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Lassiné Diawara aux cent affaires

Publié le jeudi 22 avril 2010 à 03h49min

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Parti de rien, il a bâti, en une vingtaine d’années, un empire tentaculaire.

Burkina, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, France… et peut-être ailleurs. Tabac, logistique, banque, phytosanitaires, immobilier… et probablement d’autres. S’il n’a pas l’assise financière du plus riche des Burkinabè, le vieux Oumarou Kanazoé, il le bat largement en implantation et en diversification des activités. Lassiné Diawara, la soixantaine à peine, est l’homme des cent affaires et des mille lieux. Le personnage incontournable du business ouest-africain. Une notoriété et une surface atteintes en moins d’une vingtaine d’années... à partir de rien. « Tout jeune, je n’avais pas de capital au départ. » La fulgurance de sa fortune suscite admiration ou interrogation. Est-il un génie du business ou un prête-nom ?

Jusqu’en 1990, Diawara est un modeste fonctionnaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEAO), l’organisme chargé d’intégrer les économies de la région. Elle s’y prend si mal, les Etats y croient si peu, que la Communauté ne tarde pas à péricliter, avant de mourir. Les pays membres ne versaient plus leurs cotisations et le scandale du placement de six milliards de francs confiés à un autre Diawara, ressortissant ivoirien celui-là, partis en fumée, achève de la condamner.

Lassiné Diawara n’a pas beaucoup de cartes en main. Pour tout diplôme, une maîtrise en sciences économiques de l’Université du Bénin au Togo, qui n’est pas une des meilleures références dans la région. Pour toute expérience professionnelle, huit ans (1974 à 1982) de secrétariat général de la Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat de Haute-Volta, qui deviendra un an plus tard Burkina Faso, et six ans à la CEAO. Un avantage conséquent à ses yeux. « La chance que j’ai eu c’est d’avoir travaillé à la Chambre de commerce du Burkina Faso en tant que secrétaire général et à la CEAO comme économiste. »

Depuis novembre, il a décroché une présidence d’une autre dimension, surtout dans le contexte actuel. Il remplace une figure emblématique, Michel Roussin, l’ancien gendarme de Jacques Chirac, que Bolloré avait pris à son service.

A la Chambre de commerce, haut lieu de rencontres, il a la chance d’être l’homme du président, André Aubaret, un Français, comme la tradition le voulait dans la plupart des colonies française, piliers locaux de ce qui s’appellera plus tard, la Françafrique, pilotée par Jacques Foccart. Aubaret, installé en Haute-Volta depuis 1941, décédé l’an passé, a été député de l’Afrique occidentale française (AOF), indéracinable président de la CCAI de la Haute-Volta et président de l’Union des Français de l’extérieur.

Propre patron

Adjoint d’un tel personnage, cela ouvre des portes. La première est la bonne pour Diawara. Il est chargé de la mise en place à Lomé de l’antenne de la Chambre de commerce chargée de faciliter le transit des marchandises à destination de la Haute-Volta, pays sans littoral, depuis le port togolais. « Lâché » seul à Lomé, il ne peut compter que sur lui-même. « À 28 ans seulement, j’étais déjà, en quelque sorte, mon propre patron. », se souvient-il. L’entreprise n’est pourtant pas facile. Il faut souvent jongler avec la réglementation, les fonctionnaires de police et de douane, plus ou moins véreux, pour garantir l’approvisionnement du Burkina. Il y réussit si bien, qu’avec l’aide de son prédécesseur, il lui succède en novembre 1980 au poste de secrétaire général.

La réussite, mais aussi le sens des relations humaines. « Elles sont déterminantes pour réussir toute entreprise. Quand on parle de confiance, cela fait appel à un sceau entre des personnes. J’ai intégré de nombreuses sociétés grâce à mes relations. Des amis ont cru en moi et placé leur confiance en ma modeste personne. Les relations humaines sont à la base de toute réussite ».

Ce savoir-faire d’organisation des échanges intéresse la CEAO, qui peine à accroître les échanges commerciaux communautaires. A défaut d’y connaître le même succès, Diawara y fait de belles rencontres. Les entreprises qui veulent être agréées pour bénéficier d’une taxation préférentielle dans les six pays membres doivent traiter avec la CEAO. Est-ce là qu’il a tissé des liens étroits avec le groupe Bolloré ? Où est-ce encore son ancien mentor, Aubaret, qui continue de veiller sur lui ?

Rampe

En 1990, à peine tourne-t-il la page de la CEAO, que Bolloré l’embauche avant de lui confier la présidence du conseil d’administration de sa filiale MABUCIG (Manufacture Burkinabé de Cigarettes). Pourquoi déjà un poste si important pour un nouveau venu dans le groupe ?

