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Une soirée au profit de la maison des femmes de LOANGA, dans le BOULGOU.

Publié le jeudi 29 avril 2010 à 03h06min

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Le 24 avril 2010, à PULNOY, près de Nancy, en France, l’Association pour le développement de LOANGA (A.D.L.) présidée par Mme Pascale BASTIEN-KÉRÉ a organisé sa soirée associative annuelle. Cette année, la manifestation a été rehaussée par la présence de l’ambassadeur du Burkina Faso à Paris et son épouse, Luc Adolphe TIAO.

Après le retentissement des hymnes nationaux burkinabé et français ensuite, la salle poly-valente socioculturelle archi pleine a vibré au rythme d’un Orchestre animé par le Groupe « Bossimbo ».

Intervenant en premier lieu en sa qualité de présidente de l’association, Mme Pascale BASTIEN-KERE a souhaité la bienvenue à l’ambassadeur et son épouse et aux invités, avant de poser la problématique « du don de poisson et de la canne à pêche » en ces termes : « Comment continuer à assurer le financement de la cantine scolaire sans pour autant pénaliser doublement les jeunes qui n’ont pas encore la chance d’être scolarisés ». Pour la présidente de l’ADL, il faut favoriser une autonomie de la prise en charge par les acteurs et l’appropriation des projets locaux de développement par les acteurs concernés.

C’est en cela que la Maison des Femmes a été érigée sur l’initiative exclusive des femmes de LOANGA qui se sont ainsi approprié ce projet à travers les 4 ateliers qu’elles entendent met-tre en œuvre (Couture – Tissage - Fabrication de savon – Cuisine) afin d’assurer, à long terme, leur autonomie organisationnelle et financière. Cet objectif a été unanimement salué marquant ainsi l’adhésion de tous.

Les invités ont ensuite assisté à la présentation des actions menées par l’association et, notamment, la projection d’une vidéo réalisée par Mme Nicole ROLLIN-GEORGES, par ailleurs secrétaire de l’association, sur la Maison de la Femme déjà construite et qui sera inaugurée le 07 août prochain à LOANGA lors du prochain voyage des membres de l’association.

A son tour, le Maire de Pulnoy, Monsieur Gérard ROYER a salué l’ampleur des activités associatives menées en faveur du Burkina Faso dans toute l’agglomération de la Communauté Urbaine du Grand Nancy. « La coopération décentralisée n’est que la juste application du principe de solidarité entre les peuples » a-t-il indiqué en rappelant également les liens historiques qui existent entre la France et le pays des hommes intègres.

Le Maire a adressé toutes ses félicitations à l’Ambassadeur et à son épouse pour leur pré-sence, perçue comme un encouragement à persévérer dans ces activités associatives et humanitaires. Il a ensuite remis un livre dédicacé de la Ville de Pulnoy à l’Ambassadeur TIAO en guise de présent.

Monsieur ROYER a salué l’engagement de Mme Pascale KÉRÉ et des membres de l’Association pour la cause des femmes de LOANGA et les efforts consentis pour la cantine scolaire de l’école Primaire.
S’adressant à Me KÉRÉ, Président d’honneur de l’association, il a d’abord souligné la bonne humeur habituelle de l’élu communautaire, mais également sa constante disponibilité dans les actions associatives et de coopération décentralisée en faveur du Burkina Faso.

Prenant la parole à son tour, l’Ambassadeur a d’abord salué la mobilisation des pulnéennes et pulnéens mais aussi des burkinabé de Nancy pour la cause des femmes de LOANGA en particulier et, celle des femmes burkinabé en général.

L’Ambassadeur TIAO a rappelé l’effort constant du Gouvernement burkinabé pour l’éducation nationale en général qui absorbe 20% du budget de l’Etat et l’éducation des filles en particulier où des bourses sont accordées expressément afin de combler l’écart avec les garçons. Une forme de discrimination positive qui permettra de favoriser la junte féminine. Le taux brut de scolarisation était de 72,5% dont 67,5% pour les filles en 2008.

Le diplomate a également insisté sur le taux de mortalité des femmes en couche qui reste tout de même élevé au Burkina Faso et pour lequel des efforts sont consentis par les gou-vernants afin de lutter âprement contre ce phénomène. Il a donc invité l’Association a mener des réflexions pour voir les actions qu’elles pourraient entreprendre au Burkina Faso dans le but de contribuer à réduire le taux de mortalité des femmes en couche. M. Tiao a estimé que la Maison de la Femme à LOANGA construite par l’association était une belle réalisation en faveur des femmes de la localité. Elle servira, -t-il sou-ligné, de lieu de rencontre, d’échange, de formation, d’éducation et d’émancipation pour les femmes.

