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APEKIRA GOMGNIMBOU, APICULTEUR A PO : "Pourquoi j’ai boudé la Journée nationale du paysan"

Publié le mardi 20 avril 2010 à 02h57min

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Sa participation à la Journée nationale du paysan à Ziniaré, son engagement politique, ce qu’il pense des élections et surtout des promesses faites aux Nahouriens, ses prises de positions apparemment mal appréciées par certains de ses frères du Nahouri. Ce sont, entre autres, les sujets que nous avons abordés avec Apékira Gomgnimbou, apiculteur à Pô, homme politique et membre actif du monde associatif. C’était quelques jours après son retour précipité de Ziniaré où il prenait part à la 14e Journée nationale du paysan qu’il a qualifiée d’ailleurs de "Journée du président".

"Le Pays" : Il semble que vous avez boudé la Journée nationale du paysan à laquelle vous étiez invité. Pourquoi un tel acte ?

Apékira Gomgnimbou : Ce sont des raisons personnelles et subjectives qui m’ont empêché de finir la Journée nationale du paysan que moi j’appelle plutôt "Journée du président". L’ouverture de cette journée a eu lieu au parc animalier du président que je venais de fouler pour la première fois et où beaucoup de choses m’ont tiqué : c’est d’imaginer le coût d’aménagement de ce parc ; l’entretien des animaux qui s’y trouvent. Quand je pense qu’ils boivent d’énormes quantités d’eau et que ma commune ne possède pas la moindre retenue d’eau, cela me frustre. Mes yeux ne pouvaient pas voir un tel luxe insultant. L’autre raison subjective qui m’a amené à ne plus suivre le déroulement de cette journée, c’est que nous étions à la 14e édition. J’étais à ma 3e participation et en tant que paysan, j’ai constaté qu’un tel cadre ne saurait changer les conditions de vie du paysan. Bref je ne vois pas en quoi cette journée me concerne en tant que paysan. De même, le budget annuel alloué à l’occasion ressemble à du folklore.

Que proposez-vous alors pour que les choses changent ?

En effet, tout n’est pas de critiquer. Si je dois proposer quelque chose, je proposerais qu’il y ait une journée tous les 5 ans, qu’on cumule les budgets des journées répétitives pour les investir dans l’agriculture, faire des aménagements et subventionner l’agriculture en général et peut-être tous les 5 ans, faire un point, évaluer les acquis, et les innovations et redéfinir d’autres objectifs. Là, je pense que le paysan se retrouverait en cette journée et se l’approprierait. Rien que l’alimentation des participants peut coûter combien ? Encore que le président fait de l’aumône aux participants en leur octroyant cinquante mille (50 000) francs CFA chacun ; et nous étions 2 200.

Ça coûte cher, sans compter ces luxueuses voitures qui consomment tant. Et le comité d’organisation qui a dû travailler pendant plusieurs jours et avec quel budget ? C’est excessif. Je pense qu’on n’a pas besoin d’une telle messe pour dire aux paysans qu’on s’intéresse à leur sort. Je pense que ce sont des actions parlantes qui détermineront quel crédit l’on accorde au paysan et quelle est l’ambition escomptée dans la productivité agricole pour assurer la sécurité alimentaire à laquelle nous aspirons. Alors que telle qu’elle est organisée, à mon sens, c’est plutôt la journée nationale du président, parce qu’il est le seul à savoir pourquoi il organise de telles journées et à tirer des dividendes. D’ailleurs, dans les débats cette année, il est ressorti que les engagements précédents ne sont pas suivis et qu’il faut dorénavant les suivre.

Autre chose à présent ; on aura bientôt des élections au Burkina. Que retenez-vous de celles passées ? Des promesses faites au Nahouri ?

