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Article 37 : Hermann conforte Salif Diallo

Publié le mercredi 19 mai 2010 à 04h00min

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L’idée de retoucher l’article 37 est entrain d’être abandonnée, du moins dans l’immédiat. Mais celle des reformes est maintenue et devrait donner un nouveau tournant au débat politique.

Hermann Yaméogo, qui en ce domaine a un flair très aiguisé, a-t-il fleuré le tournant ? Il semble que oui, tant la conférence de presse, qu’il a donnée le 5 mai dernier, impose une nouvelle tournure dans le débat politique. Le président de l’UNDD semble vouloir donner un nouvel agenda à la classe politique qui sorte de la ritournelle sur la limitation du mandat présidentiel. Il apporte son soutien, sans y croire vraiment, à la pétition engagée pour sanctifier l’article 37. Il se pose comme un interlocuteur de Blaise Compaoré, qui avait " commandé " une réflexion et des propositions de refondation de la démocratie burkinabè en décembre dernier.
A-t-il rencontré le président du Faso, comme le susurre actuellement une certaine opinion proche de la mouvance présidentielle ? Son entourage répond que non, même s’il reconnaît que las d’attendre une audience souhaitée, il n’en voudrait plus.

Le président n’aura pas donc eu la primeur de ses propositions, mais comme tous les Burkinabè, il peut s’en imprégner largement, maintenant qu’elles ont été mises dans le domaine public. Il faut incontestablement en convenir, Hermann Yaméogo est très fécond. Ses propositions dessinent un nouveau régime que ne renierait pas Salif Diallo. C’est à une nouvelle République qu’il nous convie avec un recentrage des pouvoirs au profit du parlement, à deux chambres aux pouvoirs équilibrés. Mais il fait mieux en proposant pour la première fois que le parlement élise le président du Faso. Une façon de ramener le président à une dimension plus maîtrisable. Parce que s’il répond devant la Représentation nationale, il perd, du même coup, son caractère de " Dieu " inaccessible et irresponsable.

C’est en réalité le système politique israélien que Hermann Yaméogo nous propose d’adopter, avec le chef de l’exécutif qui est le patron de la majorité parlementaire et un président du Faso élu par les parlementaires avec des pouvoirs limités et des fonctions hautement honorifiques. Ce président devrait être élu, pour deux mandats seulement. Dans l’éventualité qu’une telle république voit le jour, Blaise Compaoré verra-t-il son compteur de pouvoir remis à zéro, comme après la révision de la constitution de 2000 ? Hermann Yaméogo laisse volontaire ouvert. Même s’il a été celui qui avait refusé en 2005 de participer à la présidentielle, après la décision du juge constitutionnel affirmant la " non rétroactivité " de la révision de 2000, réinstaurant la limitation des mandats présidentiels à deux.

Avec ces propositions, Hermann Yaméogo fait plus qu’innover, il révolutionne le système politique en passant d’un extrême à un autre ? Nos mœurs politiques s’y adapteront-elles sans accrocs ? Il faut craindre que non. L’institution " chef " est trop forte chez nous, pour la voir ainsi dégradée et déconsidérée. Mais ces propositions feront incontestablement date, tant elles introduisent la démocratisation réelle et la promotion du genre.

Pourquoi maintenant ?

Le président du Faso est de plus en plus gagné par le doute sur les orientations claironnées par ses " suivistes ". Bongnessan Arsène Yé, qui pour se rassurer lui-même, s’auto encourage en proclamant que "évoquer l’article 37 n’est pas un tabou", est obligé de constater qu’il a échoué.

Chargé de coordonner la réflexion du " Laboratoire " en charge d’investiguer les modalités de révision de l’article 37, il doit aujourd’hui constater la difficulté de l’entreprise et vit probablement cela, comme un autre échec personnel, après son éjection sans ménagement de la tête de l’Assemblée nationale en 1997. Son propos sur les pétitionnaires montre le degré du débit plutôt qu’autre chose. Parce que ce n’est pas bien séant, pour un responsable politique de son acabit d’affirmer que la loi pouvait ne pas être respectée. La pétition est une disposition prévue par la constitution et si elle recueille le quota de signatures nécessaires, il n’est pas possible de l’ignorer. Sauf à montrer le peu de cas que l’on faisait de la loi.
Tout semble montrer que nous sommes à une période charnière de l’évolution politique de notre pays. Mais que nous réserve l’évolution immédiate ?

