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De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

Publié le jeudi 6 mai 2010 à 02h05min

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Paul KÉRÉ, Avocat au Barreau de Nancy

Au moment où « les dangers de l’Internet » guettent la cité mondiale, il apparaît primordial d’attirer l’attention des utilisateurs sur le risque probable que revêt cette nouvelle forme de délinquance qu’est la diffamation par le net.

Véritable outil précieux de communication, internet constitue sans aucun doute un instrument qu’il convient d’utiliser à bon escient. La vidéoconférence, la chirurgie à distance via le net sont autant de prouesses qu’il convient de saluer.

Malheureusement, internet peut aussi s’avérer comme un instrument de délation abusive, injurieuse et surtout diffamatoire où l’honneur et la dignité d’honnêtes citoyens peuvent être jetés en pâture par des internautes peu scrupuleux et peu regardants sur le respect de certains principes élémentaires du droit, ou tout simplement des règles morales de courtoisie et d’honneur. La liberté d’expression ne signifie pas que n’importe qui, par le biais d’un forum même flanqué d’un modérateur peut dire n’importe quoi sur l’autre.

Même caché derrière un écran d’ordinateur, les services de police ou de gendarmerie peuvent, techniquement, à la demande du Parquet du Procureur de la République du lieu de commission de l’infraction, rechercher et identifier les auteurs personnels de propos diffamatoires, injurieuses sur internet à travers, notamment, l’identification de l’adresses IP. Théoriquement, à défaut d’identification de l’auteur personnel des faits incriminés, c’est le Directeur de publication qui est « responsable » mais pas « coupable », formule consacrée par la présomption de responsabilité.

Initialement, seuls les journalistes Directeur de publication pris en leur personne de représentant légal de l’organe de presse pourraient, le cas échéant, se rendre coupables de diffamation de la part d’un auteur fautif car ayant accès au public par la voie de la presse.

Or, à l’heure des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, (TIC) internet permet désormais à chacun de s’exprimer publiquement et par des moyens très variés tels que les sites personnels, et les forums de discussion à l’instar de ceux proposés par Lefaso.net.

Par conséquent, le citoyen « lamda » a de sérieuses raisons de craindre ce nouvel outil formidable de communication que la presse traditionnelle. Et pour cause, certains usagers peu scrupuleux et pensant se cacher derrière leur pseudonyme ou leur écran d’ordinateur croient ne pas être soumis à aucune éthique élémentaire.

Que ces individus peu scrupuleux se rassurent, il y a, à l’heure actuelle dans le corpus juridique des différents Etats, des moyens juridiques efficaces de lutte contre la diffamation sur internet.

Mme Alimata OUATTARA/DAH, Présidente de la Commission de l’Informatique et des Libertés a, dans un communiqué de presse paru sur Lefaso.net du 28 avril 2010 rappelé les principes. Pour Mme OUATTARA, « …la vie privée s’entend de la sphère intime de chaque individu, où personne ne doit s’introduire sans y être invitée… ». Pêle mêle, cette vie privée là englobe les domaines suivants :

-  la famille
-  les sentiments
-  l’amitié
-  le secret médical,
-  les mœurs,
-  l’orientation sexuelle
-  les libertés d’opinions politiques, philosophiques, ou religieuses,
-  le droit à l’image

Par conséquent, d’une part, nul ne peut faire l’objet d’une immixtion arbitraire dans ces sphères là, d’autre part, personne ne doit faire l’objet d’atteintes à son honneur ou à sa réputation. Enfin, l’article 6 de la Loi fondamentale du 02 juin 1991 constitue le garant du respect de ces sacro-saints principes de la vie privée. Ce qui signifie que l’Etat de droit doit se donner les moyens juridiques afin d’assurer le respect de cette vie privée.

C’est ainsi que l’article 371 du Code Pénal burkinabé punit d’une peine d’amende de 50 000 francs à 1000 000 francs outre une peine d’emprisonnement de deux mois à 1 an.

L’article 90 du Code de l’Information prévoit plutôt une peine d’emprisonnement de deux mois et une peine d’amende de 50 000 à 1000 000 francs CFA.

La loi spécifique n° 010-2004/AN du 20 avril 2004 qui protège les données à caractère personnel prévoit une amende pouvant aller jusqu’à trois millions de francs CFA outre une peine d’emprisonnement de 5 ans pour la protection des données à caractère personnel. Cette notion s’entend du recueil d’informations nominatives par le contrevenant qui les aurait divulguées dans le but de porter atteinte à l’honneur, à la considération d’une personne ou à l’intimité de la vie privée et ce, sans autorisation préalable.
En France par exemple, c’est une vieille loi de plus de deux cent ans, celle du 29 juillet 1881 sur les infractions par voie de presse qui réprime la diffamation et les autres dénigrements injustifiés sur internet.

Ainsi, en son article 29, la loi du 29 juillet 1881 considère comme une forme de diffamation « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé ». Exemples : Tel Ministre ou fonctionnaire de l’Etat a détourné de l’argent publique, ou encore, les douaniers sont des corrompus…etc.

En somme, pour que la diffamation soit constituée, il faut la réunion de plusieurs éléments constitutifs :

-  Un reproche qui porte sur un fait précis et déterminé
-  Que ce reproche soit de nature à attenter à l’honneur et à la considération de la personne ;
-  En outre, ce reproche doit être formulé à l’encontre d’une personne ou d’un groupe de personnes sciemment et nommément désignés.

S’agissant de la nature du reproche, deux procédés peuvent être condamnables.

Tout d’abord, c’est l’allégation ou la supputation qui consiste à présenter un fait comme étant plus ou moins douteux, sans prendre personnellement la responsabilité de son exactitude. En mooré on dira qu’il semble ou qu’il paraît que « zagla a volé la poule de son voisin »…

Ensuite, c’est l’imputation qui consiste à affirmer personnellement un fait en le reprenant à son compte. Par exemple, au Burkina il est fréquent d’entendre dire que c’est un tel qui m’a dit ça mais connaissant un tel, c’est que ça doit être vrai….. Malheureusement, on se fait, rarement, une conviction personnelle sur telle ou telle personne.

Concernant l’atteinte à l’honneur ou à la considération il va sans dire que l’honneur est une conception personnelle et indifférente à une tierce appréciation. Donc même si pour le contrevenant il n’y a pas d’atteinte à l’honneur, cela peut être attentatoire pour la victime.

Quant à la considération, c’est l’image que l’on peut donner de soi aux autres. C’est la question de la valeur sociale juridiquement protégée.

S’agissant de la personne ou du groupe de personnes pouvant être visé, les propos litigieux doivent les viser nommément qu’il s’agisse de personnes physiques ou morales.
Quant au caractère intentionnel de la diffamation, celui-ci est présumé, c’est-à-dire que l’écrit diffusé comporte en lui-même cette volonté de diffamer et il appartient à la personne accusée de prouver sa bonne foi.

C’est la raison pour laquelle il conviendrait de tourner sept fois la plume dans l’encrier avant de « déverser sa bile » sur d’honnêtes citoyens car c’est quand même, au plus haut niveau et, notamment en son article 6 que la Constitution burkinabé du 02 juin 1991 garantit la protection de la vie privée en ce compris l’honneur et la réputation.

Paul KÉRÉ, Avocat au Barreau de Nancy : Chevalier de l’Ordre National du Burkina Faso

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Vos commentaires

    • Le 6 mai 2010 à 20:32 En réponse à : C est pour la diaspora en priorite

      Il y a beaucoup de Burkinabes qui ont recu le titre de Chevalier de l Ordre National hein. Certainement qu ils le meritent tous.
      Me Kere, en fait les journaux et commentaires sur internet sont destines a la diaspora pour nous tenir informes des realites du pays. Je me vois mal passer des phone calls tres chers au BF juste pour demander si ca va. Non seulement ca coute cher mais en plus je prends inutilement le temps de la personne au BF a qui je demande des nouvelles (elle a surement d autres chats a fouetter comme chercher a manger ou construire sur une parcelle dans un non loti inonde).
      Les journaux permettent a la diaspora de connaitre le vrai visage de nos dirigeants et autres entrepreneurs (affaire des villas de Ouaga 2000, affaire d adultere de ministres et faux documents de divorce, faillites d entreprises Kossouka, Jus Dafani, Affaire Megamonde-BCB...)
      Si les internautes de Ouaga n avaient pas parle de ces affaires, moi qui vis hors du pays n auraient jamais cru un instant que certaines de nos autorites etaient melees a ce genres d histoires pas claires. Nous n avons meme pas les radio privees de Ouaga sur le satellite ici aux USA encore moins une chaine de tele privee qui ose parler de sujets qui fachent nos autorites.
      Donc on vous demande pardon Chevalier de l Ordre National Me Kere, permettez nous de connaitre le vrai visage de chacun.

      • Le 11 mai 2010 à 22:49 En réponse à : C est pour la diaspora en priorite

        Parmi ces chevaliers, il ya beaucoup qui sont en realite des cavaliers. Celui qui va a cheval est un chevalier. Celui qui va a dos d’ane est un cavalier. Beaucoup devaient avoir la crotte d’elephant comme medaille.

        • Le 12 mai 2010 à 22:57, par Yadéga En réponse à : C est pour la diaspora en priorite

          Et vous la palme académique du "non sens" ou mauvais sens selon que vous le voulez ! En Afrique le proverbe dit qu’on ne pose jamais le fagot de bois sur un âne qui a déjà le dos cassé. Visiblement c’est votre cas. Yadéga.

          • Le 13 mai 2010 à 13:43 En réponse à : C est pour la diaspora en priorite

            Palme academique ! c’est un honneur. La palme academique, ce n’est pas la palme griotique. Je prefere etre la queue du lion que la tete de vautour- Veelga. Merci monsieur Salobiiga l’ usurpateur du celebre nom de Yadega. Tu as vraiment pris le maquis. A ton grand Malheur toi qui aurais toujours aimer etaler tes titres, croyant que le Burkina n’ a d’ yeux que pour le parvenu que tu es. Ridiculement ridicule. Mais toi a la hauteur de tes diplomes en nous servant des analyses. Erreur d’appreciation du temps et de l’espace. Les choses evoluent, hein, Mr. Le Grandiloquent.

