LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Nous sommes lents à croire ce qui fait mаl à сrοirе. ” Ovide

Concours de la Fonction publique : les candidats assiègent les mairies et les commissariats

Publié le jeudi 22 avril 2010 à 03h49min

PARTAGER :                          

Les différents centres de dépôts des dossiers pour les concours directs de la Fonction publique attendent toujours les candidats. Ceux-ci sont, pour l’instant, dans les mairies et les commissariats pour la légalisation des documents constitutifs des dossiers.

Depuis le 15 avril 2010 et ce jusqu’au 30 avril 2010, les candidats sont invités à déposer leurs dossiers de candidatures au différents concours de la Fonction publique. Plusieurs sites ont été installés pour réduire le temps d’attente des candidats qui doivent d’abord se démener pour rassembler tous les documents exigés.

Ce ne sont donc pas les difficultés qui manquent. Il y a, tout d’abord les longues files d’attente des candidats devant les mairies et les commissariats de police, qui, pour acheter des timbres qui pour légaliser les pièces constitutives des dossiers. Ils doivent ensuite faire le pied de grue pour déposer les dossiers. C’est le cas à l’Institut des sciences de l’information et de la communication (Istic). « Ici, le rang n’est pas long. Hier j’ai passé la journée au stade du 4-août pour déposer un seul dossier. Il me reste 2 à déposer à l’Ecole nationale des régie financières (Enaref) », explique Sayouba Ouédraogo, un candidat. Les agents chargés de la réceptiondes dossiers sont à l’œuvre. Pour Salif Ouédraogo tout « se passe bien depuis le début, les candidats respectent les consignes et cela le facile le travail ».

Au commissariat central de police de Ouagadougou, ils sont nombreux à attendre leurs documents remis pour légalisation. « J’ai remis, vers 8h, une quinzaine de documents à légaliser. Les policiers m’ont dit d’attendre 11h », explique Samira Kaboré, une étudiantes en lettres modernes à l’université de Ouagadougou. Elle est satisfaite des dispositions prises par le commissariat. « Le nombre des agents qui réceptionnent les documents a été renforcé et les demandeurs ont les documents vers 11h, pour ceux qui déposent avant 9h et 16h pour ceux qui déposent après 9h », confie t-elle.

Les concours directs de la Fonction publique ne concernent pas seulement les candidats. Les gérants des parkings, les reprographes, les vendeurs d’eau et de jus, font également de bonnes affaires. De même certains revendeurs de timbres fiscaux en majorent le prix. Ainsi le timbre est-il revendu en certains endroits de la ville de la capitale à 300f CFA au lieu de 200f CFA. « Au début les gens ont créé une pénurie artificielledes timbres pour renchérir le coût. Comme ils savent que la demande est très forte ils se frottent actuellement les mains. J’ai appris qu’à Koudougou par exemple les candidats vont chercher les timbres à Réo, car il n’y en aurait plus en vente à Koudougou », raconte Ben Ahmed Sinaré.

Le constat est net : la première semaine est calme dans les différents lieux de dépôts. Car la plupart des candidats sont dans les commissariats et les mairies. De son côté le ministère en charge des concours, dans le souci de l’amélioration de leur organisation met en ligne toutes les informations relatives aux concours sur le site dudit département : http://www.fonction-publique.gov.bf

Fasozine

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 22 avril 2010 à 09:57, par le visionnaire En réponse à : Concours de la Fonction publique : les candidats assiègent les mairies et les commissariats

    Bonjour,

    Beaucoup de fautes d’orthographe sur l’article. Egalement le site web du ministère de la fonction publique est www.fonction-publique.gov.bf

  • Le 22 avril 2010 à 15:45, par somme En réponse à : Concours de la Fonction publique : les candidats assiègent les mairies et les commissariats

    je vais certainement décevoir mais je vais dire ce que j’ai sur le cœur. Je pense qu’il faut revoir les conditions de participation aux concours de la fonction publique pour, et des conditions d’organisations plus sereines et des agents "corrects" dans notre administration.En effet les concours ne devraient s’adresser qu’à des gens agés d’au moins 22 ou 25 ans. Rien ne sert d’embaucher des enfants(18-20 ans)pour éduquer d’autres enfants (cas des enseignants du primaire). Cela permettra également de garder les jeunes plus longtemps à l’école.C’est sûr qu’en diminuant l’age de participation cela diminuera aussi les recettes de l’etat(timbres et frais de depot) mais pour l’avenir de ce pays il faut le faire.

    • Le 22 avril 2010 à 18:58 En réponse à : Concours de la Fonction publique : les candidats assiègent les mairies et les commissariats

      je suis d’accord avec mon prédécesseur car à 18 ans pour certains postes,c’est pas opérationnel.par exemple pour un certain nombre de concours (la santé, l’éducation...) il faut revoir l’âge minimum et permettre également à ceux qui ont au plus 40ans de compétir car il y en a qui veulent quitter le privé pour le public mais avec la contrainte d’âge, ils ne peuvent pas le faire. Ils s’en sortent difficilement dans la vie, non pas parce qu’ils ne sont pas compétents mais parce qu’il n’y a pas de passerelles possibles pour accéder au public qui est plus sûr.

  • Le 26 avril 2010 à 14:48, par koni En réponse à : Concours de la Fonction publique : les candidats assiègent les mairies et les commissariats

    A
    Monsieur le Ministre de la Fonction Publique et
    De la Reforme de l’ETAT.

