elle précisé. Durant ces 72 heures, ce sont plusieurs milliers d’actes de naissance qui sont délivrés pour le bonheur des citoyens. La visite du maire et des journalistes s’est poursuivie au centre d’état civil de la maternité de l’hôpital Yalgado.

L’adjoint administratif de ce service, M. Ablassé Ouédraogo a affirmé qu’à son niveau, les actes de naissance sont registrés régulièrement, à raison d’une centaine en moyenne par semaine. Son bureau est ouvert les lundi et jeudi pour recevoir les déclarations de naissance et leur retrait se fait les mercredi et vendredi. Après l’hôpital Yalgado, les visiteurs se sont rendus à la maternité Pogbi où le représentant de ce centre d’état civil, Roger Tondé, a expliqué qu’il reçoit en moyenne une dizaine de déclarations de naissance en moyenne par jour.

Le maire Simon Compaoré a rappelé que les inondations du 1er septembre 2009 ont causé de nombreux dégâts au sein de cette maternité où l’eau a détruit les documents. Il a affirmé que la Croix-Rouge burkinabè va réhabiliter ladite maternité à hauteur de trente cinq millions (35 000 000) de F CFA. Selon le maire Simon Compaoré, les centres secondaires d’état civil sont d’un appui important et constituent un avantage pour les populations, en ce sens qu’ils permettent d’établir des actes de naissance dans les moindres délais et sont proches des populations.

Il a, par la suite, exprimé sa satisfaction pour le travail effectué dans les centres secondaires qu’il a visités, au-delà des nombreuses difficultés que ces services rencontrent. Notamment, le manque d’informatisation de ces centres, entre autres.

Il estime que compte tenu de l’importance des centres d’état civil, certaines structures comme la Commission électorale nationale indépendante (CENI) devraient travailler en collaboration avec ces centres, ce qui pourrait permettre de rayer les noms des personnes décédées des listes électorales, par exemple.

Aimée Florentine KABORE et Sarra BADIEL (Stagiaire)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 11 janvier 2014 à 14:03, par Roland PARISSIER En réponse à : Centres d’état civil de Ouagadougou : Le maire Simon Compaoré montre leur importance

    je suis à la recherche d ’un amis d’enfance , qui est un habitant du BURKINA FASSO vraissemblablement de OUAGADOUGOU il s’appel Gilbert RAGALIAISE et était le fils d’un homme qui est mort sur le sol de FRANCF pendand le guerre de 1939 à 1945.Gilbert a vécu en France dans les années 1950 avec d’autre enfants dans la meme situation ,si vous pouviez me donner des renseignements j’en serais très heureux ; d"avance merci.avec reconnaissance recevez mes respectueuses salutations.

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