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Conseil supérieur de la communication : Un nouveau siège pour amorcer l’âge adulte

Publié le mardi 13 avril 2010 à 02h46min

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Sous le parrainage du premier ministre Tertius Zongo, le Conseil supérieur de la communication (CSC) organise du 12 au 16 avril 2010 à Ouagadougou, ses journées portes ouvertes, cumulativement avec la célébration de ses quinze ans d’existence et l’inauguration de son nouveau siège.

Du 12 au 16 avril 2010, le Conseil supérieur de la communication (CSC) se dévoile au public. Des journées portes ouvertes organisées, pour mieux faire connaître cette institution relativement récente au grand public. Ces journées inscrites dans le programme d’activités 2010 constituent une opportunité pour le CSC de célébrer ses 15 ans de vie et d’inaugurer son nouveau siège.

C’est dans ce bâtiment flambant neuf dont le Premier ministre Tertius Zongo a procédé à l’inauguration ce 12 avril 2010 que le public est invité pendant une semaine à découvrir l’histoire, les missions et le fonctionnement du CSC. "Les gens savent en général ce que nous faisons en période électorale avec la couverture médiatique de la campagne dans les journaux et la télévision, mais en temps ordinaire, notre action est assez discrète", a indiqué la présidente du CSC Béatrice Damiba.

Au programme de cette semaine placée sous le thème : "Le Conseil supérieur de la communication : un instrument de dialogue social et de consolidation de la démocratie", des conférences, une exposition de photos et documents au siège du CSC, des activités culturelles et sportives, tout ce qu’il faut pour rendre visibles l’histoire et les actions de l’institution de régulation.

Créé en 1995 sous la dénomination "Conseil supérieur de l’information" (CSI), le CSC, en 15 ans, a assuré l’organisation de la couverture médiatique de sept scrutins. C’est sans doute pour cette raison qu’il est beaucoup plus connu pour ce volet, au détriment des actions de régulations courantes. Et Mme Damiba de soutenir que si l’action des instances de régulation n’était "lisible qu’en période électorale, c’est qu’elles accompliraient insuffisamment leurs missions". Car de par leurs missions, elles contrôlent le traitement de l’information, le respect de l’éthique et de la déontologie, la pluralité des opinions...

A la tête du CSC depuis 2008, Mme Damiba nourrit l’ambition de voir l’institution grandir davantage. "Nous n’avons que 15 ans, nous sortons à peine de l’adolescence, nous sommes dans la pleine croissance et nous souhaitons grandir dans tous les sens et contribuer encore à ancrer les libertés de presse, d’opinion, d’expression dans le pays". Au nombre des grands projets annoncés, la constitutionnalisation, la révision de certains textes et l’adoption de textes complémentaires.

Le Conseil supérieur de la communication, pour témoigner sa reconnaissance à ceux qui, par leur engagement et leur esprit d’innovation, lui ont permis un rayonnement au-delà des frontières burkinabè, leur a décerné des distinctions. Au nombre des récipiendaires, les deux premiers présidents Adama Fofana et Luc Adolphe Tiao, faits commandeurs de l’Ordre du mérite des arts, des lettres et de la communication.

Prennent également part à cette semaine festive, les président des instances de régulation du Bénin, du Mali et du Togo. Mme Damiba voudrait voir en leur présence, "l’affirmation de la nécessité d’une action concertée, notamment en zone UEMOA, pour ancrer le rôle de nos institutions dans la consolidation de la démocratie dans nos pays".

Assétou BADOH

Sidwaya

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