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Le pouls de la cité : Attention aux tôles

Publié le vendredi 30 avril 2010 à 03h07min

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Le développement d’un pays se constate aussi par les constructions, les immeubles que des opérateurs économiques et d’autres particuliers font pousser. Pour ce faire, chacun délimite son chantier de construction, le plus souvent avec des tôles. La pluie du 26 avril est venue mettre à nue une autre vérité sur le danger de ces tôles.

En effet, le grand vent a plié des panneaux publicitaires, fait voler des tôles. Certaines pendaient dangereusement sur les fils électriques et d’autres étaient déposées en tas contre des murs. Heureusement, le pire n’est pas arrivé. Car, ces tôles qui volaient suivant la direction et la force du vent pouvaient faucher à mort des usagers de la route et même des citoyens dans leurs domiciles ou leurs lieux de service.

Le ministère en charge des Infrastructures et les autorités communales doivent réfléchir sur la question et trouver des solutions qui seront à même de protéger les citoyens. Pourquoi ne pas instaurer l’utilisation des planches ou tout autre matériel moins dangereux pour la délimitation des chantiers de construction. Construire pour embellir la ville et développer le pays, oui ! Mais il vaut avant tout prendre des mesures idoines pour protéger la vie des citoyens


Haro sur les balayeuses de sable

Plusieurs écrits ont dénoncé l’activité de certaines femmes dans les zones d’habitat spontanées communément appelées zones non loties. Elles passent tout leur temps à balayer la terre pour chercher du sable et du gravier. Elles détruisent l’écorce terrestre et créent ainsi des rigoles. Outre que ces rigoles constituent des préjudices à l’environnement dans l’avenir, elles créent des désagréments pour les riverains qui n’ont plus de routes.

Après la dernière pluie, les femmes ont pris d’assaut les caniveaux. Munies de dabas, elles raclaient la terre. Il est plus que nécessaire que les maires s’investissent à sauver ce qui est bâti à coups de millions. Ce n’est vraiment pas juste de faire un travail de « singe » : les uns construisent et les autres détruisent. Tous les Ouagalais ont vu les dégâts de la pluie du 1er septembre 2009. Il ne faut plus tolérer que des citoyens créent des mares devant leur domicile.

Ce qui va favoriser la prolifération des moustiques et constituer un danger pour les voisins La pauvreté n’est pas une excuse pour détruire l’environnement et les maires doivent réagir de façon énergique, verbaliser les contrevenantes. Ainsi, tout le monde vivra heureux, et la ville pourra se développer pour le bien de tous les Burkinabè.

Sidwaya

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