Quelques pistes. Il semble assez probable que devant le tollé général, au niveau national et les échos peu rassurants des partenaires au développement, dont certains menacent ouvertement de suspendre les programmes en cours dans le pays, le président se résolve à abandonner l’idée de la révision de l’article 37. Mais la nécessité des reformes n’est pas abandonnée, même si pour cette présidentielle, on se rapproche dangereusement du dernier semestre avant le scrutin, décrété par la CEDEAO comme étant une période pendant laquelle ne devrait pas intervenir des modifications constitutionnelles significatives. Or il semble que si les reformes doivent se faire, elles seront profondes et consensuelles, autrement, elles n’auront aucun intérêt. De façon générale, il y a un consensus pour sortir de cette quatrième république qui a échoué à instaurer la démocratie dans le pays. Il reste à fixer les modalités.

Comment engager le chantier et pour combien de temps ?

Qui pour piloter l’entreprise et qu’elles seront ses marges de manœuvre ?
Les propositions de Hermann Yaméogo semblent indiquer que l’opposition n’ira pas sous la bannière du chef de file de l’opposition à ses éventuelles négociations. Les partis politiques pourraient donc individuellement, à l’image de l’UNDD, être conviés à faire des propositions de reformes.
Il restera le sort à réserver à la présidentielle de novembre 2010. A l’étape actuelle des choses, ce scrutin est mal engagé. Moussa Michel Tapsoba, le président de la CENI, n’y croit pas lui-même, malgré sa phrase lapidaire " même avec 10 personnes l’élection aura lieu ".

L’opération de récensement des électeurs a été un vrai camouflet. S’il fallait une preuve, Blaise Compaoré lui-même aurait oublié d’aller se réinscrire à la première phase. S’il n’y avait pas eu la seconde phase, il lui aurait été impossible de voter pour lui-même, alors qu’il sera candidat. L’issue calamiteuse du recensement des électeurs préoccupe et pèsera dans la balance pour reporter la présidentielle et se donner le temps de tenir un scrutin moins controversé.

Dans quel délai ? Toute la question est là. Pour sûr, le temps presse. Le mois de juin a été toujours celui des grandes décisions. La tradition sera-t-elle démentie ? Ce n’est plus loin. Pour se donner le temps de suivre ses médiations qui abordent leurs phases cruciales en juin (élection présidentielle le 27 juin en Guinée et la relance du contentieux des listes électorales en Côte d’Ivoire), il faudra au président Blaise Compaoré de trouver de quoi occuper le front intérieur.

Par Newton Ahmed Barry

L’événement

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Vos commentaires

  • Le 19 mai 2010 à 09:34, par Tapsoba En réponse à : Article 37 : Hermann conforte Salif Diallo

    D abord, merci aux administrateurs de “lefaso.net” pour leur clairvoyance en amputant la dernière partie de l article à la source.Car cette fois-ci,son auteur est allé trop loin dans le pessimisme jusqu à laisser entrevoir un risque de trouble.Ce qui est contradictoire à son analyse première qui porte à croire que le président n aurait pas l intention de passer en force mais opterait plutot vers des réformes consensuelles .Et puis,il y a une chose incompréhensible dans cette situation de « ira ,n ira pas ».Car soit les sources de Newton Barry ne sont pas crédibles, soit ceux qui nous pompent l air sur la révision constitutionnelle n ont jamais l oreille attentive du président qui se serait peut-être rendu compte,comme l a souligné la plupart des médias,qu il ne s est fait entourer que par des suivistes incapables de lui assurer une issue favorable et acceptable par tous.Et si Blaise lui même a vraiment oublié de se faire inscrire dans la première phase du récensement,c est dire qu il a mis les réformes institutionnelles en primauté.Du reste,ce silence assourdissant des leaders du CDP par rapport aux élections alors que le parti Sankariste occupe le terrain ne nous aide pas à nous rassurer sur une tenue probable d élection le 21 novembre.Ce qui leur préoccupe plutot c est l article 37 qui garantirait leurs intérêts .Wait and see !!!

  • Le 19 mai 2010 à 09:36, par lilboudo En réponse à : Article 37 : Hermann conforte Salif Diallo

    Nous n’attendons que des propositions de réforme de notre système de gouvernance. L’idée d’un président honorifique permettra certes de décrisper les tensions, mais il est à craindre que le locataire du palais ne soit pas tenté de rester honorifique. C’est un bon début en tout cas...