Lors de la présidentielle en 2005, le président actuel, dans sa campagne, a promis 10 milliards de F CFA au Nahouri pour son développement. Jusqu’à l’heure actuelle, j’attends de voir la concrétisation de cette promesse. Je pense déjà qu’on va mettre dans l’acquis du mandat passé du président, la reconstruction de la route Ouaga-Pô-frontière du Ghana. Alors que tout le monde sait que cela est le fruit de l’effort de l’UEMOA et d’autres partenaires. Mais encore faut-il qu’on soit dupe pour encore croire à des promesses de fumée. Ça, c’est de bonne guerre, mais je demande aux frères du Nahouri de ne plus rester dupes. Quant aux législatives, c’est le comble. Le Nahouri a un député de nom. Mais ce n’est la faute à personne. C’est la faute aux fils du Nahouri. Nous avons préféré voter des députés "téléfaxés".

Alors, qu’on s’en prenne à nous-mêmes et non au député ni à ses protecteurs. Il nous a manqué la clairvoyance. Elle est à son 2e mandat cette députée. En 1992, elle a été élue députée sous l’obédience ODP/MT. On ne l’a pas vue au Nahouri. Certes, on ne demande pas au député de développer tout seul une région parce que le député ne gère pas un budget ni un département ; son rôle est de voter les lois et les bonnes. Mais qu’il soit présent dans son électorat ; qu’il vive les réalités de l’électorat. Car celui-ci lui permettra de guider son sens lors des votes de bonnes lois. Malheureusement, quelqu’un qui a déjà fait ses preuves - et lesquelles ! - qui revient rebeloter et je ne dirais même pas naïvement, mais bêtement, on se met encore à reconduire cette personne sous prétexte que c’est le parti du président Compaoré. Mais mon parti en tant que personne morale n’a rien à voir parce qu’on dit que toute société humaine ne vaut que par l’homme qui l’incarne. Les partis ne valent que par ceux qui les incarnent.

Que souhaiteriez-vous par-dessus tout ?

Je demande simplement aux enfants du Nahouri d’avoir comme premier parti, le Nahouri et son développement ; de ne pas continuer à évoluer dans les déchirements, pour donner raison à ceux qui disent que c’est parce que les enfants du Nahouri ne s’entendent pas que, que...

Vous avez à chaque occasion lancé un appel à l’unité des Nahouriens, alors que certains pensent que vous parlez beaucoup, Ne vaut-il pas mieux ne plus rien dire ?

Dans tous les cas, le jour où je mourrai, je ne parlerai plus, je ne critiquerai plus. Mais ma propre personne, qu’on la critique ou pas, je m’en moque. Car, la première personne avec qui je suis censé m’entendre, c’est d’abord moi-même, c’est-à-dire ma conscience. Il y a ceux qui trouvent que je parle beaucoup mais d’autres peut-être apprécient mes idées. Pour ce faire, je ne pense pas qu’il y a lieu d’épiloguer là-dessus, chacun a sa nature, chacun a sa conviction, sa façon de s’engager.

Pouvez-vous expliquer votre choix politique à ceux qui prétendent ne pas comprendre que vous ne soyez pas sankariste ?

Je m’excuserais de heurter la sensibilité des sankaristes. Moi, je suis sankariste, sauf que je ne milite pas dans un parti sankariste ; c’est pour des raisons personnelles. Je constate que l’idéal sankariste était unique comme Sankara fut unique en son genre. Avec de multiples partis sankaristes, je ne sais dans lequel militer pour ne pas militer contre un autre sankariste, parce que militer dans un parti sankariste de nos jours, c’est militer contre le sankarisme. Et ma réflexion personnelle m’a poussé à aller au PAREN qui a aussi un programme de société révolutionnaire. Etant entendu que le manifeste du PAREN n’est pas hors cadre de ma nature, je me trouve à m’exprimer mieux au PAREN que de militer en sankariste contre le sankarisme.