Monsieur Luc Adolphe TIAO s’est aussi appesanti sur la question de la solidarité nécessaire entre les peuples qui est une réalité vivante entre le peuple français et le peuple burkinabé.

Il a salué l’exemplarité de Paul KÉRÉ qui, dira-t-il, « ne s’est pas contenté de son petit confort français » mais a le regard tourné vers son pays, le Burkina Faso.

Il a enfin répondu à la problématique de la « canne à pêche » en soutenant que l’appropriation des projets par les acteurs locaux du développement est et demeure le gage nécessaire de la pérennité et de la réussite de ces projets.

L’Ambassadeur a souhaité que de telles initiatives soient prises par tous les burkinabé de la diaspora afin de participer collectivement au développement de notre pays.

C’est au rythme de la musique moderne, alternant instrument traditionnel comme le Djembé, guitares électriques, et autres basses, que le groupe « Bossimbo », exclusivement constitué d’amateurs (enseignant de mathématiques, de physique Chimie, d’étudiants, d’électriciens et de commerçants…) que la soirée s’est poursuivie avec au menu un riz gras burkinabé, un plat bien prisé par les français.

Les invités ont, en l’espace d’une soirée pulnéenne, effectué un voyage au pays des hommes intègres. Gageons que leur prochaine destination sera le BURKINA FASO…

Michel VUILLEMIN : Vice Président de l’Association

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Vos commentaires

  • Le 30 avril 2010 à 12:47 En réponse à : Une soirée au profit de la maison des femmes de LOANGA, dans le BOULGOU.

    Pourquoi chanter les deux hymnes nationaux a cette ceremonie ? Ne rendez pas vulgaires les hymnes nationaux.

    • Le 1er mai 2010 à 00:28 En réponse à : Une soirée au profit de la maison des femmes de LOANGA, dans le BOULGOU.

      En quoi, (si ce n’est de la critique stérile), écouter les deux hymnes vous gênent ? Ceux qui étaient là ont en tous cas, tous apprécié, et c’était l’essentiel. Le reste de votre opinion ne peut obliger ou engager ni les membres de l’association et encore moins les convives. Quelle posture d’imposture quand même ? L’hymne national d’un pays n’est pas seulement l’apanage de quelque privilégiés comme vous. Peut-être auriez-vous l’obligeance de revoir la notion de vulgarité qui ne peut que s’appliquer à votre intervention qui est tout aussi vulgaire que dégradant pour votre anonymat. Apprenez un peu à respecter la liberté des autres...

  • Le 30 avril 2010 à 12:54 En réponse à : Une soirée au profit de la maison des femmes de LOANGA, dans le BOULGOU.

    Mr. L’ambassadeur, qui vous a dit qu’ il a un petit confort ? Coeur qui soupire n’a pas ce qu’ il desire. On connait les petites ambitions de ce Kere megalomane devant tous les forumistes, au point de nous execrer tous meme s’ il utilise la formule du developement de son village comme son cheval de Nancy-Laongo, pardon, de Troies. La cause est juste mais l’ homme n’est point un rassembleur. Mr. L’ambassadeur de tous les burkinabe en France, je vous conseille de savoir choisir vos mots sinon vous allez frustrer beaucoup de compatriotes qui servent tres bien leur pays et leur village sans le tapage maladif auquel l’ homme de Pulnoy nous a habitue. Nous sommes africains et quand quelqu’ un te vient en aide et s’assure que tout le monde est au courant, tu comprends toi meme que le vrai aide, ce n’est pas toi mais sa cause, donc lui- meme et peut- etre lui seul au fond.

    • Le 30 avril 2010 à 19:40 En réponse à : Une soirée au profit de la maison des femmes de LOANGA, dans le BOULGOU.