            • Le 13 mai 2010 à 20:43, par Yadéga En réponse à : De la diffamation par voie d’internet : du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vitre franchi.

              Si la conscience de la lâcheté pouvait tuer cet internaute, ça fait longtemps que son squelette aurait même disparu de sa tombe. Si le courage était seulement encore une vertu à ses petits yeux, il aurait également dévoilé son identité comme son "salobiiga" qu’il est également. On aurait d’ailleurs pu mesurer qui de vous deux est le vrai griot. Pour qui tu racontes ces bêtises ?. Mais chacun a tellement son destin qu’il a un peu forgé avec l’aide des autres et de Dieu pour les croyants. Je suis sûr qu’entre toi et "salobiiga", y a pas photo et y aura pas photo à l’arrivée. C’est ça la différence entre vous deux. Mais comme chacun est récompensé à la hauteur de ses hauts faits ici bas, ne t’étonnes pas si tu rencontres sur ton chemin de la vie un grand malheur qui te pourfendra comme tu es en train de faire avec ton "salobiiga". c’est pas le père et la mère de "salobiiga" qui t’ont fait quelque chose quand même. ils sont déjà dans leur tombe. Ils n’y sont non plus pour rien pour ton éducation et ta condition actuelle. Toi aussi fait pardon seulement ! Yaaakkoo !

    • Le 7 mai 2010 à 00:54, par Paris Rawa En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

      - Oui, la diffamation est condamnée par la loi et c’est bien comme cela. Ce n’est pas une nouveauté. Quand on le rappelle ici en évoquant le forum de lefaso.net, il aurait été plus juste de citer des exemples. Sinon le risque est que cet article passe pour être, soit une sorte de diffamation globale du site et de ceux qui y prennent la parole sous l’anonymat, soit une tentative de pousser le modérateur du site à la censure sévère et d’intimider les participants à ce forum.

      - Dans le même temps, il faut reconnaitre qu’il y a des personnes qui, par leurs silences, leurs comportements et leurs paroles irresponsables ou mêmes ridicules n’ont pas besoin de la diffamation pour salir leur honneur : ils portent eux-mêmes atteinte à leur propre honneur !

      - Du point de vue de la santé politique d’une vraie démocratie, il vaut mieux tolérer l’excès de liberté d’expression qui conduit parfois à la diffamation, que d’imposer l’excès de silence qui n’est rien d’autre qu’un excès de pouvoir conduisant à la tyrannie.

      Nos anciens nous ont appris que "togs sid ka sek raod ye" (= Dire toute la vérité n’est même pas une preuve suffisante de bravoure).

      • Le 7 mai 2010 à 09:07, par Me KERE En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

        "Dans le même temps, il faut reconnaitre qu’il y a des personnes qui, par leurs silences, leurs comportements et leurs paroles irresponsables ou mêmes ridicules n’ont pas besoin de la diffamation pour salir leur honneur : ils portent eux-mêmes atteinte à leur propre honneur !" Vous avez bien écrit ça : avez-vous donné un exemple d’un nom ou un groupe de personnes ? Est-ce pourtant constitutif d’une diffamation globale ? je ne le crois pas.
        Il est simplement réjouissant de savoir que vous avez accepté l’essentiel : La diffamation est réglementée au Burkina et ailleurs. Je rappelle qu’on peut critiquer en des mots très durs sans diffamation de l’adversaire.D’ailleurs vous êtes rompu à ce type d’exercice. N’est-ce pas ?

        • Le 8 mai 2010 à 00:17 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

          "La diffamation est réglementée au Burkina et ailleurs. Je rappelle qu’on peut critiquer en des mots très durs sans diffamation de l’adversaire.D’ailleurs vous êtes rompu à ce type d’exercice. N’est-ce pas ?"

          A quel titre vous sentez- vous oint pour poser les parametrages de la diffamation ? Simplement, a quel titre ? Un avocat est une fonction privee. Donc vous n’avez pas ce pouvoir de legiferer et meme de promulguer. Vous n’etes meme pas un prefet de ville. Donc n’ invitez pas les gens a vous attaquer. Vous vous rendez fragile, apres vous dites que les gens vous injurient ou vous diffame. Ou alors, il faut ecrire sur toues les lois du Burkina Faso si vous estimez que vous devez nous informez sur ca. Ou alors, ca vous concerne particulierement, cette loi ? Tout le monde est au courant de cette loi. Tout le monde est au courant aussi qu’ on ne peut pas avoir des relations sexuelles dans les lieux publics. Tout le monde sait qu’ il y a des lois contre l’enrichissement illicite, la concussion, la prevarication, et j’en passe. Donc pourquoi cette loi vous interesse en particulier au point que vous abandonniez vos gros dossiers pour ecrire un article pour nous informer, nous qui sommes a Ouaga, que cette loi existe ? Beaucoup de zones d’ ombres, Maitre. On vous a diffame ? Laissez nous notre outil. Si on doit vous repondre tres honnetement, il est presqu’ impossible d’etre agreable avec vous.
          si c’est quelque chose que vous cherchez comme ca, vous risquez de ne jamais l’ avoir parce que vous vous deconsiderez beaucoup aux yeux de celui pour qui vous faites tant d’efforts.

          Lalle O.

            • Le 12 mai 2010 à 10:56 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

              Tous ls dindons mal gonfles, souffrez de ne plus pouvoir utiliser lefaso.net comme un boulevard pour vos ambitions decouvertes sur le tard pour le Faso. En tout cas, vos comportements ridicules, complices, et ostentatoires, n’auront plus droit de cite, plus dans la clarte. L’ anonymat sera maintenant votre methode, ce qui est si frustrant pour qui vous connait et votre maniere dehontee d’ en mettre plein la vue a plus d’ un ; Immaturite ou esprit peu sain, nous on ne veut point trinquer des turpitudes des uns et des autres. Lefaso.net est devenu la chose du peuple ; il n’a jamais ete la chose de quelques missionnes qui ont decouvert sur le tard, maintenant qu’ ils croient avoir une assise sociale, eux qui n’etaient que des etudiants carrieristes complexes et quelconques, subitement atteints par une envie dereglee d’arriver ; l n’est meme plus la chose de l’ initiateur du projet : Pare Cyriaque. Comme c’est pour nous tous, que celui qui veuille faire sa promotion cree son propre blog. D’ailleurs certains s’ y sont deja essaye en creant leur propre blog mais ils etaient malheureusement les seuls ecriveurs et liseurs de leur blog sans attrait. Il n’est pas donne au premier deregle mental de s’eriger en rassembleur de ce peuple si perspicace qui voit venir les intentions des uns et des autres avant meme que leurs proprietaires n’ aient deja pense leur chose. Ils ne craignent pas la boue. Mais pour leur enlever ce priapisme dont ils sont atteints, nous allons les combattre sur leur propre terrain, en nous attaquant a leur Megalomanie. Ne pouvant naturellement etre grands, ils veulent nous forcer a faire semblant de reconnaitre qu’ ils sont grands. Ca c’est maladie maintenant.Mais tous ensemble, on va les soigner.

          • Le 12 mai 2010 à 07:19, par yadega En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

            Soyons juste ; Et toi ? quelle extrême onction as-tu reçu de telle autorité, exception faite de ta liberté individuelle d’expression ? Yadéga.

            • Le 12 mai 2010 à 21:49 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

              De temps en temps des desoeuvres envoient des ballons de sonde qu’ ils appellent contribution au debat, en fait une compilation sans originalite de ce que tout le monde sait deja pour voir si LOP est toujours vivant mais a chaque fois ils sont accueillis de flanc par ses scuds. LOP, tu es bon. Le cerveau ne s’ use que si l’ on s’ en sert simplement pour manger et non servoir la cause de la verite. Modifier l’ Article 37, c’est faire la cour a des drerives sociales graves pour notre paix sociale. C’est maintenant qu’ il faut le dire, pas apres quand tout sera gate. Regardez dans quelle merde la CI est aujourd’ hui. La paix n’a pas de prix. Mais il ne s’agit pas de la Pax Militarex, c’est la paix fondee sur le consensus.

          • Le 12 mai 2010 à 22:58, par Yadéga En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

            Soyons juste ; Et toi ? quelle extrême onction as-tu reçu de telle autorité, exception faite de ta seule liberté individuelle d’expression ? Yadéga.

          • Le 13 mai 2010 à 22:20 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

            Soyons juste et raisonnable quand même ; Et toi ? Quelle extrême onction toi aussi tu aurais reçu de telle autorité, pour imposer quoi que ce soit à qui que ce soit sur le fasonet, mise à part ta simple liberté individuelle d’écrire ?

        • Le 9 mai 2010 à 03:55 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

          Non. La diffamation est particuliere. C’est un individu et il se connait. Ils ne sont pas nombreux a s’ y reconnaitre.

          • Le 11 mai 2010 à 00:03 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

            Il ne suffit pas que des forcenes decretent qu’ ils ont ete difaames pour que ce soit une diffamation. Dire la verite n’est pas diffamer puisque l’ individu sur qui on dit la verite s’ est deja diffame. Ceux qui ecrivent ici ne font que dire ce qui est deja. Il y a des gars qui n’ ont aucune notion du comportement acceptable pour la respectabilite qu’ ils reclament a cor et a cri. Meme si leur larbinisme jure avec toute forme de dignite et de respect de soi. C’est ca ausi le probleme. Il y a des gens qui donneraient meme leurs femmes pour "monter". La dignite pour eux, c’est dans le dictionnaire.