Propos recueillis par Nouffou ZONGA (Collaborateur)

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 20 avril 2010 à 03:12 En réponse à : APEKIRA GOMGNIMBOU, APICULTEUR A PO : "Pourquoi j’ai boudé la Journée nationale du paysan"

    mon frere tu es un vrai burkinabe. j’etais a ouaga l’annee derniere et j’avais fait le meme constat

  • Le 20 avril 2010 à 05:49, par Lycaon En réponse à : APEKIRA GOMGNIMBOU, APICULTEUR A PO : "Pourquoi j’ai boudé la Journée nationale du paysan"

    APEKIRA GOMGNIBOU est un modèle d’agriculteur unique en son genre. Il a compris beaucoup de chose dans la politique actuelle du pays. Journée du paysan, journée de la jeunesse, etc. Ce sont des flateries. Rien ne filtre. C’est du pipo. Voilà quelqu’un qui peut faire équipe avec Basiaka DAO, le président de la CPF pour défendre la cause du monde paysan. Basiaka DAO, a dit haut et fort que la CPF est contre la loi sur le foncier rural dans son intitulé actuel avant qu’on ne vote la loi ; il a dit au Président du Faso, qu’il veut desormais qu’on laisse les paysans organiser leur journée, etc. Sera-t-il entendu ? What’s the question. Apékira a raison, il y a trop de men teurs dans le système de la journée du paysan. On conditionne les paysans avant le jour du débat avec le président du Faso. Ce dernier croit que ce sont les vrais problèmes qu’on lui pose, c’est grave. APEKIRA a tout compris. Voici un paysan qui defie les techniciens chargés de l’encadrer. Il n’y a pas un spécialiste en apiculture mieux que lui au Burkina Faso (Que les éminants docteurs ou professeur d’université m’en excusent). Ce n’est pas un diplôme qu’il a, mais des connaissances sures. Il en échange avec des spécialistes du domaine d’Italie, de France etc. Il est beaucoup sollicité pour des formations dans la sous région. Donc...

  • Le 20 avril 2010 à 10:16 En réponse à : APEKIRA GOMGNIMBOU, APICULTEUR A PO : "Pourquoi j’ai boudé la Journée nationale du paysan"

    Félicitation et bon courage à toi pour ta francise. La démocratie et le Faso ont besoin des gens comme vous.

    Merci sincèrement !

  • Le 20 avril 2010 à 10:35, par Ghorko En réponse à : APEKIRA GOMGNIMBOU, APICULTEUR A PO : "Pourquoi j’ai boudé la Journée nationale du paysan"

    M. GOMGNIMBOU, en parcourant votre interview, voilà la question à laquelle je suis parvenu : pourquoi ne pas faire la politique autrement ? je suis en phase avec plusieurs de vos idées ; le fait que la journée nationale du paysan soit véritablement la journée personnel du président ; que nos députés soient pour la plupart des personnes fantoches ignorant les réalités dans lesquelles vivent les burkinabè de l’intérieur ; à la veille des élections, le "parti état" c’est à dire le CDP se transforme en pluie de promesses qu’il ne tient pas (c’est ainsi par exemple qu’à Djibo le candidat du CDP à la présidentielle 2005 nous a laissé entendre que :" ...une fois à Kongoussi, même sans ouvriers, le goudron se mettra seule sur la voie jusqu’à Djibo" entendez par là que l’axe Kongoussi-Djibo ne peut être que bitumé entre 2005 et 2010. rien de ses belles paroles n’a été réalisé)....bref, je partage vos points de vue. toutefois, quand vous avez révélé votre appartenance politique, j’étais déçu !!! dans ma tête une personne ayant les idées que vous avez doit s’éloigner du "monde pourri" des partis politiques d’autant plus que vous faites déjà la politique à travers vos activités associatives. je vous suggère d’aller galvaniser la société civile burkinabè. je pense que c’est la meilleure voie pour rallier les filles et les fils de Nahouri. la voie que vous suivez est source de division. et on dira de vous : voici un autre aigri. SMOKEY disais un jour : "...tous les burkinabè qui aiment leur pays doivent faire de la politique et non avoir des ambitions politiques"

