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Article 37 : "Ne prenons pas l’ombre pour la proie"

Publié le mercredi 14 avril 2010 à 11h42min

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Les réactions relatives au fameux article 37 de notre Constitution font toujours rage et font des choux gras des journaux. Les déclarations se succèdent indéfiniment, alimentant ainsi les débats. Voici la partition du président du Rassemblement patriotique du Faso (RPF) Abraham Nignan à ce sujet.

Le Rassemblement patriotique du Faso (RPF), après des mois d’observation de la situation politique nationale, sort une fois de plus de son silence pour tirer la sonnette d’alarme et appeler les Burkinabè à prendre leur avenir en main. Il y a de cela 5 ans, nous appelions nos compatriotes à revendiquer un référendum avant tout scrutin dans notre pays.

5 ans que nous demandions également aux partis politiques de ne pas prendre part aux différents scrutins organisés par le pouvoir en place, étant donné que tout était planifié par Blaise Compaoré et son parti, le CDP, pour garder encore le pouvoir et piller les biens du pays. Nous demandions également que la constitution burkinabè soit revue, relue et corrigée comme il se doit.

Nos différents appels n’ont eu aucun écho. Alors, nous demandions aux partis politiques de se retirer de tout scrutin pour éviter d’être des complices du CDP devant l’histoire. Nous ajoutions que tout parti politique qui irait aux différents scrutins serait considéré comme complice du CDP et ennemi du peuple. Une fois de plus, notre appel n’a pas eu d’écho.

Nous ne sommes pas pour autant restés silencieux. Nous avons demandé aux Burkinabè, en général, et en particulier aux partis politiques, de ne pas reconnaître la légitimité de Blaise Compaoré. Cela n’a également eu aucun effet...

Aujourd’hui, la situation politique nationale montre que nous avions raison sur tous les plans : la machine CDP est toujours en marche ; les partis politiques dits de l’opposition continuent de s’entre-déchirer pour les miettes de pouvoir qui leur sont jetées ; le peuple croule sous le poids des taxes et de la pauvreté ; Blaise Compaoré s’enracine de plus en plus au pouvoir, et le débat sur l’article 37 de la constitution est lancé et occupe la une des journaux depuis des mois.

Encore une fois, le RPF sort de son silence pour éclairer la lanterne des Burkinabè et leur montrer qu’il n’est jamais trop tard pour se rattraper et bien faire. L’article 37 n’est pas un problème pour la démocratie au Burkina. C’est notre constitution elle-même qui en est un.

Malheureusement, c’est uniquement le RPF d’Abraham Nignan qui s’en est rendu compte et qui a tout mis en œuvre pour attirer l’attention des Burkinabè sur la question et ce, depuis 2005.

Toutes les constitutions ne sont pas faites pour permettre l’alternance démocratique, en particulier la constitution burkinabè, qui n’est rien d’autre qu’un testament taillé sur mesure pour Blaise Compaoré. Alors, ne soyons pas étonnés aujourd’hui de voir le CDP manipuler ce document à sa guise.

Peut-on empêcher une personne de modifier son testament comme il le veut ? Tous ceux qui s’érigent aujourd’hui contre la modification de l’article 37 ne sont rien d’autres que des comédiens à la solde du CDP.

Où étaient-ils quand, en 2005, nous leur demandions de s’aligner tous derrière Abraham Nignan et le RPF pour faire barrière au CDP et faire échouer la stratégie mise en place par le parti au pouvoir ? Aucun leader d’opinion, aucun leader politique, aucun responsable coutumier ou religieux n’a osé lever le doigt pour nous apporter son soutien.

Alors, qu’on arrête de nous divertir avec des déclarations qui n’ont plus aucune utilité. Que ceux qui n’ont pas osé dire non restent à leur place ! Ce n’est pas le moment de quitter le navire, qu’ils ont eux-mêmes aidé à mettre à l’eau. Qu’ils assument... S’ils n’ont rien à dire, s’ils ne peuvent pas faire leur mea culpa, qu’ils se taisent à jamais.

Oui, nous le disons une fois de plus : l’article 37 n’est pas un problème. C’est la constitution burkinabè elle-même qu’il faut revoir, relire, changer...