    OBJET .CRIS DE CŒURS D’ACCES AU CONCOURS DE LA
    FONCTION PUBLIQUE 2010.

    « La loi c’est la loi et nul n’est censé l’ignorée » L’an 2010, une année très décisive au Burkina Faso marquée par les actualités et des élections présidentielles du 21 novembre 2010 dont nous sommes unanimes à choisir notre président de la république.
    Attendu que les concours de la fonction publique sont ouverts à tous burkinabé en vertu de l article 1er de notre constitution qui dit : tout les burkinabé naissent libres et égaux en droit et suivant les textes de recrutement des concours sont ouvert à l’âge de 18 ans au moins et 37 ans au plus .et cela sur la base de l’article 013 du code de travail burkinabé.
    Considérant que les concours sont organisés chaque année par l’ETAT burkinabé par voie de publication à la presse et d’affichage au building lamizana.
    Qu’en cette année 2010 le ministre de la fonction publique ayant pris un décret même si celui-ci est juste en la forme mais il reste injuste dans le fond c’est à dire qui marginalise d’autres. Or cela revient à mettre en cause notre article 1er de notre constitution.
    Nous pensons également que ce décret est un acte discriminatoire car il vise particulièrement les postulants des concours qui sont nés hors de ce pays (LA DIASPORA).car ayant obtenus leurs BAC et BEPC hors de ce pays dont l’accès des diplômes originaux reste toujours caduque à obtenir.
    Prenons par exemple le cas de la RCI pour ceux qui y sont nés et ayant obtenu le BAC et BEPC avant 2005 dans cette crise que nous savons tous dont notre président s’est impliqué d’avantage à résoudre. Comment faire pour les concours ? Et même pour ceux qui arrivent à déposer actuellement après 2005 ils ne pourront même pas vous ouvrir les originaux lors de leur intégration dans la fonction publique avant la fin de la crise comment allez vous faire ? Les chasser ou les renvoyer ? Sans que la crise ne soit réglée définitivement là aussi c’est un autre problème qu’il faut voir aussi à la longue.
    Monsieur le ministre le vrai problème actuellement pour avoir les diplômes définitifs pour ce qui concerne la RCI est très caduque car nous n’ osons pas avoir le BAC et BEPC et vouloir se contenter de son attestation de réussite comme un document et faire valoir nos droits .Pour preuve parmi nous il ya beaucoup qui ont même eu à effectuer le déplacement en RCI et revenir sans issu favorable vous pouvez même vous adresser à vos collaborateurs , contrairement à nos frères ici (au Burkina) qui s’arrivent à avoir leurs diplômes en moins d’une année.
    C’est ce qui sous entend que vous justifier nos diplômes trop vieux et dont vous douter de la validité.
    Vu la crise que nous constatons tous, cela ne nous arrange pas encore moins vous car l’obtention des diplômes est très protocolaire d’abord il faut se faire enregistrer un an à l’avance avant de prétendre le retire à une date fixée une année après espérons que cela est mieux encore mais il s’avère généralement qu’ aux dates indiquées vous pouvez accuser réception que votre diplôme n’est pas prêt qu’allez vous faire se retournez sans issu .or généralement on vous demande de reconstituer une autre demande qui va suivre la même procédure.car ce sont des documents qu’on remet main à main dont vous allez revenir pour une deuxième fois .
    C’est ça , la cause première de nôtre non n’ obtention des diplômes dont nous sommes obligés de nous contenter des attestations de réussites en attendant la fin de la crise ivoirienne ou voir dans quelle procédure nous pourriront les retirer avant la fin de la crise en collaboration avec les ambassadeurs accrédités dans notre pays .
    Monsieur le ministre nous pensons que vous et les ministres de l’intérieur des pays à travers les ambassadeurs accrédités dans notre pays vous pouvez nous aider, car nous vous savons sur l’homme de parole dynamique dans l’organisation des concours de la fonction publique et sollicitons votre aide.
    Car ce genre de décret risque de nous diviser si nous ne prenons pas garde car nous nous disons marginaliser avant et vous veniez encore nous confirmer la réalité par ce décret. Nous savons tous ensemble que ce sont les petits problèmes qui décrètent les gros souvent. Nous savons de quoi nous parlons car même nos parents sont inquiets étant hors du pays ils n’ont pas appréciés ce décret.
    Que dit de l’artiste célèbre ivoirien YODE et SIRO qui dit je cite « ……….quant je suis au Ghana on dit voilà gabonais, quand je suis au gabonais on dit voilà ghanéens et quant je suis au Burkina on dit voilà ivoirien, en Côte-d’Ivoire on dit voilà burkinabé…………… ».
    Evitez de nous marginaliser car c’est ensemble que nous pouvons construire ce pays car il nous appartient tous d’apporter notre contribution pour un Burkina émergent à l’horizon 2020 comme le dit notre président car à ce qu’on sache notre pays le Burkina Faso est réputé dans la sous région comme un pays de paix et de cohésion sociale notre slogan.
    Nous gardons notre anonymat parce que nous ne sommes pas un syndicat, nous n’avons donc pas une compétence nous permettant de nous prêter à d’éventuelles discussion. Nous tenions tout simplement à vous informer de notre marginalisation dans les concours de la fonction publique 2010 et que nous sollicitons auprès de vous de bien vouloir suspendre le décret et l’applique après que les choses ne soit rentrés dans l’ordre.
    Nous vous remercions pour votre compréhension.
    Par des étudiants et élèves marginaliser plus 1145 candidats
    Ouagadougou le 22/04/2010

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique