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CONQUETE COLONIALE DU 19e SIECLE : "Où sont–ils inhumés, nos résistants ?"

Publié le jeudi 15 avril 2010 à 03h39min

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Où sont enterrés les héros africains à la résistance coloniale ? Pour l’auteur des lignes qui suivent, cette question doit trouver une réponse à la faveur du cinquantenaire des indépendances

Au moment où la plupart des pays africains célèbrent le cinquantenaire de leur accession à l’indépendance, nous venons contribuer à lever le voile sur un pan de notre passé colonial. La question qui nous perturbe depuis et dont on parle rarement est de savoir dans quelle partie du monde sont enterrés nos vaillants résistants à la conquête coloniale. Dans les ouvrages d’histoire, on s’est toujours contenté de dire que tel résistant vaincu a été exilé ou déporté dans tel ou tel pays. Cette réflexion que nous partageons peut paraître incongrue, voire dépassée au moment où les Africains ont d’autres préoccupations qui s’appellent lutter contre la faim, les maladies et la soif. Mais nous voulons dire que l’homme vit aussi de passé pour comprendre le présent.

Nous voulons enfin savoir la suite de l’histoire du massacre de nos résistants par les colonisateurs entre 1830 et 1900. Les Africains que nous sommes peuvent–ils un jour espérer recevoir les restes de leurs héros de la résistance à la colonisation pendant que l’on parle de culture, d’identité nationale dans un certain nombre de pays européens, colonisateurs autrefois ? Les pays comme la France, l’Allemagne, l’Angleterre l’Espagne, et le Portugal… peuvent–ils éclairer la lanterne de ces nombreux Africains qui attendent de connaître la vérité historique pour découvrir cette face cachée de la conquête coloniale ?

1 – Les causes de l’impérialisme européen au XIXe siècle

Le XIXe siècle est marqué par l’expansion européenne dans le monde. Bénéficiant de la supériorité technique, le "vieux continent" veut s’assurer des débouchés économiques, des réserves de matières premières pour l’industrie et des positions stratégiques. Les Européens prétendent aussi coloniser pour civiliser les populations et améliorer leur sort. A ce sujet, en France, Jules Ferry, président du Conseil, dans un discours à la Chambre des députés le 28 juillet 1885, affirme : "Il y a un second point que je dois apporter… : c’est le côté humanitaire et civilisateur de la question… Les races supérieures ont un devoir vis-à-vis des races inférieures. Je dis qu’il y a pour elles un droit parce qu’il y a un devoir de civiliser les races inférieures…" En Angleterre, il y a cette volonté de dominer le monde. Ainsi Rudyard Kipling, écrivain anglais, parle de "fardeau de l’homme blanc". Au XIXe siècle, l’Europe parcourt le monde. Le continent africain considéré comme "terre vacante", donc sans propriétaires, est en proie aux envahisseurs. La conférence de Berlin de 1885 aplanit les divergences entre les conquérants et ouvre la voie au "scramble" ou "la course au clocher" ; en clair, à la conquête coloniale. En Afrique, les grands bâtisseurs de l’empire colonial sont : Pierre Savorgnan de Brazza qui installe l’influence française au Congo. Cecil Rhodes pour l’Angleterre est chargé de contrôler l’Afrique du Sud minière. Mais face à cette invasion, les peuples d’Afrique opposent une résistance farouche, malgré un armement artisanal.

2 – Dans les pays de la Guinée forestière : Almamy Samory Touré

Il est né vers 1830 à Manyambalandougou dans les environs de Kankan en Guinée Conakry en pays mandingue. On peut affirmer qu’il fut le plus grand résistant à la conquête coloniale en Afrique de l’Ouest. De 1881 à 1890, il affronte avec bravoure le colonialisme français et anglais. L’Almamy Samory Touré met sur pied une armée solide. Il conquit des Etats dans le pays mandingue pour former l’empire du Bissandougou. En 1891 le général français Archinard qui a chassé de Ségou, Ahmadou, le fils de El Hadj Omar en 1890, attaque la ville de Kankan, l’une des principales villes du royaume. Samory résiste pendant quelques années avant de fuir vers Kong en Côte d’Ivoire. En 1895, il prit et détruisit la cité commerçante et musulmane de Kong pour la punir d’avoir fait alliance avec les Français. Samory Touré assiégea Sikasso, capitale du royaume du Kénédougou au Mali actuel, marcha sur Bobo Dioulasso, détruisit Noumoudara, capitale du pays tiéfo au Burkina Faso. Mais à l’arrivée des Français à Diébougou dans la Bougouriba, Samory se retira à Guélémou en Côte d’Ivoire. C’est là qu’il fut arrêté le 29 septembre 1898 par le colonel Gouroud. Traîné au Sénégal, il fut déporté à N’djolé au Gabon où il mourut en 1900. C’est tout ce que l’on sait aujourd’hui de ce grand combattant africain. On se demande encore en 2010 où est enterré l’Almamy Samory Touré. A N’djolé au Gabon ou dans une ville française en métropole ou en outre–mer ? Où se trouve son fils Sarankegny Mory arrêté en même temps que son père ? Tout le continent africain attend toujours la lumière sur cette déportation de Samory Touré et de son fils.