C’est en tout cas sa rampe de lancement. Depuis, ses affaires se sont développées à une allure météorique. Avec l’aide de Bolloré. Rien d’étrange à ses yeux. Simplement la lucidité. « La mentalité de nombreux hommes d’affaires, c’est d’être seul et de tout avoir. Ils ne croient pas à l’actionnariat. J’ai une toute autre démarche. Je préfère avoir 10 ou 15% du capital d’une entreprise qui marche, que de tout posséder avec des problèmes. »

Bolloré lui confie bientôt une autre présidence, celle du conseil d’administration de SDV-Burkina, qui s’occupe de transport maritime et de transit. La diversification ainsi entamée s’accélère. Il devient vice-président de la Société africaine de produits phytosanitaires, SAPHYTO. Mais il n’est plus seulement membre ou président de conseil d’administration. Il acquiert des parts. 5% de Mabucig, 5% de SDV Burkina, 10% de Bank of Africa Burkina Faso, 17% de SAPHYTO, 15% de Mali Protection des Cultures et 20% d’Agrimex. Il s’agit de deux sociétés spécialisées dans la fabrication d’engrais et d’insecticides, respectivement au Mali et au Niger. Il commence aussi à créer ses propres sociétés. SCI Amila, une société immobilière et, avec le soutien de Bolloré, il fonde aussi en Côte d’Ivoire la Société anonyme de gestion et d’investissement spécialisée dans la manutention au port d’Abidjan que gère… Bolloré. « J’ai eu la chance d’entrer très tôt en contact avec des investisseurs de renom », avance aujourd’hui l’intéressé pour expliquer son succès.

Cordon ombilical

Parallèlement aux affaires proprement dites, Diawara est incontournable dans les institutions civiles régionales. Premier vice-président du Conseil économique et social du Burkina, président d’honneur du Club des hommes d’affaires franco-burkinabé, vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina, du Conseil national du patronat burkinabé, de la Chambre consulaire régionale de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, président du Syndicat des commerçants importateurs et exportateurs. Il collectionne aussi les décorations du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la France, du Mali.

Depuis novembre, il a décroché une présidence d’une autre dimension, surtout dans le contexte actuel. Il remplace une figure emblématique, Michel Roussin, l’ancien gendarme de Jacques Chirac, que Bolloré avait pris à son service. Après sa démission de la présidence du conseil d’administration de SITARAIL, la compagnie ferroviaire ivoiro-burkinabé, dont la gestion est confiée à Bolloré, c’est lui a qui a été adoubé. Premier africain à hériter de ce poste hautement sensible.

Le chemin de fer Abidjan-Ouagadougou est le cordon ombilical entre la côte Atlantique et le Sahel burkinabé. C’est l’indispensable complément du premier port de la région, celui d’Abidjan. Il a un moment été sacrifié à l’autel des théories de la Banque mondiale, qui avait décrété, dans le cadre des programmes d’ajustement structurels, la mort du rail. L’absurdité de l’option ne tarde pas à se faire jour. L’Etat ne sera toutefois plus l’opérateur. Il se contente de posséder les infrastructures, la société de patrimoine. Un privé, Bolloré en l’occurrence, hérite de l’exploitation. Devenue SITARAIL, l’ancienne Régie Abidjan-Niger ne tarde pas à renaître de ses cendres, en 1995. 67% pour Bolloré, 3% pour les travailleurs et 15% pour chacun des deux Etats. Il transportera jusqu’à un million de tonnes en 2002. Puis éclate la rébellion en Côte d’Ivoire. SITARAIL s’arrête complètement. La perspective de la fin de la guerre civile, dont le Burkina est le médiateur, la nécessité de relancer les échanges séculaires entre la côte et le Sahel font du chemin de fer un crucial enjeu. Il faut trouver un oiseau rare ayant la confiance du privé, majoritaire, mais aussi des Etats, qui doivent emprunter pour réhabiliter le patrimoine. Il était tout trouvé. L’homme de confiance de Bolloré est l’indispensable interface entre le privé et le public dans la zone. En jeu, 500 à 700 milliards de FCFA (760 millions à 1,060 milliard d’euros) de chiffre d’affaires. Lassiné est, cette fois, « bien arrivé ».