  • Le 19 mai 2010 à 10:13, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Article 37 : Hermann conforte Salif Diallo

    Mon frère NEWTON, est-ce que tu as lu le forum des internautes de l’OBSERVATEUR de hier ? Ta réaction ressemble étrangement à celle d’un certain Kôrô Yamyélé qui a fait une analyse critique dans ce sens !! N’est-ce pas ??

    Par Kôrô Yamyélé (Le même !)

  • Le 19 mai 2010 à 10:32, par Paris Rawa En réponse à : Article 37 : Hermann conforte Salif Diallo

    1- Toute ces tractations inutiles sont imposées à l’ensemble de la nation simplement parce que quelques personnes arrivées en bout de course refusent de rendre le tablier. Et au lieu de respecter la constitution qui les a permis de gouverner depuis 20 ans, on a inventé cette nécessité de réformer le système de gouvernement ou la constitution dans le seul but d’accorder un nouveau bail à ses hommes usés par l’exercice du pouvoir. Le président Blaise Compaoré ferait bien de se méfier de la tentation partisane de son entourage s’il veut rendre service à l’ensemble de la nation. Notre démocratie souffre d’une overdose de réformes constitutionnelles : c’est l’instabilité permanente.

    2- Me Hermann fait plus que conforter cette truanderie politique dont l’idée est née dans les cercles du pouvoir. Il n’est pas pour la modification l’article 37, mais il préfère un changement de régime qui signifie un changement de constitution et pas seulement de l’article 37. Et pourquoi donc lui qui a des idées de solution pour le pays, pourquoi ne se présente-il jamais candidat à la présidence contre Blaise Compaoré, pour prendre le pouvoir et mettre en place et par lui-même les réformes qu’il sait si bien penser ? Pourquoi, ne réclame-t-il pas ouvertement le départ pur et simple de Blaise Compaoré au lieu de lui trouver des solutions pour rester au pouvoir. Serait-il un leader politique qui n’ose pas assumer son engagement jusqu’au bout, ou a-t-il d’autre raison de rester toujours à mi-chemin entre l’opposition (feinte ?) et la compromission (apparente) ? De toute évidence, Me Hermann se comporte, non pas en leader politique, mais en politologue qui brasse les idées politiques sans jamais chercher à conquérir le pouvoir comme doit le faire un chef de parti. Dans ce sens, il semble être un bon analyste politologue, mais un mauvais politique. Ne devrait-il pas penser à se reconvertir dans le journalisme politique, car dans ce domaine, il serait plus utile au débat politique au Burkina.

    3- La réalité c’est que la santé politique du Burkina ne peut se rétablir avec les mêmes personnes qui sont à la tête de l’État depuis près de 30 ans. Il n’y a pas de renouvellement possible sans alternance. On peut toujours le nier, mais le problème est là. Pourquoi réformer avec les mêmes qui ont échoué ? Pourquoi réformer le système, sans changer les personnes puisqu’on ne peut pas réformer les personnes ?

    4- Un pays qui change de constitution au même rythme ou plus vite qu’il ne change de président crée pour lui même instabilité politique. C’était cas dans le passé : avec Maurice Yaméogo, une constitution (1ere République) pour un seul président ; avec Lamizana, deux constitutions (2eme et 3eme Républiques) pour un seul président ; avec Blaise Compaoré une constitution (4eme République) pour le même président qui est au pouvoir depuis 23 ans. Pour rompre avec cette instabilité politique, la raison voudrait que le BF garde la même constitution et qu’il change de président : c’est l’alternance. Ceux qui proposent de changer de constitution avec le même président veulent poursuivre l’instabilité politique chronique du BF. Ceux qui veulent "modifier légèrement" la constitution pour pouvoir garder le même président, se contentent de préférer ne rien changer : c’est l’immobilisme politique qui va contre l’évolution qu’ils confondent avec l’instabilité dont ils ont peur (pour ceux qui sont sincères) ou feigne d’avoir peur (pour les hypocrites profiteurs du système).

    - Une chose est sûre : Le bébé qui ne prend le risque de la chute et qui n’ose pas se mettre debout ne fera jamais son premier pas et restera toujours le dernier de la course. La politique de l’autruche est la principale cause de notre malheur au BF. Ceux qui prétendent qu’il faut faire des réformes sont ceux-là mêmes qui devraient enfin céder la place à d’autres. Les mêmes hommes qui feront la même politique dans un nouveau système produiront les mêmes résultats : le système ne fait pas la politique, ce sont les hommes qui font une bonne ou une mauvaise politique, ce sont eux qu’il faut changer.