Renier la Constitution actuelle

Nous sommes le seul parti politique au Burkina à ne pas avoir reconnu et à ne pas reconnaître la légitimité de Blaise Compaoré et les résultats de toutes les élections organisées au Burkina depuis sa prise du pouvoir. Nous l’avons toujours clamé haut et fort dans la presse burkinabè.

Si nous voulons une véritable démocratie au Burkina, il nous faut renier la constitution actuelle du Burkina. IL nous faut une constitution claire, une constitution qui ne pourra être modifiée pendant au moins une période de 50 ans. Et c’est au peuple de faire une telle proposition.

Nullement au parti au pouvoir, à Blaise ou à ceux qui veulent que Blaise reste au pouvoir afin qu’ils puissent piller les biens du pays. La constitution de 1991 n’a pas été voulue par Blaise au début. Il l’a acceptée malgré lui, car le vent du changement, le vent de la démocratisation soufflait à l’époque sur le continent africain. Il l’a acceptée sous les conseils de son parrain de l’époque, feu le président Félix Houphouët-Boigny. Il l’a acceptée après avoir aperçu les failles faites sciemment dans les textes par ses complices.

Le problème de la démocratie au Burkina, ce n’est pas l’article 37, mais le contenu de la constitution elle-même. Si la constitution elle-même avait un contenu clair, nous n’en serions pas à nous poser des questions telles que : « Qui succédera à Blaise ? ». Si les textes étaient clairs, Blaise ne serait plus au pouvoir à ce jour.

C’est notre loi fondamentale qui devait répondre à la question relative à la succession de Blaise. Si elle n’arrive pas à y répondre, c’est qu’il y a anguille sous roche. La constitution actuelle est faite pour masquer, déguiser la dictature de Blaise Compaoré. Et c’est au peuple de reprendre ce qui lui revient de droit.

C’est au peuple de proposer une constitution et des textes clairs. L’heure n’est plus à demander des comptes à Blaise Compaoré. Si nous voulons une vraie démocratie dans notre pays, il nous faudra renier la constitution actuelle. Nous devrons aller au référendum pour avoir une constitution avec des bases claires et acceptées par tous les Burkinabè. Il nous faudra exiger un référendum 6 mois avant la présidentielle.

Poussons Blaise Compaoré à rétablir lui-même la vraie démocratie au Burkina à travers ce référendum. Ce sera un défi pour lui. Et s’il arrive à réaliser cela, nous ne lui demanderons pas de compte. Et ceux qui sont morts pour une véritable démocratie au Burkina seraient fiers de lui et de notre peuple.

Le RPF ne demande pas justice pour feu le capitaine Thomas Sankara et pour feu Norbert Zongo. Réclamer justice pour ces illustres disparus, ce serait dire qu’ils sont morts pour rien. Aujourd’hui, ces personnes disparues sont une fierté pour nous et ont été d’un apport considérable pour la bonne image qu’on garde de notre pays à travers le monde.

La presse privée peut maintenant donner son point de vue sur tous les sujets brûlants. Elle peut aborder des questions que ne pouvaient aborder Norbert Zongo en son temps. Les différents sujets abordés aujourd’hui dans la presse privée attestent que Norbert Zongo n’est pas mort pour rien. Nous compatissons à la douleur des familles de ces illustres disparus. Il est vrai que la justice aidera à soulager leurs douleurs, mais tout montre aujourd’hui qu’ils ne sont pas morts pour rien. Et le RPF continuera de leur rendre hommage.

Un vrai sankariste ne réclame pas le pouvoir

Le RPF est foncièrement contre le fait que des Burkinabè utilisent les noms de ces héros burkinabè pour se faire un nom ou une place. Le RPF s’érige ainsi contre le fait que Maître Sankara ait utilisé indûment le nom de Sankara pour se faire une place sur la scène politique au Burkina. Nous nous insurgeons contre le fait que des personnes qui se disent responsables construisent leur popularité sur le malheur des autres.

Il voulait devenir chef de file de l’opposition, il y est parvenu, mais à quel prix. Un vrai sankariste ne réclame pas le pouvoir et la force à travers ce qui est sur « le papier ». C’est le peuple qui devrait lui faire confiance et lui confier le pouvoir. Maître Sankara fait aujourd’hui la honte du sankarisme. Il n’a rien d’un sankariste, et cela peut être prouvé.