Par Hance Guèye

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Vos commentaires

  • Le 22 avril 2010 à 04:31, par henry clay En réponse à : Lassiné Diawara aux cent affaires

    c’est vrai que la philosophy du 10-15% ownership est bien. mais essentiellement ce que l’on ne nous dit pas c’est le processus de constitution de capital. la Mabucig et autres ont des capitalisation assez eleve pour que les fonctionniare puissent acquerir aussi vite tant de part. Mr Diawara est une inspiration pour nous tous, mais un article plus substantifs et diriger par quelqu’un plus agueri en business aurai ete meilleur. mais on fera avec le peu qu’il a pu lui soutirer

  • Le 22 avril 2010 à 05:43, par diarradougou En réponse à : Lassiné Diawara aux cent affaires

    diawara a oublier les jeunes de bobo quil pouvais aider.

    • Le 22 avril 2010 à 16:33, par Jeune Burkinabè Indigné En réponse à : Lassiné Diawara aux cent affaires

      mais si les jeunes de Bobo dorment, comment va-t-il les aider ?
      À moins qu’il n’aient de boire leur thé maintenant

    • Le 22 avril 2010 à 17:33, par Rien En réponse à : Lassiné Diawara aux cent affaires

      Mon frere,

      Il faut que les jeunes de Bobos cessent de croire au pere (Koro) providentiel. On enttend toujours ces plaintes de la part des jeunes Bobolais : "On nous a oublier..." "On ne fait rien pour nous.." Qu’est ce que vous avez fais pour qu’on ne vous oublies pas ? Grouillez vous un peu mes freres. Cessez de tendre la main.... aux koros

      Cordiallemet

  • Le 22 avril 2010 à 06:13 En réponse à : Lassiné Diawara aux cent affaires

    c´est ca ton partir de rien ? TU connais pas le pays reel ou quoi je m´attendais á lire l´histoire de quelqu´un qui a vendu de la cola comme Ok !!!Mais waaaaaaaaaaah avec gros diplome comme ca et aussi tres tot dans la main des vautours francais on n´avait pas trop besoin t´etre trop intelligent pour ´s avoir profiter un peu, tu comprends le deal n´est pas compliqué...

  • Le 22 avril 2010 à 10:04, par mathias En réponse à : Lassiné Diawara aux cent affaires

    encore de la pommage sur un milliardaire qui squatte toutes les affaires du pays en faisant bien partie du Clan ! On ne veut plus de ça au FAso ! Vive un Burkina intègre véritablement !

  • Le 22 avril 2010 à 11:03, par Manitu En réponse à : Lassiné Diawara aux cent affaires

    Heureusement que ce n’est pas un papier burkinabé. C’est un copier-coller super mal agencé.

    Cependant il dit une chose, Lassiné Diawara est le pion de l’industrie française en Afrique Occidentale. Là où cela ferait tâche d’huile de mettre un caucasien, on place ce nègre dans la peau et français dans la tête. Chapeau ! Bolloré !

  • Le 22 avril 2010 à 11:24, par QUID En réponse à : Lassiné Diawara aux cent affaires

    Mr le journaliste, vous avez tout dit dans votre ecrit, pour ceux qui savent lire entre les lignes !
    Sachez que le sieur Diawara n’est pas partit de rien, il a été moulé,fait et lancé par le regreté André Aubaret, grand homme ayant un sens developpé des affaires qui a été a la base de la politique economique de notre pays.
    Ce monsieur n’a pas fait que Diawara, il etait le mentor de plusieurs personnalités qui sont tjrs en activité dans les affaires, les finances, l’administration et j’en passe.
    Je pense qu’affirmer que l’homme aux cent affaires est partit de rien est une ingratitude et une atteinte a la memoire du defunt AUBARET que j’ai connu personnellement et que j’admire.
    Ne crachons pas sur la main qui nous a donné a manger...

  • Le 22 avril 2010 à 11:25, par bangba En réponse à : Lassiné Diawara aux cent affaires

    Lassiné Diawara n’a pas beaucoup de cartes en main. Pour tout diplôme, une maîtrise en sciences économiques de l’Université du Bénin au Togo.
    université du Benin au Togo existe-t-il ? ou juste un manquement

    • Le 22 avril 2010 à 16:37, par Par un digne fils du Faso vivant à New York En réponse à : Lassiné Diawara aux cent affaires

      Bien sûr ca existe. C’est comme ca que l’université de Lomé s’appele. Celle de Cotonou porte le nom d’université d’Abomey-Calavi

    • Le 22 avril 2010 à 17:20 En réponse à : Lassiné Diawara aux cent affaires

      Juste pour dire que l’université dite du benin existe bel et bien au togo. Sauf si elle a changé de denomination. je croi que le journaliste ne s’est pas trompé de ce coté.