      Je m’étonne toujours des réactions anonymes.? Je tiens à dire qu’en tant que lecteur assidu dufaso.net, je regrette qu’il n’y ai pas plus de témoignages d’actions françaises pour le BURKINA. Il pourrait y avoir un forum particulier réservé à ce type d’actions. Cela peut donner des idées à d’autres associations.
      Le but de ce partage n’est pas de se vanter d’une action, mais de susciter d’autres vocations dans le même sens.
      C’est dans ce sens que le l’ai rédigé.
      Ce qui ne m’empêche pas de penser que Paul KERE sait convaincre autour de lui pour agir pour le BURKINA.
      Est-ce que tous les burkinabés de France, agissent (même discrétement) pour le BURKINA ? C’est pas sûr
      Michel VUILLEMIN

      • Le 1er mai 2010 à 00:19, par Me KERE, En réponse à : Une soirée au profit de la maison des femmes de LOANGA, dans le BOULGOU.

        Cher Ami Michel, ce n’est pas vraiment utile de répondre à ce type d’intervention. Je rappelle que ces interventions ne représentent même pas 0,0000000001% des internautes. Et comme il faut du tout pour faire un monde, il faut savoir les tolérer en poursuivant simplement nos actions communes de développement à notre plus petit niveau à LOANGA sans nous préoccuper vraiment de ces "brebis galeuses" et égarées dans le labyrinthe de l’infiniment néant qui ne pourront en aucune manière et en dépit de tout, nous décourager même d’un centime sur nos objectifs oh ! combien salutaires pour les habitants de LOANGA. Tu le vois bien depuis déjà plusieurs années. Dans le lionisme il est dit souvent que "Rien n’oblige d’être Lion’s, mais être Lion’s oblige à faire quelque chose pour autrui. Quand le fasonet rend compte d’autres événements, c’est de la juste information à l’instar de notre soirée annuelle à laquelle, L’Ambassadeur nous a fait l’honneur d’y participer.Et nous devrions d’ailleurs nous réjouir de ces interventions intempestives conformément aux béatitudes de l’évangile. Si des anonymes nous critiquent parce que nous voulons aider les autres, et susciter des vocations dans ce sens, nous devrions plutôt nous réjouir. Le problème du monde actuel n’est pas l’absence de richesse mais, bien au contraire, une meilleure répartition de ces richesses. Et publier notre article sur la soirée annuelle de l’association est un droit légitime et inaliénable par des anonymes et ce, conformément à nos libertés individuelles et collectives garanties à la fois par la constitution burkinabé qu’à l’instar de toutes les constitutions de nations civilisées. Alors, mon cher Michel, je te propose de ne plus répondre à ces personnes anonymes qui, visiblement, ont peut-être honte de leurs propres opinions en se barricadant lâchement derrière leur écran d’ordinateur. A chacun sa vision et personne ne pourra aliéner la nôtre aussi facilement qu’il n’y paraît. KERE, Pulnoy.

    • Le 1er mai 2010 à 00:42 En réponse à : Une soirée au profit de la maison des femmes de LOANGA, dans le BOULGOU.

      Le nom du village c’est LOANGA et non "LAONGO". si la "cause est juste" c’est l’essentiel. Tant pis si la "mégalomanie" vous gêne. Dans certaines circonstances, l’ambition et la mégalomanie peuvent apparaître comme des qualités essentielles. Tel est le cas de LOANGA qui reste la prunelle des yeux de l’Association. Et pour ton fameux "rassemblement", notre association préfère être seule qu’être mal accompagnée par des néants comme vous. Mais faites attention à ne pas tuer précipitamment votre chien en prétextant qu’il est enragé. Vous risquez de vous faire mordre par un simple mouton du voisin sans pouvoir vous défendre. A beau mentir qui vient de loin !

    • Le 1er mai 2010 à 10:17 En réponse à : Une soirée au profit de la maison des femmes de LOANGA, dans le BOULGOU.