  • Le 19 mai 2010 à 12:14, par Balby. En réponse à : Article 37 : Hermann conforte Salif Diallo

    Bjr Newton, je le disais que Herman on ne sait pas exactement de quel bord , il se trouve ? laisse , il suffit de lui donner quelques choses et il vendrai ses sympathysants à Blaise. Désolé la politique du ventre va enterer notre cher patrie. je regrette d’être Burkinabè.

  • Le 19 mai 2010 à 13:59, par wend waoga En réponse à : Article 37 : Hermann conforte Salif Diallo

    Ouais ! la parade est bien trouvée.Réformes constitutionelles qui donnent des chances à au moins 90% pour que le compteur du mendat présidentiel soit,une fois de plus,remis à zéro donc,10 années suplémentaires pour un système qui n’a fait ses preuves qu’en matière de manoeuvres pour déjouer les adversaires et pour mieux se visser aux commandes,ce qui lui prend toutes ses forces,et le peu qui reste est destinée à faire des Médiations ! Presque rien pour le pays ! Tout comme cette intervention n’a pa beaucoup de chance d’etre mise en ligne,cette remise à zéro du compteur du mandat présidentiel passera comme lettre à la poste,et nous devons nous préparer à vivre,comme on en a vu ailleurs en Afrique,plus de trois décénies de règne d’une meme personne(si ce n’est de la monarchie,ca y ressemble !).Avons-nous seulement encore en mémoire les conséquences de ces longs règnes chez les autres ? Allons-nous penser aux mécanismes qui nous protégeront de ce que les autres pays ont subi ? Je doute fort que ca marche !

  • Le 19 mai 2010 à 14:45, par wellson En réponse à : Article 37 : Hermann conforte Salif Diallo

    Bonjour
    Vrement moi je panse que les politiciens burkinabe doivent alle chrche a prendre la politque pour mieux nous aide a lutte cotre le cdp. et l’injustice moi parmi tout les oposants burkinabe je ne vois persone inteligent et responsabe pour dirgue ce pays aperes le bliaso qui na rien fait pour le peuple dirant 23 ans.
    Si ca continue comca le Burkina seras le pays le moin inportant dans l’avenir. rien n’a etai reserve pour l’avenir
    Vremnt je ne suis pas fiert d’etre drige par ceux qui ne sont pas responsable. ou est la solution ?????????????

  • Le 19 mai 2010 à 16:54, par Siaka BAYALA En réponse à : Article 37 : Hermann conforte Salif Diallo

    Quand une question parait en fin de compte clair aux yeux de tout le monde, il se trouve des gens pour embrouiller les choses. Il est clair dans la tête de la grande majorité des burkinabé que :

    1) l’article 37 ne doit pas être modifié

    2) les élections présidentielles vont se tenir effectivement le 21 Novembre 2010 avec la victoire de Blaise COMPAORE

    3) Novembre 2015 : Blaise COMPAORE quitte définitivement la tête de l’Etat.

    Les choses étant ainsi claires, voici des gens (Hermann YAMEOGO, Salif DIALLO, etc) viennent brouiller la feuille de route en proposant de réformer les institutions de la République. Les questions que ces réformes soulèvent sont les suivantes :

    1ère Question : Faut-il repousser la date des élections pour bien réformer ? Si oui, dans ce cas la date de départ de Blaise COMPAORE ne sera plus Novembre 2015 mais plus tard puis que son second quinquennat n’aura pas commencé en Novembre 2010.

    2è Question : Si on venait à modifier la constitution pour la mise en place de nouvelles institutions. L’application de ces réformes serait-elle rétroactive ou pas. Si NON (comme en 1999), après Novembre 2015, Blaise COMPAORE va rebelotter pour deux mandats. Nous serons donc au bas mot en 2025. CE QUI SERAIT INADMISSIBLE.

    C’est pourquoi il ne faut même pas toucher à la constition maintenant. Après 2015, Oui.

    Je constate que les propositions de Salif DIALLO, Hermann YAMEOGO, tous ceux du CDP (Député Mahama, Rock KABORE, Yé BONGNESSAN, Simon COMPAORE) qui veulent lever le verrou de limitation du mandat présidentiel en modifiant l’article 37, vont toutes dans le même sens : PROLONGER LE SEJOUR DE BLAISE COMPAORE A LA TETE DU BURKINA. Chacun bien sûr propose à sa manière.

    Merci.

    Siaka BAYALA

    • Le 19 mai 2010 à 21:13, par richard En réponse à : Article 37 : Hermann conforte Salif Diallo

      parmi les hommes au faso qui ont les reins solides pour porter des réformes de fond, c’est bien hermann yameogo et salif diallo. que ça plaise ou non, c’est comme ça.