    • Le 22 avril 2010 à 17:39 En réponse à : Lassiné Diawara aux cent affaires

      Mon cher,
      Oui l’Université Bénin, Togo était l’ancien nom de l’Université de de Lomé, Togo. Il y a eu une bataille des collègues Béninois pour que les choses changent et qu’il n’y ait plus de confusion avec l’Université Nationale du Bénin aujourd’hui Université Abomey-Calavi.
      Pour résumer :
      - Université Bénin est devenue Université de Lomé.
      - Université du Dahomey devenue Université nationale du Bénin s’appelle maintenant Université d’Abomey-Calavi.

  • Le 22 avril 2010 à 11:47 En réponse à : Lassiné Diawara aux cent affaires

    L
    Lassiné Diawara est un exemple pour nous les jeunes burkinabé. l’efficacité dans la discrétion et dans le travail bien fait. si les autres hommes d’affaire pouvaient autant diversifier les poles d’investissements dans notre pays cela contribuerait à surement à réduire le chômage.
    M. Diawara vous faite la fierté de notre pays mais diversifier aussi vos partenaires
    OSH

  • Le 22 avril 2010 à 12:59 En réponse à : Trop proches et prisonnier des reseaux francais

    Diawara est un battant et un realiste

    je deplore cependant le fait qu il soit acteur et otage des reseaux comme le Lions Club et ses tentacules. Il s est trop approche des reseaux francais ce qui n est pas bien pour son independance personnelle (reseaux amitie France-Burkina, Franc maconnerie,...). Trop de proximite avec les Francais conduit inevitablement a etre obliger de rejoindre ce genres de groupuscules ou l argent coule a flot. Diawara aurait du aussi se contenter de faire les affaires au lieu de politiquement s engager pour Francois, la FEDAPBC et Blaise.
    Courage tonton, nous apprecions ton dynamisme, c est juste ta proximite avec les Francais qui ne nous plait pas.

    • Le 22 avril 2010 à 16:40, par Par un digne fils du Faso vivant à New York En réponse à : Trop proches et prisonnier des reseaux francais

      il n’a pas le choix mon/ma chèr/chère, au risque de voir ses affaires dégringolées en un rien de temps. ok ? c’est le prix à payer

  • Le 22 avril 2010 à 17:14 En réponse à : Lassiné Diawara aux cent affaires

    Voilà encore un de ces jeunes de bobo qui au lieu de lire bien entre les ligne s’assoie pour encore dire que Lassina les a oublié. Lassina lui même est de bobo mais les bobolais ont fait quoi pour lui ?
    Dans tout son parcourt tu as vu le nom de bobo là bas ?
    Arrêté de penser que les gens doivent se rappeler de vous qui ne voulez rien faire si ce n’est des racontars à gauche à droit et boire le thé
    Pitié un frère

  • Le 22 avril 2010 à 17:21 En réponse à : Lassiné Diawara aux cent affaires

    Lorsque ce monsieur a rachete le siege de la socopao en face de la chambre de commerce a quelque miserables 43 millions, j’ai tout de suite compris que le Burtkina des affaires dirige les affaires du Burkina.
    Et comment peut- on reellement etre efficace si on dirige tant d’ organisations ? Ca prouve que dans ce pays, reussir c’est pas forcement bosser dur.

    • Le 23 avril 2010 à 00:31 En réponse à : Lassiné Diawara aux cent affaires

      Mon type... Ce sont les impératifs du capitalisme !!! C’est fini l’époque où il n’y a que des PME !!! Il faut investir et récolter après les fruits du travail des autres !!! C uniquement dans les PME qu’on voit que l’actionnaire ou les actionnaires travaillent réellement au sein de l’entreprise...

      • Le 23 avril 2010 à 18:39 En réponse à : Lassiné Diawara aux cent affaires

        Meme si mon type, tu sembles accepter cela, doit- on donner a cela notre caution morale ? Connais- tu le probleme mossi le plus idiot ? lorque ton voleur est plus fort que toi, il faut l’aider a transporter tes affaires.

  • Le 22 avril 2010 à 19:10, par De la lune En réponse à : Lassiné Diawara aux cent affaires

    une chose est sur, j’admire ce Monsieur et j’aimerai être a sa place. Bon vent et surtout plus d’affaire pour toi Tonton.

  • Le 22 avril 2010 à 19:52, par corpi En réponse à : Lassiné Diawara aux cent affaires

    I

    Il nous en faut des battants comme M. DIAWARA, et beaucoup ; leur contribution au developement du pays est incontestable ; si en plus ils sont honnêtes et respectables (voir ses responsabilités dans les structures socio économiques...)que demander de plus. Burkinabè nous sommes : jamais satisfaits des nôtres ; qu’il represente les capitaux français au BF, soit mais combien de travailleurs lui doivent de vivre dignement ; Ne faites pas semblant d’ignorer que souvent nos opérateurs économiques sont les pires ennemis de leurs freres travailleurs ; alors Bravo M DIAWARA et longue vie à vous.