          • Le 11 mai 2010 à 16:05 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

            Et si tu sais que c’est un seul individu, je me demande si tu sais lire vraiment apres toutes ces centaines de messages au style tout a fait different, pourquoi tu perds le temps de tout le monde a consacrer toute une litterature de pacotille pour attirer notre atention sur quelque chose qu’ on sait deja ? Tu le fais meme a quel titre ? Tu es membre du CSC ? Je me rends compte que tu dois apprendre a mieux lire car meme Yadega qui supportait un de tes pourfendeurs, tu as pris ca pour des fleurs qu’ on jetterait a ton ecrit insipide. Un conseil. Tu as epuise tes menaces vaines. Si tu ne sais pas t’arreter, Ridicule sera ton deuxieme nom. Mais je ne souhaite pas que tout le monde en arrive a avoir cette image ecornee de quelqu’ un comme toi qui exercce une fonction si noble que de defendre la veuve et l’ orphelin, metaphoriquement,les plus faibles. A qui donc profitent nos prises de position qui ne sont jamais neutres ? Aux faibles ou bien aux puissants du jour qui veulent abuser des plus faibles ?
            Je salue lefaso.net qui a deja compris que nul n’est suffisamment puissant pour le rester dans le temps, lui qui travaille d’arrache - pied a ancrer le debat democratique dont le peuple est sevre par la faute de partis politiques pusillanimes qui ont concu la res publica comme la cave d’ Ali Baba. Libre a quiconque de renoncer a ce role noble d’ intellectuel que nous pouvons jouer simplement parce que la majorite paysanne a consenti de ses impots pour qu’ on sache que si l’ ignorance est une situation degradante pour l’ homme, l’ asservissement conscient et eclaire des intellectuels mercantiles qui prechent le faux, est simplement avilissant pour ceux qui refusent de s’ elever a hauteur d’ homme. La vermine ne fait pas moins.

            Amicalement

    • Le 11 mai 2010 à 23:12 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

      eh oui ! liberté d’expression oblige !

    • Le 13 mai 2010 à 14:40 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

      Mais dis-moi en quoi l’intervention de Me KERE sur le fasonet te gêne ?

    • Le 13 mai 2010 à 20:44, par Yadéga En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

      Et alors, ça te fait quoi ?

    • Le 13 mai 2010 à 22:15 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

      Et alors, ça te fait quoi ?

    • Le 13 mai 2010 à 22:22 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

      Qui êtes-vous pour poser une telle question ? Etes-vous le gardien de la clé d’entrée du fasonet ? Plusieurs fois que je pose la question, le modérateur pourrait-il cette fois-ci laisser couler la question ?

  • Le 6 mai 2010 à 04:38 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

    He mon frère bissa.
    C’est parce que tu veux défendre les autres que tu cherches à préparer les opinions. Croque tes arachides et laisse-nous en paix ! ya foyi

  • Le 6 mai 2010 à 09:29, par le SURVIVANT En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

    Mr Paul Kéré en tant qu’internaute je respecte votre avis mais sachez que Nul meme un Avocat à la cour penale internationale ou encore moins un Cow-boy de l’Ordre National du Burkina Faso ne saurait ni intimider ni TERRORISER l’esprit critique des internautes du faso net la machine de la libre expression est en marche et aucun contour intellectuel ou trafique d’influence ne pourrait l’arreter alors tant pis pr les canards boiteux par consequent j’inviterai à Mr Keré de jeter un coup d’oeil sur l’intervention des internautes sur les sites Français au lieu de tenter de maniere éhonté à ASFIXIER nos esprits CRITIQUES

  • Le 6 mai 2010 à 10:10, par Kôrô Yamyélé En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

    ’’Par exemple, au Burkina il est fréquent d’entendre dire que c’est un tel qui m’a dit ça mais connaissant un tel, c’est que ça doit être vrai....’’.

    - Maître KERE, ici je suis d’accord avec vous. Au Burkina, c’est la rumeur qui oriente presque tout. Les gens vont s’assoir au maquis et quand ils se saoulent bien la gueule, ils commencent à raconter du n’importe quoi sur les autres, ou bien ils diffusent des fausses informations sur une personne qu’ils veulent dévaloriser par simple jalousie.

    Mais, maître, que voulez-vous ? C’est aussi normal puisque :

    - Les gens sont désoeuvrés. Mêmes dans les ministères ils sont tous désoeuvrés. Alors que lorsqu’on est désoeuvré, on finit par tomber dans ces bassesses-là ;
    - Les autorités aiment la culture du silence dans ce pays, croyant effrayer ou influencer les gens. Alors chacun imagine ce qui lui plait. C’est normal puisque ce sont les dirigeants qui ont donné cette orientation par leur faux silence hyppocrite même je dirais, et les gens réagissent en retour. Voyez-vous que ’’la nature a horreur du vide’’ ?

    Maintenant, là où je ne partage pas votre avis, c’est que pour moi, au lieu d’écrire pour donner l’information aux gens comme premier objectif, vous avez l’air d’écrire plutôt pour les apeurer, et donc ce qui va les amener à amadouer même les requins.

    Et si la presse affirme que quelqu’un a détourné des milliards et que les internautes réagissent en demandant d’amener la personne à GNOOKO (Prison de Ouagadougou pour les lecteurs qui ne le savent pas) ? est-ce la diffamation ? Et ceux qui écrivent dans les journaux en insultant l’intelligence des burkinabè à propos de l’Article 37 de la Constitution parce qu’ils se croient intouchables ? Faut-il alors se taire et encaisser cette provocation continuelle ?

    Si les gens passent par internet pour parler ainsi, c’est qu’ils n’ont plus d’autres recours pour se faire entendre. On peut poser plenite contre les internautes, mais jamais eux ne peuvent se plaindre contre quelqu’un. Et même s’ils se plaignent, ils ne sont pas écoutés. Les lois sont donc faites pour une catégorie de gens taillables et corvéables à merci ? Maître KERE, voici la relation que moi je souhaitais vous voir analyser dans votre écrit.

    Et puis, qui dit même que certains internautes ne sont pas eux-mêmes des avocats émérites ???

    Bonne journée à vous Maître KERE et merci d’être un digne fils du Burkina là-bas et surtout qui pense à son pays (puisqu’on vous lit ici presque chaque fois).

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 6 mai 2010 à 23:29, par LPT En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

      Merci notre Kôrô pour votre pertinente réaction. Si nous voulons suivre la logique de Me KERE, tous les internautes seront censurés et seuls les OPJ, les juges et avocats auront droit de citer sur le forum. Et j’ai comme l’impression qu’il ne lit pas les réactions des internautes français par rapport aux articles des principaux journaux français. Qu’il prenne soin de visiter par exemple les sites suivants : Liberation.fr, lemonde.fr, slate.fr, lexpress.fr et j’en oublie, il sera tellement édifié qu’il se rendra compte qu’il est lui-même dépassé avec les dispositions de ses articles sus cités. Nous ne pouvons plus réculer cher Maître et cherchons plutôt à avancer comme les autres pays en offrant le maximum de liberté à la presse et ceux qui les animent quotidiennement. Nous avons un modérateur qui se charge déjà de purger les réactions attententoires à l’honneur de X ou Y. Et nous lui faisons confiance

    • Le 7 mai 2010 à 00:44 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

      Celui qui tient tant a ne pas etre diffame, il n’a ca se comporter comme un petit saint. je n’ai pas dit un saint mais un petit saint. c’est pas trop dur. Mais si tu joue a l’ ane nous on te sers le baton ici et puis comme l’a bien dit Wendkouni, tu parles oooh c’est la mort tu parles pas oooh c’est la mort. Donc vaut mieux tu vas parler et meme tu as peut- etre des chances tu vas pas mourir. Puisque l’ autre aussi qui te fais souffir, lui aussi il a peur de la mort- la, non ? . Mais il fait semblant. C’est tout. Me Kere n’est pas un homme de la loi. Il est un auxillaire de la loi mais il veut utiliser son titre pour effrayer les gens ici. Meme s’ il etait un homme de la loi, les burkinabe voient clair aujourd’ hui. Il ya un juge qui a eu des histoires d’ accident avec un commercant et qui a abuse de son autorite, est-ce que ca ete facile pour ce juge ? C’est quand on laisse faire que certains pensent qu’ ils peuvent tout faire. Les forts ooh, les faibles, ooh les "riches"oooh(je mets entre guillements parce que tres peu peuvent nous expliquer comment ils sont devenus riches),les pauvres oooh, ce pays nous appartient tous.

      Respectons- nous car personne n’est deux devant Dieu. on est tous Un.

  • Le 6 mai 2010 à 10:57, par mytibkèta En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

    Je me demande souvent si la socialisation qui a permis aux premiers hommes de vivre en dépit de l’adversité de la nature et de la compétition avec les autres créations tels les animaux pour l’appropriation de leur espace vitale n’est pas entrain de se retourner contre l’homme tout court. En effet toutes les lois édictées et non écrites avaient pour effet de mettre l’homme dans de bonnes conditions de vie en harmonie avec lui même et avec ses semblables. Exemple tu ne voleras pas, chose acceptée depuis la nuit des temps et même très tôt ligiférée et pourtant l’impunité gagne du terrain et si on en parle la loi parlera de diffamation. A quand des loi pour condamner le griotisme la fuite en avant, la paresse et le m’as tu vu. Je parle de cela pour le burkina ? ceux là qui parlent d’eux m^me sauf au nom du plus grand nombre ? vous voyez c’est ainsi que naissent les révolution lorsque pour la moindre piqûre de moustique on veut amener un remède de cheval.Soyons serieux. Il est préférable d’écouter un peu ces fous qui disent tout afin d’ajuster la gouvernance qui vous a été confiée pour 5 ans pas plus.Car en 5 ans si ce qui est bien fait,l’histoire le connaitra Et si tout le monde le faisait pour chaque 5 ans le burkina sera non seulement émergeant mais il fera y bon vivre. Mais voila on passe 4 1/2 à laisser faire pour se rendre qu’il y a des chantiers à faire. Le Burkinabe peut parfois être intelligent même si sa culture originelle en fait un homme totalement soumis.Mais une chose est là ne cherchez les poux ailleurs ils sont .... diffamation oblige.