Il doit aujourd’hui sa force, la place qu’il occupe à l’arrangement qu’il a fait avec Blaise Compaoré et le CDP. Un vrai sankariste n’aurait pas eu que 100 000 voix à la dernière élection présidentielle. Avec 100 000 voix à l’élection présidentielle, comment s’est-il arrangé pour avoir 4 députés à l’Assemblée nationale ?

Les partisans de Sankara se limiteraient-ils au nombre de 100 000 ? Il était de ceux qui se sont opposés à la candidature de Blaise Compaoré à la dernière présidentielle. Il a été ensuite de ceux qui ont protesté devant la Cour Constitutionnelle après les résultats de la dernière présidentielle. Pourquoi se retrouve-t-il aujourd’hui à l’Assemblée Nationale en tant que chef de file de l’opposition ?

Nos différents appels lancés à leur endroit pour les rappeler - lui et ses acolytes - à l’ordre ont été vains. Leur silence, leur collaboration avec le pouvoir en place sont considérés comme une non-assistance à personnes en danger. Et qu’ils quittent ou non le navire CDP, nous considérons qu’ils ont poignardé le peuple dans le dos et qu’ils sont des ennemis du peuple. Alors, qu’ils arrêtent de salir le nom de Thomas Sankara. Oui, honte à Maître Sankara !

En retour, je félicite Maître Gilbert Ouédraogo pour sa franchise depuis son entrée dans la politique. Il a toujours laissé voir sur quel pied il danse. Ne dit-on pas que dents pourries valent mieux que bouche vide ? Il a toujours agi à visage découvert. Il a demandé de voter Blaise Compaoré à la dernière présidentielle, mais pas de voter le CDP pendant les municipales et les législatives.

Il a agi en toute franchise, et notre parti le félicite pour cela. Nous le remercions également pour son attitude philosophique après son éviction de la tête de l’opposition burkinabè. Il a tout simplement laissé Maître Bénéwendé et l’Assemblée nationale avec leur conscience. Car ce n’est pas à l’Assemblée nationale de choisir le chef de file de l’opposition, mais plutôt au peuple. En 2005, le RPF a appelé les partis dits de l’opposition à boycotter les élections.

Aucun n’a suivi nos conseils. Nous considérons depuis lors tous les partis qui ont pris part à ces différents scrutins comme étant des traîtres. Ils ont tous participé au viol collectif de notre loi fondamentale. Et le peuple leur demandera des comptes pour cela. Aussi, nous demandons à l’Assemblée nationale de voter une loi interdisant aux partis qui soutiennent le régime en place de participer (ou de se présenter) à tout scrutin présidentiel, législatif ou municipal.

L’homme s’est agrippé au pouvoir

Il n’est jamais trop tard pour bien faire, comme on aime à le dire. Aussi, le RPF et Abraham Nignan appellent les Burkinabè à se lever tous afin qu’on prépare le départ de Blaise Compaoré. L’homme s’est agrippé au pouvoir parce qu’il a peur d’être jugé pour tout le mal qu’il a fait aux Burkinabè. Si nous voulons une vraie démocratie, renions la présente constitution, allons au référendum.

Adoptons une constitution avec des textes clairs. Une constitution avec des articles clairs qui sera expérimentée durant 50 ans sans être modifiée. Donnons la garantie à Blaise qu’il ne sera nullement inquiété après son départ. Il pourra peut-être être élu deux ou 3 fois de plus, ... mais l’homme passe, et le peuple reste. C’est ainsi que la démocratie burkinabè émergera et que les populations pourront vivre dignement de leurs revenus.

Pour finir, le Rassemblement patriotique du Faso demande à l’ensemble des patriotes de rester solidaires. Qu’ils utilisent la même stratégie qu’ils ont adoptée en 2005. Qu’ils refusent de s’inscrire sur la liste électorale. Cela amènera une fois de plus la classe politique à réfléchir.

On peut tromper un homme, mais pas tout un peuple, pas 14 millions de personnes. Patriotes, un proverbe de chez nous dit que « quelle que soit la grosseur de la marmite, le forgeron a prévu son couvercle ». Alors, tenons bon, la fin du pouvoir en place est très proche. Tôt ou tard, la justice, la vérité et la démocratie régneront.