    • Le 19 mai 2010 à 21:16 En réponse à : Article 37 : Hermann conforte Salif Diallo

      mon cher bayala, les gens au faso ne sont pas des cons. Ils comprennent vite et ils ont bien compris pour l’article 37 qu’on devait le modifier pour le sanctuariser. Rappelez-vous, on avait dit que les burkinabé étaient trop bêtes pour voter sur un bulletin unique, et y a pas eu problème ! c’est la même chose avec article 37.

    • Le 20 mai 2010 à 01:37, par Hess En réponse à : Article 37 : Hermann conforte Salif Diallo

      Vous avez bien résumé la situation. Certains intelligences se mettent en oeuvre pour perpétuer le règne de Blaise pourvu qu’une place de choix leur soit réservée.
      Depuis des mois Hermann ou San Finna écrit pour glorifier Salif à n’en pas finir alléguant entre autre que si ce dernier était candidat en 2010 "il ferait mal à Blaise". Maintenant, il soutient la position de Salif qui est un changement de régime pour un maintien du statu quo.

      Il y a de quoi croire que c’est Salif qui a toujours manipulé Hermann dans ses retournements de vestes.

      S’il vous plaît laissez les institutions tranquilles. Que les hommes qui en sont responsables soient remplacés car ce sont eux qui ne font pas fonctionner comme il se doit.

      Le report des élections arrangerait tous les pêcheurs en eau trouble car il y aura un vide institutionnel, crise, gouvernement d’union nationale, etc. Tous ceux qui appellent au report ont certainement des agendas cachés.

      Nous sommes en transition démocratique depuis 1991 : laissons Blaise prêter serment pour son dernier mandat afin de mettre fin à la transition en 2015 avec son départ.

  • Le 19 mai 2010 à 19:31, par Suite de l’article svp En réponse à : Article 37 : Hermann conforte Salif Diallo

    Ya-t-il des risques de troubles au Burkina Faso ?

    Le Consul de France qui a rencontré, le 29 avril dernier, les représentants des ambassades occidentales à Ouagadougou aurait, sans donner plus de détails, demandé que chaque ambassade recense ses ressortissants susceptibles d’être évacués en cas de besoin. Est-ce une simple mesure de routine, puisque la France est la puissance chargée de ces questions pour les autres ambassades occidentales à Ouagadougou ? Ou est-ce le signe d’une préoccupation non avouée ? Voilà qui montre que la révision de l’article 37 n’inquiète pas que les Burkinabè .

  • Le 19 mai 2010 à 21:14, par samuel En réponse à : Article 37 : Hermann conforte Salif Diallo

    Quand je lis des gens dire qu’il ne faut pas toucher à l’article parce qu’en 2015, blaise va se lever comme ça de lui-même pour dire comme ça « bye bye les gars, je me tire », j’ai pitié d’eux.

  • Le 19 mai 2010 à 21:15, par ronnylegrand En réponse à : Article 37 : Hermann conforte Salif Diallo

    Je suis pas tellement d’accord pour le titre de l’article. si on avait écrit que c’est plutôt Salif qui conforte Hermann, j’aurais mieux compris car c’est bien salif qui, sans s’en cacher du reste, a reconnu la pertinence du point de vue des refondateurs.

  • Le 19 mai 2010 à 21:17, par karsamba En réponse à : Article 37 : Hermann conforte Salif Diallo

    Faut pas se faire des illusions. Hors les réformes consensuelles, il n’y a pas de possibilités de faire changer quoi que ce soit dans ce pays.

  • Le 19 mai 2010 à 21:19, par chalamouana En réponse à : Article 37 : Hermann conforte Salif Diallo

    bayala, s’il devait y avoir une nouvelle constitution, sais-tu que les dispositions transitoires, c’est pas fait pour les chiens ? Ce qui fait qu’on pourrait parfaitement ne pas remettre les compteurs à zéro pour blaise.

  • Le 20 mai 2010 à 00:39, par Burkinbiga En réponse à : Article 37 : Hermann conforte Salif Diallo

    Herman oder Salif se sont les mêmes. Mais le Blaiso n’est pas cas même..... pour essayer quoi que se soit avec le fameux article 37..Je dirai que Mr Comporé est un Burkinbila et un Burkinbila ne fouille pas sa main partout. Hey Laissons Mr finir son dernier Mandat 2015 dans la paix.

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