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Devoir de mémoire : Hommage aux disparus

Publié le mercredi 7 avril 2010 à 02h51min

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Le 5 avril 1984 « tombait » le n°00 de Sidwaya, quotidien voltaïque d’information et de mobilisation du peuple. Dans le premier numéro du journal, l’éditorial du ministre de l’information de l’époque, Adama Touré était on ne peut plus claire sur la nature et la destinée de Sidwaya : « La parution d’un quotidien d’Etat, le premier de notre histoire politique était une nécessité urgente pour la révolution d’Août quand on sait l’importance du journal dans la lutte politique et idéologique que le mouvement révolutionnaire voltaïque doit livrer sans répit contre les réactionnaires et leurs diverses organisations, aguerris dans la désinformation, l’intoxication et le matraquage spirituel.

Avec Sidwaya, la Révolution d’Août vient de se doter surtout d’un outil indispensable d’information, de propagande, d’agitation et de mobilisation permanentes du peuple pour le développement et la consolidation de notre Révolution démocratique et populaire… ».

De « quotidien voltaïque d’information et de mobilisation du peuple » à « Le journal de tous les Burkinabè » Sidwaya a fait du chemin de 1984 à 2010. En 26 ans, plusieurs générations de journalistes, techniciens, ouvriers… ont œuvré pour que le canard occupe une place de choix dans le paysage médiatique de notre pays et même au-delà de nos frontières.

En 26 ans, plusieurs agents de Sidwaya ont été fauchés par la mort pendant qu’ils nourrissaient encore de grandes ambitions pour la « Maison commune ». A toutes ces personnes connues ou anonymes du fait de l’occupation ou de la tâche de chacune d’entre elles au sein de l’entreprise, Sidwaya, à la faveur de la célébration de ses 26 ans, leur témoigne sa reconnaissance. L’ensemble des travailleurs de la « Maison commune » prie pour le repos de leur âme.

Et comme pour faire revivre certains travailleurs de Sidwaya, des articles de confrères disparus sont publiés dans cette présente édition… Un hommage aux disparus, une reconnaissance de leur engagement et de leur action. L’ignorance, l’oubli ou le mépris des hommes sont souvent cause des bien des malheurs, de déchéances. Sidwaya assume son histoire et se donne les moyens de se construire un présent et un futur à la hauteur de ses ambitions. 1984-2010, que d’étapes parcourues !

Rabankhi Abou-Bâkr ZIDA

Sidwaya

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