3 - Dans les pays du Bénin : Béhanzin

Le roi Béhanzin s’opposa farouchement à l’occupation de son pays, le Dahomey. Il déclarait : "Le Roi Danhomé ne donne son pays à personne". En 1891, le colonel Dodds avec 3 000 hommes reçoit l’ordre d’occuper Abomey, la capitale du Dahomey. Le 18 novembre 1892, Dodds pénètre dans Abomey. Béhanzin est capturé en janvier 1894 et déporté à la Martinique aux Antilles puis à Blida en Algérie avec ses 3 femmes, son fils et ses 2 filles. Il mourut en 1906. C’est la fin de l’histoire de la résistance coloniale au Dahomey. Le souverain et sa famille ont–ils leurs restes à Blida en Algérie ? La question reste toujours posée.

4 - Dans les pays du Ghana : Prempeh

Dès 1874, les Anglais réussissent à prendre Kumassi, la capitale du pays ashanti. Ils imposent un traité au roi Koffi Karikari. Plus tard, le roi Kwaku Dwa II dit Prempeh rejeta ce traité. Il fit savoir à la reine d’Angleterre que l’Ashanti "était un pays indépendant et qu’il n’avait pas besoin de la protection d’un autre pays". Le roi Prempeh est trompé par les Anglais. Ainsi, ayant demandé à négocier avec lui, ils le surprirent avec une armée. Prempeh est arrêté en 1896 et déporté en Sierra Leone, puis aux Seychelles ainsi que la reine mère et les principaux dignitaires. Prempeh serait revenu de son exil en 1926. Est–il revenu dans son pays avec la reine mère et les principaux dignitaires ? D’autres seraient–ils morts et enterrés aux Seychelles ?

5 - Autour du lac Tchad : Rabah

Il était un général d’armée au service du gouverneur égyptien du Bahr el Ghazal. Il se révolta contre son chef. Rabah était hostile à la présence des Anglais dans la région. En 1892, il bat le sultan du Baguirmi au Tchad qui, pour échapper à Rabah, réclame le protectorat français. En 1893, il vainc le Chéhou du Bornou et constitue un vaste empire autour du lac Tchad. Les Français qui convoitaient la région du lac Tchad y envoient 3 colonnes militaires. En avril 1900, Rabah livre bataille à la mission Foureau à Kousseri dans laquelle il périt. Les militaires français tranchèrent sa tête qu’ils emportèrent certainement. Son fils Fadel Allah tenta de poursuivre la lutte, il eut aussi la tête tranchée. Les têtes tranchées de Rabah et de son fils sont–elles quelque part en Afrique, en Europe ou dans les Antilles ? La vérité est toujours attendue.

Conclusion

Au terme de cette réflexion, on peut affirmer que la période coloniale renferme toujours des zones d’ombre. La lutte des résistants africains à cette conquête coloniale s’est terminée par le massacre, l’exil et la déportation de ces derniers. La grande question qui demeure sans réponse à l’issue de cette réflexion est de savoir où sont enterrés nos héros à la résistance coloniale. Y a-t–il espoir que les colonisateurs d’autrefois remettent leurs restes aux peuples africains pour des obsèques dignes de ce nom ? A quand la réparation de tous ces torts commis pendant la période coloniale ? Le cinquantenaire de l’indépendance de la plupart des pays africains peut–il contribuer à faire découvrir davantage cette page noire de la conquête coloniale ?

Adama COULIBALY, professeur d’histoire-géographie Lycée départemental de Toussiana cool_addams@yahoo.fr

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Vos commentaires

  • Le 15 avril 2010 à 08:26, par Paris Rawa En réponse à : CONQUETE COLONIALE DU 19e SIECLE : "Où sont–ils inhumés, nos résistants ?"

