Bibliothèque Martin-Luther-King : Une ressource didactique pour professeurs d’anglais
L’ambassade des Etats-Unis au Burkina, à travers sa bibliothèque Martin-Luther-King, a organisé dans la matinée du vendredi 09 avril 2010 une session de formation à l’intention d’une vingtaine de professeurs d’anglais. Cela, afin de leur apprendre comment, à partir du site web de la bibliothèque, ils peuvent accéder à d’autres sites exploitables au profit des élèves.
Fidèle à son programme de promotion de la langue de Shakespeare dans notre pays, l’ambassade des Etats-Unis au Burkina Faso, à travers sa bibliothèque Martin-Luther-King, ne cesse d’initier des sessions d’information et de formation au profit des élèves (ceux de la classe de terminale), étudiants et des professeurs d’anglais.
La présente formation, du 09 avril 2010, de professeurs d’anglais, toutes des femmes répond à cette logique. A la seule différence que cette matinée d’échanges, maintes fois reportée, entre dans le cadre de la célébration de la Journée de la femme.
Par cette rencontre, la bibliothèque, à en croire madame Lynn Hanson Ouédraogo, directrice du Centre américain de langue, voulait être en conformité avec le thème du 8-Mars dernier qui posait la problématique de la femme et de l’alphabétisation.
S’étant déroulée dans la nouvelle bibliothèque, plus spacieuse, située dans les nouveaux locaux de l’ambassade à Ouaga 2000, la formation visait à faire découvrir aux enseignants les nombreuses ressources du centre, dont son site web.
Dans la pratique, la formation a consisté, entre autres, à montrer aux professeurs comment, en utilisant le site de la bibliothèque, rechercher des informations sur le net, et des sites enrichissants pour la préparation de leurs cours.
En somme, cette rencontre visait à permettre aux enseignants d’accéder aux ressources diversifiées qu’offre la bibliothèque Martin-Luther-King, à travers sa connexion internet.
Cet outil vient renforcer les 4 000 livres du centre qui traitent de littérature, d’économie, de fiction, d’études américaines, d’histoire et de géographie, d’art. Cette connexion au reste du monde vient consolider aussi les autres produits de la bibliothèque tels les revues de presse, les disques compacts, et donne l’occasion d’établir des échanges interactifs tels les forums que veut initier Mme Françoise Sidibé, directrice de la bibliothèque.
La rencontre du vendredi dernier est le début d’une série de formations organisées sur tout l’ensemble du territoire national.
Nankoita Dofiniro
L’Observateur Paalga