      Il y ’en a beaucoup de villageois qui pensent comme vous dans le village mais c’est pas pour ça qu’il faut arrêter de faire quelque chose pour les autres. Certains villageois veulent même que l’association leur donne de l’argent à "bouffer" tout de suite au lieu d’assurer la continuité de l’équipement du dispensaire, de la maternité ou même réparer le forage ou l’ambulance qui ont été en panne. y a peut-être d’autres qui sont dans cette logique du "donner pour avoir quelque chose", mais pas quand même les associations humanitaires comme ADL. N’oubliez pas non plus que pour faire de l’humanitaire, il faut soit-même être à l’abri de l’humanitaire. Me KERE a quand même une situation confortable par rapport à ses cousins du village. que vous le voulez ou pas. Mais comme vous êtes aveuglé par votre haine viscérale de "l’homme", comment pouvez-vous constater cette évidence ? QFD. Y a même des gens à Ouaga, en Italie, en espagne, à New-york, à Paris qui ont honte de retourner dans leur village faute de moyen. Ainsi va la vie : y a ceux qui critiquent pour critiquer, y a ceux qui travaillent en silence avec conviction. Pour faire de l’humanitaire, il faut être déterminé, volontaire, "mégalomane", un peu moins égoïste que les autres, ambitieux et tout ce qui est "fonceur". Ce sont des dizaines et des dizaines de réunions pour préparer, organiser et pérenniser les action. Me KERE fait plutôt partie de ceux qui travaillent en silence. Et vous n’y changerez rien. La vitrine de la fête annuelle sur le fasonet n’est que la face visible de l’iceberg. Vous pouvez donc continuer vos critiques acerbes.

    • Le 1er mai 2010 à 21:38 En réponse à : Une soirée au profit de la maison des femmes de LOANGA, dans le BOULGOU.

      Quand tu écris que : "...tu comprends toi meme que le vrai aide, ce n’est pas toi mais sa cause, donc lui- meme et peut- etre lui seul au fond...".

      Peux-tu nous dire maintenant que tu as écrit ça en quoi l’ambition personnelle et la "mégalomanie" présupposée de Me KERE est incompatible avec l’aide apportée, notamment par la construction de la Maison des femmes du village de LOANGA ?

      Je ne vois vraiment pas une quelconque incompatibilité et aimerais bien que d’autres burkinabé de la diaspora soient encore plus ambitieux et plus "mégalomanes" que Me KERE si c’est ça ta définition de l’ambition et de la "mégalomanie".

      Faut pas tirer les gens vers le bas si tu ne peux pas les tirer vers le haut. C’est aussi simple que ça...

      C’est ce que Monsieur Ablassé OUEDRAOGO appelle l’un des 3 M qui est la "médiocrité"...de ton intervention bien sûr.

    • Le 1er mai 2010 à 21:52 En réponse à : Une soirée au profit de la maison des femmes de LOANGA, dans le BOULGOU.

      Mme ou Monsieur le "conseiller" de l’ambassadeur, grand donneur de leçon devant l’éternel, et grand rassembleur des 15 millions de burkinabé, fais-toi toujours ton opinion sur quelqu’un sur la base de ton propre constat et non pas sur le fondement de ce que quelqu’un d’autre t’aura dit. On ne peut pas prétendre connaître quelqu’un par internet y compris à travers un forum du fasonet. Toi tu as un problème personnel avec Me KERE ou quoi ? Dis-nous la vérité s’il te plaît...si tu es convaincu !

    • Le 2 mai 2010 à 08:16 En réponse à : Une soirée au profit de la maison des femmes de LOANGA, dans le BOULGOU.

      Ce monsieur ou cette dame pourrait nous dire au moins ce qu’il (elle) a fait pour son village ou sa ville ou encore pour le Burkina Faso avant de critiquer ce que font les autres ? la question est pourtant simple. Il n’y a que le Président Blaise COMPAORE qui peut commander les burkinabé. Les gens le critiquent malhonnêtement et lui travaille en silence.

    • Le 2 mai 2010 à 08:23 En réponse à : Une soirée au profit de la maison des femmes de LOANGA, dans le BOULGOU.

      Tu parles au nom de quels forumistes ? Parle pour toi et surtout mets bien ta haine en avant. Qui vivra verra.

    • Le 2 mai 2010 à 17:30 En réponse à : Une soirée au profit de la maison des femmes de LOANGA, dans le BOULGOU.

      quand les villageois boivent une eau pure d’un forage réalisé par une association comme A.D.L., c’est quand même d’abord dans leur intérêt vital que dans celui qui a réalisé ce forage. Et tant mieux d’ailleurs si l’ambition et la "mégalomanie" de celui qui a réalisé les forages est en adéquation avec les besoins des villageois.C’est ce que les gouvernants doivent d’ailleurs faire pour assurer leurs réélections. Ton problème avec Me KERE trouve son origine ailleurs que dans cette "cause juste" dont le fasonet s’en est fait l’écho. On aimerait bien qu’on donne à notre association beaucoup d’argent pour le village même si l’information passe sur TF1 ou la télévision nationale du Burkina. Bref, même si on le chante sur tous les toits, pourvu que nos objectifs soient atteints.

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