  • Le 6 mai 2010 à 12:10, par Mylène En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

    Je pense que si les gens arrêtaient toutes leurs connections sur les réseaux dits sociaux, tels Facebook, Hi,etc ,et tous les sites de tchat, rencontres, on verrait beaucoup moins de dérives. Ces réseaux permettent de connaitre parfaitement la vie privée de tous ces gens qui au détour de chaque conversation, murs, etc, finissent par tout raconter de leur vie.Celui qui veut garder sa vie privée , réellement privée n’ira jamais sur ces sites ; entre ce que vous, vous racontez et ce que vos "amis" vous répondent, ce n’est qu’un étalage personnel.

  • Le 6 mai 2010 à 12:13 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

    Kere s’amuse a se faire peur. Au lieu d’ utiliser son droit pour nous eclairer sur la dictature qui s’ annonce avec la volonte claire de modifier la constitution en son article 37, il divertit le public avec un ecrit nul et de nul effet. C’est trop simple de nous pondre ici votre definition personnelle de la diffamation, en la restreignant ala definition ou a l’entendement que le soit- disant diffame a du concept. Deja donc en parlant de cachot(vous voulez dire cachette plutot pour coller a la propriete des termes en francais car une cachette n’est pas un cachot et un cachot n’est pas une cachette. Un peu de rigueur semantique), vous avez diffame tous ceux qui utilisent l’anonymat. S’ ils devaient suivre votre logique partielle et partiale, le rendez- vous etait dejat pris pour la justice qui a certainement mieux a faire qu’ a s’ occuper des egos des uns et des autres.
    Lefaso.net est un espace de debat. Celui qui ne peut pas supporter la tension de l’argumentation peut choisir un autre cadre mais qu’ il soit clair comme l’ eau de roche que personne ne pourra barboter ici sans qu’ on lui remonte les bretelles. Qui qu’ il croit etre. Ce papier n’est ni plus ni moins qu’ une enieme tentative de Kere de museler la liberte d’expression. Mais qu’ il sache que sa petite guerre est perdue d’ avance. Meme au plus fort de la repression sous les regimes militaires, le burkinabe n’ a jamais courbe l’ echine. Et c’est constant. Alors Maitre, consacrez- vous a des ecrits plutot educatifs qu’a des menaces vaines car personne n’a peur de la justice. Vous donnez l’ impression de plus en plus que vous etes plutot a court d’ arguments meme si cela est inversement proportionnel a vos ambitions. Mais un peu de maniere tout de meme. Je ne sais pas vraiment qui vous voulez enseigner sur les technicalites de l’ internet. Ne croyez pas que ceux qui attaquent vos idees qui ne tiennent souvent pas la route sont contre votre personne qu’ ils n’ envient pas forcement. Croyez- moi. Une chose est sure, vous n’aurez pas un cheque en blanc sur ce forum. Il y va meme de la vitalite et de la credibilte de lefaso.net, notre forum a nous tous, le forum de la societe civile consciente et eclairee. Lefaso. net, et j’ai la faiblesse de le croire, n’est pas un instrument de l’ opposition. Il est encore moins un instrument des partis largement rassembles pour chanter d’ une voie monocorde l’ hymne de Blaise Compaore, notre president a tous.
    Les fossoyeurs de la democratie, de la liberte d’ expression ne savent jamais qu’ ils le sont. J’ invite tous les internautes a ne pas se laisser desarconner par ces tyrans d’ un genre nouveau. La peur n’est pas burkinabe. N’aan laara, aan saara.

    PS : J’espere que lefaso.net ne va plus me refuser la parole en me censurant contre les derives de Me Kere.

    LOP

    • Le 6 mai 2010 à 17:51, par Yadega En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

      Tout simplement BRAVO ! Quelle clarté et limpidité d’esprit ! En voici un écrit qu’il est crédible, réfléchi et structuré (la marque d’un très grand esprit). Je suis fier de ce genre de Burkinabè là ! Je te soutiens.

      Yadega

    • Le 7 mai 2010 à 11:38 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

      "Lefaso.net est un espace de debat. Celui qui ne peut pas supporter la tension de l’argumentation peut choisir un autre cadre mais qu’ il soit clair comme l’ eau de roche que personne ne pourra barboter ici sans qu’ on lui remonte les bretelles."

      Entierement d’accord, LOP. C’etait juste pour aider ces gensa trouver vite le cadre qui leur correspond : Le CDP ou se soumet ou on se demet.

      Moustapha Karantao

    • Le 12 mai 2010 à 07:49 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

      Moi personnellement, j’aimerais bien avoir un écrit de LOP sur la modification de l’article 37.

      • Le 12 mai 2010 à 21:58 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

        LOP ne perd meme pas son temps a ecrire quoi que ce soi sur la modification de l’ Article 37. L’article 37 est simplement INTOUCHABLE et LOP croit que tout le monde est suffisamment intelligent pour comprendre ca sans qu’on ait besoin de perdre du temps pour ca. Si tu es si attarde que tu ATTENDS un article de LOP pour voir que c’est la dictature qu’ on veut nous imposer, moi je n’ai pas le temps a consacrer a des ratons comme toi. La Constitution est claire la dessus. Et la constituion, ce n’est pas une loi ordinaire. C’est notre loi- cadre. Et voila un pays qui s’amuse a modifier sa loi- cadre chaque 5 ans juste pour qu’ un individu ne puisse pas quitter le pouvoir. Et des individus qui disent avoir fait l’ecole sont la pour les defendre. Encore s’ ils vivaient leur exil economique dans des etats qui modifient a tour de bras leur constitution. Voila la vertu de ces individus egoistes et mechants. Vous aimez bien la ou vous vivez en partie parce qu’ ils essaient d’etre un peu democratique. Et vous prechez la non- alternance dans votre propre pays. Voila des gens qui peuvent vendre leur mamans pour ajouter du sucre a leur louchee de bouillie. Et sans alternance , ne me parlez pas de democratie. Quelle honte.

        • Le 13 mai 2010 à 15:21, par LOL En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

          Mais mon pauvre, il faut dépassionner le débat pour te rendre à l’évidence que l’alternance au Burkina Faso ne signifie pas que quelqu’un d’autre sera le prochain Président après 2015 et qui ne soit issu des partis de l’alliance Pour la Majorité Présidentielle actuelle. Vous vous excitez pour rien. Depuis que SANKARA est mort et personne n’a bougé, j’ai su que les gens étaient d’une lâcheté incroyable et prêts à changer leur veste. Et la modification de l’article 37 de la constitution ne signifie pas du tout que l’opposition actuelle (pour peu qu’elle s’unisse) ne puisse pas accéder au fauteuil présidentiel burkinabé. Laisse, s’il te plaît les mamans des autres tranquille, si tu as déjà vendu la tienne, et envisage, un temps soi peu, d’être courtois et respectueux vis-à-vis des "attardés" et des "ratons". Ce sont là des injures que le modérateur ne devait pas publier...Les fasonautes ne doivent pas subir le manque d’éducation élémentaire et éhonté d’une poignée de quelques deux ou trois barbares de la plume. LOL. Los Angeles

  • Le 6 mai 2010 à 12:19 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

    Me Kere, avec tous mes respects, quel est le but de votre ecrit ? A la fin de la lecture de ce texte, quel comportement voulez- vous que les lecteurs aient en ayant en vue que nous devons contribuer tous au debat qui peut etre parfois pas sympathique ?

    • Le 6 mai 2010 à 23:59 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

      Ne sois pas naif, mon frere. Tu n’as pas vu sa photo non. C’est ca le premier but. Merci, Me. je ne vous connaissais pas. Mais cet ecrit dont la seule substance est votre photo m’a rendu un enorme service. Les photos, j’en reclame puisque je ne suis plus sur de pouvoir tirer une quelconque moelle de vos ecrits qui peinent a avoir de la substance. J’espere que je ne vous ai pas diffame parce que je suis un citoyen lamda ignare de mes droits et effraye par votre "justice". Si je vous ai diffame, je l’ai fait par inadvertaance. Et vous etes un bon chretien. Paul fut simplement un mauvais homme mais c’est quand il s’appelait Saul. Devenu Paul, il fut l’ un des meilleurs chretiens. Je crois en la vertu des noms. Vous allez me pardonner mais de grace, ne me soumettez plus a la tentation en vous exposant de facon si tentante. Il faut corriger la pule imprudente, certes, mais le chacal chapardeur en est la cause premiere.

    • Le 7 mai 2010 à 08:47, par Me KERE En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

      Bonjour à tous !
      Je fais une réponse unique à tous et vous remercie tous de la qualité de vos différentes interventions. Ma première pensée va naturellement à Yadega qui m’a adressé ses compliments que je ne mérite pas pour avoir simplement fait mon devoir et exercé une liberté individuelle qui est aussi celle d’écrire.
      Ma deuxième pensée va vers le "Koro" YAMYELE, très célèbre internaute dont les interventions ont toujours été émaillées de courtoisie exemplaire. Qu’il trouve ici l’expression de ma modeste gratitude et reconnaissance même si je ne partage pas toujours ses opinions personnelles que je trouve de temps à autres très "spéciales". Ma troisième pensée va à Paris Rawa dont la constance et la pertinence des interventions m’épatent. J’ai toujours plaisir à le lire même si je ne partage pas toujours aussi ses avis. Ce qui ne nous empêche pas d’être optimiste pour notre Beau Pays, le Burkina Faso. Voici ma réponse :

      Je pense qu’on peut être intransigeant sur n’importe quel forum dans un débat tout aussi très dur que la pertinence des opinions et convictions personnelles, sans diffamer l’adversaire. Et le but de cet écrit était d’exposer le cadre légal de l’infraction et de sa répression et, surtout, au nom de la vertu pédagogique, inviter tout un chacun à critiquer désormais de manière saine et rigoureuse, sans injures, insultes, dénigrement et donc sans aucune diffamation. C’est ça aussi la liberté d’expression. La liberté d’expression n’est pas celle de faire et de dire n’importe quoi sur n’importe qui. Il n’est pas sollicité des internautes d’être vertueux à tous vents, mais au moins d’avoir l’apparence d’une certaine vertu. Si nul n’est censé ignorer la loi, c’est encore mieux de connaître la loi et ce, que l’on soit citoyen lamda, homme politique majeur, magistrat ou "auxiliaire de justice" que je suis . Me KERE.

