Le secteur de l’enseignement, à l’instar des autres départements, n’est pas à l’abri de la corruption. De par sa taille et par le nombre de personnels qu’il mobilise, le ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique subit les ravages de cette pratique vieille de plusieurs siècles.

L’œil fouineur de spécialistes y a découvert les manifestations les plus courantes suivantes : rackets à travers les ventes de places dans les établissements, inscriptions frauduleuses, fraudes aux examens, pots-de-vin versés à l’occasion de passations de marchés publics, etc. Malgré donc les efforts fournis par les premiers responsables du secteur, beaucoup reste encore à faire, comme l’a reconnu le ministre Joseph Paré qui a présidé la cérémonie d’ouverture.

Il faut donc commencer par les têtes pensantes du ministère, c’est-à-dire les cadres qu’il faut sensibiliser à l’éradication de la corruption dans le milieu éducatif. Tenue en une journée, à l’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP), cette journée de réflexion a eu comme support de débats, la projection du film “On ne mange pas les mercis”, suivie des communications sur la politique nationale de lutte contre la corruption et sur les contributions du ministère dans cette lutte.

Ces échanges ont vu le jour sous l’instigation de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE) qui, dans le cadre de son programme d’activités, a inscrit en bonne place le MESSRS pour l’accompagner dans la lutte contre le fléau. Petit à petit donc, cette institution est en train de jouer le rôle à elle confié. Espérons qu’il atteigne ses objectifs au profit du Burkina entier.

Nankoita Dofini

L’Observateur Paalga