  • Le 20 avril 2010 à 12:10, par Lointain En réponse à : APEKIRA GOMGNIMBOU, APICULTEUR A PO : "Pourquoi j’ai boudé la Journée nationale du paysan"

    Salut
    A la lecture de cet article, je me suis que voilà un <éclaireur> qui peut conduire loin les autres. Cependant, je suis très déçu qu’il milite dans un parti politique. Monsieur GOMGNIMBOU si vous voulez faire oeuvre pis, éloignez vous de la politique, dans ce cas votre cause sera plus entendu & vous pouvez être un rassembleur au Nahouri. Nous avons besoin des gens comme vous. Cependant, nous sommes rebutés face à votre engagement dasn un parti politique. Beaucoup de courage et bon vent à vous.

  • Le 20 avril 2010 à 12:16 En réponse à : APEKIRA GOMGNIMBOU, APICULTEUR A PO : "Pourquoi j’ai boudé la Journée nationale du paysan"

    A quand le boycott de ces journées du paysan qui coûtent cher et qui servent à rien sauf à gaspiller l’argent de l’état ? alors que le paysan souffre de tous les maux : manque d’eau potable, manque d’écoles et de dispensaires, etc.

  • Le 20 avril 2010 à 14:40, par djigabigwi En réponse à : APEKIRA GOMGNIMBOU, APICULTEUR A PO : "Pourquoi j’ai boudé la Journée nationale du paysan"

    je suis fier de vous Mr APEKIRA ! non seulement pour vos convictions, votre claivoyance et votre fidèlité à vous même depuis que cela dur de plus d’une vaigtaine d’années.
    je vous crois être un homme sensé et pourtant ma surprise fût de vous savoir militer dans un parti, et pas des "moindre"(vous ne devez être aussi rêveur que cela...)bref je ne suis pas politique.Le monde politique dans notre pays comme partout ailleur en Afrique est malsain, incrédule et incipide ;et je crois n’avoir grand chose à vous en dire.Mes propos ne refletent que mon point de vue libre de toutes formes de contraintes et n’engage que moi. je crois plutôt qu’avec votre reuthorique et surtout vos idées que j’épouse, vous devez mobiliser,éclairer, conscientiser,éduquer la jeunesse de pô autour de quelques associations que ce soient de la société civile afin qu’elle soit une jeunesse capable et susceptible dans l’avenir de sortir votre cher pô de la misère et du non developpement. Contrairement, cette elle,qui a certainement des aînés et des maîtres à penser(ceux que vous appeler les "fils de pô"),ne sera que le relais de demain qui maintiendrait ou mieux retrograderait votre cher nahouri dans son triste rang national que nous déplorons tous, vu son histoire dans l’éveil et la construction de notre cher pays.
    WEBI.

  • Le 20 avril 2010 à 14:41, par Nôogo En réponse à : APEKIRA GOMGNIMBOU, APICULTEUR A PO : "Pourquoi j’ai boudé la Journée nationale du paysan"

    Je ne connais pas le niveau d’instruction de ce Monsieur mais il est plus intellectuel que la plupart de ceux qu’on affuble de ce terme.

    @Ghorko : Ta position est simplement absurde et je ne te laisserai pas propager de telles idées erronées sans réagir. La société civile ne décide de rien, elle ne peut que faire la pression sur les décideurs. La politique c’est le chemin pour changer les choses en démocratie. La raison pour laquelle le Burkina est ce qu’il est c’est justement parce que les burkinabè refusent de faire de la politique. Si on refuse de changer le pouvoir par la voie des urnes, laquelle nous reste-t-il ?

    Si tu estimes que les politiciens sont pourris, alors c’est une raison pour faire de la politique toi-même. Au moins on aura un qui ne sera pas pourri. Tu ne te rends pas compte mais les idées que tu prônes sont véhiculés par ceux là même que tu prétends dénigrer, le CDP car ça fait l’affaire de ceux qui ont le pouvoir si personne n’est crédible pour les en déloger.