      • Le 7 mai 2010 à 15:41 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

        Vous n’avez pas encore defini ce que diffamation veut dire dans un debat tres politique et tres politise. Voudriez- vous simplement qu’ on se taise quand mr Kere tousse sur lefso.net ? Vous n’aurez pas ca. C’est promis. En mettant Yamyele entre parentheses, ce n’est p[as de la diffamation ? En trouvant ses interventions tres "speciales", ce n’est pas de la diffamation ? En passant sous silence l’ intervention intelligente,caustique et justifiee de votre ami LOP, ce n’est pas de la diffamation ? Il y a tellement de raisons de se sentir diffame, Mr. Kere. Vous trouvez que les interventions de Paris Rawa sont tres pertinenetes. Donc vous connaissez un modele d’ intervention pertinente au moins. On n’attend pas moins de vous, Mr. Kere, parce que jusque - la on ne peut pas dire autant de vous. Meme si vous ne devez pas epouser son caractere, epousez au moins sa maniere de danser. Le respect n’est pas un bien libre. Il n’est pas donne gratis. C’est par notre comportement qu’ on le merite ou pas. Sur plus d’ une centaine d’ interventions, faites les statistiques de ceux qui n’ ont pas manifeste leur ras-le- bol. Vous devriez comprendre que vous etes maintenant agacant pour les internautes. Franchement.

      • Le 7 mai 2010 à 15:52 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

        Me, personne ne vous demande de nous donner des lecons de droit. Economisez vos fameuses lecons pour les modificateurs de constitution. Pas essayer de p[ourchasser des citoyens conscients des risques d’ explosion que la mal gouvernance et le tripatouillage de la constituion vont finalement nous donner. Je suis etonne qu’ un juriste ne voit pas ca et se concentre sur des "voleurs de poulets" par rapport a des "voleurs d’elephants".

      • Le 7 mai 2010 à 16:00 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

        Me Kere, vous avez fait une erreur d’ appreciation. Mon message n’est pas un commentaire de votre ecrit que je n’ai pas pu terminer pour etre honnete. C’etait en reaction a un message d’ un internaute. Je suis desole pour le quiproquo.

        Yadega.

      • Le 7 mai 2010 à 16:02 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

        Une reponse unique a cette avalanche de bois les uns plus verts que les autres ? Je prends note. Peut- etre que c’est le debut de la sagesse. Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

    • Le 13 mai 2010 à 22:30 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

      Le respect de l’autre dans la critique saine même dure. C’est pas un exercice facile surtout pour les ignorants qui ont du mal à trouver leurs arguments.

  • Le 6 mai 2010 à 12:55, par Nathalie En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

    Heureuse de savoir que certaines personnes pourront passer un séjour en jail. Personnellement, je trouve la peine d´emprisonnement courte !

  • Le 6 mai 2010 à 14:10, par doumas En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

    Voila qui est bien dit. Merci pour cet excellent avocat et burkinabé bon teint. Moi personnellement je pense que le forum sur le net c’est avant tout un débat d’idée pour faire avancer notre cher Faso au lieu de descendre bas et même très bas pour insulter et raconter des ragots sur certaines personnes notamment le président de la république. En bon intellectuels que vous êtes agicez avec votre intellect. A bon entendeur salut.

  • Le 6 mai 2010 à 16:51 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

    AAHH AHHH AHHHH,
    il faudra commercer par les cybercriminels qui circulent dans les Cybercafés des Ouaga sans aucune crainte.
    au burkina on est loin d’etre en possesion d’une Cyber Police.
    Monsieur Kere vous qui vivez en France vous savez exactement que la justice seul en cas de faute aggravé ne se fatigue pas chercher les IP Adresses des gens.
    Au Faso je pense que la justice ferai mieu de doter la police avec des vehicules de patrouille au lieu d’ acheter du materiel informatique pour traquer les gens qui insulte sur internet.
    Merci

  • Le 6 mai 2010 à 16:54 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

    Les gens trouveront toujours le moyen de s’exprimer. Partout où on a brimé la liberté des citoyens, la rumeur a pris le dessus. Donnez aux journalistes les moyens juridiques, professionnels et financiers de leur indépendance. On entend toujours dire qu’au Faso il y a la liberté de presse. Rien n’est plus faux quand le journaliste passe son temps à courrir derrière le plus offrant. Et qui est le plus offrant ? On ne bloque plus, on achète les plumes. On a connaît même qui achètent carrément le journal. De ce fait, celui qui dit vrai et qui n’a pas de gombo à offrir ne sera jamais entendu. On peut croire que c’est habile, mais à la fin du fin c’est idiot. Parce que le citoyen accorde peu de crédit à ce qu’on lui donne à lire. Et revoilà Dame Rumeur. Maître, si vous voulez vraiement être utile, dites à nos grands chefs de cesser ce comportement. Vous êtes un avocat de grande renommée. Que dit la loi d’une autorité qui prend l’argent public pour acheter des journalistes afin de répandre des nouvelles biaisées sur les lecteurs et les auditeurs, seuls et vrais propriétaires de l’argent utilisé ?

  • Le 6 mai 2010 à 16:56, par Koutou Moctar En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

    J’ai deux commentaires à cet écrit : Quand vous dites que « la liberté d’expression ne signifie pas que n’importe qui, par le biais d’un forum même flanqué d’un modérateur peut dire n’importe quoi sur l’autre », c’est vrai. Mais ne pensez-vous pas que si ce forum est « flanqué d’un modérateur », il appartient justement à ce modérateur de veiller à éviter les écrits diffamatoires tout en préservant si possible la liberté d’expression ?
    Deuxièmement, je ne vois rien de plus dans cet écrit qui n’ait pas été évoqué dans le communiqué de presse de la Présidente de la Commission de l’informatique et des libertés du 28 avril 2010. Cet écrit aurait été plus utile si, pour appuyer la CIL, vous vous appuyiez sur des faits concrets de diffamation via l’internet soit à votre égard soit à l’égard de toute autre personne. Au risque de vous faire un procès d’intention, j’ai la faiblesse de croire que vous êtes en train de préparer un papier que vous imaginez susceptible de soulever un tollé dans les forums et vous êtes en train de préparer les opinions pour limiter la casse. J’espère que je ne vous diffame pas !

    • Le 6 mai 2010 à 22:19 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

      Merci Moctar. S’ il prepare quelque chose, laissons -le venir et on va le lui cracher gbeeh a la face. S’ en fout la mort. Y’en a marre des griots de type nouveau. le colereux ne se trompe jamais pour defequer sur la voie publique. S’ il le fait on va le traiter de tous les noms de coq. Meme Blaise Compaore, on le critique et il ne dit rien. C’est parce qu’ il gere la vie de totu les burkinabe et chaque fois qu’ il pose un acte pour un groupe, il s’ en trouvera de leses et il vont le montrer. Quand il etait officier anonyme , personne ne parlait de lui. Maitre, si vous vous melez de la chose politique avec cette frilosite, preparez alors des centaines de MACO car ca va refuser du monde. Parfois on a l’ impression que vous vous accordez une autorite qu’ aucun internaute ne vous a accordee sur ce site. Etes- vosu un super- internaute ? Ceux qu’ on connait ici dans ce role, c’est Pare Cyriaque et Vokouma qui vont du volontariat avec brio. Ils savent leur travail. N’en rajoputez pas au risque de les embrouiller.

  • Le 6 mai 2010 à 17:01, par Wendkouni En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

    Il est vrai que le développement d’internet bat des records de vitesse en terme d’expansion et de facilité d’accès mais au lieux de nous attarder sur la dangerosité de ce merveilleux outil de communication contemplons l’immense apport en terme de liberté d’expression,j’irai même plus loin en disant " Droit à la parole". A lire l’article de Maitre KERE on a l’impression de voir entre les lignes une volonté de dissuasion comme si les participants au forum du Fasonet(ou de tout autre vitrine internet) dépassaient le cadre de la liberté d’expression et se procuraient le droit de diffamer et/ou d’agresser. Tout les commentaires qui sont fait sur ce site, le sont à partir d’articles portés à la connaissance du grand public et par conséquent se retrouvent sur la sphère publique.Je rends hommage à tout les lecteurs du Fasonet en particulier à tout les participants au forum car les critiques que nous pouvons lire sur ce site montrent une photocopie de la volonté, des désirs, des attentent de l’ensemble de la population Burkinabé.
    Internet est plus dangereux pour ceux qui gouvernent nos états, les leaders peut scrupuleux et ces hommes aux colles blancs mais aux manches noirs qui du jour au lendemain comme le bruit d’un tambour qui résonne sur une colline, leurs méfaits à la vitesse du son est portés à la connaissance de tout le monde.Merci au Fosnet de permettre au peuple de s’exprimer sur les différents sujets qui font l’actualité au pays des hommes Intègres.
    De toute les manières dans la plupart de nos sociétés les cachots et les maisons d’arrêts ne sont pas fait pour les vrais coupables, se taire ou parler n’enlève rien au fait que l’on soit déjà dans l’antichambre du cachot. Le comble c’est que beaucoup de coupables votent les lois pour nous.
    Ce n’est surement pas au barrot de Nancy que l’on enverra des blogueurs ou des participants à des forums au cachot, pour cela il faudra peut être envisager une mutation au barrot de Ouagadougou(d’ailleurs on manque de chasseurs d’internautes).