  • Le 22 avril 2010 à 19:58, par Rish En réponse à : Lassiné Diawara aux cent affaires

    Bravo à tous !
    Mr DIAWARA en a eu de la chance. Dès le départ, il est à un bon poste (SG CEAO) avec une Maitrise en Economie, obtenue dans un pays africains. Combien de diplomés africains sont refoulés au profit de ceux qui détiennent des diplomes europeens ou américains, etc.
    Les multimillionnaires de ce pays donnez des emplois à vos jeunes frères, soeurs et enfants. Vous verrez qu’ils sont capables de soulever des montagnes.
    Merci et Peace&Love au Faso.

  • Le 23 avril 2010 à 02:18, par burkinbi En réponse à : Lassiné Diawara aux cent affaires

    "Les relations humaines sont à la base de toute réussite"

    je ne suis pas d’accord avec cette affirmation qui semble refléter la pensée de biens des gens. Ca dépend de la conception que l’on a de la réussite. Pour beaucoup, réussite équivaut á réussite sociale, une réussite basée sur la perception qu’on les autres(la société) de la personne. "Diawara a ceci, il a cela, il a reussi". Dans ce cas, on a besoin effectivement de flatter les autres (car j’a constaté que l’essentiel de ce qu’on appelle les relations humaines consiste à flatter les autres et à jouer à un jeu d’hypocrisie) pour qu’ils pensent du bien de vous et vous fassent des faveurs. Mais pour moi la reussite c’est être satisfait de ses conditions de vie, avoir des centres d’intérêt et la possibilité de s’y consacrer, c’est tout.

  • Le 23 avril 2010 à 14:12, par VENBIKASS En réponse à : Lassiné Diawara aux cent affaires

    Très bel parcours pour un burkinabé. Je suis en admiration pour ce Monsieur et son talent dans les affaires. Mais il manque une corde essentielle à son arc. Que fait Monsieur Diawara pour la relève ? Pense t-il aux jeunes burkinabé qui veulent rèussir comme lui ? Un homme de sa trempe devrait penser à mettre en place au faso, un système de business angel pour permettre au jeunes d’entreprendre en évitant les pièces des affaires. C’était juste ma contribution.

  • Le 23 avril 2010 à 16:20, par Le Faucon En réponse à : Lassiné Diawara aux cent affaires

    Well, ta conception de reussite est aussi specifique a toi mais une chose est sure cest que ou que tu sois si tu ne dis pas bonjour a ton voisin, que tu y soi forcer ou pas le jour kil yaura du feu chez toi tu vas devoir letreindre seul. Cest une technique pour vivre en societe et oui jaffirme que cest aussi flatter mais mon cher ca fai partie du package pour reussir. You are who you know before what you know !!! Think about it....

    • Le 23 avril 2010 à 18:41 En réponse à : Lassiné Diawara aux cent affaires

      Vous ecrivez en francais, vous melangez avec l’ anglais, quel est votre public cible ? Si ces les burkinabe, choisissez le francais. Si c’est les autres, choisissez l’ anglais. Si c’est a votre ego pour dire que vous parler aussi l’anglais, continuez a faire ce melange de genre.

  • Le 11 mai 2010 à 13:45, par NOUHOU En réponse à : Lassiné Diawara aux cent affaires

    je souhaite un bon vent a ce vallant burkinabé que j’ai tant aimer.il a travailler dans l’éfficaciter et dans la discretion.aujoudhui il sert un exemple .le faite de lister son parcours est une tres bonne chose car célà peut etre une voie de reussite pour d’autres egalement a tous les burkinabés soyons tres unis pour La quette de nos pitences.j’ajoutes ce mot egalement malgre la paresse des jeunes bobolais ,bobo reste toujour le grénier du burkina aucun sac de mil na jamais quitte la capitale pour venir à bobo ,mais tous les jours ses des tonnes de céréales et de fruits qui quittent bobo pour les autres régions alors soyons tres unis. A lassiné Diawra je vous souhaite une tres longue vie S.N

  • Le 22 novembre 2017 à 11:57, par KONATE Brahima En réponse à : Lassiné Diawara aux cent affaires

    Très bel parcours pour un burkinabé M.DIAWARA vous être un exemple pour nous les jeunes.Il nous en faut des battants burkinabés comme vous.Il est mon mentor même personnellement j’ai pas eu la chance de vous rencontre.

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