Abraham Nignan

Président du Rassemblement patriotique du Faso (RFP)

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 14 avril 2010 à 12:17 En réponse à : Article 37 : "Ne prenons pas l’ombre pour la proie"

    J’ai lu la declaration de cet enieme parti et je suis reste sur ma faim, tant des questions se bousculent dans ma petite tete. Pour qui roule en fait Abraham Nignan ? Que cherche- t- il exactement ? Quelle est sa ligne politique ou ideologique, si ligne il y a ? Je me suis pose ces questions a cause des nombreux exemples d’amalgame que j’ai pu notes dans son ecrit. Et je comprends pourquoi il ne va jamais etre ecoute.
    Pour qui vous vous prenez pour nous retorquer, a nous, les citoyens conscients des dangers qu’ il y a a s’amuser avec un seul article ? L’ Article 37, voila la proie, le referendum et autres pommes d’ Atalante comme la "refondation", la 5 eme republique, voici l’ ombre que nous citoyens clairvoyantys et patriotes denoncons. Le mal n’est pas dans les articles, le ver est dans le fruit et ce fruit, c’est l’esprit de nos gouvernants actuels qui sont animes d’ un egoisme inacceptable. On pourrait y ecrire autant de constitutions qu’ on veut, il y aura toujiours des articles 37 nouvelles versions. Elles pourraient etre l’ article 1, 2 ou troi ou meme elles pourraient etre des Preambules mais elles ne seraient que modifiables a souhait.Il faut simplement que tous les citoyens honnetes fassent fron pour refuser meme le principe que notre Constitution puisse etre tripatouillee a l’ approche de chaque echeance juste pour qu’ un groupe se maintienne au pouvoir. Le danger du manuqe de la possibilite d’alternance, c’est que cela conduit directement a des confrontations violentes en politique. Que cela vienne de l’ intereiuer du parti au pouvoir ou des partis d’ opposition authentiques, pas les partis- saltimbanques qui veulent le beurre et l’argent du beurre en adoptant cette attitude ridicule de ne pas etre du parti presidentiel et ne point chercher a conquerir le pouvoir d’etat. Mais seuls les fous de partis veulent jouer le role authentique qui d’ un parti qui est deconquerir le pouvoir d’etat.
    Je suis donc etonne que Abraham puisse trouver une quelconque honnetete dans la posture inconfortable de l’ ADF- RDA et politico-moralement inacceptable. Veritable aporie.
    Une question pour faire court. Mr Abraham, etes- vous sur que si on va au referendum, ce que nous ne voulons pas en nous opposant a la modification de l’article 37 ne va pas se passer ? Clairement, nous ne voulons pas qu’ un seul homme reste au pouvoir pour plus de 3 0 ans car le Burkina Faso n’est pas un royaume, meme si dans le meme espace, il y a eu des royaumes qui ont brille dans l’histoire. Mais ca, c’est l’ histoire. Nous nous battons pour des principes. Parce que votre paix vous est si chere, vous permettez meme qu’ on fasse table rase de nos lois et de notre morale collective : Vous reconnaissez que lePresident Blaise a faute gravement sans nous dire exactement ce qu’ il a fait de si grave, et vous voulez que, cerise sur le gateau, on le laisse regner jusqu’a ce qu’ il n’ en veuille plus, si tant est que le pouvoir peut nous rassasier un jour. A ma connaissance, il n’a pas dit qu’ il a fait les choses dont vous le reprochez. Si c’etait le cas, ce serait tout a son honneurapres que la justice, puisque nous vivons dans un etat de droit l’ entende, le juge et le peuple a son tour, si etait condamne, pourrait prejuger de son amnestie. Mais on ne signe pas un cheque en blanc comme ca a quelqu’ un. Moi aussi j’aime la paix mais permettez moi de citer les paroles tres electrifiantes que l’ un des auteurs de la Constitution americaine a prononcee lorsqu’ il fallait aller en guerre contre la Couronne dans la revolution americaine : La vie est- elle si douce et la paix si chere qu’ il faille la payer au prix des chaines et de l’ esclavage ? Je ne sais pas ce que vous en pensez. Quant a moi, donnez- moi la liberte ou donnez- moi la mort" (Patrick Henry).
    Sincerement

    Kaa Ya Wooto.