  • Le 6 mai 2010 à 17:02, par DSK En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

    Tu ne dis pas non plus que les gens peuvent utiliser les cybercafés ou les wifis pulics pour insulter qui ils veulent sur le faso.net.
    c’est si la personne a une ligne privée qu’on peut le repérer.
    je vais dans mon macdo j’allume mon pc j’insulte MS sur le faso en 10 mn et basta.

  • Le 6 mai 2010 à 17:30, par Yadega En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

    J’abonde dans le même sens que le SURVIVANT.
    Tout ce que j’ai à dire c’est que je n’ai pas saisi l’intérêt et la portée de cet article. Est-il simplement informatif ? Auquel cas il aurait dû être rédigé autrement. Est-il une méthode déguisée pour apeurer les forumistes ? Ce qui est sûr, ce n’est pas ce message qui arrêtera les analyses poussées et passionnées des burkinabè, surtout au sujet de la modification potentielle de l’article 37 de notre constitution. Nul au Burkina ou ailleurs ne saurait intimider un digne fils du Burkina de défendre bec et ongles sa constitution.

    D’ailleurs, Mr Kéré cite allègrement les articles de notre constitution pour appuyer ses propos (article 6). Aussi, il a cité une vieille loi française datant du 29 juillet 1881 pour illustrer le cas français. En voilà un exemple qui est intéressant ; en effet, si les français charcutaient à tout bout de champs leur constitution ou lois, peut être que cette loi de 1881 aurait pu être changée, qui sait ? La même chose pour la constitution du Burkina. Si on commence à la charcuter peut être que dans un an seulement les arguments énoncés seraient vides puisque l’article 6 pourrait être modifié. Par conséquent, on a besoin que notre constitution reste là où elle est et que personne n’y touche. Apprenons à être disciplinés. On ne change pas les règles du jeu pendant le jeu.

    Donc, tout en étant farouchement contre la diffamation en général, je reste convaincu que le Burkina avec un rang de 176e/177 pays au niveau de l’Indice du développement humain (IDH) publié dans le dernier rapport du PNUD 2007/2008 (page 232) devrait avoir beaucoup de gros chats à fouetter plutôt que de vouloir poursuivre de pauvres internautes pour diffamation. Et en plus, diffamation contre qui ? Des hommes publics ? Si c’est le cas, on les a élu pour nous représenter pas pour nous faire la dictature, nous intimider (nous sommes tous des mortels) ou nous poursuivre pour je ne sais quelle diffamation à la noix. Si c’est contre le citoyen lambda je pense que l’article s’est trompé de cible.

    • Le 7 mai 2010 à 11:56 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

      Personne ne peut etre d’accord avec la diffamation mais il va falloir qu’ on la definisse d’abord. Est-ce que dire qu’ a travers les ecrits de Me Kere on sent la volonte d’ entrer dans les bonnes graces de ce regime, c’est de la diffamation ? Bien vrai, ce n’est pas tendre envers lui mais est-ce que lui il est tendre envers les faibles lorsqu’ il defend toujours les plus forts et les moins nombreux ? Maitre, rassurez- vous. Au Faso ici, on ne diffame pas. On se diffame (par son comportement). Si vous devenez subitement riche pendant que vous exercez une quelconque fonction, meme si les audits ne peuvent rien prouver, si on dit que votre gestion est floue, est-ce que c’est de la diffamation ? Dans ce pays, il y a des fonctionnaires qui a ont fait des investissements de plus de 100 fois leurs revenus calcules sur toute une carriere. Et quand on denonce cet etat de fait, on a le mot magique : Oh, ce sont des aigris. Tout de meme. Il faut reellement etre anormal dans ce pays pour ne pas etre "aigri". ’est un mot utilise au passif. Ou est le complement d’agent ? Les aigris ne sont que les victimes des aigrisseurs. Est-ce que j’ai menti pour paraphraser la chanson de A’ Salfo apres Premier Gaou ? Il nous faut des lois sur le delit de vie en temps reel au lieu de chercher a fermer les fenetres de la batisse burkinabe a travers lesquelles on voit les flammes. Fermer la batisse n’eteint pas l’ incendie. Seuls les tares font faire ca.

    • Le 13 mai 2010 à 15:25, par yadega En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

      Même un garibou dans les rues de ouaga peut être diffamé. Il a les mêmes droits que les autres. Pourquoi chaque fois vous voyez le mal partout ?

  • Le 6 mai 2010 à 18:04, par boudwarba En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

    Je ne crois pas à la vie privée. A partir du moment où c’est su d’un tiers ça sera su par tous. Si vous nous enfermez pour ça c’est la force car c’est l’auteur qui est fautif d’avoir fait ce qu’il ne veut pas que ce soit public. Mais au contraire il peut rétablir la vérité.

  • Le 6 mai 2010 à 18:09 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

    l’écrit de maître Kéré est vraiment sans objet et inopportun. Je ne sais vraiment pas quelle peut être la motivation de notre compatriote. avez-vous été diffamé sur internet ? avez-vous déjà fini de sensibiliser les gens en France ou en Europe où internet est plus utilisé ?

  • Le 6 mai 2010 à 19:48, par Nobga En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

    Maître Kéré dû solliciter les colonnes du Journal Le Monde pour son écrit et on étalera pas la vie privée des Sarkozy dans la presse française, ou bien le New York Times pour épargner l’étalage de la vie privée des OBAMA.
    Me Kéré commence a porter le même chapeau que Mahama et je commence à lui perdre confiance. Le Fasonet est pour tous les burkinabè tous bords confondus et chacun sait où s’arrête sa liberté.

    • Le 6 mai 2010 à 23:42 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

      Il y a longtemps que moi je n’accorde plus le moindre credit a cet avocat qui a tout pour etre celebre, ou du moins qui n’ avait qu’a garder le silence pour l’etre. Ca ne coute meme pas cher. Combien d’avocats connaissez- vous qui s’amusent avec leur respectabilite comme il a seul le secret ? Mais a force de s’amuser sur le net comme un citoyen lamda, il execre plus qu’ un Yamyele ou meme un Mahamat qui lui doit defendre son pain. Meme si vous amenez 1000 personnes en justice, vous ne pourrez plus retablir la confiancer que le public pourrait vous accorder pro bono juste parce que vous appartenez a un corps d’ elite. C’est dommage comment des gens qui ont du potentiel se gaspillent par manque de methodes. Maintenant vous voila en train de courir apres une arlesienne : Traquer des "diffamateurs" sur internet. Autant chercher du sucre dans la riviere ou une aiguille dans une botte de foin ou encore une fleur dans le desert selon la chanson populaire. Ca va etre dur hein. Vous meme vous le savez sinon vous auriez deja intente un proces depuis qu’ on ne vous rate pas sur ce forum. Mais vous savez les failles dans le systeme judiciaire meme, dans le systeme CSC a la Burkinabe. meme si vous amenez quelqu’ un devant le juge, ca va se terminer la- bas. Simon l’ homme court au idees longues pour Simonville a tente plusieurs fois mais ca n’ a pas donne grand- chose. Et ca, c’est avec la presse ecrite. Meme pas la presse virtuelle. Vous qui avez la chance de vivre en France, est-ce qu’ il ne vous arrive pas souvent de lire les blogs europeens ? Pourquoi beneficiez- vous de cette liberte et vous voulez nous asphixier ici ? C’est egoiste, Maitre. dans tous les cas, essayez une fois seulement d’attaquer en njustice meme si les gens ecrivent depuis leur cachots. Comme ca ils pourront aller dans vos prisons. Voila un bon juge et avocat en meme temps. Il defend, se defend et determine en meme temps la peine. C’est pas trop, Maitre ?

  • Le 6 mai 2010 à 22:43 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

    "Pêle mêle, cette vie privée là englobe les domaines suivants :

    - la famille
    - les sentiments
    - l’amitié
    - le secret médical,
    - les mœurs,
    - l’orientation sexuelle
    - les libertés d’opinions politiques, philosophiques, ou religieuses,
    - le droit à l’image."

    Les gars, avec cette definition comprehensive, totale, globale de la diffamation, pisser et secouer devient de la diffamation. Vive la prison globale du Burkina - Cachot avec un "eminent" avocat comme Regisseur.

  • Le 6 mai 2010 à 23:15, par YvesLeFou En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

    Salut à tous, mes frères !
    Pas d’inquiétudes ! Le Burkina est ringard, informatiquement parlant. M. KERE, votre écrit ne changera en rien les habitudes des internautes. Combien de ministres ou de directeurs savent manipuler l’outil informatique ? Combien de policiers ont déjà touché ( au vrai sens du terme) à un ordi ? Arrêtez de nous embobiner avec vos salades ! Qui peut localiser un internaute dans ce Burkina via son IP ? Eh bien localisez moi si vous le pouvez, c’est un défi que je vous lance ! Tant qu’il y’aura de la merde dans la gestion des affaires publiques, nous parlerons.

    YvesLeFou

  • Le 6 mai 2010 à 23:50, par Excel En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

    Sachez maitres Que les mentalites ont Change’ dans ce pays.!!! voila des intellectuels comme vous qui etes en train d’assister sans broncher, aux preparatifs de la modification de l’Article 37, pire aux derives de nos autorites, aux crimes economiques et sociaux , a l’abus de nos autorites ; vous faites hontes a ce pays, mais tenez vous bien, le livres de l’histoire de Burkina est ouvert avec en tete de liste, Mahama, Rock, Simon,Bognessan,Me Toussaint,...logiquement apres Me Toussaint, Me Kere merite bien cette place !!!
    Nous , les jeunes intellectuels honnetes sommes prets a mourir pour liberer ce pays ,
    Wait and see !!!!

