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Opération douanière et TIC au Burkina Faso : Un système de réduction des lenteurs administratives

Publié le mercredi 5 mai 2010 à 05h10min

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La Direction générale des douanes a organisé une rencontre d’information avec les opérateurs économiques, le mardi 4 mai 2010 à Ouagadougou, sur un projet de mise en place d’un système unique de collecte par voie électronique de documents pour la réduction des procédures douanières.

Alléger toutes les procédures douanières pour un gain de temps, tel est l’objectif de la Direction générale des douanes (DGD) au Burkina Faso, en initiant un projet de mise en place d’un serveur de collecte des documents nécessaires au dédouanement des marchandises.

Ce système a fait l’objet d’une rencontre d’information avec les opérateurs économiques, le mardi 4 mai 2010, qui ont d’ailleurs loué cette initiative de la Direction générale de la douane qui, selon eux, va permettre de lutter contre la fraude et de simplifier leurs démarches de dédouanement. Pour le directeur général des douanes, Ousmane Guiro, ce système va faciliter les opérations de dédouanement.

"Pour permettre l’amélioration des indicateurs de performance dans le cadre du commerce transfrontalier, la douane en tant qu’élément moteur dans l’accomplissement des formalités d’importation et d’exportation, a proposé la mise en œuvre de ce système de collecte", a noté M. Guiro. En effet, ce système va permettre à l’opérateur qui émet l’intention d’importer de la transaction financière de savoir quels sont les documents exigibles pour le dédouanement du produit.

Pour l’inspecteur général des douanes, Mme Françoise Touré qui a exposé le projet, plusieurs administrations douanières ont déjà engrangé des résultats tangibles avec ce même système. "Avec le serveur, l’importateur est informé de la liste des documents exigés pour l’opération douanière du produit qu’il veut importer et ceci en se connectant au serveur unique et aussi pour avoir les informations en temps réel", a indiqué Mme Françoise Touré.

La Direction générale des douanes du Burkina, outre sa modernisation, sa simplification des procédures des opérations veut, à partir de ce système, donner un souffle nouveau au commerce du pays pour des bonds prodigieux, selon Ousmane Guiro.

Le Burkina Faso est classé 173e sur 181 pays classés par Doing Business en 2009 pour ses résultats non performants du commerce transfrontalier. Selon ce même rapport, 11 formalités sont requises pour chaque opération d’importation et d’exportation et dure 54 jours pour l’importation et 45 jours pour l’exportation. C’est donc dans l’optique d’améliorer l’indicateur du commerce que ce système est né, s’inspirant d’autres pays comme le Sénégal dont une mission est attendue au Burkina le 11 mai prochain pour booster le projet, selon Mme Françoise Touré.

Wendyam Valentin COMPAORE (valentin.compaore@yahoo.fr)

Sidwaya

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