  • Le 14 avril 2010 à 12:48 En réponse à : Article 37 : "Ne prenons pas l’ombre pour la proie"

    Il voit le manque d’engouement pour les inscriptions sur les listes électorales et, la veille de la date limite d’inscription, lance un appel pour que le gens ne s’inscrivent pas sur les listes. Pour venir dire après que c’est à son appel que le peuple n’est pas allé s’inscrire sur les listes. Honte à toi !

    En passant, je me demande si toi même tu n’es pas plutôt à la solde du parti au pouvoir ! Mais, rassure-toi, nous savons décrypter aujourd’hui tous ces manèges de garibouya que vous les politiciens mettez en oeuvre et voulez divertir le peuple malgré tout.

    Non à la révision de l’article 37. La constitution, elle pourra être relue après.

  • Le 14 avril 2010 à 13:10, par Ben Ischam En réponse à : Article 37 : "Ne prenons pas l’ombre pour la proie"

    RPF d’Abraham Nignan... Abraham Nignan et le RPF ... le RPF et Abraham Nignan... Qui connait un militant du RPF dans son voisinage parce qu’il me semble qu’il y a le RPF d’un côté et il y a Abraham Nignan de l’autre.

    En quoi la constitution elle-même est-elle le problème ? Je n’ai lu aucun argument.

  • Le 14 avril 2010 à 13:10, par woro En réponse à : Article 37 : "Ne prenons pas l’ombre pour la proie"

    Encore les Sankaristes. quand est ce que vous allez enfin cesser de vous denigrer les uns et les autres et vous unir pour le bonheur du peuple ? On a en marre de vos querelles et epargner de vos dechirements dont on veut plus en entendre parler. Honte a vous tous. de toutes les facons personne de vous n’est plus credible au sein de l’opinion car que pouvez vous diriger si vous ne pouvez meme pas vous entendre ou avoir de simples discussions constructives.
    Vous etes tous finis et je pense pas que vous pouviez plus rien encore obtenir du peuple

  • Le 14 avril 2010 à 15:56, par soumbala En réponse à : Article 37 : "Ne prenons pas l’ombre pour la proie"

    cher abraham,
    je ne connais pas philosophie de votre parti mais j’estime premièrement qu’un parti ne doit pas s’identifier à un individu (ndlr : RPF de abraham nignan) mais plutot à une idéologie.
    secondo un patriote doit avoir un discours convaincant et rassemblaire. non seulement le patriote doit arrivr à convaincre les masses populaires qu’il peut les conduire vers un lendemain meilleur, mais aussi lui mème doit ètre convaincu qu’il peut diriger cette masse dans cette voie. donc votre discours devrait plutot chercher à convaincre ceux que vous appelez les traites en 2005. c’est à ce niveau que s’impose le travail d’un patriote.
    si tu respectes vraiment la memoir de Nobert Zongo tu devrait savoir qu’il rejetait les compromissions sous toutes ces formes. donner une garantie à BC relève tout simplement de la compromission.

  • Le 14 avril 2010 à 16:57, par Paris Rawa En réponse à : Article 37 : "Ne prenons pas l’ombre pour la proie"

    « Poussons Blaise Compaoré à rétablir lui-même la vraie démocratie au Burkina à travers ce référendum. Ce sera un défi pour lui. Et s’il arrive à réaliser cela, nous ne lui demanderons pas de compte. Et ceux qui sont morts pour une véritable démocratie au Burkina seraient fiers de lui et de notre peuple »

    - Est-ce un doux rêve ou bien avez-vous vraiment les moyens de pousser Blaise Compaoré à faire ce que vous voulez ? Si vous avez la recette pour obliger Blaise, dépêchez-vous de la lui appliquer ! Le peuple n’attend que cela !

    - Vous devez être très fort je crois. A moins que ce soit une plaisanterie ! Mais dans ce cas méfiez-vous de trop faire rire Blaise ou de trop rire de Blaise, le rakiiré (parenté à plaisenterie) pourrait ne pas aller plus loin !