    • Le 13 mai 2010 à 15:37 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

      Mais le problème "jeune intellectuel" y a des gens qui ont bien arrondi le dos avant toi pour les mêmes motifs, les mêmes idéaux . Je suis surpris de savoir que les mêmes revendications sont encore d’actualité. Un conseil, jeune frère, bats-toi comme un beau diable pour t’en sortir et tu t’en sortiras certainement. Pourquoi les uns ont pu le faire et pas les autres ?
      Dans le temps que tu vas passer à classer les gens, les autres sont déjà partis de la ligne de départ. Conseil gratis car tu as la chance de me rencontrer... Réfléchis très bien à cet écrit et ne te laisse pas embobiner par des malcozeurs qui n’auront d’autre récompense que la haine qu’ils portent perpétuellement en eux.

      • Le 14 mai 2010 à 03:07 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

        Petit- frere, tu auras certainement compris tout le mepris que kere porte a ton endroit. Preuve, Il te met en tre quillemets, pour nepas dire entre parentheses et il te toises avec des conseils qu’ il se garderait bien de donner a son jeune garcon. On appele ca du mepris pour le vis- a- vis et ce n’est pas la marque des grands. Du retse, tu as du lire l’ homme a plusieurs reprises et je ne te ferai pas l’ injure de te dire que si tu as besoin de conseils, tu sais ou les prendre. Il veut toujours anesthesier la conscience des jeunes qui ont encore des ideaux afin qu’ ils integrent "les rangs" . mAIS ERREUR DE GAOUA, qui peut encore arreter cette prise de conscience qui est en marche ? Qui ne voit pas que le peuple est exploite par ses propres fils ? Meme manger, c’est probleme. Il y a des types de sagesse qu’ il faut avoir le courage de rejeter. Un jeune sans espoir, est deja un vieillard cacochyme incapable de faire evoluer la societe dans le sens du progres. Moi ila essaye par toutes les astuces pour que je me "range" mais je lui ai toujours dis qu’ il n’etait pas mon heros : En un mot comme en cent.

      • Le 14 mai 2010 à 03:08 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

        Ce conseil est bien pauvre. Le salut est toujours collectif. Jamais un individu ne pourra se sauver tout seul.
        Yadega- Le Vrai.

        • Le 16 mai 2010 à 22:54 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

          C’est l’action individuelle qui fera la somme des actions collectives pour le salut collectif. Même si tu ne comprends pas ça, c’est grave, tu es irrécupérable. Mais n’embaume pas les autres de cette négativité. Yadéga- Le Vrai.

          • Le 17 mai 2010 à 12:46 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

            Ne pouvant convaincre personne que tu es du cote de la majorite, tu joues maintenant au saboteur, au confusionniste. L’essentiel est que tu auras compris que desormais, il te faudra remuer 7 fois tes idees loufoques dans ta tete avant de les partager car tu il est clair qu’ on t’attend de pied ferme. Comme on attend de pied ferme d’ailleurs, tous les lettres demissionnaires de la cause du peuple. Alternance ne veut pas dire que le CDP ne puisse pas continuer a diriger. On ne veut pas qu’ un individu nous dirige pendant des siecles et des siecles. La constituion l’ interdit. Tu le sais et tu fais semblant de detourner le debat mais ca ne tient pas la route.Les menaces de toutes sortes, meme celles metaphyasiques ne sauront arreter le regard vigilant des internautes. Le peuple burkinabe est mature.

          • Le 17 mai 2010 à 23:09 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

            Un peu de lecon de psychologie sociale a ceux qui croient savoir beaucoup alors que les lacunes qu’ ils devoilent font rire plus d’ un.
            Un agregat de personnes n’est groupe que si des liens se nouent entre les personnes, mettant de l’unité dans leur « etre ensemble. Le groupe est une réalité dans la mesure ou il y a interaction entre les personnes, une vie affective commune, et une participation de tous, même si cette existence groupale n’est pas consciente et meme si aucune organisation officielle ne l’exprime. Le sociologue américain C.H. COOLEY disait : « Le moyen le plus simple de décrire cet ensemble est peut être de dire que c’est un « nous ». Il contient cette sorte de sympathie et d’identification mutuelles pour lesquelles « nous » est l’expression naturelle » .
            Pour faire simple, un groupe n’est pas la somme de ses individus et croire que des actions individuelles disparates sauveront le monde, c’est faire preuve d’ une inculture terrible.

            Un psychologue, specialiste de la dynamique des groupes

  • Le 7 mai 2010 à 00:33, par Tiraogo En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

    Monsieur Kéré peut se moquer des Burkinabè ; lui qui vit dans un pays de liberté, conseille les autorités du Burkina de poursuivre les internautes en Justice. S’il aime vraiment son pays, qu’il rentre définitivement comme tous les braves qui y sont. Comme il est le seul homme de Droits burkinabè qui aime son pays, qu’il le fasse avancer avec de telles idées. De quel droit peut-on menacer les gens sous forme de "conseils" ? Qu’il sache, qu’il y a belle lurette que nous savons qu’on pourrait utiliser les adresses IP pour poursuivre les gens. N’en déplaise à tous les griots et autres opportunistes, qui attendent en vain des nominations qui ne viennent jamais ; personne ne pourra nous bâillonner.

    • Le 7 mai 2010 à 11:33 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

      Je suis d’acord avec vous Tiraogo mais la ou je ne suis pas d’accord, c’est dans le classement. On dirait que vous avez vole la place a Mr. kere. Je crois qu’ il vient en tete. Il faut rendre a Cesar ce qui appartient a Cesar eta Kere ce qui appartient a Kere. Il faut y inclure le zele, la peine qu’ il se donne pour faire l’ interessant avec qui je ne citerai pas bien sur et vous serez d’accord avec moi. Comme il refuse de jouer son role d’ intellectuel, il n’est pas inspire et ses ecrits sont toujours hors- sujet puisque lui- meme il sait qu’ il se ment a lui- meme d’abord, triche avec sa conscience, est sur que ses ecrits ont peu de genre de convaincre, et cela transparait comme fade et toujours de mauvais gout. Vous avez deja vu un president africain reussir a commander un poeme d’ un grand artiste ? Non. Parce que les chefs- d’ oeuvre viennent toujours du coeur, pas des besoins de plaire pour esperer entre dans la cour Royale de Ziniare. Les patriotes vont emmerder tous les ventriotes. Voila un qui pouvait etre intellectuel s’ il le voulait. Il sait que les burkinabe n’ ont pas ete a l’ ecole du blanc europeen pour la plupart. Normalement il devait savoir que ceux qui ecrivent ici sont au MOINS aussi intelligents que lui (que ce soit l’ intelligence reelle ou l’ intelligence mesuree a un seul moment de la vie comme les diplomes). D’ ailleurs je ne comprends pas pourquoi il faut avoir un diplome une fois dans la vie et c’est valable toute la vie. Il aurait fallu un systeme pour reevaluer ce diplome, peut- etre tous les 15 ans au plus. Donc Kere devait s’ appreter a cette reevaluation en 2011 et moi j’aurais fait la mienne depuis 2008 puisque nous sommes tous docteurs de notre etat mais pas forcement doctes ou sages. Pourtant la connaissance peut diminuer ou augmenter dans le temps. Exemple : Un instituteur niveau BEPC qui lit meticuleusement de tres bons livres(prenons 12 par an), qui fait des recherches sur ce qu’ il lit, et qui discute avec ses collegues de ce qu’ il lit, est-ce que cet enseignant ne continue pas son ecole ? Nazi Boni, dans une reponse incendiaire a Ki- Zerbo qui meprisait son niveau d’ instruction avait replique en disant que l’education est une borne amovible qui recule ou avance selon qu’ on arrete de se cultiver ou que l’ on continue de se cultiver. Prenons aussi un professeur d’ universite doctorat qui ne lit plus et qui se contente de dicter ses cours prepares depuis 15 ans, en 15 ans, est-ce que cet enseignant n’est pas plus cultive s’ il lit les livres dans la specialite de notre docteur ? Pour diverses raisons, les fonctionnaires subalternes ne lisent pas beaucoup au Burkina, meme les fonctionnaires dits non subalternes. Mais si vous acceptez mon scenario qui est possible meme s’ il est rare, au bout de 15 ans qui est mieux ? mais si l’ instituteur n’a pas passe de concours professionnel, on croira toujours qu’ il est reste le meme jeune brevete. Et le prof d’ universite aux feuilles de cours jaunis par le temps va toujours se presenter comme un grand connaisseur alors qu’ il a oublie les 3/4 de ce qu’ il a lu, les 2/3 de ce qu’ il connait toujours sont depasses. Il reste combien de ca connaissance ? A vos calculettes.
      Juste pour dire a Me que quand il intervient, qu’ il sache qu’ il parle a une communaute d’ intelligents et non a un betail inculte apeure. Toujours pret a manier son epee, qui est son argument d’ autorite pour vaincre sans convaincre. C’est la son probleme. Un peu la vieille approche du colon qui vient chez les negres, quoi. Anachronisme. Il me semble, du moins de par sa facon condescendante de tutoyer le lectorat de lefaso.net qu’ il croit naviguer en territoire conquis ou il serait un super- internaute. J’ai l’ impression qu’ il est en retard sur l’appreciation des mentalites et cela de plus de 40 ans. Voila la ou il y a le hiatus entre les fasonautes et cet avocat qui ne fait jamais de contributions utiles. Relisez ses contributions. Quand vous finissez de le lire (peniblement bien sur)la seule joie est d’avoir enfin ete delivre du calvaire d’ une lecture sans objet. Je ne dis pas que c’est une perte de temps puisque ces ecrits nous eduquent toujours sur le fait que ce n’est pas ainsi qu’ un intellectuel peut penser utile. Vous connaissez tous ce que c’est que de lire un texte qui n’a ni queue ni tete ou de suivre un film sans scenario.