    Une idée : Que les professeurs d’histoires s’associent avec toutes les universités en Afrique de l’Ouest pour demander à la France d’ouvrir aux chercheurs les archives coloniales pour éclairer les zones d’ombres. Et puisque Sarkozy aime parler de tourner la page de l’histoire coloniale, il faut lui proposer de lire enfin la totalité de cette page pour pouvoir la tourner.

    Une protestation : Réclamer l’accès à ces archives serait beaucoup plus malin et aurait beaucoup plus de sens que répondre à l’invitation de Sarkozy faite à nos présidents et à nos armées de venir à Paris pour fêter les indépendances de nos pays en marge de la fête nationale de la France le 14 juillet prochain.

    - On a l’impression que sans réfléchir à l’aspect symbolique de cette affaire, nos dirigeants salivent déjà devant les millions d’euros que Jacques Toubon (chargé de l’organisation de la fête française) exhibe sous leur nez. En plus, ils vont bien manger à la table de la fête nationale de la France coloniale pour fêter l’Afrique indépendante. La HONTE !

    - C’est vraiment la fête de la honte sans nom quand on sait que Sarkozy est venu en terre africaine (au Sénégal) pour nous dire que l’homme Africain n’est pas assez entré dans l’histoire. Eh bien voilà que nos chefs d’Etat et nos armées vont être complices avec le même Sarkozy pour nous sortir de notre propre histoire. Depuis quand, et où a-t-on déjà vu un pays aller fêter son indépendance en terre étrangère ? Pendant l’occupation nazie, Brazzaville était la capitale de la France-Libre et depuis la terre africaine la bataille a été organisée pour libérer la métropole. Depuis cette libération, la France est-elle venue célébrer sa fête nationale en Afrique ? Pourquoi faut-il que l’Afrique aille à Paris pour fêter son indépendance vis-à-vis de la France en marge de la fête nationale de celle-ci ?

    - A-t-on besoin d’être orgueilleux pour refuser ce qui n’est qu’humiliation et attitude négationniste ? Comment ces chefs d’État qui, par orgueil, estimaient que la CPI doit respecter la souveraineté de nos pays et ne pas inculper nos dictateurs encore au pouvoir, comment ces chefs d’État espèrent-ils faire respecter l’Afrique, si pour un oui ou un non ils sont prêts à aller nous humilier à Paris le 14 juillet prochain. Pourquoi l’UA ou la CEDEAO ne protestent pas ? Pourquoi n’organisent-elles pas une fête commune des 50 ans d’indépendance de tant de pays ? Où est passé l’intégration africaine ? Uniquement dans les discours ?

    Celui qui ne sait jamais ou ne peut jamais dire NON n’est pas libre et encore moins, indépendant

  • Le 15 avril 2010 à 11:12, par Le Lion En réponse à : CONQUETE COLONIALE DU 19e SIECLE : "Où sont–ils inhumés, nos résistants ?"

    Félicitation ! C’est vraiment le moment de poser ces genres de questions à qui de droit. On ne devrait pas pouvoir fêter avec eux tant qu’ils ne nous auront pas dit la vérité sur tous ces crimes. De toute façon cet anniversaire doit être vu et vécu différemment. Eux, ils chantent leurs crimes ; Nous, nous pleurons nos victimes et nos cultures. Oh ! Illustres africains ! Vous aviez raison de résister. Si vous saviez ce qu’ils ont fait de nous après vous : des esclaves mentaux, malades d’être rejetés par eux et de ne plus savoir notre identité. Vous aviez raison de résister. Ils ont transformé votre cher continent en ’’une poubelle’’ : poubelle de leurs cultures, poubelles de tout ce qu’ils ont à jeter (lits, vêtements, véhicules, ordinateurs, chaussures, usines, livres, films, armes… et mêmes leurs déchets toxiques). Et si vous saviez comment on les utilise sans honte ! Même les armes, ils nous encouragent les guerres et les coups d’états pour consommer leurs munitions. Nos vies sont comme une célébration des louanges de ces anges qui vivent au paradis. Nous sommes rares à nous rappeler de vous comme Monsieur Coulibaly Adama, tellement nous n’avons que leurs louanges dans les bouches : OH ! Le Blanc !

    kb@zcp.bf

  • Le 15 avril 2010 à 11:39, par wendinkonta En réponse à : CONQUETE COLONIALE DU 19e SIECLE : "Où sont–ils inhumés, nos résistants ?"

    Salut !Vous êtes vraiment un homme de culture et par conséquent le poste occupé est mérité.Il reste à trouver des mésures d’accompagnemets que ça soient finançière ou materielle afin que de telles reflexions puissent se repentir partout dans le monde.J’ai mal tout simplement parce que je ne sais pas à quel point vous exprimer mes sentiments de joie suite à cette lecture.Je vous félicite et je prie le Tout Puissant de vous donner les moyens necéssaires pour l’atteinte de vos objectifs qui sont gages de développement.