    • Le 20 avril 2010 à 16:40, par Ghorko En réponse à : APEKIRA GOMGNIMBOU, APICULTEUR A PO : "Pourquoi j’ai boudé la Journée nationale du paysan"

      sieur Nôogo, je me réjouit de ta réaction. et suis fier que le Faso compte parmi son intelligentsia des personnes comme vous. je ne suis pas spécialiste en science-po mais je reste convaincu que "faire de la pression sur les décideurs" comme vous le dit, c’est faire de la politique. aussi, l’émergence et la maturité de la société civile est un des principaux indicateurs de la maturité démocratique.

      faire de la politique ne signifie pas forcement militer dans un parti politique, ça ne veut pas non plus dire aller à la conquête du pouvoir.

      les burkinabè se doivent tous de faire de la politique.
      j’invite certains d’entre eux à faire ce que je qualifie de "politique propre" : association et autres organisation de la société civile.

      M. Naôogo, je ne pense pas que tous les leaders d’opinion au Burkina Faso doivent militer dans un parti politique

    • Le 20 avril 2010 à 18:10, par wend waoga En réponse à : APEKIRA GOMGNIMBOU, APICULTEUR A PO : "Pourquoi j’ai boudé la Journée nationale du paysan"

      Toutes mes félicitations à mr Apekira,et mon soutien reste indéfectible jusqu’à ce qu’il ait fait le contraire de ce comportement qu’il a aujourd’hui ! Quand aux forumistes qui s’insurge contre le fait qu’il milite dans un Parti,je propose qu’ils ouvrent l’oeil juste sur deux choses:d’abord,celui de savoir si oui ou non le Parti au pouvoir a fait ses preuves en matière de bonne Gouvernance ? S’ils trouvent que oui,je peux comprendre leur insurection contre mr Apekira ! S’ils trouvent que non,alors qu’ils ne soient pas étonnés de voir ce monsieur militer dans un Parti dont le programme réflète un tant soit peu à ses aspirations de citoyen qui sait ce qu’il veut ! Ce dont nous devons etre conscients,ce n’est pas seulement faire partir un gouvernement incompétent,mais il s’agit de foutre dans le crane du gouvernement remplacant,le sort qui l’attend si jamais il ne fait pas mieux que son prédécesseur ! Et jusqu’à preuve du contraire,je démeure convaincu que ce n’est pas en boudant ceux que nous n’avons pas encore vus à l’oeuvre,à cause de minables scandales de minables sous,que nous allons obtenir le gouvernement de nos aspirations ! Puisque c’est malsain de militer dans un Parti,que dire alors de ceux qui sont appelés à voter les Partis ? Faut-il rayer tout ce qu’il y a comme Parti politique sur le sol burkinabè,alors ? Ou bien vous etes surs de reconnaitre un Candidat irréprochable,quand bien meme il n’a pas encore été mis à l’épreuve ? Je suis bien curieux de savoir comment vous comptez mener les affaires du pays.Je n’ai jamais lu ou entendu ces genres de choses ! Comme ca,parcequ’on a une lecture claire et limpide des choses,on ne doit pas etre militant d’un Parti ! Autant dire que ceux qui militent dans les Partis sont des gens qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez,et que tout Parti politique est fait pour etre de la merde ! Dans ce cas,ne nous offusquons pas quand ca ne va pas,puisqu’on ne peut rien attendre de bon de la politique ! Quand meme ! Meme si vous etes des gens "dépechés" pour diluer la teneur de l’article dans la tete de quelques esprits faibles,il y a tout de meme une marge d’absurdité qu’il ne faut pas dépasser !

  • Le 21 avril 2010 à 14:11, par Burkina En réponse à : APEKIRA GOMGNIMBOU, APICULTEUR A PO : "Pourquoi j’ai boudé la Journée nationale du paysan"

    Ce parc animalier de Ziniare la,je veux savoir si c est l argent du proprietaire ou du contribuable qui l entretien ?

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