      LOP

  • Le 7 mai 2010 à 00:36 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

    Laisser kere raconter ce qu’ il evut. Nous on attend ce qui font la merde dans les affaires de l’etas et dans les affaires pibliques. Ils ne vont pas affaire la paix avec nous. soit c’est sur lefaso.net soit c’est ailleurs. Meme en chine ou la censure est tres grave ils ne peuvent rien. C’est comme ca. Comportez bien et on ne va pas parler de vous. Le probleme ce n’est pas la souris. Le probleme c’est le soumbala.

  • Le 7 mai 2010 à 00:59 En réponse à : De la diffamation par voie d’Internet : Du cachot à la maison d’arrêt, ce n’est qu’un pas vite franchi

    Me, si vous avez un peu de temps, lisez cet article sur le president Wade et sa famille. On croit rever. L’article a pourtant ete signe au Senegal. Pourtant la vie continue.

    " [ Chronique ] Le puisatier de Sedhiou
    Souleymane Jules Diop Jeudi 6 Mai 2010

    « Tout le monde peut faire des erreurs
    et les imputer à autrui : c’est faire de la politique »
    G. CLEMENCEAU

    Dans un petit village de Sedhiou, Bêmet Diattacounda, un puisatier est mort, enseveli dans son propre puits. Les villageois impuissants l’ont laissé enterrer debout. Ils ont prié sur ce qui lui sert maintenant de sépulture. Les Sapeurs pompiers appelés à la rescousse n’ont rien pu faire de ses suppliques innombrables, Doudou Diadhiou est mort par suffocation. S’ils avaient réussi à le sortir de là, ils auraient fait face à un plus grand obstacle. Cette vaste localité ne compte aucun service de réanimation, aucun centre de santé. Le petit poste installé là aux premières heures de l’indépendance fonctionne au ralenti, faute de matériel. Son sort n’est pas celui de Karim Wade coincé au dixième étage de l’immeuble Tamarro. Il y a eu à la minute qui a suivi huit fourgonnettes équipées, 50 Sapeurs pompiers sénégalais, 32 membres des forces françaises du Cap-Vert et le président de la République lui-même, venus sauver le prince Karim Wade des flammes. Doudou Diadhiou a eu moins de chance, il était seul dans son trou, séparé de ses pauvres parents par une épaisse couche de sable. Pendant trois jours, les villageois ont tout essayé, avec des Sapeurs pompiers armés de pelles, de brouettes et de lampes de poche. Ils n’ont pu le sauver, ils l’ont laissé périr.
    Je me serais passé de mon indignation si je n’avais pas la certitude qu’avec les 720 millions qui ont servi à la rénovation du luxueux bureau de Karim Wade à l’immeuble Tamarro, on aurait pu construire à ces villageois des forages motorisés et sauver des milliers de vies. Le ministre de l’Urbanisme a lui-même avoué lors de la quatrième revue annuelle du Pepam, en avril dernier, que le nombre de forages en panne a augmenté au pays, baissant du même coup le nombre de sénégalais ayant accès à l’eau potable. Ce sont des milliers de personnes qui meurent dans tous les coins du pays, parce que le minimum vital, l’eau, leur fait défaut. Que l’on soit en banlieue ou en campagne, le sort est le même. Quand il y a trop d’eau on en meurt en ville ; quand il y en a peu, on en meurt au village.
    Eh bien, on ne peut pas se préoccuper du sort de tous, quand on ne commence pas par se préoccuper du sort de chacun. Pour ne pas être injuste envers l’autre, il faut se mettre à la place de l’autre. Or, on ne peut pas imaginer la mort cruelle de ce jeune homme sans se sentir révolté. Les bulles d’air qu’il a essayé d’arracher à cette terre maudite, ses mains qui tentaient de s’arracher de cette grosse masse boueuse, l’espoir attaché à chacun des battements de son cœur, que quelqu’un le sortirait de là ; enfin le désespoir, l’asphyxie, la sombre nuit qui s’est abattue sur son visage. Je n’ai jamais été frappé par une mort d’aussi loin. Mon cœur en est encore meurtri quand au même moment, Abdoulaye Wade offre aux Ivoiriens, beaucoup plus prospères que nous, 75 millions de francs pour construire une Case-des-tout-petits à Yamoussoukro. C’est d’un ridicule repoussant. Dans la proche banlieue, les élèves apprennent leurs leçons les pieds plongés dans des eaux infestées de microbes. La générosité présidentielle s’est limitée à la distribution de 18 millions de francs aux sinistrés.
    Mais aucune effronterie n’égale le scandale qui éclabousse à nouveau ce régime, le partage de 20 milliards tirés de la vente de la licence de Sudatel. A chaque fois, Abdoulaye Wade et son entourage ont volé et couvert leur forfait de mensonges. Le président de la République avait, à la surprise générale, fait venir son conseiller Thierno Ousmane Sy en Conseil des ministres, pour le féliciter de cette vente. J’avais soutenu ici-même que 20 milliards avaient été volés et déposés dans un compte au Qatar. Quand il s’en est expliqué, Abdoulaye Wade a déclaré qu’il ne restait de cette vente que 80 milliards, la différence provenant de la fluctuation du dollar américain. Ce qui était un mensonge grossier. L’Inspection générale d’Etat s’était elle-même étonnée de cette « perte » de change. Deux ans après, la pugnacité de mes amis de La Gazette de Dakar a payé. Les 20 milliards ont bien été partagés entre l’entourage d’Abdoulaye Wade et d’obscurs affairistes américains par différents virements bancaires. Même quand ils volent, ces gougnafiers ne font preuve d’aucune intelligence.
    Mais un silence, après un tel forfait, serait une posture trop commode. Ce sont Thierno Ousmane Sy et Karim Wade qui ont mené ces transactions. C’est à eux de nous éclairer sur cette documentation accablante. Karim Wade exigeait un débat sur les conditions d’attribution de la licence de Sentel, qu’il commence donc par s’expliquer sur ce qui s’est passé entre Dubaï et Franckfort, ces transferts de fonds immenses révélés au grand jour. Au lieu de se battre pour un débat sur une vente vieille de douze ans, il faudrait s’expliquer sur les 100 milliards de Sudatel.
    Le premier responsable de tout ce désordre est sans doute Abdoulaye Wade. Personne n’aurait pu s’autoriser une telle impunité sans son consentement. Un cinquième du montant de la vente de la licence de Sudatel est allé dans les poches de quelques individus, et Abdoulaye Wade garde les deux mâchoires bien en place. C’est qu’il est lui-même l’instigateur de ces pratiques délinquantes. Quand l’affaire de la rénovation de l’avion présidentiel a éclaté à la face du monde entier, il s’était lui-même chargé de mentir aux sénégalais, en déclarant que l’opération avait été financée par « un ami ». C’était une différence de 13 milliards qui sont allés quelque part, dans des comptes ouverts à Londres au nom de membres de sa famille. Les 7 milliards de Taïwan ont été détournés de la même manière, encore offerts par un « ami » qu’il ne cite jamais. Même chose avec la mallette de devises offerte à Segura. Le président de la République s’est défaussé sans honte sur son aide-de-camp. Les mêmes mensonges ont accompagné l’aliénation des terres de l’aéroport pour la construction de son monument de la renaissance. Nous aurions pu y ajouter les chantiers faramineux de l’Anoci, la location du Msc Musica à 8 milliards, alors que son coût réel était de 2 milliards. Avec un tel record, il se permet de donner des leçons à Youssou Ndour et à Bara Tall.
    Il m’a fallu toute la préparation psychologique nécessaire pour affronter ces chiffres, mais les bras m’en tombent. Abdoulaye Wade n’a pas la moindre vergogne. On n’entend plus désormais que le bruit des casseroles qu’il traîne, même s’il s’en trouve de très zélés pour rendre leurs voix audibles : tous ceux qui savent qu’en tombant, il les fera tomber. Les responsables du Pds sont eux-mêmes pris de court par la vitesse des scandales et se gardent maintenant de se faire les avocats du diable.
    Il devient de plus en plus évident que pour comprendre la nature de ce régime, il faudrait renoncer à la science politique pure pour recourir à la psychologie et à la criminologie. Un homme très au fait des pratiques délinquantes de ces voyous se demandait à haute voix s’ils arrêteront un jour. C’est exactement comme si le fait de prendre avait fini par créer chez eux un phénomène d’accoutumance. Tous les grands chantiers de l’Etat sont le prétexte à des détournements compulsifs. Les réserves foncières de l’Etat, les deniers des contribuables, les libertés individuelles : est à prendre tout ce qui peut être pris.
    On ne sait pas de quoi tout ceci est le nom. J’ai parcouru des milliers de documents, lu des centaines d’ouvrages sur les régimes les plus odieux de cette planète, mais ce qui s’est passé en dix ans au Sénégal n’a pas son précédent. L’on a découvert, à la chute de Jean Bedel Bokassa, que les médias occidentaux avaient quelque peu allongé la liste de ses ignominies, pour rendre l’ancien empereur plus détestable. Mais Abdoulaye Wade dépasse toutes les estimations. Nous avons été parfois durs avec l’opposition, mais il n’est facile de traiter avec un homme qui a si peu de scrupule. Au point que nous devons finalement remercier le bon Dieu de l’avoir fait président à cet âge tardif. Personne ne peut savoir quel sort s’abattrait sur nous, si nous l’avions eu à la fleur de l’âge. Du « un pour tous et tous pour un » qui nous rendait solidaires, nous sommes passés au « chacun pour soi Dieu pour tous ». Or, si nous voulons construire une société plus juste, nous devons renoncer à notre indifférence et prendre le problème de chacun pour le problème de tous. Doudou Diadhiou ne serait pas mort.

    SJD

    Auteur : Souleymane Jules DIOP

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