  • Le 15 avril 2010 à 12:03, par Le Président Blaise COMPAORE En réponse à : CONQUETE COLONIALE DU 19e SIECLE : "Où sont–ils inhumés, nos résistants ?"

    Merci beaucoup à Monsieur COULIBALY pour ce cours d’histoire.
    et suis très content de savoir qu’il y a encore des gens qui se préoccupe de cette page noire de notre histoire à tous.
    Car à dire vrai, autant nous réclamons de nos dirigeants actuelles la lumière sur leurs crimes on doit le faire aussi à l’endroit de leurs pères spirituels.
    Dans ce cours d’histoires j’ai pu noter avec regret que les français ont été les plus sanguinaires et cela me dégoute quand je pense auj parler leurs sale langue.

    j’aurais tout donner pour que notre pays change de langue officielle comme l’a fait le rwanda de paul kagamé. car ne dit-on pas que parmi deux maux il faut choisir le moindre ?

    revenant aux obsèques de nos valeureux aïeux il faut que cela soit constituer en plate-forme revendicative à laquelle on y ajoutera la régularisation des situations des familles des anciens combattants.

    Que son excellence,Blaise COMPAORE, le Président de l’Afrique de l’Ouest, pardon du Burkina, passé maître doctor honoris faiseur de paix ajoute cela à son agenda déjà trop chargé.
    certainement que Wade, pardon le président le plus "intelligent d’Afrique" ajoute donc une statut pour tous ces héros. certainement qu’il aura beaucoup plus de droits d’auteurs !!!!!!

    la France, la France quel nom qui a fait mal à l’Afrique et qui continue de le faire !!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 15 avril 2010 à 13:24, par bombiri En réponse à : CONQUETE COLONIALE DU 19e SIECLE : "Où sont–ils inhumés, nos résistants ?"

    Vous avez parfaitement raison. Au lieu que des Africains aillent en france pour feter le cinquantenaire de leur "independance", ils feront mieux de chercher a rehabiliter les heros africains qui sont morts dans leur combat contre le colon.Nos chefs d’etat sont vraiment ridicules.ils ne se genenr pas d’exhiber notre situation humiliante de neocolonisés. Pourquoi la france ne fete-t-elle pas l’anniversaire de l’independance avec l’Algerie ou l’indochine(actuel vietnam) ? Qui parle de naba wobgo qui a été le mogo naba à dire de façon catégorique "non" au colon ?
    "pleure oh pays bien aimé !"

  • Le 15 avril 2010 à 14:34 En réponse à : CONQUETE COLONIALE DU 19e SIECLE : "Où sont–ils inhumés, nos résistants ?"

    Le travail que vous demandez relève moins des historiens que des mémoralistes. Ce qui fait que vous trouvez moins de réponses dans les travaux connus. Par contre, l’historien ne peut pas ignorer la demande sociale et saisi, il apportera les réponses idoines. Les Etats, par contre, ont à entretenir le devoir de mémoire et de ce fait peuvent orienter les recherches par l’octroi de moyens ou de bourses. Là, on met le doigt sur les problèmes de nos pays : le "mangement" avant le savoir. On fête les cinquantenaires de nos pays mais combien d’historiens sont conviés dans l’organisation ou la diffusion des connaissances ? Les choses sont variées d’un pays africain à l’autre. Mais si vous prenez le cas du Burkina et demandez-vous qui a été convié à parler du passé récent ? Comien d’historiens burkinabé ou travaillant sur le Burkina ont posé leur séant face au public ? Combien de personnes travaillant sur le Burkina (travaux significatifs sur ce pays) ont eu voix au chapitre et pourtant beaucoup de personnes ont parlé et mieux sont même venus de l’extérieur. C’est dommage, blessant et grossier. Quand il s’est agi de trouver les compétences, les vraies,pour Loropéni, on a su débusquer le prof Kiéthéga qui a livré la marchandise. Au niveau Africain, les historiens sont prêts à vous répondre s’ils ne l’ont déjà fait dans leurs publications, qui je vous le concède sont moins connues du grand public. Les historiens collent moins à l’actualité à cause de l’érudition qui leur est demandé autrement tout ce que vous voulez peut très rapidement répertorié par un bon historien. Wade voulait des choses sur les tirailleurs en moins de 2 semaines, il a eu les réponses et un film. Bon courage sur les chemins tortueux de la quête du savoir.