  • Le 14 avril 2010 à 18:02, par pioyipo En réponse à : Article 37 : "Ne prenons pas l’ombre pour la proie"

    Que dire de tel écrit ? C’est tout simplement pitoyable Monsieur NIGNAN Abraham.

    • Le 14 avril 2010 à 22:54, par Majord En réponse à : Article 37 : "Ne prenons pas l’ombre pour la proie"

      Dites moi Mr NIGNAN ! avez-vous vraiment des partisans dans ce pays ? Si oui, je suis vraiment triste pour eux.
      Votre écrit ne nous apprend rien de bon, sauf votre haine injustifiée à l’endroit de Maître SANKARA. Sachez que vous n’êtes pas obligé d’être contre cette révision, mais je vous prie d’avoir un minimum de respect pour ceux qui s’y oposent.

  • Le 14 avril 2010 à 18:38, par L’HOMME En réponse à : Article 37 : "Ne prenons pas l’ombre pour la proie"

    Bon j’arrête là ma lecture parce que votre article ne m’apporte pas grand chose. Je refuse de finir de le lire car vous manquez de respect à notre intelligence. Le discours est non seulement redondant, mais aussi fallacieux. Vous avez de grandes déclarations alors que vous ne dites rien dans le fond. S’il faut brûler la constitution, dites nous pourquoi, mais ne rester pas dans des affirmations vides et gratuites ! La plus grande paresse dans ce domaine est de se réfugier derrière "Le peuple" et sa souveraineté. Vous faites peur par vos propos messianiques. Et comme si cela ne suffisait pas, il nous fallait une cerise sur le gâteau : une querelle (comme vous en êtes les seuls spécialistes) ; vos querelles de chiffonniers m’ont convaincu que le sankarisme reste un concept à la recherche de ses repères. Je ne peux pas risquer de faire confiance à des apprentis sorciers, car le temps n’est pas aux balbutiements. J’avoue être contre une révision de l’art 37, mais je refuse de me prêter aux discours prophétiques .

    L’HOMME

  • Le 14 avril 2010 à 19:06 En réponse à : Article 37 : "Ne prenons pas l’ombre pour la proie"

    hahahahahahaha !!!!!!!! (Quand une vieille personne plume un poulet en riant, c’est qu’en réalité il pleure).
    Une litanie de prétentions. De grâce, jusque-là le combat pour la non-modification est bien engagé et des vrais arguments sont formulés. Moi je vous demande, M. Nignan, de ne pas donner l’impression que c’est un jeu où tous les plaisantins peuvent venir dire n’importe quoi. Ne tirez pas le débat vers le bas. Je vous le demande encore une fois. Vous pouvez vous chatouiller pour rire, ça n’engage que vous. Mais pour celà, trouvez un cadre qui s’y prête mieux. Nous on est concentré, il faut pas nous distraire. Non au charcutage de la constitution. Non, non, et non...

    • Le 15 avril 2010 à 14:45, par L’HOMME En réponse à : Article 37 : "Ne prenons pas l’ombre pour la proie"

      Pardon ! pourrais-tu m’expliquer l’adage "Quand une vieille personne plume un poulet en riant, c’est qu’en réalité il pleure". J’ai très envie de connaitre le sens. Tu pourrais m’écrire dans ce forum, ou m’envoyer un mail à onsocrate@yahoo.fr . Merci d’avance,

      Fraternellement

  • Le 15 avril 2010 à 02:33, par Yamsoaba kakisnéda En réponse à : Article 37 : "Ne prenons pas l’ombre pour la proie"

    La honte et le ridicule ne tuent pas, si non l’illustre A Nignan ne serait plus. Que de verbiage inutiles dans une diarrhée d’idées incohérentes. La lecture de cet article m’inspire une forte crainte pour tous ces prétentieux prédacteurs s’affichant dans la négativité. Sankariste, nous le sommes par la pensée et l’idéologie tout comme Me Sankara et tout burkinabè s’inspirant de ces pensées de Thomas Sankara. Cet article n’est que l’effort une longue masturbation intellectuelle. Denigrer publiquement qui que se soit est un manque de respect à soi-même et au peuple.
    Emancipe toi, pour aller de l’avant.

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