  • Le 16 avril 2010 à 04:22, par le SURVIVANT En réponse à : CONQUETE COLONIALE DU 19e SIECLE : "Où sont–ils inhumés, nos résistants ?"

    Almamy Samory Touré pour une analyse intellectuellement HONNETE fut un terrible CRIMINEL Djiadiste ki attaquait et detruisait INJUSTEMENT des pauvres villages Africains au nom du DJIADE islamique de ce fait il est indigne d’etre consideré comme un hero AFRICAIN à la résistance coloniale il combattait les colons et meme avant ces colons les pauvres villages innoncents pour la seule et unique raisons qu’ils etaient des MECROYANTS (kafirs) ou traitres à sa cause islamiste alors pour le respect à la MEMOIRE des pauvres victimes du SAMORYSME et du colonialisme j’invite la conscience Negro-Africaine à CONDAMNER et à BANNIR definitivement le nom de ce maudit ISLAMISTE de la liste des dignes fils d’Afrique ki avec ames et corps ont combattu pour la cause de leurs peuples.bref l’histoire rappelle les RESPONSABILITÉS elle n’est pas une ideologie

    • Le 20 avril 2010 à 17:02, par MoustaphBar En réponse à : CONQUETE COLONIALE DU 19e SIECLE : "Où sont–ils inhumés, nos résistants ?"

      je crois que le survivant dois se mefier de ce qu’il a appris comme cours d’histoire ; l’histoire qu’il évoque a été écrite par les colons. Il s’agit de l’histoire du vainceur qui ne peut écrire qu’en sa faveur ! sinon la colonne Voulet-Chanoine a fait beaucoup de victimes dans leur périple mais ils ne sont pas considerés comme criminels par ceux qui qualifient Samory de criminel et cruel.
      Je vous prie d’analyser les choses avec beaucoup de reserve et éviter d’évoquer des histoires de réligions car on connait les états théocratiques et ceux qui les ont crés !

      • Le 21 avril 2010 à 01:23, par le SURVIVANT En réponse à : CONQUETE COLONIALE DU 19e SIECLE : "Où sont–ils inhumés, nos résistants ?"

        arretons de voir la main du blanc partout meme nos propres Griots en parlent donc assumons objectivement nos RESPONSABILITÉS au lieu de vouloir à chaque temps se faire passer pr des saints dans l’obscurité si Voulet-Chanoine fut un cruel CRIMINEL il le fut pour la cause et pour la defense des interets de sa patrie la France mais il en est rien de meme pour ce Maudit Imam Samory ki massacrait et pillait les pauvres peuples Africains au nom de son Djiad islamique aux dires de nos GRIOTS traditionnels ce Maudit imam sur tout ses passages faisait plus de victimes INNONCENTS ke le colon.Mr Moustaphbar massacrer piller et incendier des pauvres villages entiers pour l’extention de l’islam n’a rien a voir avec la cause Afrikaine et combattre egalement le colon pour defendre cette meme cause n’a rien a voir egalement avec la resistence coloniale et c’est pourkoi d’ailleurs l’histoire et la memoire des peuples Negro-Africains doit retenir ce monsieur comme etant un vertable CRIMINEL au sens propre du terme au meme pied d’egalité ke ses semblables comme Hitler Mussolini Stalin etc etc vu de l’autre coté par l’histoire en Europe bref Samory contrairement à ses pairs Ciminels colons ki commettaient leurs Crimes au nom de leurs interets supremes à savoir leurs Etats lui Samory massacrait ses propres freres au NOM des ses interets RELIGIEUX donc PERSONNEL voilà pourkoi il doit paraitre plus meprisable aux yeux des Africains intellectuellement honnetes meme si terme meprisable parait plus faible pour un maudit BRIGANT de son rang

        • Le 13 octobre 2010 à 18:12, par MALCOM X En réponse à : CONQUETE COLONIALE DU 19e SIECLE : "Où sont–ils inhumés, nos résistants ?"

          Tu racontes du n’importe quoi. Tu ne connais même pas les BA de l’histoire coloniale de l’Afrique.Après nous avoir quitté formellement, après avoir colonisé le corps ,l’esprit,l’âme, le colon façonne maintenant tout notre être. Et toi en premier lieu.L’Afrique n’est même pas indépendante. Le colon continue son oeuvre à travers le néocolonialisme, la france-afrique et ses valets les plus redoutable. Alors,libère toi.

  • Le 10 février 2015 à 21:05, par aida drame En réponse à : CONQUETE COLONIALE DU 19e SIECLE : "Où sont–ils inhumés, nos résistants ?"

    bien c’est bon

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